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Actualité Footballistique


Invité lensois_02
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il y a 26 minutes, Lyonniste a dit :

Oui c'est très intelligent de traiter les gens de cons.

surtout qu'on est dehors, qu'ils ne sont pas 100 000 non plus hein.

Oui les gens en général sont trop cons, malheureusement. Sinon on n'en serait pas là. Il y a des règles qui valent pour tout le monde. Si tout le monde à son libre arbitre face à une telle situation ça devient ingérable. Faut être teubé pour aller se coller à d'autres gars en tribunes quand les stades sont toujours interdits d'acces (pourtant c'est dehors aussi). Tu es probablement plus malin que la moyenne et au dessus de la propagation du virus. Comme le croient tous les gens qui transgressent les règles et font qu'après 11 mois on en est toujours à avoir des taux de merde. 

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il y a 10 minutes, Lyonniste a dit :

Il n'est pas prouvé que les stades sont des lieux de contamination. Les contaminations se font surtout avec des proches qui nous font oublier les gestes barrières.

C'est pas la question. Ils sont fermés. C'est interdit. On doit rester chez nous,  et heureusement, il y a une tolérance (déjà largement détournée) pour les impondérables et les priorités (santé, écoles, famille, travail). 

Je ne suis pas pro système actuel. Je pense même que si ça perdure, on va devoir quand même affronter ça en reprenant une vie normale malgré les risques. À la suédoise ou autre. Mais ce n'est pas le cas. Notre pays a donné des instructions, on doit les suivre. Point barre. Ça s'arrête là. Des gens décident, avec l'aide de la médecine mondiale. On essaie une méthode qui n'est peut-être pas la bonne mais qui a le mérite d'exister et de prioriser la prudence. Qu'on estime qu'elle soit bonne ou pas n'est pas la question : on doit la respecter pour savoir si elle fonctionne ou pas. À ce titre, tous ceux qui sont allés voir des matchs sont des connards. 

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Selon le CIES Football 3 clubs de Ligue 1 sont en tête du classement des équipes du Big-5 ayant totalisé le meilleur bilan financier lors des dix derniers mercatos 

1. LOSC (+€191M)
2. Olympique Lyonnais (+151M)
4. AS Monaco (+€132M) 

En Ligue 1, Nimes (-1M€), Nantes (-5M€), l'OM (-71M€) et le PSG (-455M€) ont un bilan financier négatif sur la même période. 

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Pour la France

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Modifié par Lmarco
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Et la tendance devrait se confirmer pour Lille et Lyon. Ils ont des effectifs avec beaucoup de talents. 
Rien que pour Lille : Maignan, Bamba, Ikone, Soumaré, Sanches, Araujo, Yazici, Botman. Rien que Botman, c’est surement 35/40 millions surtout si Lille finit top 3. 
 

Quant à Lyon, Aouar, Paqueta et Guimares. Ceci dit, Depay est libre, il me semble. Un peu dommage pour Lyon. 
 

Bravo aux deux clubs, au niveau recrutement, c’est le top du top. 

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il y a 7 minutes, tibocm1 a dit :

Et la tendance devrait se confirmer pour Lille et Lyon. Ils ont des effectifs avec beaucoup de talents. 
Rien que pour Lille : Maignan, Bamba, Ikone, Soumaré, Sanches, Araujo, Yazici, Botman. Rien que Botman, c’est surement 35/40 millions surtout si Lille finit top 3. 
 

Quant à Lyon, Aouar, Paqueta et Guimares. Ceci dit, Depay est libre, il me semble. Un peu dommage pour Lyon. 
 

Bravo aux deux clubs, au niveau recrutement, c’est le top du top. 

Sportivement tout roule pour le losc. Financièrement, leur dette risque d'être abyssale cette année. Et comme Campos n'est plus là, côté recrutement, ça risque de changer, d'autant plus que les valeurs de revente fixées par Lopez ne seront plus les mêmes.

