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[L1: Saison 2022/2023 du RC Lens] Terminer le plus haut possible


manico
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il y a 47 minutes, CoeurO a dit :

D'ailleurs si on peut revenir sur Thomasson, il n'a jamais eu des stats aussi élevés en L1 (Strasbourg, Nantes ou Evian), pour moi c'est vraiment la super recrue lors du mercato hivernal (qui est souvent un mercato de réajustement, ou d'anticipation pour la saison suivante), il se sera fondu très rapidement dans notre collectif, en y étant hyper productif à tout les niveaux, encore un très bons soldat sur qui on pourra toujours compter. 

J'adore ce joueur ! Dès ses premiers matchs il a intuitivement compris son rôle dans l'équipe, comment il devait se placer, faire jouer ses partenaires, il est toujours hyperactif entre les lignes. Sans oublier son pressing digne de Sotoca. Lui et Sotoca sont vraiment deux joueurs en (sang et) or. Une bénédiction pour un entraîneur.

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il y a 11 minutes, MisterFraiZ a dit :

Je ne sais pas trop où placer ce message.

Je souhaitais vous partager mon expérience lors de mon match de handball d'hier. Après la victoire, certains joueurs et supporters ont voulu faire le "chicotté". Personnellement, je n'ai pas pu chanter. C'est à ce moment là que je me suis rendu vraiment compte de la violence du truc et que ça ne correspondait en faite pas à mes valeurs de fair-play. 

Le match a été très disputé et même s'il a été assez musclé par moment (on a eu droit à une ouverture d'arcade de notre côté et un rouge de ma part. Par maladresse et fatigue je précise) il s'est déroulé de façon correct. 

C'est pour cela que je ne cautionnais pas le chicotage. Trop irrespectueux à mon goût. 

Je te rejoins Adjo à ce sujet. Il reste deux matches, si on a l'occasion de le refaire et bien on finit la saison avec ça, après on tire un trait là-dessus et on passe à autre chose l'an prochain.

 

Jamais été trop fan non plus. Et je pense que ça donne une envie supplémentaire à nos adversaires de ne pas subir ce genre de célébration. Ça serait bien qu'on trouve autre chose en cas de victoire. Personnellement je préférais le clapping.

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Il y a 3 heures, Hiker a dit :

Jamais été trop fan non plus. Et je pense que ça donne une envie supplémentaire à nos adversaires de ne pas subir ce genre de célébration. Ça serait bien qu'on trouve autre chose en cas de victoire. Personnellement je préférais le clapping.

Au départ, c'était un truc de vestiaire, interne au groupe, presque du privé. ça pouvait avoir du sens. Surtout quand le club était un petit, pas attendu, et créait la surprise en battant des clubs établis en Ligue 1. 

Mais c'est vrai que maintenant, c'est quand même moyen ! Et comme tu dis, ça peut galvaniser les adversaires, paraître un peu hautain, maintenant ; et aussi, attention au retour de bâton...

Modifié par Clorith
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Il y a 3 heures, MisterFraiZ a dit :

Je ne sais pas trop où placer ce message.

Je souhaitais vous partager mon expérience lors de mon match de handball d'hier. Après la victoire, certains joueurs et supporters ont voulu faire le "chicotté". Personnellement, je n'ai pas pu chanter. C'est à ce moment là que je me suis rendu vraiment compte de la violence du truc et que ça ne correspondait en faite pas à mes valeurs de fair-play. 

Le match a été très disputé et même s'il a été assez musclé par moment (on a eu droit à une ouverture d'arcade de notre côté et un rouge de ma part. Par maladresse et fatigue je précise) il s'est déroulé de façon correct. 

C'est pour cela que je ne cautionnais pas le chicotage. Trop irrespectueux à mon goût. 

Je te rejoins Adjo à ce sujet. Il reste deux matches, si on a l'occasion de le refaire et bien on finit la saison avec ça, après on tire un trait là-dessus et on passe à autre chose l'an prochain.

 

Du coup, je connais ton nom !!! :clindoeil:

Modifié par Clorith
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il y a 18 minutes, Clorith a dit :

Au départ, c'était un truc de vestiaire, interne au groupe, presque du privé. ça pouvait avoir du sens. Surtout quand le club était un petit, pas attendu, et créait la surprise en battant des clubs établis en Ligue 1. 

Mais c'est vrai que maintenant, c'est quand même moyen ! Et comme tu dis, ça peut galvaniser les adversaires, paraître un peu hautain, maintenant ; et aussi, attention au retour de bâton...

On n'a entendu aucun adversaire se plaindre ou dire quoi que ce soit. A Paris c'était différent, ça a été mal fait, même si en soit, ils avaient le droit de le faire. Donc pourquoi pas changer l'année prochaine je suis d'accord mais remettre en question ce chant cette année, je comprends pas trop.

