Aller au contenu

[L1: Saison 2022/2023 du RC Lens] Terminer le plus haut possible


manico
 Share

Messages recommandés

il y a 10 minutes, mArT a dit :

Il est bon lui. Il te parle de l'indice UEFA comme si c'était de la faute de Lens sur les 5 dernières années. Et quand ça évoque le fait que Marseille (de sa liste des clubs sauveurs) avec un meilleur budget était en Coupe d'Europe et a pété l'indice il te met 93 sur le tapis. Il est au courant que ça rentre pas en compte dans le calcul ? Complétement dégen' à vivre dans le passé.

 

Puis quand tu regardes, son raisonnement de merde serait applicable à d'anciennes gloires passées si elles devait revenir au niveau européen demain (Hambourg, Ashton Villa, Nottingham Forest pour ne citer qu'eux).

+ quid des nouveaux venus qui, justement, font gonfler le coefficient de leur pays?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 19 minutes, mArT a dit :

Il est bon lui. Il te parle de l'indice UEFA comme si c'était de la faute de Lens sur les 5 dernières années. Et quand ça évoque le fait que Marseille (de sa liste des clubs sauveurs) avec un meilleur budget était en Coupe d'Europe et a pété l'indice il te met 93 sur le tapis. Il est au courant que ça rentre pas en compte dans le calcul ? Complétement dégen' à vivre dans le passé.

 

C'est un axe de défense tout de même assez grotesque... Préférer s'en prendre à un club adversaire plutôt que d'essayer de comprendre pourquoi son club n'est pas à "sa place".

Moi, la question que j'ai envie de poser, c'est comment ça se fait qu'un club comme le Racing Club de Lens qui a un budget moyen en Ligue 1 puisse être meilleur sur le terrain que des clubs qui ont deux ou trois fois notre budget : Lyon / OM / Monaco.

C'est juste parce qu'on bosse bien actuellement. Cela étant, je pense qu'on sait tous qu'on a très mal bossé dans le passé et qu'on l'a payé.

Si on suit sa réflexion, autant ne pas jouer le championnat et donner les quatre places au PSG / OM / OL et Monaco. Une belle ligue fermée en quelque sorte...

Modifié par Lucio
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Et puis en quoi Marseille participe au coefficient UEFA ? Ils se font laminer en LDC ces 5 dernières années. 
Et ça fait parti du jeu que les meilleurs au classement de L1 soient qualifiés, il fallait donc que ces équipes là(Marseille, Monaco, Lyon) fassent le boulot plutôt que de décrier meilleur qu'eux sur cette saison(Lens). 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 3 heures, DamieN62 a dit :

Catastrophique ces tweets, et c'est censé être un journaliste

 

Je sens qu'il va lui falloir un soin ... Plus que catastrophique, c'est pathétique. Si ça, c'est un journaliste (d'ailleurs, "scribouillard" serait plus approprié), il ne faut s'étonner qu'il n'y ait plus beaucoup de Français pour avoir confiance dans les médias.

Modifié par RCL14920
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Son pire argument :

"à vouloir aller dans une compétition qui n'est pas à votre niveau"... 

La logique sportive, il connaît ? Le règlement du championnat, il connaît ? Il n'a pas écouté toutes les interviews de FH depuis des mois ? "L'objectif, c'est de finir le plus haut possible". Il me semble que c'est le but de toutes les équipes, d'ailleurs. Sauf que FH, il réussit à finir très haut. 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 1 heure, y0ru a dit :

Et puis en quoi Marseille participe au coefficient UEFA ? Ils se font laminer en LDC ces 5 dernières années. 
Et ça fait parti du jeu que les meilleurs au classement de L1 soient qualifiés, il fallait donc que ces équipes là(Marseille, Monaco, Lyon) fassent le boulot plutôt que de décrier meilleur qu'eux sur cette saison(Lens). 

D'ailleurs, le coeff de Marseille n'est que de 33.000 et la moitié a été obtenu il y a deux ans quand ils ont terminé 3ème de leur groupe en EL. Quant à Lyon, certes ils ont ramené des gros points par le passé, mais ils restent sur 2 non participations en 3 ans, et la saison prochaine ça fera peut-être 3 en 4 ans avec une chute de leur coeff. La réalité c'est que seul le PSG nous maintient à flot. Sans eux, on aurait 2 clubs en LDC seulement.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 3 heures, mArT a dit :

Il est bon lui. Il te parle de l'indice UEFA comme si c'était de la faute de Lens sur les 5 dernières années. Et quand ça évoque le fait que Marseille (de sa liste des clubs sauveurs) avec un meilleur budget était en Coupe d'Europe et a pété l'indice il te met 93 sur le tapis. Il est au courant que ça rentre pas en compte dans le calcul ? Complétement dégen' à vivre dans le passé.

