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Téléfoot, la chaîne de Mediapro, de l'euphorie du lancement à l'angoisse d'une fermeture

Devenue, à la rentrée, le principal diffuseur de la Ligue 1, la chaîne Téléfoot s'est lancée pendant l'été sans encombre... Et s'interroge aujourd'hui sur sa survie.

Sacha Nokovitchmis à jour le 11 décembre 2020 à 00h09
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Jeudi encore, la rédaction de Téléfoot organisait ses reportages et la couverture de la 14e journée de Ligue 1 qui s'ouvre vendredi soir avec Saint-Étienne-Angers à 21 heures. Une rédaction au travail... mais dans une atmosphère bien différente de l'été dernier.

 

29 juillet. À la Plaine-Saint-Denis, à proximité des grands studios de télévision, Jaume Roures pénètre dans les locaux flambant neufs de sa nouvelle chaîne. Au milieu des travaux, le patron de la maison-mère Mediapro annonce, aux premières équipes en place, une bonne nouvelle : il a finalisé un accord commercial avec Netflix qui permettra de vendre un abonnement couplé attractif pour le consommateur et de booster le lancement de Téléfoot.

Après l'accord de marque avec TF1, incluant notamment le prêt du duo de commentateurs phares Grégoire Margotton-Bixente Lizarazu, et un premier accord de distribution avec l'opérateur SFR accompagné de la co-diffusion de la Ligue des champions, ce troisième coup rassure, encore un peu plus, les recrues. Les journalistes ont en effet conscience de prendre un risque en rejoignant un acteur en développement, tout en étant excités par le challenge.

Une interview de Zidane et de Camavinga pour le lancement

Le 18 août, le grand studio de 300 m2 de Téléfoot accueille cette fois la presse. L'état-major est réuni au grand complet pour présenter l'ensemble des jeunes visages (34 ans de moyenne d'âge) et des programmes de la chaîne. Néanmoins, la direction doit déjà faire face à un souci : le report de sa première affiche, Marseille-Saint-Étienne (en raison du protocole sanitaire lié à l'épidémie de Covid-19), remplacée dans l'urgence par Bordeaux-Nantes. Jaume Roures peste : « On a demandé à la Ligue, il y a deux semaines, de reporter le démarrage de la saison d'une semaine. Il y avait les problématiques liées au Covid, on l'a vu avec le report de matches amicaux et celui d'aujourd'hui... Mais il y avait aussi la Ligue des champions avec des clubs français toujours en lice... Leur qualification pour les demi-finales est une très bonne nouvelle pour le foot français, et une très bonne nouvelle pour Téléfoot pour la suite, mais ce n'était pas l'idéal pour le lancement. Il y a eu aussi les matches décalés (du PSG et de Lyon en Championnat) et on savait aussi que tous les regards seraient logiquement tournés vers cette actualité européenne les jours suivants... Malheureusement, on n'a pas trouvé d'accord ». Ce ne sera pas la dernière fois.

 

Jaume Roures a tenté de rassurer ses équipes. (J. Prévost/L'Équipe)

 
Jaume Roures a tenté de rassurer ses équipes. (J. Prévost/L'Équipe)

Le 21 août, Téléfoot se lance néanmoins, à l'heure dite, dans une ambiance festive et professionnelle, sans accroc et avec quelques coups comme une interview de Zidane et de Camavinga. Un mois plus tard, dans l'euphorie générale, Anne-Laure Bonnet, animatrice de l'émission phare du dimanche soir, interrogée sur le plateau de l'émission Quotidien sur la multitude d'abonnements nécessaires pour suivre le foot aujourd'hui, déclare maladroitement : « J'aime beaucoup RMC Sport, mais ça ne sert plus à rien ».

Ça passe mal auprès de nombreux confrères, même si la journaliste justifie rapidement son propos en expliquant que sa chaîne diffuse exactement les mêmes matches de Coupe d'Europe que celle du groupe Altice. Malgré cette sortie et quelques couacs techniques, notamment lors de la 2e journée avec le plantage mondial de son principal fournisseur de serveurs, la plupart des émissions et des rendez-vous de Téléfoot s'installent bien auprès des premiers abonnés. Les prestations des nouveaux consultants, Mathieu Bodmer et Christophe Jallet, sont relevées pour leur pertinence et les clubs, à l'exception d'un PSG plus frileux, ouvrent facilement leurs portes à la chaîne.