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il y a 23 minutes, Clorith a dit :

Du coup, je connais ton nom !!! :clindoeil:

Oh le type, !! Il a farfouillé dans la feuille de Match :D3:

Je tiens à préciser que j'ai fait une Danso. J'ai percuté un joueur sur une contre attaque en fin de match. Fatigue et euphorie seront les maitres mots pour ma défense. Mon premier rouge en 27 ans, ca va me couter un pack à l'entrainement :D2:

 

 

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il y a 11 minutes, MisterFraiZ a dit :

Oh le type, !! Il a farfouillé dans la feuille de Match :D3:

Je tiens à préciser que j'ai fait une Danso. J'ai percuté un joueur sur une contre attaque en fin de match. Fatigue et euphorie seront les maitres mots pour ma défense. Mon premier rouge en 27 ans, ca va me couter un pack à l'entrainement :D2:

 

 

Apparemment il ne veut pas farfouillé que dans la feuille de match 😁😁

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Il y a 3 heures, Hiker a dit :

 Et je pense que ça donne une envie supplémentaire à nos adversaires de ne pas subir ce genre de célébration.

si ca motivait nos adversaires, nous n'aurions pas battu le record de victoire à domicile.

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Il y a 1 heure, RiDeR a dit :

RÉCIT. Le RC Lens de retour en coupe d’Europe, l’histoire d’une quête

C’est l’histoire d’un club qui a su puiser sa force dans ses années galère pour revenir au premier plan. Encore dans les bas-fonds de la Ligue 2 au printemps 2018, le RC Lens est aujourd’hui de retour en Coupe d’Europe. Flashback dans les coulisses d’une ambition dévoilée à demi-mots à la fin d’année 2019, alors que les Sang et Or végétaient dans l’anonymat des matchs du lundi soir sans saveur. Jusqu’au rêve accompli de retrouver les frissons des semaines européennes à Bollaert-Delelis.

 

 

 

Une aspiration profonde

Lundi 16 décembre 2019, Hôtel Intercontinental, Paris, 10 h

Joseph Oughourlian reçoit les journalistes de La Voix des Sports. En battant poussivement Niort grâce une réalisation de Gaëtan Robail (1-0), son équipe est championne d’automne de L2. Pourtant, les doutes gravitent encore partout autour du Racing coaché par Philippe Montanier. Les Sang et Or n’ont que très peu de marge sur leurs poursuivants et peu de parieurs miseraient alors leur chemise sur une montée sans trembler du club artésien. Soudain, au cours de l’échange, l’actionnaire principal du Racing, devenu président du club depuis un peu plus d’un an, lâche froidement son aspiration profonde. « Je ne clame pas cette ambition mais je ne suis pas venu ici pour jouer le maintien perpétuel en Ligue 1. Mon rêve secret, c’est de ramener l’Europe à Bollaert. » Avant d’ajouter, « mais chaque chose en son temps ».

Dans un club où les supporters ont encore en mémoire le plan quinquennal de Gervais Martel, qui avait finalement accouché d’une descente en L2 en 2008, ou des frasques d’Hafiz Mammadov jurant que Radamel Falcao ou Zlatan Ibrahimovic seraient des recrues envisageables avant d’amener Lens au bord du gouffre absolu, cette sortie de Joseph Oughourlian est moyennement appréciée. Vacciné contre tout excès d’optimisme, le RC Lens vit sa neuvième saison en L2 en douze ans et a appris à ne plus s’exciter à la moindre déclaration enflammée de son principal dirigeant.

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« Il y avait de la prudence et de la modestie dans ses propos, témoigne Sébastien Noé, journaliste à La Voix des Sports. Ce qui m’avait marqué lors de ce déjeuner, c’était la sérénité qui se dégageait de son attitude. Tout semblait clair et structuré. Florent Ghisolfi était arrivé au poste de coordinateur sportif quelques mois plus tôt. Il y avait une forme de modernité qui s’installait au RC Lens. »

 

 

Une seule fois, lors de cette entrevue, le boss lensois se crispe : au moment d’évoquer le barrage d’accession perdu l’été précédent à Dijon (1-1, 3-1). « Son corps s’est animé », appuie Sébastien Noé. Depuis le match retour en Bourgogne, Joseph Oughourlian nourrit une certaine méfiance – voire une vraie défiance – quant à la gestion sportive de Philippe Montanier. L’homme d’affaires n’a pas compris certains choix tactiques de son entraîneur lors de la confrontation face aux Dijonnais. S’il a laissé les clefs du camion à l’ancien entraîneur du VAFC pour une deuxième saison, il s’est juré d’intervenir rapidement si le projet de remontée en L1 prenait du plomb dans l’aile.