 

Un bon gros c**. Son OM chéri a fini 4eme de poule. Les années précédentes, ça faisait même pas un point.

Encore un qu'on ne verra plus quand on fera de bonnes prestations. Sacré tocard.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 8 heures, Lucio a dit :

Yep, c'est ça.

C'est dommage car l'équipe est pas mal. Que ce soit du côté des journalistes, avec Sylvain Charley et Remy Buisine, ou des anciens joueurs comme Queudrue, il y a souvent de bons arguments.

Pour moi, et c'est le plus gros souci, c'est qu'il n'y a effectivement pas de fil conducteur, pas mal de private joke et une propension à partir dans des sujets à la con à la moindre réflexion. Aussi, mais c'est totalement personnel, j'ai du mal avec Cyril Jamet à la mène. J'ai l'impression, peut être à tort, que c'est juste un supporter lambda qui anime l'émission. Et quand tu vois qu'il balance l'hymne de la Ligue des Champions à chaque émission, bon...

J'ai trouvé que lorsque l'émission a été drivée par Charley ces dernières semaines, c'était plus pro, qu'il y avait plus de place pour l'analyse.

La vraie question, c'est : A quand un podcast Made In Lens ?

Initialement, c'est surtout un supporter marseillais qui n'a aucun lien avec notre région. Un bel opportuniste en somme. Quel plaisir d'avoir un vrai passionné à sa place en tant que speaker de Bollaert.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 6 heures, mArT a dit :

Il est bon lui. Il te parle de l'indice UEFA comme si c'était de la faute de Lens sur les 5 dernières années. Et quand ça évoque le fait que Marseille (de sa liste des clubs sauveurs) avec un meilleur budget était en Coupe d'Europe et a pété l'indice il te met 93 sur le tapis. Il est au courant que ça rentre pas en compte dans le calcul ? Complétement dégen' à vivre dans le passé.

 

C est des gars qui n ont jamais vu un match du club, on est là par miracle pour eux.... ils n ont aucune idée de ce qui a été construit ni du potentiel restant. 

On est à notre place et je ne me sens pas du tout inquiet du rendement de l équipe en C1. 

Des Bouches on en a fermé à notre retour en L1, attendons d en faire de même sur la scène européenne, j ai confiance...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 8 heures, nbfzero a dit :

C est des gars qui n ont jamais vu un match du club, on est là par miracle pour eux.... ils n ont aucune idée de ce qui a été construit ni du potentiel restant. 

On est à notre place et je ne me sens pas du tout inquiet du rendement de l équipe en C1. 

Des Bouches on en a fermé à notre retour en L1, attendons d en faire de même sur la scène européenne, j ai confiance...

Oui c'est sûr que l'on a obtenu 78pts par miracle 🙄 Moïse qui a ouvert la mer en deux peut aller se rhabiller 😅

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

https://www.lavoixdunord.fr/1332194/article/2023-05-25/rc-lens-le-secret-c-est-le-travail-explique-benoit-delaval

 

Benoit, vous semblez vous être bien intégré, à l’image d’ailleurs des joueurs qui arrivent au Racing…

« Ça a été vite, c’était facile. La passation s’est très bien faite, j’ai été accueilli de façon fantastique et j’ai été dans le bain tout de suite. J’ai eu la chance de signer le 21 novembre, les joueurs sont revenus le 28, j’ai eu une semaine pour faire des entretiens, discuter avec tout le monde, préparer plein de choses et après c’est parti. Le stage dans la foulée a fait du bien à tout le monde. Les joueurs ont été top et quand l’équipe gagne, c’est toujours plus facile d’arriver. Nos relations avec le coach sont très fluides. Tout était aligné pour que ça se passe bien. Je n’ai pas l’impression de n’être là que depuis cinq mois. »

L’équipe est encore capable d’enchaîner les efforts et d’être très intense, où en sont les joueurs physiquement et athlétiquement ? Que disent les datas ?