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il y a 4 minutes, david79 a dit :

Sportivement tout roule pour le losc. Financièrement, leur dette risque d'être abyssale cette année. Et comme Campos n'est plus là, côté recrutement, ça risque de changer, d'autant plus que les valeurs de revente fixées par Lopez ne seront plus les mêmes.

C'est pas tant Campos en personne que toute la structure Scoutly qui faisait la différence (à l'époque Lopez évoquait 19 recruteurs pour les seniors et quasiment 10 chez les jeunes, soit l'une des plus grosses cellules d'Europe). Le LOSC semble s'orienter vers un modèle internalisé un peu différent avec le retour en force de la formation.

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Si la coupe de France est autorisée à reprendre, c’est loin d’être le cas pour les championnats. Et l’idée d’une saison blanche germe dans les esprits.

Les péripéties qui ont entouré la reprise de la coupe de France, avec plusieurs clubs qui ont déclaré forfait, ont largement alimenté l’actualité au mois de janvier. Mais cette compétition est éphémère dans le calendrier des clubs amateurs dont le quotidien reste le championnat. Et là, c’est une autre histoire. Car plus les semaines s’égrènent, plus le spectre d’une saison blanche devient réel.

En discutant avec des présidents de Ligues et de Districts, il s’avère que peu d’entre eux imaginent reprendre leurs championnats. « Ce serait mieux de tout arrêter pour cette saison et de laisser nos clubs reprendre tranquillement et organiser des tournois au printemps si les conditions sanitaires le permettent » nous a confié le membre d’un comité directeur de District. Car au-delà des compétitions, les instances départementales et régionales voient surtout que leurs clubs ont besoin de « retrouver du lien social » avec leurs licenciés.

Un groupe de travail mis en place
Ce mardi matin, le bureau exécutif de la Ligue du Football Amateur (Belfa) a décidé de mettre en place un groupe de travail pour étudier la suite à donner aux championnats du National 3 au plus bas niveau de District. En effet, si la FFF plaide auprès du Ministère des sports pour une reprise du National 2 et de la D2 féminine courant mars, il apparaît désormais quasiment impossible de relancer toutes les autres compétitions. Même en se basant sur une fin de la phase aller avec des play-off et play-down.

Selon nos informations, ce groupe de travail devra rendre ses propositions d’ici une quinzaine de jours pour que le Comité exécutif de la FFF (Comex) se positionne. Car du côté du Ministère des sports, aucune ouverture n’est possible à ce jour sur la reprise des compétitions. Que ce soit pour le football ou les autres sports. Et plus le temps passe, plus les chances s’amenuisent.

 

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il y a 45 minutes, DamieN62 a dit :

Une saison blanche serait effectivement la meilleure solution, mais quid des descentes en National ? Je suppose qu'elles seraient annulées aussi ?

Le National 2 devrait reprendre prochainement, la FFF essayant d'obtenir la validation de la reprise pour le week-end du 27 février ou courant mars, notamment en raison du nombre important de joueurs sous contrat (en moyenne 15, pour un club de N2) et parce que les descentes du National devraient être maintenues avec la saison qui se déroule sans interruption.

Le problème se posera à partir de la N3 et surtout R1 et en-dessous. Ce sont des championnats sacrifiés et comment seront-ils accompagnés ? Suite aux différentes élections des Ligues, certaines envoient ces jours-ci les courriers de réclamation des frais de la saison en cours... Surréaliste ? Certains clubs n'ont même plus assez de trésorerie pour payer les quelques milliers d'euros réclamés. On parle de clubs amateurs ayant à peine joué cette saison et juste une demi-saison l'an passé, sans rentrées d'argent depuis un an. Qui s'en soucie, que ce soit à la FFF, dans les médias ou le petit milieu nombriliste du foot ? 

La saison blanche ce sera une chose et plus grand monde ne croit à une hypothétique reprise dans de vraies conditions. Mais derrière, il va se passer quoi ? Silence total des Districts et des Ligues, le tout sur fond de campagne électorale à la FFF où le plus important semble de parler de Benzema.