Deux mois après le rendez-vous à Paris, Philippe Montanier, pourtant troisième de L2 à un point du deuxième, est remercié. La décision de s’en séparer est actée dans un autre hôtel : celui du Louvre-Lens, où les dirigeants lensois se sont réunis en urgence après une déroute inquiétante face à Caen à Bollaert (1-4). Elle a été prise « de manière unanime » par le trio Oughourlian – Pouille – Ghisolfi. Philippe Montanier est remplacé par un entraîneur méconnu du grand public : Franck Haise, alors responsable de l’équipe réserve. Le nouvel arrivant pense avoir dix matchs pour emmener Lens en L1. Il n’en aura que deux, qui se soldent par autant de victoires. Lens est deuxième. Le Covid-19 stoppe prématurément la saison.

Le jeudi 30 avril 2020, peu avant 17 h, la remontée du RC Lens est entérinée par le conseil d’administration de la LFP. Arnaud Pouille, le directeur général du club, appelle Joseph Oughourlian, confiné à South Kensington, un quartier huppé de Londres. Les deux hommes ont les larmes aux yeux. L’actionnaire principal débouche une bouteille de champagne et partage quelques coupes avec sa compagne. La Ligue 1, c’est pour maintenant. L’Europe, le plus vite possible.

Les prémices d’une conviction

Jeudi 30 juillet 2020, Hôtel Stiemerheide, Genk (Belgique)

Pile à l’heure fixée pour l’interview, Gaël Kakuta se pose à la terrasse de l’hôtel Stiemerheide, établissement quatre étoiles où séjournent les Sang et Or lors de ce stage d’avant-saison. Il fait chaud, très chaud et les masques de protection respiratoire contre le Covid-19 n’aident pas franchement à être tout à fait à l’aise. Le nouveau numéro dix lensois paraît lui très détendu. Il livre son premier entretien à la presse depuis son retour au bercail. Il le sait, ça l’agace mais il s’y est préparé : il y a de fortes chances qu’on aborde avec lui son improbable parcours. De ce départ de La Gaillette pour Chelsea en 2007, alors qu’il n’était encore qu’un joyau à polir. Puis les onze maillots qu’il a portés lors des douze années passées loin du Racing. Intelligent, il sait qu’il traîne derrière lui une image de mercenaire du foot. Mais il répond aux questions sans sourciller, avec le sourire, sans se débiner.

Et puis, en amoureux du ballon rond, il en vient rapidement à évoquer ce qui l’anime le plus : le jeu. Il inverse brièvement les rôles, coupant la trajectoire de l’entretien. « Dites, vous avez vu la séance de ce matin ? » Oui. Et on a cerné le sérieux de l’entraînement distillé sous le cagnard par le staff artésien. « Vous avez vu l’intensité qu’il y avait ? Je peux vous dire une chose : il y a vraiment de la qualité dans cet effectif. » On reprend notre rôle d’intervieweur : « Plus que pour jouer le maintien ? » Celui qui a disputé des matchs européens avec Chelsea et le Vitesse Arnhem sourit : « Avec la même intensité, on peut voir plus haut. » Séduit d’entrée par le discours offensif de Franck Haise, Gaël Kakuta évoque son nouvel entraîneur : « Entre nous, ça matche ! Si on peut jouer l’Europe avec Lens, d’ici trois ans, je serai le plus heureux des hommes. » La phrase n’est pas anodine. Les dirigeants lensois ont un projet sur trois saisons destiné à ramener Lens en Europe. Ils l’ont aussi vendu à leur meneur de jeu, qui est pour l’heure la tête de proue du recrutement de l’intersaison. Le modèle artésien se nomme Stade Rennais, un club qui a grimpé les échelons un à un pour s’installer durablement dans le haut du classement.

 

Les Lensois vivent pour certains assez mal le scepticisme qui les entoure. Ils ont le sentiment que les observateurs ne les trouvent pas légitimes à défendre leurs chances en L1, après avoir validé leur montée dans une saison qui n’est pas allée à son terme. Ils y puisent une motivation supplémentaire. Clément Michelin, qui connaît l’élite pour l’avoir fréquentée avec Toulouse, se pose à l’ombre du restaurant de l’hôtel. Il ne veut pas se cacher. « Sur ce que je vois, je pense qu’on peut clairement viser le top 10 du championnat. » La parution de ces mots dans nos colonnes lui vaudra des moqueries sur les réseaux sociaux. « Je nous sens vraiment capables de le faire, poursuit-il. Je suis même persuadé que dans ce groupe, il y a des mecs qui ont un état d’esprit de fou. »

En interne, beaucoup en sont déjà persuadés : Lens a de la qualité pour être une surprise du championnat. Les premiers pas de Loïc Badé, de Facundo Medina, de Jonathan Clauss ou d’Ignatius Ganago, inconnus du grand public, sont intéressants. Les deux derniers cités marquent des points le surlendemain face à Genk, qui a joué la Ligue des champions la saison précédente. Lors de la double opposition face au club belge, Lens s’offre un nul et une victoire (1-1, 3-2). Le 18 août 2020, Seko Fofana signe au Racing, donnant encore plus d’épaisseur au projet lensois.

