LDC j3 / Lens - PSV / 24-10-23

[Foufouna]

victoire 2 à 1.

[Tibbs]

Foot, 

Lens

issu du journal

Florian Sotoca et Jonathan Gradit du RC Lens : « Le chemin parcouru, il est fou »

Jonathan Gradit et Florian Sotoca. (Jean-Baptiste Autissier/L'Équipe)

Jonathan Gradit, défenseur central, et Florian Sotoca, attaquant, qui ont connu le monde amateur, brillent désormais en Ligue des champions avec le RC Lens. Devenus amis dans la vie, ils racontent ce grand écart.

Joël Domenighetti et Romain Lafont, à Avion (Pas-de-Calais)mis à jour le 24 octobre 2023 à 00h05

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Quand un ex-allocataire de Pôle Emploi rencontre un ancien vendeur de chaussures, que peuvent-ils bien se raconter ? Des histoires de vie, de carrière sinusoïdale ou atypique, de famille et de rêve européen.

Le mardi 17 octobre, pendant trois quarts d'heure dans un bureau du rez-de-chaussée à La Gaillette, Jonathan Gradit (30 ans) et Florian Sotoca (32 ans) nous ont confié les ressorts de leur amitié et de leur parcours sportif peu commun.

Toujours complices, parfois chambreurs, des étoiles plein les yeux, les deux « frères siamois » ont savouré cet échange rare à l'approche de la réception du PSV Eindhoven ce mardi à 21 heures.

La Ligue des champions : « J'étais dégoûté de ne pas entendre l'hymne » (Gradit)

« Il y a dix ans, vous évoluiez en 4e ou 5eDivision. Vous regardiez la Ligue des champions ?
Jonathan Gradit : Tout le temps ! C'est vrai que quand on se retrouve à Bayonne (pour lui) et à Martigues (pour Sotoca), on ne pense pas connaître ça. C'est fabuleux. On savoure encore plus.

Florian Sotoca : On est avant tout deux passionnés de foot. Et c'est vrai qu'il y a dix ou quinze ans, on avait les étoiles dans les yeux quand on entendait la musique de la Ligue des champions à la télé. Le vivre, à notre âge, c'est assez exceptionnel. On profite de tout ce qui nous arrive. Parce que ça ne tient à rien.

Florian Sotoca à la lutte avec Reiss Nelson lors du match de Ligue des champions entre le RC Lens et Arsenal le 3 octobre (2-1). (Baptiste Autissier/Presse Sports)

C'est comment une atmosphère de Ligue des champions ?
F. S. : À Séville (1-1, le 20 septembre), on a été impressionnés. On se disait : "Putain, premier match de Ligue des champions, on va entendre la musique, l'hymne." Mais on n'a rien entendu (il était couvert par les chants sévillans).

J. G : Sur le moment, je disais à Flo : "Mais ils ne l'ont même pas mis !" J'étais dégoûté.

F. S. : Et là, on voit la caméra passer, on se dit : "Ah ouais, mais en fait, il y a vraiment l'hymne qui passe là !" Et du coup, de l'entendre à Bollaert, forcément (contre Arsenal, le 3 octobre, 2-1)...

lire aussiLe résumé du match nul entre Séville et Lens en Ligue des champions 

J. G. : Cette fois, ils l'ont mis à fond, ils voulaient qu'on l'entende ! Ç'a été magique. Avec Flo, parfois, un regard suffit. On s'est regardés et on s'est dit : "On y est vraiment, quoi." C'est une atmosphère vraiment différente.

F. S. : Pourtant à Bollaert, on en a vécu, Marseille l'an dernier, Monaco, Paris... Mais là, pendant l'échauffement, tu sentais vraiment... Bon, c'était déjà plein. J'ai dit à Jo : il y a vraiment un truc de spécial aujourd'hui. Et ça s'est ressenti tout le match finalement, avec l'atmosphère, le match, il y a tout eu.

