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[L1: Saison 2024/2025 du RC Lens] Refonte !


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Le calendrier des prochaines semaines est costaud:


Lens-Lyon, Rennes-Lens, Lens-Nice, Strasbourg-Lens, St Etienne-Lens, Lens-Lille, Paris-Lens.

Va falloir vite récupérer Danso, El Aynaoui, Zaroury et avoir Satriano/Nzola prêts. 

 

Posté(e)
il y a 36 minutes, tibocm1 a dit :

Le calendrier des prochaines semaines est costaud:


Lens-Lyon, Rennes-Lens, Lens-Nice, Strasbourg-Lens, St Etienne-Lens, Lens-Lille, Paris-Lens.

Va falloir vite récupérer Danso, El Aynaoui, Zaroury et avoir Satriano/Nzola prêts. 

 

J'ai envie de dire qu'à la fin de cet enchainement on saura assez clairement ce qu'on joue, puisque la fin de la phase aller sera quasi exclusivement (à part le match contre l'OM) constituée de matchs contre des candidats déclarés au maintien ou au ventre mou. L'année dernière c'est majoritairement notre incapacité à prendre des points contre des équipes du top 6 qui nous a condamné à jouer les places 5 à 10. Sur le reste on était cohérents pour jouer le top 4 (la preuve, on finit à 8 points du top 4 et 10 du top 3 en ayant pris respectivement 0/6 contre le PSG, Monaco et Nice, 1/6 contre Lille, 2/6 contre Rennes, 3/6 contre Brest et l'OM et 6/6 seulement contre l'OL, soit au total 15/48 pts, ou même seulement 9/42 si on exclut l'OL vu les circonstances particulières de leur saison). Sur les équipes restantes, on fait 36 pts/54 possibles, soit 2 points/match pile avec en plus l'échec surréaliste à domicile contre Metz à l'aller.

Posté(e) (modifié)
Il y a 3 heures, Othian a dit :

J'ai envie de dire qu'à la fin de cet enchainement on saura assez clairement ce qu'on joue, puisque la fin de la phase aller sera quasi exclusivement (à part le match contre l'OM) constituée de matchs contre des candidats déclarés au maintien ou au ventre mou. L'année dernière c'est majoritairement notre incapacité à prendre des points contre des équipes du top 6 qui nous a condamné à jouer les places 5 à 10. Sur le reste on était cohérents pour jouer le top 4 (la preuve, on finit à 8 points du top 4 et 10 du top 3 en ayant pris respectivement 0/6 contre le PSG, Monaco et Nice, 1/6 contre Lille, 2/6 contre Rennes, 3/6 contre Brest et l'OM et 6/6 seulement contre l'OL, soit au total 15/48 pts, ou même seulement 9/42 si on exclut l'OL vu les circonstances particulières de leur saison). Sur les équipes restantes, on fait 36 pts/54 possibles, soit 2 points/match pile avec en plus l'échec surréaliste à domicile contre Metz à l'aller.

On a déjà pris un point d'avance sur l'année dernière avec le nul à Monaco 🤣

Modifié par Jerem Coco
Posté(e)

Définitivement, même si nous n'avons joué que 3 journées, la prestation contre Monaco a été rassurante. Je ne pense pas que nous rivaliserons avec les 4 premiers cette saison, mais l'équipe semble compétitive. L'interrogation reste l'attaque. Pour l'instant, les occasions manquées nous ont coûté la qualification en Ligue Conférence et les 3 points contre Monaco. Il va falloir être beaucoup plus efficaces. Curieux de voir l'équipe alignée contre Lyon. Satriano titulaire ? Changement complet en attaque ?

Posté(e)
Il y a 1 heure, tibocm1 a dit :

Définitivement, même si nous n'avons joué que 3 journées, la prestation contre Monaco a été rassurante. Je ne pense pas que nous rivaliserons avec les 4 premiers cette saison, mais l'équipe semble compétitive. L'interrogation reste l'attaque. Pour l'instant, les occasions manquées nous ont coûté la qualification en Ligue Conférence et les 3 points contre Monaco. Il va falloir être beaucoup plus efficaces. Curieux de voir l'équipe alignée contre Lyon. Satriano titulaire ? Changement complet en attaque ?