 

(L'Équipe)

 
(L'Équipe)

Attaque en justice de Canal+, renégociation du prix des droits TV

Avant le PSG-OM (0-1) programmé volontairement dès le 13 septembre, Téléfoot a enfin signé avec l'ensemble des opérateurs télécoms... mais toujours pas avec Canal+. Ce dernier assigne même alors Mediapro en justice pour « inégalité de traitement » dans les négociations autour de la distribution... Une façon de justifier à ses abonnés la non disponibilité de la chaîne dans ses offres avant le Classique, match toujours très attendu. Mais le 8 octobre, Jaume Roures lâche une bombe dans L'Équipe. Il réclame un rabais sur la facture de cette saison et, en attendant, gèle le paiement des droits. La rédaction de Téléfoot est stupéfaite. Plusieurs réunions sont organisées pour rassurer les équipes et leur assurer que les chiffres sur les abonnements sont bien meilleurs que ceux sortis dans la presse (400 000 via les opérateurs télécoms, hors offre numérique Téléfoot, à cette date selon L'Équipe). Deux semaines plus tard, Roures annonce même 600 000 abonnés. En dépit de l'arrêt des paiements, les clubs continuent de jouer le jeu, ouvrent leurs portes, notamment afin d'alimenter l'émission quotidienne Au coeur des clubs, en duplex depuis leurs centres d'entraînement.

Les rédacteurs en chef multiplient les coups de téléphone pour maintenir le lien de confiance. Un lien qui n'est pas rompu mais abîmé. Les présidents ne veulent en fait surtout pas se mettre à la faute au niveau juridique. Ces derniers jours, ils sont néanmoins montés d'un ton. « Certains sont allés jusqu'à nous dire par textos qu'on ne ferait pas PSG-Lyon(dimanche soir) », assure l'un des journalistes. Ces messages ont obligé, mardi après-midi, Jean-Michel Roussier, le responsable éditorial de la chaîne, à informer sa rédaction de deux hypothèses : le maintien de la chaîne avec une cession de certains matches, mais aussi une possible fermeture. Ces dernières heures, si certains voulaient encore garder espoir, la rumeur d'un arrêt imminent circulait allégrement dans les couloirs. Avec son lot d'angoisses...

D'autres chaînes techniquement prêtes
Alors que les discussions et tentatives de sorties de crise s'éternisent entre la Ligue et Mediapro, une question se pose : serait-il possible de voir un diffuseur - Canal+, beIN Sports voire RMC Sport - prendre, dans la foulée d'un arrêt de la chaîne Téléfoot, le relais pour diffuser les prochaines journées de Ligue 1 ? Il en reste en effet quatre d'ici la fin de l'année : la 14e ce week-end, la 15e le mercredi 16 décembre, la 16e le week-end du 19-20 décembre et la 17e le mercredi 23 décembre. Techniquement, c'est possible. Ces diffuseurs disposent tous de canaux additionnels disponibles, d'équipes de journalistes et de consultants en nombre suffisant et bien sûr des moyens de production nécessaires et mis en place rapidement. Les sociétés de services techniques françaises historiques, AMPVisual TV et Euromedia, produisent en effet toujours cette saison les matches pour Canal+ en L1 et de beIN Sports en L2 et seraient toutes disposées à envoyer « faire chauffer leurs cars » comme le dit en souriant un observateur sur tous les stades de Ligue 1 et de Ligue 2. Mediapro, dont le coeur de métier est la production, avait en effet logiquement décidé de faire travailler ses propres équipes, quitte à faire venir des moyens du Portugal ou d'Espagne, et privant ainsi les sociétés françaises de près d'un quart de leurs revenus.
publié le 10 décembre 2020 à 23h30mis à jour le 11 décembre 2020 à 00h09
 
 

 

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Mediapro annonce l'arrêt de Téléfoot à ses salariés

INFO L'ÉQUIPE - Le feuilleton Mediapro-LFP concernant les droits TV touche à sa fin. Les deux parties ont trouvé un accord et la chaîne Téléfoot va s'arrêter.