« Les datas restent très bonnes. Énormément de facteurs entrent en compte. La distance totale parcourue par exemple, si l’équipe a fait 110 km, c’est une donnée mais il faut la remettre dans un contexte : qu’on ait ouvert le score ou été menés, qu’on joue avec une ligne de trois, de quatre, de cinq, qu’on aille chercher haut ou qu’on mette un bloc bas, l’évolution du score… Le match du PSG (3-1) est un bon exemple : on a marqué vite, puis en début de deuxième, ensuite on a joué très bas et cherché à contrer, on n’avait pas forcément une grande distance totale mais beaucoup de haute intensité parce qu’on jouait des transitions.

Un autre paramètre important, c’est le temps de jeu effectif. On a des matchs d’en moyenne 96 minutes, notre temps de jeu est à une heure. Mais on en a à moins de 50 minutes et d’autres à plus de 67-68… il faut regarder plein de choses pour dire on a fait une bonne perf ou pas. Mais ce qui est intéressant, c’est de comparer avec l’adversaire sur chaque journée et là on est très souvent au-dessus en haute intensité, en sprints, et très souvent en distance totale parcourue également. Et ça, c’est une constante. Et puis il y a des choses qu’on ne peut pas évaluer de façon objective, l’état de fraîcheur, l’état de vigilance, d’engagement, à quelle vitesse on percute. Il y a eu des moments où on était un peu moins bien mais quand on voit ce qu’on fait encore dernièrement, on est plutôt bien. Là-dessus, on ne peut pas mettre de chiffres. »

 

Après avoir travaillé quatre ans à Leeds, en Angleterre, avec Marcelo Bielsa, Benoit Delaval dirige la performance du RC Lens depuis fin novembre. Photo Ludovic Maillard - La Voix du Nord Après avoir travaillé quatre ans à Leeds, en Angleterre, avec Marcelo Bielsa, Benoit Delaval dirige la performance du RC Lens depuis fin novembre. Photo Ludovic Maillard - La Voix du Nord

 

Les joueurs ont-ils des capacités supérieures ou les ont-ils développées pour toujours imposer ainsi jusqu’au bout ?

« On a une équipe compétitive, dire que les joueurs ont des capacités hors norme, non. C’est un puzzle bien monté avec un effectif bien ficelé, bien préparé, des joueurs avec des qualités importantes ou clés à certains postes. Quand on a des Frankowski, Le Cardinal, Machado ou Haïdara comme pistons, ce sont de vrais profils, nos joueurs offensifs ont de vrais profils… Mais c’est le projet, ce qui est mis en place par le staff qui fait un travail incroyable pour qu’on arrive prêts le week-end. On a imbriqué le projet de jeu à l’aspect athlétique donc on avance tous dans le même sens. »

« Nous, on se prépare pour tous les week-ends et pour aller au bout »

L’équipe a-t-elle été programmée pour un pic sur la dernière ligne droite ?

« Non, on a refait une mini-préparation d’un mois pendant la trêve de la Coupe du monde. On est montés progressivement avec trois matchs amicaux pour préparer Nice mais on ne s’est pas dit " on fait une grosse prépa pour être bien en avril-mai ". On était deuxièmes à ce moment-là et il fallait qu’on continue à gagner des matchs. Il fallait gagner les matchs de janvier, de février, de mars, d’avril... Sur un sport olympique, on crée une planification pour avoir un pic de forme le jour des JO car l’athlète se prépare pendant quatre ans pour ça. Nous, on se prépare pour tous les week-ends et pour aller au bout. »

Comment faites-vous pour que l’équipe reste impactante sur la durée d’un match comme la durée d’une saison ?

« Il y a plein de clés mais une des clés de la réussite, c’est la préparation. On fait des semaines d’entraînement intéressantes, avec de l’intensité, consistantes et on arrive à faire des vraies séances avec les joueurs qui jouent moins. Quand on a besoin de faire appel à des joueurs sur le banc pour finir le match, ils sont impactants et en tout cas, ils rentrent avec de l’énergie, de l’enthousiasme, du volume, de l’intensité et on ne voit pas la différence. Ça, ça passe par être focalisé sur un process d’entraînement plus que sur la performance du week-end. À Troyes, à Brest, à Montpellier, on doit gagner, on ne gagne pas (3 nuls 1-1) mais on ne remet pas tout en cause, on est dans un process d’entraînement et on construit nos résultats. Si on maintient cette intensité, cette qualité d’entraînement, cette exigence cet engagement, des matchs, on va en gagner. Le secret pour moi, c’est le travail et la préparation, on sait où on veut aller et très souvent, on va là où on a décidé d’aller. »

 

Benoit Delaval en discussion avec Marcelo Bielsa (assis, à droite) lors d’une rencontre de Leeds en septembre 2019. Photo Alexis Christiaen (Pib) Benoit Delaval en discussion avec Marcelo Bielsa (assis, à droite) lors d’une rencontre de Leeds en septembre 2019. Photo Alexis Christiaen (Pib)

 

À Leeds, où vous avez travaillé trois ans et demi avec Marcelo Bielsa, l’équipe avait déjà de très bonnes datas, comment définiriez-vous votre patte ?