Est-ce que vous avez eu peur pour votre baptême à Sanchez-Pizjuan ?
J. G. : C'était plutôt une appréhension.

« On avait cette crainte de ne pas être à la hauteur et finalement, tu te dis bon, là, il faut y aller à fond parce que sinon tu vas prendre une tôle »

Florian Sotoca, attaquant du RC Lens

 

F. S. : En fait, on fait référence un peu à notre première année de Ligue 1, où on avait un peu la crainte de se dire : est-ce qu'on va vraiment avoir le niveau ? Et là, on s'est dit la même chose. On avait cette crainte de ne pas être à la hauteur et finalement, tu te dis bon, là, il faut y aller à fond parce que sinon tu vas prendre une tôle.

J. G : Surtout nos dix premières minutes (but encaissé dès la 9e). Quand tu vois nos dix premières minutes, tu te dis : aïe, c'est ça la Ligue des champions ? Et au final, tu te mets dedans et ça inverse les choses. Tu te dis : maintenant tu as le niveau, joue comme tu sais jouer.

Jonathan Gradit lors de la réception d'Arsenal par le RC Lens phase de groupes de la Ligue des champions le 3 octobre (2-1). (Baptiste Autissier/Presse Sports)

F. S. : Comme dit Jo, ce n'est pas vraiment une peur, c'est de la bonne appréhension. Tu es tout le temps sur le qui-vive, tu te dis, là, si je loupe un truc, derrière... Contre Arsenal, la première erreur que tu fais, il y a but derrière...

Et au-delà du niveau de jeu, c'est quoi le truc le plus fou lié à la Ligue des champions ?
J. G. : Tout. Rien que le ballon, la première fois qu'on l'a vu, c'était extraordinaire.

F. S. : Le ballon, le fait d'aller à l'étranger...

J. G. : Ce qui m'avait marqué, c'était un truc tout con. Quand on a découvert le stade de Séville, j'avais vu une affiche de la marque Lays, celle des chips où tu voyais tout le temps Messi dans la pub. Rien que de voir ça, ça me faisait bizarre. Je me suis dit : putain, c'est incroyable, ça y est, on y est... Depuis, j'ai pris 10 kg !

Leur parcours : « L'arbitre assistant qui boit la bière à la mi-temps... » (Sotoca)

Alors, qu'est-ce qu'un vendeur de chaussures peut raconter à un allocataire de Pôle Emploi pendant les longues soirées d'hiver ?
F. S. : C'est vrai qu'on a tous les deux un parcours atypique. Bon, Jo a fait un centre de formation mais après, il est passé par le monde amateur. Moi, j'ai connu pratiquement toutes les divisions, de la 8e à la 1re... Parfois, on se remémore un peu le passé, notamment ce week-end où on est allés voir un ami de Jo jouer sur Paris en Coupe de France. On s'est dit, ça, c'est le vrai foot. Devant 300 spectateurs, sur une pelouse difficile...

lire aussiFlorian Sotoca, indispensable à Franck Haise au RC Lens 

Il y a dix ans, Florian, vous travailliez à côté du foot...
F. S. : J'ai fait mon bac +2 à Montpellier, en animation et commercialisation dans les services sportifs. À la sortie, j'étais dans mon petit club à Narbonne en DH et on gagnait deux francs, donc il me fallait travailler à côté. Mon oncle venait d'ouvrir sa société de chaussures et, pendant un an, j'ai travaillé avec lui à Narbonne. Il était grossiste, on recevait la marchandise et on la revendait. Tous les matins, j'allais travailler et le soir, je m'entraînais. Une vie d'amateur. J'étais en colocation. La première année, on était quatre, mon cousin et deux amis. Je venais de sortir de chez mes parents, donc on va dire que c'était un peu foufou... En 2013, il y a eu cette opportunité de Martigues, à l'époque en CFA, qui est arrivée. Et j'ai dit à tonton : écoute, si tu veux que je fasse une petite carrière, il faut que je parte.