On n'a pas encore vu satriano et nzola, très peu de zaroury ( mais on sait qu'il va apporter énormément offensivement) et Neil n'est pas encore de retour. Comment peut on prétendre que l'on ne sera quoiqu'il en soit pas capable de rivaliser avec le quatuor de tête ? Il y a des choses qui sont très prometteuses et quand tu vois que l'on n'a pas encore exploiter tout le monde ...

Posté(e)
il y a 43 minutes, MisterFraiZ a dit :

On n'a pas encore vu satriano et nzola, très peu de zaroury ( mais on sait qu'il va apporter énormément offensivement) et Neil n'est pas encore de retour. Comment peut on prétendre que l'on ne sera quoiqu'il en soit pas capable de rivaliser avec le quatuor de tête ? Il y a des choses qui sont très prometteuses et quand tu vois que l'on n'a pas encore exploiter tout le monde ...

Tout à fait, comme les équipes des autres clubs d'ailleurs. Impossible de tirer de conclusions, il n'y a eu que 3 Journées de jouées, 3.

Posté(e)
il y a 6 minutes, tibocm1 a dit :

Quelle conclusions? :D: Me semble avoir utilisé le "je ne pense pas". En gros, mon opinion. 

Oui enfin, il est quand même très tôt non? Comme le dit MisterFraiz, on n'a sans doute pas encore joué avec notre équipe type, on ne connait pas la pleine mesure que pourrait donner notre équipe, comme celle d'autres clubs. Personne n'auraot misé sur Brest par exemple la saison dernière, moi le premier d'ailleurs, je les voyais dans la charette.

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Cette semaine, le gardien du RC Lens, Brice Samba, a fait polémique en signant un maillot du LOSC qui était pourtant floqué "anti-RCL". Un geste qui a provoqué la colère des supporters lensois, qui dénonce un manque de respect de leur capitaine envers le club artésien et leurs fans. 

Samba se défend avec un like

S'il n’est pas encore revenu sur cet épisode, le portier international français a liké sur les réseaux sociaux le commentaire d’un supporter lensois qu'il le défendait. "Il est filmé, s’il ne signe pas on va le faire passer pour un sale type sur les réseaux, on connaît les débiles profonds qu’il y a ici. En revanche, on est en droit de s’interroger sur le cassos qui fait signer son maillot du LOSC par un joueur lensois", a écrit ce supporter sang et or. 

 

Je savais pas ou le mettre.

Posté(e) (modifié)
Le 07/09/2024 à 12:41, FreeBird49 a dit :

Ah les "polémiques"...le grand mal de cette société de dégénérés. Tout est prétexte à polémique.

Le Ricard, signer un maillot...faut vraiment s'ennuyer dans sa vie pour s'attarder sur ces choses là. 


Moi, j'ai un chapeau Ricard mais pas de maillot signé. 

Vous vous en fichez, hein !!! Ben je vais faire une sieste, tiens !
an older man wearing glasses is sleeping with his eyes closed and a subscribe button in the corner

Modifié par Clorith
Posté(e) (modifié)

Salut,

Ça va être un vrai test pour voir où on en est cette saison. Mais honnêtement, je suis un peu plus optimiste que certains ici. On n’a pas encore vu tous nos nouveaux joueurs à 100%, et l’équipe a montré des signes vraiment encourageants. Si on arrive à capitaliser sur la dynamique qu’on a eue contre Monaco, je pense qu’on peut réellement titiller les équipes de tête.

Cela dit, l’attaque doit vraiment se réveiller. Quand tu vois le nombre d’occasions qu’on laisse filer, c’est frustrant. J’espère vraiment qu’on va voir Satriano ou Nzola commencer et apporter un peu plus de tranchant devant. On a besoin d’efficacité !