Est-ce que la FFF va se battre pour permettre d'organiser des tournois à Pâques et au printemps avec des buvettes extérieures pour faire rentrer de l'argent ? Quelle tristesse... Il n'y a rien, zéro communication, zéro accompagnement, juste un football hors sol qui se bat pour sa coupe de France inéquitable et pour pondre un milliard d'euros par les clowns de la L1, sans en reverser un centime supplémentaire à sa base.

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«On ne joue pas, on ne paye pas» : le monde du football amateur sonne la révolte

Alors que certains clubs de la région Grand-Est sont vent debout et refusent de verser la dernière part de leurs cotisations à leur Ligue, ceux d’Ile-de-France se posent aussi des questions.

Un vent de révolte souffle de l'est de la France et pourrait bientôt atteindre la région parisienne. En début de semaine, de nombreux clubs de football amateurs situés en Alsace ont décidé de ne pas verser à leur ligue de tutelle les frais réclamés par cette dernière. La raison de ce mouvement tient en deux phrases : « On ne joue pas, on ne paye pas. »

Un cri de ralliement qui, à quelques semaines des élections pour la présidence de la Fédération de foot (FFF), inonde les réseaux sociaux et qui pourrait se répandre à travers l'Hexagone du football… et du sport de manière générale. Face à l'impossibilité de percevoir des revenus en raison de l'arrêt des championnats depuis octobre, plusieurs présidents de clubs pourraient en effet demander des gestes de solidarité de leurs ligues régionales ou de leur fédération. Les frais versés aux instances correspondent aux coûts annuels des engagements en championnat et aux licences… Or de championnat il n'y en a pas.

La situation est cependant différente en Ile-de-France où, pour le moment, la fronde ne semble pas présente. Déjà parce que les clubs, contrairement à leurs homologues alsaciens, auraient déjà versé la totalité de leurs frais et cotisations à la Ligue de Paris pour cette saison.

« On imagine que les clubs se posent des questions mais je n'ai pas entendu parler de telles demandes dans le département, affirme Jean-Pierre Meurillon, président du district des Yvelines. Ce qui importe avant tout est de savoir si on pourra reprendre une activité et des championnats. C'est un sujet, les clubs sont tous inquiets car ils redoutent la fuite de licenciés et une saison blanche contrairement à l'an dernier. On veut jouer et être fixés le plus tôt possible. »

Lors d'une assemblée en distanciel avec les 90 présidents de district organisée lundi soir, la question des aides des ligues régionales ou la volonté de ne pas payer les engagements n'a pourtant pas été « mise sur la table » confie un participant.

Empêcher une désertion en masse des licenciés
Les clubs franciliens espèrent surtout empêcher une désertion en masse de leurs licenciés à l'intersaison. « On s'organise comme on peut pour programmer un maximum d'entraînements, indique Thomas Lacoste, responsable de l'école de foot au club d'Arpajon (Essonne). Chaque club fait comme il peut, j'ai même entendu dire que certains proposaient des entraînements le matin avant que les enfants aillent à l'école. Chez nous toutes nos équipes s'entraînent les mercredis et les week-ends. Les petits deux fois par semaine. On essaie de compenser l'absence des compétitions. »

« C'est surtout une question à se poser pour la saison prochaine, estime Eric Van Overtveld, président du club de Sénart-Moissy (Seine-et-Marne). On a des charges et frais fixes tous les ans, avec le coût des équipements, l'achat de ballons, etc., et on ne pourra pas baisser nos licences. Pour cette saison, c'est trop tard mais si on veut que les licenciés restent ou reviennent dans les clubs il faudrait que la ligue et les districts fassent un geste sur la cotisation qu'on doit leur verser. Qu'ils la diminuent. Si ce n'est pas le cas, j'ai bien peur que beaucoup de clubs soient en difficultés ou doivent rogner sur les équipements qui sont fournis aux licenciés. Le but d'une association n'est pas de gagner de l'argent mais il n'est pas d'en perdre non plus. »

Pour un autre dirigeant francilien, les clubs pourront s'en sortir la saison prochaine en raison de nouvelles aides. Le PSG a ainsi promis de reverser 1 euro aux clubs pour chaque licence et l'arrivée de nouveaux sponsors à la Ligue Ile-de-France devrait permettre une baisse automatique du coût des licences.