La profession de foi du professeur

Dimanche 23 août 2020, Stade de l’Allianz Riviera, Nice

Franck Haise se place devant ses joueurs. Ce n’est pas sa première causerie en L1 en tant que coach principal mais cela y ressemble quand même. C’est un moment particulier pour l’ancien technicien lorientais, qui avait très brièvement dirigé les Merlus lors d’un intérim au sein de l’élite en 2016. Conforté par l’attitude de son groupe en présaison, il captive son auditoire par un discours bref mais auquel adhère un vestiaire ambitieux. « On joue le maintien, OK, lâche en substance le coach. Mais la question que je vous pose est celle-ci : comment on se maintient ? Qu’est-ce qu’on fait ? Soit on se met tous devant notre but en plantant le bus, et on défend pendant 38 matchs, soit on a des idées de jeu, on joue et on essaye. Des matchs, on va en perdre, c’est une évidence. Mais je vous le redis : comment on va se maintenir ? En jouant ! »

 

 

Pour le coup, le Racing perd cette rencontre (2-1) mais a posé d’énormes problèmes aux Niçois de Patrick Vieira. Franck Haise, lui, a installé son autorité et sa vision offensive de ce qu’allait être son Racing. « Ce moment a été super important et marquant, souffle Jonathan Gradit. On a parfois des coachs frileux qui disent juste  : "On va jouer le maintien." Lui, son discours avait été ambitieux : si on passait par du jeu, on gagnerait. C’est beau pour une première causerie. Qu’on affronte Paris ou, sans manquer de respect, Ajaccio ou Angers, il gardera toujours la même philosophie. »

Le board lensois effectue lui aussi ses premiers pas dans l’élite. Parfois, en compagnie d’autres dirigeants du football français, il perçoit un peu de condescendance. Joseph Oughourlian et Arnaud Pouille, le directeur général du Racing, ne sont pas toujours pris au sérieux. Le premier détonne, le second est d’abord considéré comme un ancien dirigeant de rugby. Ces regards un peu hautains décuplent leur envie de vite être encore plus compétitif.

La victoire face au PSG (1-0), le 10 septembre 2020 pour la deuxième journée de championnat, leur offre un premier grand sourire en L1. Les 30 points pris sur la phase aller rendront rapidement très réalisable le secret espoir de s’installer durablement dans la première moitié de tableau. En décembre, déjà, plus personne ne se moque des pronostics de top 10 de Clément Michelin

Le songe secret

Dimanche 28 février 2021, Gare Lille-Europe, Lille, 8 h 35

Petit sac siglé RC Lens sur le dos, Florent Ghisolfi piétine sur le quai en pianotant sur son téléphone. Il revient d’un séjour à l’étranger pour superviser une potentielle recrue. Le coordinateur sportif n’a donc pas pu prendre l’avion en compagnie de son équipe, qui joue à Angers en ce dimanche après-midi (2-2). Il va la rejoindre en train.

Le TGV 9810 n’est pas encore en gare. Il en profite pour lire, sur le site de La Voix du Nord, les déclarations de certains de ses joueurs, quasiment assurés du maintien. Ignatius Ganago s’épanche sur les possibles nouvelles ambitions lensoises : « On reste un groupe jeune. Se qualifier pour une compétition européenne, ça nous fait tous rêver car ce n’est pas donné à tout le monde. » Franck Haise dribble l’évocation d’une possible qualification en Coupe d’Europe mais assure « ne se fixer aucune limite ». Ses paroles font écho à celles lâchées d’un air sibyllin par Seko Fofana : « J’aime les challenges. Si je suis venu ici, c’est pour qu’on réalise un rêve. Il reste beaucoup de matchs. On est tous satisfaits. On pourrait se dire qu’une fois le maintien acquis, il y aura moins de pression. Je dis non. La réalité, c’est qu’on doit tous continuer. Avec toute l’humilité possible, on est très curieux de savoir où tout cela peut nous mener. C’est très personnel. Mais, j’ai envie d’aller plus loin… »

Avec 40 points, le Racing est alors sixième de L1, un point seulement derrière Metz, cinquième. Le promu est de plus en plus crédible. Il a déjà accroché à son tableau de chasse des cylindrées comme Paris (1-0), Rennes (2-0), Monaco (3-0) ou Marseille (1-0).