C’est un peu comme les Années folles, cette époque où tout bougeait, où la mode a pris un tournant avec les vêtements plus audacieux, les robes à franges et les accessoires extravagants. Les équipes de foot, tout comme les gens de cette époque, doivent parfois oser et sortir des sentiers battus pour vraiment marquer la différence. Si on arrive à apporter un peu de cette énergie et de cette audace, on pourrait bien créer la surprise cette saison. Croisons les doigts !

Modifié par Billylens
Posté(e)
il y a une heure, Billylens a dit :

Salut

Ça va être un vrai test pour voir où on en est cette saison. Mais je suis un peu plus optimiste que certains ici. On n'a pas encore vu tous nos nouveaux joueurs en pleine forme, et l'équipe a montré des signes vraiment encourageants. Si on arrive à capitaliser sur la dynamique contre Monaco, je pense qu'on peut titiller les équipes de tête.

Mais bon, c'est vrai que l'attaque doit se réveiller, surtout quand tu vois le nombre d'occasions qu'on laisse filer. J’espère qu’on va voir Satriano ou Nzola démarrer et apporter un peu plus de tranchant devant. Croisons les doigts !

Bienvenue à toi. Tu parais un bon candidat pour le topic des optimistes, n'hésite pas à rejoindre le groupe !!! :smile:
Ne vas pas chez les pessimistes, ils n'ont que les cookies de @MattGrinin comme argument !

 

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Depuis que son transfert à l’AS Rome a été retoqué suite à des examens médicaux non concluants, Kevin Danso n’a pas rejoué avec le RC Lens ni repris les entraînements. Conformément à ce que le club avait indiqué, l’international autrichien poursuit les examens poussés afin d’évaluer le plus précisément possible son état, notamment cardiaque pour confirmer, infirmer ou modérer les tests qu’il avait passés à Rome dans le cadre de sa visite médicale d’avant signature.

Le joueur a besoin d’être rassuré, le RC Lens également. Celui qui fêtera ses 26 ans dans 10 jours, devait être vendu environ 25 M€ (22+3) après avoir été acheté 5,5 M€ à Augsbourg en 2023. Les tests vont prendre du temps et Danso va devoir prendre son mal en patience.

À l’infirmerie également, Anass Zaroury, touché à la cheville sur la pelouse catastrophique de Monaco, a l’air d’avoir le moral. Il a envoyé un post sur Instagram, installé sur son vélo.

Autres blessés à soigner, Andy Diouf (adducteurs), sélectionné en espoir mais renvoyé au club après avoir été remplacé par Lucien Agoumé. Abukodir Khusanov est lui resté en sélection. S’il a manqué le premier match face à la Corée du Nord (victoire 1-0), il pourrait jouer le deuxième au Kirghizstan dans le cadre des éliminatoires Asie pour la coupe du monde 2026. Jimmy Cabot est toujours en soins pour son genou.

Les internationaux sur le pont.

Jhoanner Chávez (Équateur). Éliminatoires Coupe du Monde 2026. Sur le banc contre le Brésil (défaite 1-0), il affronte le Pérou ce mardi. Hervé Koffi (Burkina Faso). Éliminatoires Coupe d’Afrique des Nations. Titulaires quelques jours après avoir été papa, il a fait match nul contre le Sénégal (1-1). Il affronte le Malawi demain. Nampalys Mendy (Sénégal). Éliminatoires Coupe d’Afrique des Nations. Entré à la 82e contre le Burkina Faso (1-1). Il affronte le Burundi aujourd’hui. Przemyslaw Frankowski (Pologne). Ligue des Nations. Titulaire en Écosse (victoire 1-2), il a joué la fin de match contre La Croatie (défaite 1-0). Brice Samba (Ligue des Nations). France – Belgique ce soir.

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Foot, 

Ligue 1, 

Lens

abonné

« À un moment, cela devient compliqué » : Wesley Saïd et les 28 autres joueurs de Lens face à la concurrence interne

Les départs avortés de Neil el-Aynaoui ou de Kevin Danso n'ont pas permis, notamment, d'alléger l'effectif de Lens. Le club et son entraîneur, qui accueillent Lyon ce dimanche (20 h 45), devront gérer un effectif pléthorique.