Une réunion se tient ce vendredi matin dans les locaux de la chaîne Téléfoot depuis 10h15. Elle a été convoquée à la hâte. Selon nos informations, Julien Bergeaud, le directeur général, a annoncé qu'un accord avait été trouvé avec la Ligue de football professionnel (LFP) et que la chaîne allait s'arrêter, sans donner encore de dates précises. On se dirige donc vers l'épilogue d'un dossier débuté en septembre, quand Mediapro avait refusé de payer l'échéance du mois d'octobre (172,3 M€) - elle n'a pas non plus versé celle de décembre (152,5 M€).

La Ligue pourrait récupérer les droits mais pas l'argent
Marc Sénéchal, le conciliateur nommé par le Tribunal de commerce de Nanterre afin de dénouer ce conflit, est donc parvenu à rapprocher la Ligue et le diffuseur sino-espagnol qui avait acquis les principaux matches de L1 et de L2 (pour la période 2020-2024) contre 830 M€ annuels. La date du 18 décembre, soit dans une semaine, avait été avancée comme deadline à cette procédure.

En parallèle, se tient au même moment un conseil d'administration de la LFP. Des négociations se sont déroulées jusque tard la nuit dernière. Reste à connaître le calendrier définitif de cette sortie de crise.

 

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Ils auront donc versé 172M€ pour la saison vs les 830M€ attendus, soit 658M€ de manque à gagner sur cette seule saison pour le foot français sans même parler de l'impact du confinement et du couvre-feu sur les recettes des clubs.

Sur le contrat de 4 ans, si Canal s'engage à verser 590M€ par an, ça fera quand même un manque à gagner de 1,37 milliard d'euros sur la durée du contrat soit 340M€ par an. Les clubs qui ont cru ce montant acquis et ont dépensé en conséquence pourront saluer la LFP.

Modifié par Lmarco
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Au delà de l'aspect économique et de l'arnaque Mediapro, je regretterai la ligne éditoriale de la chaine telefoot. Du football, des discussions apaisées, peu de polémique stérile, des intervenants et des émissions globalement de très bonne qualité.

Vraiment pas hâte de retourner sur canal et de devoir se re-farcir Menes, Tallaron and co. Les journalistes les plus connus de Telefoot finiront bien par rebondir ailleurs, mais pensée pour tous les intervenants cachés de cette chaine, qui y ont cru, se sont fait arnaquer comme tout le monde, et se retrouvent sur le carreau en pleine crise économique.

Modifié par Venecia
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C’est clair que niveau incompétence, difficile de faire pire. Maintenant, à voir ce qui va se passer. Je suis même pas sûr que Canal ait un intérêt particulier à reprendre les droits du foot français? Peut-être le match du dimanche soir et celui du samedi après midi? 
 

Le mal est fait et même si ils rachètent les droits, ils sont en position de force sachant que les prétendants ne semblent pas se bousculer...

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Quelque part, si Téléfoot 'démissionne', certaines têtes de la Ligue devraient en faire autant. Un peu comme un ministre pris la main dans le sac au coeur d'une polémique trop lourde à supporter. 

 

Pareil que Venecia, j'espère retrouver certains journalistes et consultants sur les autres chaînes, car certains valaient le coup. Canal est définitivement à des années lumières niveau qualité des commentateurs et consultants. 

D'ailleurs j'ai été surpris de la qualité d'Itandje sur RMC sport, qui dit des choses pertinentes et met de la vie dans ses commentaires. Parce que Carriere et Bravo, même s'ils sont intéressants, il faut pas les écouter quand t'as le cafard sinon tu te pends. Menes il filé de l'urticaire, Guy des envies de meurtres, et j'en passe. 

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A court terme, comment ça se passe ? Je suppose que cette journée sera diffusée mais ensuite ? C'est ok jusqu'à la 17ème journée finalement.

En tout cas, il sera intéressant de voir comment les clubs géreront le mercato d'hiver. Apparemment, à cause du brexit, les règles vont se durcir pour les clubs anglais qui souhaitent acheter un jeune joueur français, du coup je me demande si certains ne vont pas essayer d'anticiper en vendant leurs pépites dès cet hiver.

A Lens, on sera forcément impacté par l'arrêt de Telefoot, comme tout le monde, donc à voir comment JO va gérer tout ça. Je pense malgré tout que nous ne sommes pas les plus à plaindre dans l'histoire.