On salue Florent Ghisolfi alors que les contrôleurs se pressent à proximité du train. « Alors, cette Europe, elle est jouable ou pas ? » Il sourit. « Pour nous, franchement, une qualification en Ligue Europa Conférence serait la marche parfaite. La Ligue Europa, ce serait peut-être compliqué tout de suite. Mais la C4… »

Le poteau maudit

Dimanche 23 mai 2021, Stade Bollaert-Delelis, Lens, 22 h 38

Il reste quatorze minutes dans le temps réglementaire de ce Lens-Monaco doublement décisif. Les Monégasques jouent leur place en Ligue des champions. S’il gagne, le RC Lens se qualifiera pour la Ligue Europa Conférence. Après une première période ultra-dominée par une ASM stérile, les Sang et Or sont toujours dans le coup. Un but les enverrait en Europe. Kalimuendo, prêté par le PSG et bonne pioche de la saison, glisse un ballon en or à Seko Fofana qui déboule dans la surface. Le tir surpuissant du gauche du milieu artésien fracasse le poteau de Lecomte.

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Dans un stade Bollaert-Delelis à huis clos pour cause de pandémie, le match nul (0-0) est fêté par des Monégasques qui filent en C1. Fofana est allongé sur la pelouse et rumine son rêve envolé. Rennes double Lens sur le fil. Déjà plongé dans la saison suivante et affichant ses ambitions, Franck Haise coupe court à une idée reçue : « Non, statistiquement, la deuxième saison d’un club promu n’est pas la plus difficile. »

En coulisses, cette non-qualification pour un petit point est une légère déception pour les dirigeants lensois. Elle a aussi le mérite de régler une question urgente qui se serait posée en cas de scénario favorable : que faire de la tribune Tony-Marek, celle du kop ? L’UEFA refusant alors d’avoir des tribunes sans siège, deux solutions s’offraient au Racing : y refixer des sièges qui ont disparu à l’été 2018 ou jouer ses éventuelles rencontres continentales avec une tribune vide. La première option semblait la plus probable. Ce dénouement évite ce dilemme.

Aux larmes, les anciens

Samedi 18 septembre 2021, Stade Bollaert-Delelis, 18 h 59

Largement battus la saison précédente dans les derbys face au LOSC (0-4, 0-3), les Sang et Or sont cette fois à la lutte. Ce derby est bouillant. Des incidents entre les supporters des deux camps ont retardé la reprise de la deuxième période. Kakuta lance Frankowski qui bénéficie du contre favorable sur Fonte. Le Polonais ajuste Grbic et libère Bollaert (1-0, 74e). À 19 h 19, Benoît Millot siffle la fin du match et de quatorze ans d’attente pour les fans du Racing. Lens n’avait plus remporté de derby face aux Dogues depuis un match de Coupe de la Ligue joué à Amiens en 2007 (1-0). Il n’avait plus battu Lille en championnat depuis le printemps 2006 (4-2). « Merci Frankie, souffle Alou Diarra, l’entraîneur adjoint du Racing au buteur du jour, qui a connu la Coupe d’Europe avec Lens. La dernière fois qu’on a battu Lille ici, j’étais sur le terrain. »

 

Dans les vestiaires, Franck Haise sourit à ses joueurs : « Je vous avais demandé de donner beaucoup de plaisir au public. Vous ne lui en avez pas donné beaucoup. Vous lui en avez donné à la folie ! » Il vient ensuite taper dans les mains de Vincent Lannoy, qui a les larmes aux yeux. Habituellement très discret, le préparateur physique, au club depuis 2001, ne parvient pas à cacher son émotion. Les joueurs sont touchés par son bonheur simple. Il a traversé les saisons de déceptions et d’humiliations. Il est le fils d’André Lannoy, illustre gardien sang et or qui était sur la pelouse des Home Farm Dublin (1-1) le 17 septembre 1975, pour le premier match européen de l’histoire du RC Lens. « La saison précédente, on avait perdu trop d’énergie avant les derbys, sourit-il. On était dans le bus et on prenait des vidéos de nos supporters en allant à Villeneuve-d’Ascq. Là, on l’avait abordé différemment, sans perdre de l’influx. Le gagner, c’était une grande joie. »

Cette victoire sonne comme un nouveau déclic pour un groupe qui se surprend chaque jour un peu plus. La route vers l’Europe reste longue mais les barrières psychologiques sautent les unes après les autres.

Ni tabou, ni fruit défendu

Jeudi 17 mars 2022, La Gaillette, Avion, 13 h 58

Quatre jours plus tôt, à Metz, à l’issue de l’un des matchs les moins emballants depuis son arrivée à la tête de l’équipe (0-0), Franck Haise a voulu calmer un peu l’environnement. « On est dixième au classement, on est Lens, si vous voulez penser à l’Europe, on n’y est pas, on est à notre place. Quand, à une dizaine de matchs de la fin, on est à 41 points, moi je les prends. Je suis un entraîneur humble d’un club qui avance, mais qui avance pas à pas. Cette place, qui est logique, me convient même si quand on est compétiteur, on veut toujours mieux. »