Joël Domenighetti et Nathan Gourdol, à Avion (Pas-de-Calais)publié le 15 septembre 2024 à 06h30mis à jour le 15 septembre 2024 à 09h15

Le RC Lens avait programmé 47 M€ de ventes nettes cet été. Les départs avortés du milieu relayeur Neil el-Aynaoui à Monaco(autour de 17 M€, ligament croisé antérieur d'un genou) et du défenseur central Kevin Danso à l'AS Rome (ITA), lors du dernier jour du mercato (autour de 23 M€, examen cardiaque approfondi, indisponible jusqu'à fin septembre), ont privé le club artésien de cette manne annoncée lors de son passage devant la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG), mi-mai.

lire aussiMercato : les coulisses du transfert avorté de Kevin Danso (Lens) à l'AS Rome 

Lens a bien baissé sa masse salariale (*). Mais le maintien d'El-Aynaoui et de Danso au sein de l'effectif porte à 29 le nombre de professionnels là où Will Still s'attendait à diriger de 21 à 24 pros, gardiens compris.

(*) Douze joueurs sont partis. Les départs de Wahi à l'OM (on parle de 300 000 € mensuels brut en interne) et Spierings à Bröndby (DAN) (130 000 € mensuels brut) ont généré une économie annuelle d'au moins 7,3 M€, cotisations sociales incluses.

« L'organisation se fait très facilement, expliquait l'entraîneur ce vendredi. Nous mettons des exercices en place où nous sommes capables de faire jouer tout le monde. Par exemple en utilisant certains joueurs sur certains exercices. En les faisant tourner sur des périodes très courtes pour garder tout le monde en activité permanente. En scindant le groupe en deux ou trois avec des exercices spécifiques. Enfin, en faisant comprendre que tout le monde à une place à prendre. Il y a la concurrence qui est là et des places à prendre. C'est assez simple, finalement. »

Ses affirmations seront jaugées à la lumière des résultats. Car l'embouteillage est un frein à l'épanouissement.

« Tant que tu es honnête, droit et que tu ne tournes pas autour du pot en inventant n'importe quoi, le joueur dira OK. Il ne sera pas forcément d'accord, mais c'est la concurrence »

Will Still, entraîneur de Lens

 

« Avoir du choix, c'est incroyable, maintenait cependant Still cette semaine. Car le niveau d'intensité dans les séances depuis la fin du mercato, c'est impressionnant. On voit que les joueurs ont faim, ils veulent tous jouer, beaucoup, avec l'envie d'enchaîner. Ceux qui jouent sont sous pression positive, car ils savent qu'au moindre pied de travers, suspension un peu inutile ou blessure, quelqu'un va entrer dans l'équipe et chercher à prendre leur place. Ce n'est pas le monde idéal, mais il n'y a pas de monde idéal dans le foot. On adapte les séances, on essaie de faire en sorte que tout le monde soit impliqué le plus souvent possible, que tout le monde ait un rôle à jouer. »

Le jeu réclame de l'implication et une gestion humaine minutieuse. Pas forcément compatible avec les états d'âme, les frustrations.

« C'est le foot de haut niveau, c'est dur,poursuivait le coach belge. Ce n'est pas toujours facile à expliquer, parce que parfois il n'y a pas d'explication. Il faut juste dire : "Écoute il y a meilleur que toi pour l'instant." Il faut garder cette communication ouverte, constante. Tant que tu es honnête, droit et que tu ne tournes pas autour du pot en inventant n'importe quoi, le joueur dira OK. Il ne sera pas forcément d'accord, mais c'est la concurrence. Tant que tu es logique, il n'y a pas 1000 questions à se poser. Si tu es bon, tu joueras. Mais dans les très grands clubs, il y a beaucoup de joueurs de grande qualité, et c'est le cas ici. »

« Les rotations à l'entraînement peuvent être frustrantes pour certains »

Wesley Saïd, attaquant de Lens

 