J. G. : Moi, c'était un peu l'inverse de Flo parce qu'au départ, j'étais au centre de formation de Bordeaux, où c'était carré. J'ai atterri à Bayonne et ça a changé du tout au tout. C'était bus couchette, huit heures de minibus pour aller à Monaco... J'arrivais avec un ami qui n'avait pas été gardé non plus aux Girondins. On doit signer pour 300 € et à l'arrivée au club-house, on nous dit, on n'a plus d'argent, on vous propose 150 €... J'étais un peu perdu, notamment administrativement. Mais d'un autre côté, ça m'a fait ouvrir les yeux sur ce qu'était la vraie vie. Il y a eu aussi les Fêtes de Bayonne... Je me suis dit, c'est fantastique, car j'étais un peu bridé avec le centre. Puis, au bout d'un moment, bon Jo, soit tu continues à travailler, soit tu profites un peu comme tu fais là. Mais par contre, tu peux oublier le foot.

« Je me force toujours à me répéter : Jo, n'oublie pas d'où tu viens »

Jonathan Gradit, défenseur central du RC Lens

 

Vous repensez à vos années loin du haut niveau ?
J. G. : Régulièrement. Surtout quand je rentre sur le terrain. Je me force toujours à me répéter : Jo, n'oublie pas d'où tu viens. À Strasbourg (mi-septembre), la Meinau était pleine. Je me suis dit, putain, c'est magnifique de jouer des matches comme ça. Ça peut paraître lambda, un match de L1, quand tu en as joué pas mal.

Lequel de vous deux a le plus progressé ?
J. G. : Je pense que c'est Flo. Franchement, je ne le voyais pas à ce niveau-là. Je lui dis souvent, en Ligue 2, ce n'était pas le même joueur. Il a franchi un palier incroyable.

F. S. : Jo avait, je crois, un peu plus d'années en Ligue 2, en plus de sa saison en L1 (2018-2019). Alors que moi, oui, j'ai vraiment connu toutes les divisions, DHR, DH, CFA 2, CFA National... J'ai vraiment tout fait. Les mains courantes sur le côté, l'arbitre assistant qui boit la bière à la mi-temps...

lire aussiAvec Lens, la perceuse Gradit fait aussi son trou en Ligue des champions 

J. G. : Aujourd'hui, tu peux boire de la bière mais au contrôle antidopage !

F. S. : C'est forcément des trucs comme ça, le monde amateur. C'est vrai que quand vous repensez à ça, quand vous rentrez sur un terrain de Ligue 1 ou en Ligue des champions, vous vous dites : ouah, le chemin parcouru, il est fou.

Leur relation : « Ses enfants, ils m'appellent tonton » (Gradit)

Vous ne vous connaissiez pas avant d'arriver à Lens en 2019. Peut-on parler d'amitié aujourd'hui ?
F. S. : Une telle amitié, dans le foot, c'est pratiquement impossible. Je n'ai pas connu ça pendant dix, quinze ans. Tu peux rencontrer un vrai pote. Mais Jo, c'est plus que ça, c'est vraiment une amitié qui s'est créée entre nous. Ça s'est fait petit à petit. Dès la première année, on a fait des voyages ensemble. Nos petits (ils ont trois enfants chacun) ont grandi ensemble. Nos femmes sont tout le temps ensemble. C'est beaucoup d'émotions et de fierté.

J. G. : Franchement, je n'aurais pas imaginé une telle amitié. Maintenant, je n'ai plus qu'à le convaincre de venir vivre sur Bordeaux parce que moi, je ne veux pas aller à Narbonne. Il va craquer, sa femme est sur le point de le faire...

Florian Sotoca et Jonathan Gradit dans les bureaux de La Gaillette, le centre d'entraînement et de formation du RC Lens. (Jean-Baptiste Autissier/L'Équipe)

F. S. : En cinq ans, je n'ai pas le souvenir d'une petite brouille entre nous. D'habitude, vous êtes amis avec quelqu'un et forcément, des fois, vous vous rentrez dedans. Alors que là, pas du tout. Mais on sait se dire les choses aussi.