Pourtant, le Racing a toujours l’Europe en ligne de mire. Il doit alors réaliser une fin de saison quasiment parfaite pour revenir dans la course. En ce jeudi, peu après 13 heures, l’entraîneur lensois précise que le club n’avance pas masqué. «  Ce n’est pas parce qu’on n’est pas conditionnés ou attendus, vis-à-vis de notre budget notamment, pour jouer l’Europe, que c’est un mot tabou. On est toujours dans le top 10. Simplement, se dire que c’est un objectif prioritaire, non, pas en début de saison ni aujourd’hui. Mais non, le mot Europe n’est pas tabou, on assume qui on est et notre jeu. »

Appelé à évoquer la possible convocation de Jonathan Clauss en équipe de France, une première pour un Lensois depuis Alou Diarra en 2006, Franck Haise donne rendez-vous après l’annonce officielle de Didier Deschamps. À 13 h 58, les téléphones portables des joueurs crépitent dans les vestiaires de La Gaillette. Le sélectionneur national délivre sa liste pour les rencontres à venir face à la Côte d’Ivoire et l’Afrique du Sud. La joie de l’ensemble du groupe est intense lorsque le nom de Clauss est prononcé. Les chants résonnent dans les couloirs du centre technique et sportif.

 

Florent Ghisolfi a le sourire en revenant dans le hall de La Gaillette. Il sait que cette sélection en bleu, de celui qui n’était encore qu’un inconnu du grand public vingt et un mois plus tôt, est une nouvelle validation du travail de la cellule de recrutement. Il sait aussi que cela va l’aider dans les opérations séduction pour le mercato à venir. « On peut être un joueur du RC Lens et être sélectionné en bleu. »

Sortis d’un vestiaire en fusion, Laurent Bessière, directeur de la performance, et Alexandre Pasquini, l’analyste vidéo qui avait notamment soufflé le nom de Clauss lorsque celui-ci évoluait à Bielefeld (D2 allemande), reprennent leurs esprits à la machine à café de La Gaillette. Les deux sont unanimes : le club peut encore aller chercher plus haut. L’Europe est dans toutes les têtes. Elle s’envolera à la dernière journée, malgré un match de feu face à Monaco et une égalisation d’Ignatius Ganago à la dernière seconde, privant cette fois les Monégasques de C1 (2-2). Les Lensois ont été séduisants jusqu’au bout. Mais ils terminent à nouveau septièmes.

Un statut qui change

Samedi 30 juillet 2022, côté tribune Delacourt, 20 h 22

Après avoir conclu sa préparation estivale 2020 par une victoire en match amical face à Dijon (1-0), celle de 2021 par un succès face à Udine (4-1), le RC Lens hausse d’un ton en cet été 2022. Il achève ses rencontres de présaison par deux matchs de gala à domicile : face à l’Inter Milan, vice-champion d’Italie et huitième de finaliste de la Ligue des champions, puis face à West Ham, demi-finaliste de la Ligue Europa. Ce qui dit tout de l’attention grandissante des équipes étrangères pour le travail effectué par Franck Haise et ses hommes.

Les dirigeants lensois ont lancé la possibilité d’acheter un pass pour ces deux rendez-vous. Il est très pompeusement nommé « pack Europe ». Mais, en une semaine, Bollaert-Delelis se remplit deux fois.

 

Loïs Openda, pour sa première apparition sur la pelouse artésienne, donne la victoire dans les arrêts de jeu aux Sang et Or face aux Intéristes de Lukaku et Lautaro Martinez (1-0). Jimmy Cabot ou Abdul Samed ont confirmé leurs capacités à combler les départs de Jonathan Clauss à l’OM et de Cheick Doucouré à Crystal Palace.

Une supportrice lensoise se marre : « Du coup, on prend la tête de notre poule de Ligue des champions ? » Son pote lui répond : « Il faudra prendre un point face à West Ham la semaine prochaine. » Le Racing offrira un nouveau match costaud face aux Londoniens (0-0). Dans les bars de Lens, la blague n’en est déjà plus vraiment une lorsque certains anciens fans, qui ont connu les belles aventures continentales, avancent avec de plus en plus d’aplomb que «  cette saison, on peut aller chercher l’Europe ».

Les regards posés sur le RC Lens dans les hautes instances ne sont plus les mêmes. Les guichets fermés de Bollaert-Delelis et le jeu proposé par le Racing en font désormais un interlocuteur écouté. Joseph Oughourlian s’apprête à faire son entrée au conseil d’administration de la LFP. Elle est effective le 9 novembre 2022.

Entre-temps, Florent Ghisolfi, le coordinateur sportif, a quitté l’Artois pour Nice. Le doute a traversé les couloirs de La Gaillette, a très brièvement fragilisé le secteur sportif, mais les dirigeants se sont vite montrés rassurants. L’équipe n’a pas tremblé, enchaînant cinq victoires consécutives dans la foulée du départ de Ghisolfi.