« Ce n’est pas facile. Je suis arrivé au mois de novembre, et j’ai vraiment pris la continuité de Laurent Bessière, que je connais depuis dix ans. J’arrivais aussi dans une équipe deuxième, il ne fallait pas changer grand-chose. On a bougé des petits trucs. Par exemple, on a réinstauré des bains froids quand on jouait tous les trois jours de façon plus systématique. On a enlevé les pizzas d’après-match, pour mettre plus de pasta-box et riz-box. Quelqu’un qui a joué 90 minutes, qu’il prenne une pizza… mais un remplaçant qui joue dix minutes et prend 42 pizzas parce qu’on a 42 matchs officiels, ça fait beaucoup. On en met de temps en temps mais on casse un peu. On a aussi modifié deux trois petites choses sur les entraînements, les échauffements, des micro-ajustements. Ce que j’aime bien, c’est proposer un maximum de services ou de prestations et que les joueurs aillent chercher ce qui leur convient et que nous, on essaye de les convaincre d’adhérer parce qu’il y a des évidences scientifiques sur certaines pratiques. »

Sont-ils réceptifs ?

« Certains sont beaucoup plus réceptifs que d’autres mais c’est la vie d’un groupe de 25 joueurs, avec des âges différents, pas la même culture, la même formation, le même vécu. Il y a aussi des convictions personnelles mais c’est essayer de les convaincre. »

Six fois plus de blessures quand on joue tous les trois jours

Vous avez aussi pas mal limité les blessures…

« On a eu un pic entre Brest et Lille, un mois, entre le 5 février et le 4 mars avec six, sept joueurs blessés mais sur la première partie, ils avaient joué une fois le mercredi alors qu’en janvier février, on joue cinq matchs en semaine et l’incidence de blessure est six fois plus élevée quand on joue tous les trois jours. Mais si on garde les mêmes protocoles, on aura peut-être un pic sur un groupe musculaire en particulier, à un moment. C’est tellement multifactoriel que c’est difficile de prévenir et à partir du moment où on rentre sur le terrain, il y a un risque. On met en place des stratégies pour les réduire mais on ne sera jamais à zéro. »

Comment ça va se passer cet été ?

« On modifiera des petites choses. Et on ne prépare pas non plus la même saison. Il faut s’adapter au contexte. À Leeds, j’ai fait quatre pré-saisons, toutes différentes, dans un même club avec le même entraîneur et quasiment les mêmes joueurs. La première, il y avait eu sept semaines de vacances et c’était une nouvelle méthodologie. La deuxième, on partait en Australie pendant neuf jours en semaine 3 et on avait fait cinq semaines off au lieu de sept après avoir fait une demi-finale de play-off. La troisième, c’était le Covid, on a coupé dix jours et on reprenait la compétition après trois semaines d’entraînement. Ma quatrième était la plus "normale". »

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 51 minutes, Ruka-2 a dit :

https://www.lavoixdunord.fr/1332194/article/2023-05-25/rc-lens-le-secret-c-est-le-travail-explique-benoit-delaval

 

Benoit, vous semblez vous être bien intégré, à l’image d’ailleurs des joueurs qui arrivent au Racing…

« Ça a été vite, c’était facile. La passation s’est très bien faite, j’ai été accueilli de façon fantastique et j’ai été dans le bain tout de suite. J’ai eu la chance de signer le 21 novembre, les joueurs sont revenus le 28, j’ai eu une semaine pour faire des entretiens, discuter avec tout le monde, préparer plein de choses et après c’est parti. Le stage dans la foulée a fait du bien à tout le monde. Les joueurs ont été top et quand l’équipe gagne, c’est toujours plus facile d’arriver. Nos relations avec le coach sont très fluides. Tout était aligné pour que ça se passe bien. Je n’ai pas l’impression de n’être là que depuis cinq mois. »

L’équipe est encore capable d’enchaîner les efforts et d’être très intense, où en sont les joueurs physiquement et athlétiquement ? Que disent les datas ?