Du côté des joueurs, on vante l'état d'esprit du groupe et la saine concurrence. Sans se leurrer. « Forcément, il y aura des déçus,notait Wesley Saïd vendredi. L'objectif est de rester concentré et de rester soudés. On a pu voir qu'il y avait pas mal de changements depuis la préparation. Les choix ne sont pas figés. Maintenant, ce n'est pas simple. Les rotations à l'entraînement peuvent être frustrantes pour certains. À un moment, cela devient compliqué. J'en suis la preuve (la saison passée, il a eu un temps de jeu deux fois moindre que celui d'Elye Wahi dont il était la doublure). J'ai envie de dire qu'il ne faut pas lâcher. Mais les places seront chères. »

 

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Le RC Lens bientôt propriétaire du stade Bollaert ? « Ne pas l’acheter pour l’acheter », prévient Joseph Oughourlian

Dans la longue interview qu’il nous a accordée ce dimanche soir, le président du Racing Club de Lens balaie les sujets brûlants de l’actualité des Sang et Or, dont le rachat du stade Bollaert.

 

Les objectifs de vente et d’allègement de la masse salariale (encore 58 M€) n’ont pas été atteints, quelles sont les conséquences ?

« Premièrement, c’est décevant. C’est pour ça qu’on a fait les ajustements au niveau du management il y a quelques mois. C’est décevant, en fait, de se retrouver dans une situation où, on ne joue plus la Ligue des champions et avec encore des salaires qui sont au niveau de la Ligue des champions. Il y a un effet de cliquet sur les salaires assez désagréable. Le premier objectif de ce mercato, c’était de réduire la masse salariale. On l’a quand même réduite. Pas assez. Donc il faudra qu’on continue à faire ces efforts. Et il faudra sans doute qu’on fasse appel à d’autres formes d’entrée de capital dans le club. Ça peut prendre des formes diverses et variées, ça peut se mettre en place assez rapidement. On évalue chacune d’elles. Et on essaie de voir ce qui fait le plus de sens pour le club. Il n’y a rien, pour l’instant, de fait. Mais on cherche des moyens de financement. Ma préférence, c’est de faire appel à du capital plutôt que plus d’emprunts. »

Parmi les leviers, il y a le rachat du stade Bollaert, où en êtes-vous ?

« Ça peut être une opportunité de lever du capital. Les banques et les financiers en général aiment ce qu’on appelle les tangibles, la pierre. Et ça nous positionnerait aussi de manière intéressante, parce qu’on serait un des très rares clubs en France, peut-être même le seul, une fois que l’OL aura vendu son stade, en tout cas le seul de taille à être propriétaire de son outil de travail. Ça va nous donner aussi les moyens de faire des choses intéressantes. »

Quels sont les éléments étudiés avec le stade Bollaert ?

« Il y a déjà des idées lancées. On regarde beaucoup où on peut apporter, où on peut créer de la valeur en étant propriétaire du stade, ce qu’on peut faire différemment. En tant que club, on peut faire des choses autour du stade, tant structurelles qu’apporter plus de contenu au stade, ce serait une chose extrêmement positive pour le club et pour le stade, et pour la municipalité. Le prix a été fixé, on a jusqu’au 31 décembre si on veut acheter le stade à ce prix-là. Après, il faudra repasser devant les Domaines et Bercy. On est en train de regarder ça de près, évidemment. C’est demain, le 31 décembre. Si on ne l’a pas prise ou si on n’a pas été en mesure de financer cette acquisition, il n’y a pas péril en la demeure. Mais ça serait une opportunité perdue. C’est une bonne opportunité pour le club, à condition, encore une fois qu’on ne se contente pas de l’acheter pour l’acheter, faire la même chose que ce qu’on fait déjà. Il faut qu’on fasse un peu plus. »

Le prix est bien entre 21 et 24 M€ ?