La hantise de « la place du con »

Samedi 18 mars 2023, salle de presse du Stade Bollaert-Delelis, Lens, 23 h 42

Lens, pourtant mal embarqué en début de match face à un Angers lanterne rouge, a renversé la partie en un gros quart d’heure. Après vingt minutes de jeu, mécontent du niveau affiché par sa formation qui avait débuté à quatre derrière, Franck Haise a changé ses plans, passant à trois défenseurs. Bim, bam, boum, l’affaire est ensuite vite pliée : un but de Seko Fofana et un doublé de Loïs Openda suffisent au bonheur des Sang et Or (3-0).

Avec seulement quatre défaites en quarante matchs sur l’année écoulée, installé sur le podium, le Racing n’est plus un simple prétendant dans la course à l’Europe. Il en est un grand favori. Pour la première fois, l’entraîneur lensois évoque spontanément une qualification européenne. « Ce sont des statistiques qui veulent dire une grande régularité et pour obtenir quelque chose, il faut une grande régularité. On veut ramener le club en Coupe d’Europe. »

 

Jonathan Gradit se présente et assume à son tour lui aussi le nouveau statut de son équipe : « C’est difficile de se cacher lorsqu’on est deuxième à dix journées de la fin. Mais on va essayer de tout faire tout en gardant en tête que l’an dernier on s’est fait rattraper par tout le monde. On a fini septièmes à deux reprises, c’était un peu la place du con. La plus dure à vivre fut celle de 2022 parce qu’on avait fait une sacrée fin de saison. On était frustrés mais là on sait qu’on veut jouer l’Europe. Et qu’on peut y arriver. »

Délivrance

Samedi 6 mai 2023, rue Edouard-Bollaert, Lens, 18 h 51

Devant l’écran du local de la Fédération Lens United, qui regroupe 29 associations de supporters, ils ne sont pas bien nombreux à scruter les dernières secondes de Nice-Rennes (2-1). Benjamin Bourigeaud, l’enfant chéri de La Gaillette, vient pourtant de relancer un semblant de suspense. Un résultat nul rennais repousserait l’officialisation du retour en Coupe d’Europe des Sang et Or de quelques heures. Mais plus personne ne craint une fin catastrophe dans la saison des Lensois. Quinze ans et sept mois après son dernier match européen (une défaite 1-2, en prolongation à Copenhague), le club demi-finaliste de la Coupe UEFA 2000 va effectuer son retour sur la scène continentale.

Au coup de sifflet final, Norman Noisette, président de la « Fédé », trop occupé à servir des verres pour les supporters présents, savoure tout de même. « On est en Coupe d’Europe, quand tu vois d’où on vient, c’est fou. » Clément, son fils, n’a que 23 ans. Il est né la saison de la première participation des Sang et Or à la Ligue des champions. Pour lui et pour ceux de sa génération, qui n’ont connu quasiment que des années de galère depuis qu’ils vont au stade, le rêve d’aller soutenir Lens hors des frontières est enfin une réalité.

 

Dans la rue, en face du mythique café « Chez Muriel », Pierre agite un long drapeau acheté le matin-même dans une brocante. Il essaie de faire monter l’ambiance pour fêter ce retour sur la scène européenne. Mais les dizaines de fans qui l’entourent sont déjà focalisés sur la rencontre du soir face à l’OM, qui peut rapprocher les Sang et Or d’une possible qualification en Ligue des champions.

À 22 h 56, Monsieur Turpin siffle la fin d’un terrible combat entre Lensois et Marseillais, remporté par le Racing grâce à Seko Fofana et Loïs Openda (2-1). Les célébrations du soir sont orchestrées par Massadio Haïdara, l’un des cinq joueurs de l’effectif à avoir participé à des matchs de L2 avec le club (comme Leca, Fortes, Gradit, Sotoca). La tribune Marek peut jubiler : elle devrait être animée et debout sur la scène européenne. En juillet 2022, le comité exécutif de l’UEFA a en effet approuvé le retour des tribunes debout dans ses compétitions européennes. Après 24 guichets fermés, l’augmentation de la jauge du kop lensois est à l’étude, comme celles du bas des tribunes Trannin et Delacourt.