« Les datas restent très bonnes. Énormément de facteurs entrent en compte. La distance totale parcourue par exemple, si l’équipe a fait 110 km, c’est une donnée mais il faut la remettre dans un contexte : qu’on ait ouvert le score ou été menés, qu’on joue avec une ligne de trois, de quatre, de cinq, qu’on aille chercher haut ou qu’on mette un bloc bas, l’évolution du score… Le match du PSG (3-1) est un bon exemple : on a marqué vite, puis en début de deuxième, ensuite on a joué très bas et cherché à contrer, on n’avait pas forcément une grande distance totale mais beaucoup de haute intensité parce qu’on jouait des transitions.

Un autre paramètre important, c’est le temps de jeu effectif. On a des matchs d’en moyenne 96 minutes, notre temps de jeu est à une heure. Mais on en a à moins de 50 minutes et d’autres à plus de 67-68… il faut regarder plein de choses pour dire on a fait une bonne perf ou pas. Mais ce qui est intéressant, c’est de comparer avec l’adversaire sur chaque journée et là on est très souvent au-dessus en haute intensité, en sprints, et très souvent en distance totale parcourue également. Et ça, c’est une constante. Et puis il y a des choses qu’on ne peut pas évaluer de façon objective, l’état de fraîcheur, l’état de vigilance, d’engagement, à quelle vitesse on percute. Il y a eu des moments où on était un peu moins bien mais quand on voit ce qu’on fait encore dernièrement, on est plutôt bien. Là-dessus, on ne peut pas mettre de chiffres. »

 

Après avoir travaillé quatre ans à Leeds, en Angleterre, avec Marcelo Bielsa, Benoit Delaval dirige la performance du RC Lens depuis fin novembre. Photo Ludovic Maillard - La Voix du Nord Après avoir travaillé quatre ans à Leeds, en Angleterre, avec Marcelo Bielsa, Benoit Delaval dirige la performance du RC Lens depuis fin novembre. Photo Ludovic Maillard - La Voix du Nord

 

Les joueurs ont-ils des capacités supérieures ou les ont-ils développées pour toujours imposer ainsi jusqu’au bout ?

« On a une équipe compétitive, dire que les joueurs ont des capacités hors norme, non. C’est un puzzle bien monté avec un effectif bien ficelé, bien préparé, des joueurs avec des qualités importantes ou clés à certains postes. Quand on a des Frankowski, Le Cardinal, Machado ou Haïdara comme pistons, ce sont de vrais profils, nos joueurs offensifs ont de vrais profils… Mais c’est le projet, ce qui est mis en place par le staff qui fait un travail incroyable pour qu’on arrive prêts le week-end. On a imbriqué le projet de jeu à l’aspect athlétique donc on avance tous dans le même sens. »

« Nous, on se prépare pour tous les week-ends et pour aller au bout »

L’équipe a-t-elle été programmée pour un pic sur la dernière ligne droite ?

« Non, on a refait une mini-préparation d’un mois pendant la trêve de la Coupe du monde. On est montés progressivement avec trois matchs amicaux pour préparer Nice mais on ne s’est pas dit " on fait une grosse prépa pour être bien en avril-mai ". On était deuxièmes à ce moment-là et il fallait qu’on continue à gagner des matchs. Il fallait gagner les matchs de janvier, de février, de mars, d’avril... Sur un sport olympique, on crée une planification pour avoir un pic de forme le jour des JO car l’athlète se prépare pendant quatre ans pour ça. Nous, on se prépare pour tous les week-ends et pour aller au bout. »

Comment faites-vous pour que l’équipe reste impactante sur la durée d’un match comme la durée d’une saison ?