J. G. : Après les matches, souvent, on se parle du match qu'on a fait et on est lucides sur nos performances. Parce que des fois, avec des gens, on peut se dire : "Ouais, tu as été très bon". Ça m'arrive de lui expliquer qu'il a été mauvais. Ça lui arrive aussi de me dire quand j'ai été moins bien.

« On a construit un truc au-delà de l'amitié, car on se ressemble aussi dans la vraie vie. On est posés, pas très démonstratifs, on aime bien les mêmes choses »

Jonathan Gradit

 

Cette amitié est-elle liée à votre parcours un peu différent ?
J. G. : C'est certain. D'avoir un parcours atypique, on en discute, forcément. Entre nous, ça avait directement accroché. Ce qui est drôle, c'est que chaque année, on se fait de nouveaux amis. Au début, on était beaucoup avec (Tony) Mauricio, Corentin Jean. Mais au final, à chaque fois, ils nous lâchent et on se retrouve toujours tous les deux. Et maintenant il y a Adri (Thomasson). Mais nous, on est là depuis le départ et on a construit un truc au-delà de l'amitié, car on se ressemble aussi dans la vraie vie. On est posés, pas très démonstratifs, on aime bien les mêmes choses. Ça a créé une amitié magnifique.

Votre relation explique-t-elle parfois certains comportements sanguins sur le terrain, quand l'un se prend un tacle ?
F. S. : On va défendre le copain, c'est sûr. Après, je me souviens d'une fois à Reims où Jo s'embrouille avec l'arbitre. Là, je l'ai sauvé. Parce que je suis sûr que sinon, il aurait dégoupillé, il aurait pris rouge. C'était de ma responsabilité d'aller le calmer.

J. G. : Je passe pour un méchant !

Vous avez tous les deux prolongé quasiment en même temps, Florian en janvier et Jonathan en février, jusqu'en juin 2026. Vous êtes-vous concertés ?
F. S. : C'est un tout. On sait qu'ici on est bien. Et on sait très bien que dans le vestiaire, on va pouvoir compter l'un sur l'autre. Forcément, ça joue. L'idée est de continuer ensemble, ça c'est sûr. Après, jusqu'à quand... J'espère le plus longtemps possible.

J. G. : Ce qui est drôle, c'est que chaque mercato, quand il y a des petites rumeurs, on s'envoie un message et on dit : "Non, tu ne peux pas partir, ce n'est pas possible, tu ne peux pas me faire ça maintenant".

Est-ce que dans la façon d'élever vos enfants, il y a aussi des échanges ?
J. G. : Forcément, on a un peu les mêmes âges. On a des ressemblances notables dans nos éducations.

F. S. : Et puis on a pratiquement le même train de vie. Donc, forcément, on fait pratiquement tout pareil. Quand on part en vacances, on est H24 ensemble, et forcément, des fois, on se donne des conseils.

J. G. : Ses enfants, ils m'appellent tonton et inversement. En fait, ils ont grandi avec nous, donc c'est comme si on était de la famille.

Votre après-carrière sera-t-elle concertée ?
F. S. : On va peut-être monter un truc ensemble, parfois on en parle, donc on va voir. En tout cas, le contact, il restera quoi qu'il arrive. »

publié le 24 octobre 2023 à 00h05mis à jour le 24 octobre 2023 à 00h05

[karldu91]

Le 22/10/2023 à 23:56, manico a dit :

Jouer ses compatriotes du PSV à Bollaërt, c'est le moment où jamais pour Spierings de se montrer.

D'ailleurs.... VDB à l'Ajax, c'est pas la joie non plus. Ils sont là les 2 porte-guigne 

[eagle]

Ils viennent de virer le coach (quelques semaines après le DS) à l'ajax  ils vont peut etre relancé mikautadze aussi.