Modifié par DamieN62
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il y a 43 minutes, Adjo a dit :

Quelque part, si Téléfoot 'démissionne', certaines têtes de la Ligue devraient en faire autant. Un peu comme un ministre pris la main dans le sac au coeur d'une polémique trop lourde à supporter. 

 

Pareil que Venecia, j'espère retrouver certains journalistes et consultants sur les autres chaînes, car certains valaient le coup. Canal est définitivement à des années lumières niveau qualité des commentateurs et consultants. 

D'ailleurs j'ai été surpris de la qualité d'Itandje sur RMC sport, qui dit des choses pertinentes et met de la vie dans ses commentaires. Parce que Carriere et Bravo, même s'ils sont intéressants, il faut pas les écouter quand t'as le cafard sinon tu te pends. Menes il filé de l'urticaire, Guy des envies de meurtres, et j'en passe. 

Les derniers évènements sur canal plus m'incitent à penser qu'ils resteront dans l'analyse stéréotypée du style Pierre mènés. Quand je pense que ce gars gagne 10 000e par mois, on marche sur la tête. Même Hervé mathoux y va de sa polémique inutile sur l'ambiance tambourin dans les stades. Habid beye, ses analyses sont par contre intéressantes. Si bein sport récupère 7 à 8 matchs par journée, lens sera diffusé plus souvent sur bein que canal je pense.

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Leur potentiel économique en fait saliver plus d’un. À peine les difficultés financières de Mediapro, propriétaire des droits TV de la Ligue 1 de football pour environ 800 millions d’euros par an, étalées dans la presse que déjà, le nom des GAFA (Google, Amazon, Facebook et Apple) circulait pour suppléer le groupe sino-espagnol. « Ils peuvent arriver dans le jeu », espère même le président de l’Olympique lyonnais, Jean-Michel Aulas, qui imagine « un spotify ou un Deezer du foot » dans les colonnes du Parisien. C’est-à-dire une plateforme dédiée au football français. La Ligue de football professionnel, qui doit honorer son paiement envers les clubs ce samedi 17 octobre, pourrait donc se tourner vers ces géants américains, que l’on dit intéressés par les droits sportifs en Europe, en cas de cessation de paiements du groupe sino-espagnol. Mais ce n’est pas aussi simple. L’arrivée d’un des GAFA sur le marché français relève pour l’instant plutôt du fantasme que de la réalité. Voici trois raisons qui font penser que le mariage GAFA et Ligue 1, ce n’est pas pour tout de suite.

Une phase d’observation
Oui, les géants du numérique commencent à s’intéresser au football. Facebook a fait un deal avec l’UEFA pour diffuser la Ligue des Champions de football en Amérique du Sud. YouTube (propriété de Google) retransmet des rencontres du championnat brésilien. Amazon, l’acteur le plus avancé, a acquis les droits de deux journées de Premier league et de quelques matchs de la Bundesliga. Les GAFA sont « dans une période d’observation », estime Vincent Chaudel, fondateur de l’Observatoire du sport business. Une phase d’observation qui se traduit par un investissement très limité dans des lots « secondaires ». « Investir massivement les obligerait à avoir un modèle économique stabilisé et robuste. »

La Ligue 1 ne fait pas rêver
Face aux difficultés financières de Mediapro, la Ligue de football professionnel pourrait lancer rapidement un nouvel appel d’offres. Google, Facebook, Apple ou Amazon profiteraient-ils de l’aubaine pour se positionner ? « Non », assure Vincent Chaudel. « Le sujet les intéresse mais pour l’instant, c’est trop tôt pour eux d’investir autant d’argent. ». D’autant plus que les droits actuels se cantonnent à une diffusion des matchs en France. Un lot mondial serait plus intéressant, mais la Ligue 1 fait pâle figure comparée à ses voisins européens. « L’Espagne ou l’Angleterre peuvent tous les week-ends proposer des matchs avec Barcelone, Séville, le Real, Liverpool, Manchester United… En France, seul le PSG peut convaincre un marché mondial. » Une statistique résume parfaitement ce raisonnement. À l’international, la LFP vend 80 M€ la Ligue 1 (minimum garanti) lorsque son homologue espagnol négocie la Liga à… 895 M€. « Pour que les GAFA s’intéressent à la Ligue 1, il faut qu’elle rayonne au-delà de ses frontières. »