 

 

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Le 10/02/2021 à 21:14, West'ier a dit :

C'est dommage que le foot amateur soit défendu par un tel personnage et une liste aussi politisée... Parce que Moulin a le mérite de porter un sujet fondamental pour l'avenir du foot français. Thiriez aussi s'en est emparé aussi d'ailleurs, avec une connaissance plus éclairée du sujet. Les deux ont compris que Le Graët était intouchable pour l'équipe de France et le foot pro, alors c'est leur seul angle d'attaque (ça ou Benzema ou le racisme ?). Leur sincérité semble réelle mais ce que je trouve vraiment triste c'est que Le Graët a 75% de chances d'être réélu et que malheureusement, chez lui le foot amateur c'est tout sauf une priorité... ce dossier sera laissé de côté dès le mois prochain ?

 

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Philippe Piat (UNFP) : « Les clubs jouent au poker »
Le président de l'UNFP, Philippe Piat, pointe du doigt la spéculation des clubs qui parient sur de trop nombreux joueurs. Il prône la mise en place de réformes dans le foot, dont la limite des effectifs.
 
« Qu'avez-vous pensé de l'étude menée par la DTN ?

Je l'ai trouvée intéressante même si elle ne me surprend pas. Mais ceux qui pourraient être intéressés par ces données, et en tirer des conclusions, ne le font pas.

De qui parlez-vous ? Des clubs ?
Oui, les clubs... Il y en a qui ont 50, 70 joueurs. Et vous avez vu que 16 joueurs se répartissaient 90 % du temps de jeu. Donc, cela veut dire qu'on devrait pouvoir imposer un "squad limit". Cela devrait couler de source. Et bien, dans notre monde, ça ne coule pas de source.

Ça rejoint votre philosophie mais si on va au bout de votre idée, beaucoup de joueurs vont se retrouver sur le carreau...
Beaucoup pensent qu'on devrait agir comme les syndicats normaux et se réjouir de voir un grand nombre de salariés. On n'est pas dans cette optique-là. On n'a pas envie d'avoir des joueurs de foot qui ne jouent pas, ou pas suffisamment bons pour jouer, et donc cela ne sert à rien de leur faire signer un contrat professionnel. Comme ça ne sert à rien de former des joueurs si tu ne les fais pas jouer, ou d'en former trop pour alourdir la masse salariale et espérer une hypothétique vente deux ans après. Cette étude devrait nous inciter à organiser des réunions afin de discuter de ce qui doit se produire dans le foot français.

Vous parlez de table ronde mais il y a peu de temps vous avez été convié à échanger sur une baisse des salaires en L1. Est-ce que vous avez senti que les clubs étaient prêts à changer la manière dont ils composent leur effectif ?
Le virus a inquiété le système, et l'a impacté. Les clubs ont imaginé donc que la variable d'ajustement devait être les salaires. O.K., mais la convention collective de L1 dit qu'un joueur ne peut pas gagner moins de 3 000 euros par mois. Elle ne dit pas qu'un joueur doit gagner 30 000, 300 000 ou 3 millions d'euros. Quand les clubs versent des salaires prohibitifs ou critiquables, ils ne doivent s'en prendre qu'à eux. La crise les amène à vouloir baisser les salaires pour essayer d'avoir une bouffée d'air. C'est vrai que la situation est grave mais la baisse des salaires ne va pas tout régler.

Quelles sont les solutions ?
Imposer un effectif limité, essayer d'utiliser au maximum les joueurs que vous formez... Les clubs nous font croire qu'ils en ont conscience, mais quand t'es dans le milieu depuis longtemps, tu sais qu'ils n'ont pas envie de changer.