[daykatana]

GARDER LA FLAMME

En tête de son groupe après son exploit contre Arsenal à Bollaert,le RC Lens retrouve son jardin pour poursuivre sa route européenne, jusqu’ici enchantée. Sans s’emballer

 

NATHAN GOURDOL LENS (PAS-DE-CALAIS) –

 

Trois semaines après la nuit d’ivresse consécutive à l’exploit contre Arsenal (2-1), le mal de tête a fini par arriver en Artois hier. Rassurez-vous, pas de signe de gueule de bois pour les joueurs artésiens, seulement l’alarme incendie du stade Bollaert-Delelis qui a choisi de faire des siennes avant les conférences de presse. Une nouvelle tournée est donc totalement autorisée, et après la soirée magique du 3 octobre, le peuple lensois ne demande que ça. Qu’importe si l’affiche du jour apparaît un peu moins prestigieuse, Lens, encore en Ligue 2 il y a quatre ans, a appris depuis longtemps à ne pas faire la fine bouche pour éponger sa soif.

« Si on pense que ça va se passer tout seul contre le PSV, qu’on va encore gagner à domicile, facilement, on va aller droit dans le mur. On n’a rien démontré, il reste quatre matches », calmait ainsi Jonathan Gradit hier, pour se porter garant de l’état d’esprit et éviter tout excès de confiance. Pour l’instant en tête du groupe B, le Racing a l’occasion de réaliser le meilleur début de campagne de Ligue des champions de son histoire en cas de succès, et pourrait envisager très sérieusement un avenir au-delà des poules. « Si on met beaucoup de choses, comme on l’a fait contre Séville ou contre Arsenal, bien sûr qu’on peut être ambitieux. Et on doit l’être. En revanche, sans ce contenu-là, on ne peut pas rêver à grand-chose », martelait le manager général Franck Haise, visage concentré, avant de rabâcher qu’il accorderait autant d’importance au contenu qu’au résultat.

Le technicien aimerait voir se confirmer le caractère homéopathique de la C1 sur son équipe. S’il est invaincu depuis six matches toutes compétitions confondues (3 nuls, 3 victoires), le Racing est à la bourre en Ligue 1, quinzième après le premier quart de la saison, et profite jusqu’ici de la Ligue des champions pour retrouver sa boussole. En interne, tout le monde s’accorde d’ailleurs pour affirmer que le nul décroché à Séville le 20 septembre (1-1), lors de la première journée de phase de groupes, a été le déclencheur du renouveau, le moment où le collectif s’est remis à tourner rond.

Le « Haise Ball », ce pressing frénétique et coordonné agrémenté de prises d’initiative dans un cadre déformable, avait ressurgi à Sanchez-Pizjuan, et cela s’était confirmé contre Arsenal, avec l’option solidité en prime.L’intensité, moteur de l’épopée du dernier exercice, revient avec la petite musique continentale, et avec elle, la dynamique est ascendante.

 

Le PSV intraitable en Championnat, mais en difficulté en Europe

 

Après deux premiers rendezvous spectaculaires pour ses retrouvailles avec l’Europe, Lens ne pourra plus bénéficier de l’effet de surprise cette fois, mais devrait avoir des espaces à exploiter face à un PSV très joueur sous les ordres de Peter Bosz, même s’il sera privé de son feu follet Noa Lang (ischios). « Je ne suis pas certain qu’on soit toujours à l’initiative du jeu, c’est une équipe qui a beaucoup de maîtrise », a toutefois nuancé Haise, pas convaincu du fait qu’il sera plus facile de dicter le rythme que lors des deux précédents rendez-vous. Intraitable en Championnat (9 succès en autant de journées, 30 buts marqués, 3 encaissés), le vice champion des Pays-Bas a plus de mal à se calibrer sur le rythme continental pour l’instant (six buts encaissés en deux matches), avec notamment un cinglant revers sur le terrain d’Arsenal (0-4, le 20 septembre).