 

Vincent Lannoy est aux anges. Comme son papa, qui a également été entraîneur des gardiens lors des campagnes européennes à la fin des années 1990 et au tout début des années 2000, il va lui aussi vivre ces soirées de fièvre depuis le banc de touche. « S’il y a des endroits qui me font rêver ? Les stades du Real Madrid et de Liverpool, sourit le préparateur physique. J’ai toujours espéré qu’on revienne à ce niveau. Même dans les années difficiles, Lens restait Lens. On ne savait pas quand on reviendrait… Des années, des décennies peut-être, mais on savait que ça arriverait. Là, c’est vrai, on prend conscience du chemin parcouru. Et il est immense. »

Alors que l’OM peste contre l’arbitrage de la soirée, Bollaert invite Joseph Oughourlian à se joindre à ses joueurs pour le « chicotage ». « Président, président, président… » L’homme d’affaires approche sur la pointe des pieds, conscient d’avoir réalisé son rêve. Il profite de chaque seconde, goûte chaque claquement de mains. Auditeur régulier de France Culture, on jurerait alors qu’il ne renierait pas les paroles du rappeur Orelsan : « Aujourd’hui, j’aimerais mieux que le temps s’arrête. Ce qui compte, ce n’est pas l’arrivée, c’est la quête. »

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il y a 53 minutes, Tagota a dit :

si ca motivait nos adversaires, nous n'aurions pas battu le record de victoire à domicile.

Oui, je me doutais bien d'une réponse de ce style. Ce n'est pas parce qu'on gagnait quand même nos matchs que ce n'était pas une source de motivation de nos adversaires. Ça en était forcément une pour certains, sauf que ça ne suffisait pas car on restait trop forts. Mais attention au retour de bâton...

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il y a 44 minutes, Hiker a dit :

 Mais attention au retour de bâton...

Tant que l'équipe garde l'humilité dont elle fait preuve depuis la remontée, je ne suis pas inquiet. Et puis, on ne chante pas non plus : "Olélé Olala mais qu'est ce qui s'est passé, on les a bien niqué. Olélé, Olala, on les a enculé tous ces gros Pédés". le chicoté reste gentillet.  

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il y a 54 minutes, Tagota a dit :

Tant que l'équipe garde l'humilité dont elle fait preuve depuis la remontée, je ne suis pas inquiet. Et puis, on ne chante pas non plus : "Olélé Olala mais qu'est ce qui s'est passé, on les a bien niqué. Olélé, Olala, on les a enculé tous ces gros Pédés". le chicoté reste gentillet.  

J'ai cherché une définition du verbe chicoter

En francais canadien on peut l'associer à perturber ou provoquer de l'agacement 

Sinon l'autre association possible c'est ... fouetter :^^: On est raccord avec ce que tu dis

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il y a 9 minutes, MisterFraiZ a dit :

J'ai cherché une définition du verbe chicoter

En francais canadien on peut l'associer à perturber ou provoquer de l'agacement 

Sinon l'autre association possible c'est ... fouetter :^^: On est raccord avec ce que tu dis

c'est aussi pousser un cri pour une souris mais ça n'a plus aucune sens :D:

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Il y a 4 heures, Tagota a dit :

Tant que l'équipe garde l'humilité dont elle fait preuve depuis la remontée, je ne suis pas inquiet. Et puis, on ne chante pas non plus : "Olélé Olala mais qu'est ce qui s'est passé, on les a bien niqué. Olélé, Olala, on les a enculé tous ces gros Pédés". le chicoté reste gentillet.  

C'est aussi un peu le problème. Ca fait un peu cour de récré , ça fait un peu moyennasse à force. Pour moi ça ne doit être le chant que d'une saison.

Modifié par Adjo
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il y a 3 minutes, Adjo a dit :

C'est aussi un peu le problème. Ca fait un peu cour de récré , ça fait un peu moyennasse à force. Pour moi ça ne dit être le chante que d'une saison.

En effet, j'espère que ça changera l'année prochaine. 

Contre Lorient, il n'y en a pas eu, par respect à Régis Le Bris ? Ils ont chanté un "Tous ensemble", j'ai trouvé ça sympa.

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il y a 12 minutes, Amaury a dit :

En effet, j'espère que ça changera l'année prochaine. 

Contre Lorient, il n'y en a pas eu, par respect à Régis Le Bris ? Ils ont chanté un "Tous ensemble", j'ai trouvé ça sympa.

L'équipe ne le chante pas à l'extérieur 

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C'est un faux problème ce "chicoté". C'est surtout depuis Paris et l'épisode de Kimpembe que beaucoup en parlent. Venant d'un club, champion quasi tous les ans, dont les "supporters" (euhhh touristes dans le stade) sifflent leurs meilleurs joueurs (multiples ballon d'or, champion du monde en titre) on peut comprendre la frustration.

On chanterait les corons à la place que ce serait pareil. Le clapping "gneu gneu gneu ils ont copié". Le chicoté "gneu gneu gneu c'est un chant qui vient des équipes de l'IDF à la base". C'est devenu n'importe quoi. A Rennes ça célèbre depuis des années, à Lyon avec le "Ahou" pareil. Fin on s'en fou. Là à la base c'est un truc du vestiaire, qu'ils ont partagé avec le public. C'est sympa voilà tout. Faut arrêter de voir le mal partout et le chambrage à tous les étages.

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