« Il y a plein de clés mais une des clés de la réussite, c’est la préparation. On fait des semaines d’entraînement intéressantes, avec de l’intensité, consistantes et on arrive à faire des vraies séances avec les joueurs qui jouent moins. Quand on a besoin de faire appel à des joueurs sur le banc pour finir le match, ils sont impactants et en tout cas, ils rentrent avec de l’énergie, de l’enthousiasme, du volume, de l’intensité et on ne voit pas la différence. Ça, ça passe par être focalisé sur un process d’entraînement plus que sur la performance du week-end. À Troyes, à Brest, à Montpellier, on doit gagner, on ne gagne pas (3 nuls 1-1) mais on ne remet pas tout en cause, on est dans un process d’entraînement et on construit nos résultats. Si on maintient cette intensité, cette qualité d’entraînement, cette exigence cet engagement, des matchs, on va en gagner. Le secret pour moi, c’est le travail et la préparation, on sait où on veut aller et très souvent, on va là où on a décidé d’aller. »

 

Benoit Delaval en discussion avec Marcelo Bielsa (assis, à droite) lors d’une rencontre de Leeds en septembre 2019. Photo Alexis Christiaen (Pib) Benoit Delaval en discussion avec Marcelo Bielsa (assis, à droite) lors d’une rencontre de Leeds en septembre 2019. Photo Alexis Christiaen (Pib)

 

À Leeds, où vous avez travaillé trois ans et demi avec Marcelo Bielsa, l’équipe avait déjà de très bonnes datas, comment définiriez-vous votre patte ?

« Ce n’est pas facile. Je suis arrivé au mois de novembre, et j’ai vraiment pris la continuité de Laurent Bessière, que je connais depuis dix ans. J’arrivais aussi dans une équipe deuxième, il ne fallait pas changer grand-chose. On a bougé des petits trucs. Par exemple, on a réinstauré des bains froids quand on jouait tous les trois jours de façon plus systématique. On a enlevé les pizzas d’après-match, pour mettre plus de pasta-box et riz-box. Quelqu’un qui a joué 90 minutes, qu’il prenne une pizza… mais un remplaçant qui joue dix minutes et prend 42 pizzas parce qu’on a 42 matchs officiels, ça fait beaucoup. On en met de temps en temps mais on casse un peu. On a aussi modifié deux trois petites choses sur les entraînements, les échauffements, des micro-ajustements. Ce que j’aime bien, c’est proposer un maximum de services ou de prestations et que les joueurs aillent chercher ce qui leur convient et que nous, on essaye de les convaincre d’adhérer parce qu’il y a des évidences scientifiques sur certaines pratiques. »

Sont-ils réceptifs ?

« Certains sont beaucoup plus réceptifs que d’autres mais c’est la vie d’un groupe de 25 joueurs, avec des âges différents, pas la même culture, la même formation, le même vécu. Il y a aussi des convictions personnelles mais c’est essayer de les convaincre. »

Six fois plus de blessures quand on joue tous les trois jours

Vous avez aussi pas mal limité les blessures…

« On a eu un pic entre Brest et Lille, un mois, entre le 5 février et le 4 mars avec six, sept joueurs blessés mais sur la première partie, ils avaient joué une fois le mercredi alors qu’en janvier février, on joue cinq matchs en semaine et l’incidence de blessure est six fois plus élevée quand on joue tous les trois jours. Mais si on garde les mêmes protocoles, on aura peut-être un pic sur un groupe musculaire en particulier, à un moment. C’est tellement multifactoriel que c’est difficile de prévenir et à partir du moment où on rentre sur le terrain, il y a un risque. On met en place des stratégies pour les réduire mais on ne sera jamais à zéro. »

Comment ça va se passer cet été ?

« On modifiera des petites choses. Et on ne prépare pas non plus la même saison. Il faut s’adapter au contexte. À Leeds, j’ai fait quatre pré-saisons, toutes différentes, dans un même club avec le même entraîneur et quasiment les mêmes joueurs. La première, il y avait eu sept semaines de vacances et c’était une nouvelle méthodologie. La deuxième, on partait en Australie pendant neuf jours en semaine 3 et on avait fait cinq semaines off au lieu de sept après avoir fait une demi-finale de play-off. La troisième, c’était le Covid, on a coupé dix jours et on reprenait la compétition après trois semaines d’entraînement. Ma quatrième était la plus "normale". »

Merci ! 

Il y a un nouveau topic 'medias' pour ça sinon ;-) 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 10 heures, Ruka-2 a dit :

https://www.lavoixdunord.fr/1332194/article/2023-05-25/rc-lens-le-secret-c-est-le-travail-explique-benoit-delaval

Quelqu’un qui a joué 90 minutes, qu’il prenne une pizza… mais un remplaçant qui joue dix minutes et prend 42 pizzas parce qu’on a 42 matchs officiels, ça fait beaucoup.

A Marseille, pour Payet, c'est 42 pizzas par mois. :smile:

Modifié par RCL14920
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité
Ce sujet ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.
 Share

×
×
  • Créer...