Demi-finaliste de la Ligue des champions en 2005, après avoir sorti Monaco en huitièmes puis l’OL de Nilmar en quarts, le PSV n’est factuellement plus un épouvantail, avec une série de seize matches sans succès dans la compétition (7 nuls, 9 défaites). Mais Lens est encore trop vert pour se permettre de prendre qui que ce soit de haut. Suspendu face au Havre vendredi (0-0), alors qu’il avait de toute façon reçu un coup à une cheville avec les Espoirs, Elye Wahi sera bien là et on se délecte d’avance de son duel face au Belge Johan Bakayoko (7 sélections, 1 but), autre crack de la génération 2003. Consacré prince de Bollaert il y a trois semaines, l’ex-Montpelliérain a encore la couronne à bonne température pour continuer d’animer la flamme européenne du Racing.

 

Source : l'Equipe

[karldu91]

il y a 40 minutes, eagle a dit :

Ils viennent de virer le coach (quelques semaines après le DS) à l'ajax  ils vont peut etre relancé mikautadze aussi.

L'AJAX ca fait rêver et donc d'un côté, je comprends Mikautadze... Mais quel gâchis pour lui qui faisait un super début de saison en L1.

Perso si sa situation n'évolue pas, je tente tous les jours un prêt cet hiver si je suis un club de L1, voire même un transfert à prix coutant.

Modifié le 24 octobre 2023 par karldu91

[Se_Keita_59]

il y a 8 minutes, karldu91 a dit :

L'AJAX ca fait rêver et donc d'un côté, je comprends Mikautadze... Mais quel gâchis pour lui qui faisait un super début de saison en L1.

Perso si sa situation n'évolue pas, je tente tous les jours un prêt cet hiver si je suis un club de L1, voire même un transfert à prix coutant.

Pour moi c'est exactement le profil qu'il nous manque pour mettre le feu dans les 30 derniers mètres

[fleurdelens]

il y a 59 minutes, karldu91 a dit :

D'ailleurs.... VDB à l'Ajax, c'est pas la joie non plus. Ils sont là les 2 porte-guigne 

Et Akpom? , statistiquement parlant ça a pas l'air foufou. Pas l'impression qu'on ait perdu au change avec son transfert avorté même si on peut se dire que c'est encore tôt pour un bilan

[eagle]

il y a 18 minutes, karldu91 a dit :

L'AJAX ca fait rêver et donc d'un côté, je comprends Mikautadze... Mais quel gâchis pour lui qui faisait un super début de saison en L1.

Perso si sa situation n'évolue pas, je tente tous les jours un prêt cet hiver si je suis un club de L1, voire même un transfert à prix coutant.

Après dur de deviner que l'ajax serait dernier à ce moment de la saison. Malgré leur faiblesse ils étaient 3e l'an passé.

ah mais pareil d'ailleurs j'ai lu que lyon lille et marseille surveille sa situation. (mais pas sur qu'il peut faire 3 clubs sur l'année).

[hunter001]

J'sais pas pour vous, mais je le sens mal ce match, pourtant y a pas de raison, le groupe est au complet, on a retrouvé notre jeu (surtout qd les tauliers sont la)

mais j'ai peur de la surprise du : on affronte le dernier, on a battu Arsenal, ca va le faire. et en LDC tu relâches un peu la pression tu te fais atomisé.

 

donc je le sens mal, mais j'espère me tromper

[neegh]

il y a 8 minutes, hunter001 a dit :

J'sais pas pour vous, mais je le sens mal ce match, pourtant y a pas de raison, le groupe est au complet, on a retrouvé notre jeu (surtout qd les tauliers sont la)

mais j'ai peur de la surprise du : on affronte le dernier, on a battu Arsenal, ca va le faire. et en LDC tu relâches un peu la pression tu te fais atomisé.