« Je ne peux pas commenter le prix. C’est un peu plus complexe que ça. »

Ce serait quoi, le modèle ? À l’étranger surtout, des clubs sont propriétaires de leur stade ou leur stade dans différents sports, il y a le modèle du sport américain aussi…

« Du sport américain mais même en Europe, il y a des clubs qui sont propriétaires de leurs stades. Ils font à la fois plus d’événements à l’intérieur de leurs stades. Et ils “peuplent”, ils créent des choses dans leurs stades. Par exemple, le Real Madrid : parmi les meilleurs restaurants à Madrid, on trouve les restaurants du stade. On s’aperçoit que les gens aiment bien aller manger dans un stade de football, même si ça semble un peu bizarre.

Il y en a qui vont dormir au Havre, au Parc des Princes aussi, mais ça, je ne suis pas sûr que ça rapporte beaucoup d’argent. Mais on a aussi regardé pendant de nombreuses années l’éventualité de mettre un musée ou en tout cas des choses qui feraient que le stade ne soit pas juste un endroit où les gens iraient toutes les deux semaines pendant la saison de foot mais un endroit de destination à d’autres moments, soit pour des événements ponctuels, type concerts. On a testé ça cette année. Soit pour des choses plus régulières comme peuvent l’être un musée, un restaurant, des boutiques. »

Un lieu de vie quotidien ?

« C’est ça. Mais il faut le mettre dans le contexte de la réorganisation de la ville de Lens. Il y a eu la construction de la piscine. Il va y avoir un parking vertical. D’autres édifices sont en construction de l’autre côté du parking, plein de changements sont en cours. Nous, ce qu’on souhaiterait vivement, c’est que le stade devienne un lieu de centralité de Lens. Pas juste le soir de match, mais en général. »

Est-ce que la contraction des droits télé, ce mercato qui n’est pas allé jusqu’au bout, vous obligent à accélérer un peu ce processus-là ?

« Dans le contexte dans lequel on est, on va assister à une ligue à deux vitesses. Le Racing Club de Lens, s’il veut rester dans le premier wagon, doit lever du capital et doit continuer à chercher de nouveaux investisseurs. On a perdu 50 % de droits télé, d’un peu plus de 20 M€ à moins de 10. »

 

Les objectifs de vente et d’allègement de la masse salariale (encore 58 M€) n’ont pas été atteints, quelles sont les conséquences ?

« Premièrement, c’est décevant. C’est pour ça qu’on a fait les ajustements au niveau du management il y a quelques mois. C’est décevant, en fait, de se retrouver dans une situation où, on ne joue plus la Ligue des champions et avec encore des salaires qui sont au niveau de la Ligue des champions. Il y a un effet de cliquet sur les salaires assez désagréable. Le premier objectif de ce mercato, c’était de réduire la masse salariale. On l’a quand même réduite. Pas assez. Donc il faudra qu’on continue à faire ces efforts. Et il faudra sans doute qu’on fasse appel à d’autres formes d’entrée de capital dans le club. Ça peut prendre des formes diverses et variées, ça peut se mettre en place assez rapidement. On évalue chacune d’elles. Et on essaie de voir ce qui fait le plus de sens pour le club. Il n’y a rien, pour l’instant, de fait. Mais on cherche des moyens de financement. Ma préférence, c’est de faire appel à du capital plutôt que plus d’emprunts. »

 

 

 

Parmi les leviers, il y a le rachat du stade Bollaert, où en êtes-vous ?

« Ça peut être une opportunité de lever du capital. Les banques et les financiers en général aiment ce qu’on appelle les tangibles, la pierre. Et ça nous positionnerait aussi de manière intéressante, parce qu’on serait un des très rares clubs en France, peut-être même le seul, une fois que l’OL aura vendu son stade, en tout cas le seul de taille à être propriétaire de son outil de travail. Ça va nous donner aussi les moyens de faire des choses intéressantes. »

Quels sont les éléments étudiés avec le stade Bollaert ?