« Les clubs se disent que ce n'est pas grave, que si certains ne sont pas bons, ils seront vendus, et qu'il y aura de l'argent au bout. C'est une illusion »

Vous êtes pessimiste...
Pas tant que ça car lors du dernier accord trouvé sur les salaires, les clubs ont quand même admis du bout des lèvres qu'il fallait des modifications au niveau du calendrier mais aussi au niveau du nombre de clubs... Il faut faire des réformes. C'est indispensable. Et les clubs ont accepté l'idée, il suffit de voir le communiqué publié après la réunion sur les salaires. Même si j'ai entendu dans le microcosme que certains clubs regrettaient d'avoir ouvert la porte à des possibles restructurations.

En Ligue 1, il y a une moyenne de 35 joueurs par club...
Mais pourquoi il y en a autant ? Parce que les clubs se disent que ce n'est pas grave, que si certains ne sont pas bons, ils seront vendus, et qu'il y aura de l'argent au bout. C'est une illusion. Les clubs jouent au poker mais à la fin, c'est le foot professionnel qu'on appauvrit. Et je ne vous parle de l'inflation des salaires qui n'est pas nécessaire. Car pour vendre un joueur, il faut qu'il soit sous contrat, pour qu'il soit sous contrat il faut le prolonger, et pour qu'il prolonge, il faut qu'il double ou triple le salaire...

Pour en revenir aux réformes, pensez-vous qu'elles seront rapidement adoptées et appliquées ?
Au conseil d'administration de la Ligue, ce sont des présidents de clubs qui sont majoritaires quand il y a une question d'ordre général ou d'intérêt général. Hé bien, quand on passe au vote, le président de club va se demander si c'est bénéfique ou non pour son club... C'est malheureux mais j'espère que la pandémie va accélérer ce processus de réformes qui sont indispensables, vitales. »

On sent quand même que l'idée d'une réforme profonde prend forme peu à peu dans le milieu. Supprimer la coupe de la Ligue, réduire le nombre de clubs, réduire le nombre de joueurs sous contrat, remettre en cause le modèle du trading, baisser les masses salariales... Ce ne pourra être que bénéfique.

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Pour ceux qui n'ont pas lu l'étude de la DTN, en résumé :

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La DTN recommande donc à la LFP de limiter les effectifs à 25 joueurs avec obligation d'avoir 5 joueurs issus du centre de formation, ce qui rejoindrait certaines réglementations utilisées en LdC ou en Premier League.

EN 2019-2020, il y avait 695 joueurs professionnels en Ligue 1 soit une moyenne de 34,75 joueurs par effectif. Et en Ligue 2 pas moins de 547 joueurs soit une moyenne de 27,35 joueurs par effectif.

Si on part du principe que chaque effectif contient en moyenne 35 joueurs et qu'à partir du 26e joueur le temps de jeu est inexistant (cf data au-dessus), cela fait dans chaque club 10 joueurs sous contrat qui ne jouent jamais avec l'équipe première. Sachant que l'étude est basée sur les 4 dernières saisons, c'est une réelle tendance de fond française et européenne. A Liverpool par exemple, Klopp a distribué 95% du temps de jeu en LdC en 2019 à... 16 joueurs seulement.

Cette saison, le record du nombre de joueurs utilisé est détenu par l'ASSE (36), devant Monaco, Nice et le PSG (30), puis Marseille et Rennes (29). A l'opposé, Lille en a utilisé le moins (21) devant Montpellier et Strasbourg (23).

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Thiriez a dévoilé sa liste pour les élections à la FFF. Autant ses idées sont intéressantes, mais la capacité de renouvellement et de diversité de sa liste n'est pas révolutionnaire

Basile Boli en vice-président délégué, Isabelle Salaün en secrétaire générale (médecin au FCNA) et Oliver Sadran en trésorier général (l'ancien président du TFC). Parmi les autres colistiers figurent également les actuels ou anciens internationaux JPP (certes cela permet d'appuyer sur la réflexion du rôle des anciens internationaux mais on connaît tous ses limites...), Sebe Coulibaly (internationale malienne évoluant en D2 féminine) et Ophélie Meilleroux (actuellement vice-présidente et entraîneure d'Yzeure en D2 fémine).