 

donc je le sens mal, mais j'espère me tromper

Je suis stressé aussi

Ce qui me rassure paradoxalement c'est le mauvais match au Havre, Haise a dû gueuler un peu, les joueurs seront déterminés à montrer autre chose 

[karldu91]

il y a une heure, eagle a dit :

Après dur de deviner que l'ajax serait dernier à ce moment de la saison. Malgré leur faiblesse ils étaient 3e l'an passé.

ah mais pareil d'ailleurs j'ai lu que lyon lille et marseille surveille sa situation. (mais pas sur qu'il peut faire 3 clubs sur l'année).

Oui tout à fait. Quand je dis gâchis, c'est surtout car il joue pas et que son club est en crise.

Mais comme dit plus haut, de base, je comprends son choix, car l'Ajax, ça fait rêver. Et c'est, d'habitude, une très belle vitrine pour aller encore plus haut.

[karldu91]

il y a 11 minutes, hunter001 a dit :

J'sais pas pour vous, mais je le sens mal ce match, pourtant y a pas de raison, le groupe est au complet, on a retrouvé notre jeu (surtout qd les tauliers sont la)

mais j'ai peur de la surprise du : on affronte le dernier, on a battu Arsenal, ca va le faire. et en LDC tu relâches un peu la pression tu te fais atomisé.

 

donc je le sens mal, mais j'espère me tromper

Moi ce qui m'inquiète, et je l'avais dit il y a quelques jours, c'est cette communication permanente de "Le PSV c'est 3pts normalement". 

C'est une très belle équipe et c'est pas une déroute face à Arsenal qui va changer ça. Ils sont à notre niveau, tout est possible, d'un côté comme de l'autre.

Je sais que Haise et les joueurs ne raisonnent pas comme la presse, mais malgré tout, ça a toujours un impact d'être positionné en favori.

[hunter001]

il y a une heure, karldu91 a dit :

Moi ce qui m'inquiète, et je l'avais dit il y a quelques jours, c'est cette communication permanente de "Le PSV c'est 3pts normalement". 

C'est une très belle équipe et c'est pas une déroute face à Arsenal qui va changer ça. Ils sont à notre niveau, tout est possible, d'un côté comme de l'autre.

Je sais que Haise et les joueurs ne raisonnent pas comme la presse, mais malgré tout, ça a toujours un impact d'être positionné en favori.

tout a fait, et je crains vraiment que malheureusement ca puisse empoisonner l'esprit des joueurs, surtout avec ce beau début.

après l'an dernier on a fini en trombe et on gagnait tout grace a cette confiance ! espérons que ce soir ca soit la même

[eagle]

Il y a 1 heure, karldu91 a dit :

Moi ce qui m'inquiète, et je l'avais dit il y a quelques jours, c'est cette communication permanente de "Le PSV c'est 3pts normalement". 

C'est une très belle équipe et c'est pas une déroute face à Arsenal qui va changer ça. Ils sont à notre niveau, tout est possible, d'un côté comme de l'autre.

Je sais que Haise et les joueurs ne raisonnent pas comme la presse, mais malgré tout, ça a toujours un impact d'être positionné en favori.

Après coté médias hollandais ils pensent pareil aussi semble t'il, que lens c'est petit club facile donc...

[Lojuha]

Il y a 2 heures, karldu91 a dit :

Moi ce qui m'inquiète, et je l'avais dit il y a quelques jours, c'est cette communication permanente de "Le PSV c'est 3pts normalement". 

C'est une très belle équipe et c'est pas une déroute face à Arsenal qui va changer ça. Ils sont à notre niveau, tout est possible, d'un côté comme de l'autre.

Je sais que Haise et les joueurs ne raisonnent pas comme la presse, mais malgré tout, ça a toujours un impact d'être positionné en favori.

Tu as vraiment l'impression que c'est ce qui se dit (question naïve, pour moi on est favori d'aucune rencontre) ?

Je nous vois tellement prendre deux coups de casque de De Jong sur deux corners que je ne suis pas du tout serein non plus !

[RCL14920]

Il y a 20 heures, enti a dit :

Fort hooliganisme oui. En 2011 ils avaient foutu un gros bordel dans le centre ville de Lille. Et ils ne se déplacent jamais sans 2g d'alcool minimum.