« Il y a déjà des idées lancées. On regarde beaucoup où on peut apporter, où on peut créer de la valeur en étant propriétaire du stade, ce qu’on peut faire différemment. En tant que club, on peut faire des choses autour du stade, tant structurelles qu’apporter plus de contenu au stade, ce serait une chose extrêmement positive pour le club et pour le stade, et pour la municipalité. Le prix a été fixé, on a jusqu’au 31 décembre si on veut acheter le stade à ce prix-là. Après, il faudra repasser devant les Domaines et Bercy. On est en train de regarder ça de près, évidemment. C’est demain, le 31 décembre. Si on ne l’a pas prise ou si on n’a pas été en mesure de financer cette acquisition, il n’y a pas péril en la demeure. Mais ça serait une opportunité perdue. C’est une bonne opportunité pour le club, à condition, encore une fois qu’on ne se contente pas de l’acheter pour l’acheter, faire la même chose que ce qu’on fait déjà. Il faut qu’on fasse un peu plus. »

Le prix est bien entre 21 et 24 M€ ?

« Je ne peux pas commenter le prix. C’est un peu plus complexe que ça. »

Ce serait quoi, le modèle ? À l’étranger surtout, des clubs sont propriétaires de leur stade ou leur stade dans différents sports, il y a le modèle du sport américain aussi…

« Du sport américain mais même en Europe, il y a des clubs qui sont propriétaires de leurs stades. Ils font à la fois plus d’événements à l’intérieur de leurs stades. Et ils “peuplent”, ils créent des choses dans leurs stades. Par exemple, le Real Madrid : parmi les meilleurs restaurants à Madrid, on trouve les restaurants du stade. On s’aperçoit que les gens aiment bien aller manger dans un stade de football, même si ça semble un peu bizarre.

Il y en a qui vont dormir au Havre, au Parc des Princes aussi, mais ça, je ne suis pas sûr que ça rapporte beaucoup d’argent. Mais on a aussi regardé pendant de nombreuses années l’éventualité de mettre un musée ou en tout cas des choses qui feraient que le stade ne soit pas juste un endroit où les gens iraient toutes les deux semaines pendant la saison de foot mais un endroit de destination à d’autres moments, soit pour des événements ponctuels, type concerts. On a testé ça cette année. Soit pour des choses plus régulières comme peuvent l’être un musée, un restaurant, des boutiques. »

Un lieu de vie quotidien ?

« C’est ça. Mais il faut le mettre dans le contexte de la réorganisation de la ville de Lens. Il y a eu la construction de la piscine. Il va y avoir un parking vertical. D’autres édifices sont en construction de l’autre côté du parking, plein de changements sont en cours. Nous, ce qu’on souhaiterait vivement, c’est que le stade devienne un lieu de centralité de Lens. Pas juste le soir de match, mais en général. »

Est-ce que la contraction des droits télé, ce mercato qui n’est pas allé jusqu’au bout, vous obligent à accélérer un peu ce processus-là ?

« Dans le contexte dans lequel on est, on va assister à une ligue à deux vitesses. Le Racing Club de Lens, s’il veut rester dans le premier wagon, doit lever du capital et doit continuer à chercher de nouveaux investisseurs. On a perdu 50 % de droits télé, d’un peu plus de 20 M€ à moins de 10. »

À LIRE AUSSIRC Lens : Joseph Oughourlian se retire et balance fort sur la LFP

L’arrivée d’un actionnaire minoritaire est-elle toujours d’actualité ?

« Ça pourrait aboutir. Il y a beaucoup d’échanges. Le monde du football, en général, est très fluctuant. On voit et on va continuer à voir beaucoup de changements dans le capital des clubs. C’est dû au fait qu’il y a un mouvement de fonds qui est l’entrée d’investisseurs, notamment américains, sur les marchés européens. Ce qui est important pour moi, c’est renforcer le Racing club de Lens et m’assurer que, quoi qu’il arrive, on ne touche pas aux piliers sur lesquels repose le club, c’est-à-dire nos valeurs, notre identité. »

Vous avez déjà injecté beaucoup d’argent, plus que vous aviez imaginé initialement, pourriez-vous continuer ?

« La dernière fois, c’était il y a deux ans. Les sommes sont importantes. Il y a un moment où ma surface financière… Je ne peux pas continuer à mettre de l’argent dans le club. Il faut trouver des relais. Il y a d’autres sources de financement, ce n’est pas forcément une augmentation de capital. »

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