Un marché pas mûr
Autre frein : le consommateur français est-il prêt à abandonner la traditionnelle « chaîne », pour regarder du foot sur une plateforme à la demande, comme Netflix ? « En 2005, Orange avait créé un modèle de pay per view (télévision à la carte). Mais c’était trop tôt, ça n’a pas fonctionné. » D’où l’intérêt des tests effectués par les géants du numérique. « Nos habitudes de consommation ont évolué. Techniquement, les GAFA sont prêts à retransmettre des matchs. Mais ils sont en train de tester notre aptitude, notre appétence à basculer dans ce modèle-là. »

Un test qui pourrait encore prendre plusieurs années. « L’horizon 2024-2025 me semble être le bon. Dans beaucoup de marchés, des solutions existent, mais s’il n’est pas à maturité, si le consommateur n’est pas prêt, ça ne marche pas. »

 

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Il y a 1 heure, Adjo a dit :

Quelque part, si Téléfoot 'démissionne', certaines têtes de la Ligue devraient en faire autant. Un peu comme un ministre pris la main dans le sac au coeur d'une polémique trop lourde à supporter.

Il me semble que la plupart des responsables de ce fiasco ont déjà quitté le navire, souvent avec de jolis primes.

Le symbole même de tous ces très hauts fonctionnaires et dirigeants qui passent de poste en poste tout au long de leur carrière, font du brun, touchent leur prime de résultat, mais qui ne sont jamais inquiétés car déjà parti très loin au moment où il faut nettoyer la merde qu'ils ont laissé.

Le court-termisme à la française dans toute sa splendeur ! 

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On en revient toujours au problème qu'un milliard d'euros ou même 700 millions d'euros, c'est totalement surpayé pour pioncer devant Dijon-Angers le dimanche après-midi, et que le foot français vit trèèèès largement au dessus de ses moyens en surpayant beaucoup trop ses joueurs au vu des résultats que nos clubs obtiennent sur la scène européenne.

Amusons-nous et comparons les salaires des joueurs de Reims ou de Nice par rapport au salaire des terrifiants hongrois du Féhervar ou des israéliens de l'Hapoel Beer Sheva...

Modifié par Venecia
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En France y a énormément de taxe, alors oui c'est cher, mais faut mettre le prix pour améliorer ce que tu vois.

Et puis en France on a surtout oublié de jouer pour gagner, il est la le souci, chercher à ne pas perdre se sont tous les coachs qui sont à chier. 

Les Montanier gourcuf les noms que les supporters veulent se sont eux les responsables de la faiblesse française. 

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Il y a 8 heures, Venecia a dit :

 merci Venecia je cherchais les articles à ce sujet !

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il y a 12 minutes, Mr_Moustache a dit :

Ça faisait longtemps que j'avais pas payé pour du foot. Cette année , je voulais me faire plaisir sans me prendre le chou avec le streaming avec l'offre RMC/TÉLÉFOOT...

Dans l'cul Lulu ?

 

Screenshot_20201211-202938.jpg

Les boules ?

Après dans quelques semaines quand la chaînes aura fermé il y aura surement des choses de faite. 

La c'est tout récent c'est pas encore pris en compte a mon avis.

 

 

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Il y a 6 heures, Koukou a dit :

En France y a énormément de taxe, alors oui c'est cher, mais faut mettre le prix pour améliorer ce que tu vois.

Et puis en France on a surtout oublié de jouer pour gagner, il est la le souci, chercher à ne pas perdre se sont tous les coachs qui sont à chier. 

Les Montanier gourcuf les noms que les supporters veulent se sont eux les responsables de la faiblesse française. 

L'un des seuls en France à bien faire jouer son équipe, c'est Dall oglio, après il y a aussi Furlan. 

Beaucouo de coachs devraient s'en inspirer. Déjà si on commence dans un premier à faire bien jouer les équipes et que les matchs sont alléchants, ça attirera du monde dans les stades et deriere la télé. 

Car  avoir envie de dormir en regardant des matchs, ça ne va pas inciter les gens. 

Ensuite donner de la gnac aux joueurs dans les coupez d'Europe. 

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Le problème c'est qu'il n'y a pas de filet de sécurité quand tu tombes en L2 donc tous les clubs jouent petit bras car la perte serait énorme. En Angleterre, je crois qu'ils ont un mécanisme qui atténue l'effet d'une descente. Je ne sais pas si ça changerait les mentalités en France mais c'est à essayer.

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