C'est c... pour les Préfets : en coupe d'Europe, ils ne peuvent ouvrir le parapluie en prenant un arrêté d'interdiction de déplacement des supporters adverses et, pourtant, avec des hooligans, ça risque d'être un peu plus violent qu'avec les ultras "moyens", même quand il y a une rivalité entre les deux clubs.

[y0ru]

Lens qui joue contre le psv en Youth League. But de Sishuba et égalisation du psv à l'instant. 

[karldu91]

il y a 41 minutes, Lojuha a dit :

Tu as vraiment l'impression que c'est ce qui se dit (question naïve, pour moi on est favori d'aucune rencontre) ?

Je nous vois tellement prendre deux coups de casque de De Jong sur deux corners que je ne suis pas du tout serein non plus !

Oui malheureusement..

Pas trop ici car je pense sincèrement que le niveau général d'analyse est de bien meilleure qualité sur ce forum qu'ailleurs, même si nous ne sommes jamais tous d'accord.

Mais franchement, depuis la victoire face à Arsenal, je vois beaucoup de "calculs"/"classements" avec 3pts déjà comptabilisés face au PSV...

Un peu comme face à Metz ou face au Havre où ça partait un peu du principe qu'on gagnerait et recollerait (et malheureusement contre Nantes aussi, ca part un peu dans ce sens d'analyse), on voit que c'est jamais gagné d'avance, encore moins cette saison où on est encore "malade".

(Après, attention, je ne dis pas non plus qu'il faille avoir un complexe d'infériorité, mais plus qu'il faut prendre ce match d'égal à égal. Je ne serais surpris d'aucun des 3 résultats potentiels perso).

PS: Pour De Jong, j'y ai pensé... Surtout que Veerman, c'est un passeur d'exception. Quel super joueur!

Modifié le 24 octobre 2023 par karldu91

[mArT]

Même pour les bookmakers on est "légèrement favoris" (on ne peut pas appeler ça favoris). Je trouve ça assez fou aussi.

Ce qu'il faut pour faire un résultat c'est que les joueurs soient dans le même état d'esprit que contre Arsenal de toute façon sinon ça ne passera pas !

[Sloy]

Les bookmakers ne sont visiblement pas trop hypés par nos résultats récents... c'est du 50/50 alors qu'on est à domicile.

Pas de risque d'enflammade à l'horizon selon moi.

[Sloy]

lol

[Toten]

3 hours ago, hunter001 said:

J'sais pas pour vous, mais je le sens mal ce match, pourtant y a pas de raison, le groupe est au complet, on a retrouvé notre jeu (surtout qd les tauliers sont la)

mais j'ai peur de la surprise du : on affronte le dernier, on a battu Arsenal, ca va le faire. et en LDC tu relâches un peu la pression tu te fais atomisé.

 

donc je le sens mal, mais j'espère me tromper

Pareil, je vois bien un excès de confiance de nos joueurs et une grosse équipe en façe qui ne nous prends pas de haut. 0-2 score final 

[Sloy]

Il y a 1 heure, y0ru a dit :

Lens qui joue contre le psv en Youth League. But de Sishuba et égalisation du psv à l'instant. 

Les jeunes ont montré le chemin avec cette belle victoire!  (mais ça avait l'air chaud en fin de match... 2 rouges pour le PSV au total et 2 jaunes pour Lens à la 96e)

[MisterFraiZ]

il y a 58 minutes, Toten a dit :

Pareil, je vois bien un excès de confiance de nos joueurs et une grosse équipe en façe qui ne nous prends pas de haut. 0-2 score final 

Bon, j'etais en train de te répondre et je déversai ma rancoeur sur toi, mais je me suis dis que ce serait tout autant ridicule de m'en prendre à toi...

Je dirai simplement que je ne comprend pas comment on peut spéculer sur une défaite par 2 buts d'écart avant même que le match soit joué. Tout comme croire que c'est gagné d'avance

CF Lens Arsenal