Le monde amateur sera représenté par Nicolas Pottier (l'ancien arbitre international, élu président du District de Mayenne en octobre), Pascal Bovis (président du FC Fleury, réélu représentant des clubs nationaux en octobre), Romain Féret (nouveau président du District de Seine-Maritime, le 4e plus gros de France), Luc Tréguer (membre du comité directeur du District du Finistère et vice-président de club) et Stéphan Islic (président du District Escaut, DG de l'US Valenciennes).

Si l'on compare avec la liste Le Graët, ce dernier rassemble 4 présidents de Ligue et un président de District donc pas de réelle différence sur la représentativité des territoires entre les deux camps. Thiriez a au moins le mérite d'amener des gens en exercice dans des clubs amateurs. Je suis très peu convaincu par la pertinence de Boli, Papin et même Sadran qui a bien enfoncé le TFC ces dernières années et ne semble ni compétent pour le très haut niveau ni pertinent pour le foot amateur. Mais de toute façon c'est une liste pour la gloriole, on voit bien qu'à part au niveau des Districts personne n'a osé aller contre Le Graët qui a maintenant une autoroute.

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il y a 10 minutes, dede62137 a dit :

Lesquels de soutiens ? Les vrais ou ceux qu'il a inventé ? 

Ce qui paraît cependant plausible malheureusement. Pour avoir récemment participé aux élections d'un District et les implications qui en découlait avait avec la Ligue concernée, les méthodes en coulisse peuvent aller très loin. Du type appel du président de la Ligue aux clubs pour leur mettre la pression, vice-président du sport régional qui menace de supprimer des subventions (selon quelle liste sera élue), membres en poste de Comité de Direction qui menacent par écrit la préfecture, élus du District qui obtiennent des articles à répétition dans la presse pour diffamer des candidats adverses et les traîner devant les tribunaux, et j'en passe. D'ailleurs même à ce niveau pourtant censé être plus convivial et désintéressé, on constate que certains soutiens reçoivent rapidement des pressions des instances pour soutenir telle ou telle démarche, ou rapidement contester le soutien qui avait été officiellement validé par oral et par écrit.

Pour ceux qui suivent ces sujets, le pire c'est qu'il s'agit de pratiques couramment répandues à travers les différents territoires, avec des obstructions démocratiques, des listes invalidées subjectivement, des conciliations CNOSF non suivies... Alors à la FFF je n'ose imaginer vu les pratiques abondamment connues et audités, avec harcèlement et compagnie au sein des services. Une fois qu'on a aperçu l'envers du décor, faut vraiment en avoir envie pour consacrer son temps à toutes ces conneries de la FFF quel que soit l'échelon. Et malheureusement, beaucoup de ceux qui y restent le font parce qu'ils y trouvent des rétributions et des avantages. 

Donc j'ai beau ne pas être un grand amoureux de Thiriez, si seulement cela pouvait ouvrir les yeux sur ce que ça dit des pratiques démocratiques qui règnent dans le foot français, du plus petit au plus haut niveau... Faire entendre une voix dissonnante aujourd'hui, dans le foot français c'est utopique. 

Ce serait quand même plus constructif pour le foot français d'organiser un vrai débat de fond, sur les idées, entre les listes Le Graët, Thiriez et Moulin. De vraies idées, avec la participation d'acteurs du foot et de responsables de clubs, de tous les niveaux. Pour éviter d'aller sur des terrains stériles purement médiatiques (du type il faut imposer Benzema... ce dont on se contrefout pour l'avenir des 2M de licenciés de ce pays). Et une fois l'élection terminée, savoir faire appel aux compétences et aux bonnes volontés de chaque colistier. Au lieu de ça, c'est bataille rangée dans les médias, attaques, débat sur la forme (tel soutien est-il un vrai soutien...) et le fond tout le monde s'en fout. Le Graët gagnera haut la main et rien ne changera. L'étendard EdF continuera de resplendir tout en haut, pendant que tout le reste du foot français meurt à petit feu. Tant pis, continuons de nous écharper sur Tony Parker et Benzema, ça respire le foot tout ça. Et les médias qui ne vont pas plus loin que ça et alimentent ces idioties au lieu de parler projet, bravo, mille fois bravo.

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