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il y a 14 minutes, manico a dit :

Qui est Ayanda Sishuba, la nouvelle promesse du foot belge: "S’il avait eu les pieds carrés, on lui aurait rabâché que son père était footballeur"

Fils de l’ancien joueur Asanda qu’il n’a plus vu depuis 10 ans, Ayanda Sishuba a résisté à un parcours tortueux grâce à sa maman et son grand-père.

Julien Parcinski
Julien ParcinskiJournaliste football
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Publié le 18-08-2023 à 07h04 - Mis à jour le 18-08-2023 à 07h05

Après avoir disputé tous les matchs de préparation comme à Manchester United, Ayanda Sishuba devrait effectuer ses débuts face à Rennes dimanche.
Après avoir disputé tous les matchs de préparation comme à Manchester United, Ayanda Sishuba devrait effectuer ses débuts face à Rennes dimanche. ©DR/ Photonews
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On dit que les voyages forment la jeunesse mais ils permettent également de forger des souvenirs. En ralliant Brest depuis Mouscron, dimanche dernier, pour assister à la possible première officielle de son fils Ayanda Sishuba, Capucine Dufloucq a repensé à tous ces trajets accumulés cette dernière décennie aux quatre coins de la France.

Du Havre à Épinal en passant par Nantes, la maman du jeune prodige belge n’a cessé de l’accompagner. Des heures de route pour ne le voir parfois disputer qu’une poignée de minutes. “Qu’importe, on n’a jamais voulu le laisser seul. La longueur de l’itinéraire du retour se faisait surtout sentir lors des défaites, sourit-elle. Il n’y avait pas un bruit dans l’auto pendant sept heures.”

Alors forcément, même si la nouvelle coqueluche des supporters lensois est restée sur le banc au stade Francis Le Blé, le pèlerinage vers la Bretagne a représenté une première récompense des années de sacrifices superposées aux mois de doutes comme lors de cet arrachement osseux survenu l’an dernier qui l’a privé de sa passion pendant plusieurs mois. “Ayanda est devenu le centre de l’attention familiale depuis tout petit. Sa sœur, Yalisa, s’est dévouée pour son frère en allant le voir chaque week-end alors qu’elle n’est pas forcément football.”

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Capucine, sa maman, qui n'a jamais manqué un de ses matchs. ©DR

D’une précocité folle au dégoût à Lille

 

De l’extérieur, tout semble réglé comme du papier à musique. Les préjugés ont la vie dure. Le football n’échapperait pas au népotisme selon certains. Être “le fils de” ouvrirait des portes. “C’est pour ça que je ne voulais pas qu’il fasse du foot. S’il avait eu les deux pieds carrés, on lui aurait rabâché que son père était footballeur professionnel.”

Ayanda Sishuba peut jouer pour quatre sélections : “Le choix du cœur, c’est la Belgique mais on a déjà été déçu”

Les gens compareront toujours sa progéniture à son père Asanda, ancien joueur de D1 belge, pourtant absent tout au long de la croissance de ses enfants. On ne sait pas si les gènes ont leur part de responsabilité mais le ballon rond a très vite eu une place primordiale dans le cœur de son rejeton. Sa maman s’en est fait une raison. Au baby basket, le Mouscronnois conduit la grosse balle orange avec ses pieds alors qu’il n’a que quatre ans. Quand son papa jouait à Saint-Trond, on est allé un jour à la fête foraine. Il était haut comme trois pommes. Il ne voulait aller sur aucun manège. Seule la pêche au canard a trouvé grâce à ses yeux car il voulait remporter le ballon. J’ai su que c’était foutu”, plaisante Capucine.

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Asanda Sishuba, son papa qu'il n'a plus vu depuis 10 ans, lorsqu'il jouait à Mouscron.

Il y a des choses qui ne s’expliquent pas. Certains naissent avec un don. La nature a confié au jeune homme un talent précoce pour le football au point de voir les recruteurs pulluler lorsque “Aya” n’a que 8 ans. “Ça m’effrayait. Je me demandais comment ils trouvaient mon numéro. On avait même des cartes de scouts dans notre boîte aux lettres.”

À un tel âge, la proximité avec Ayanda incarne le critère principal pour cette maman dans ce premier choix précoce. Malgré des tests réussis au Club Bruges et à Anderlecht, ce sera le LOSC et Luchin, distant à peine de 20 kilomètres du domicile familial. “Je me suis trompé, avoue-t-elle avec le recul. Je n’ai pas tenu compte de son épanouissement. Je l’ai remis à l’Excel après trois ans alors que Mouscron se remettait seulement de sa première faillite. L’important, c’était qu’il retrouve le plaisir."

Plaisir qu’il avait perdu dans le Nord où le Belge a composé avec un univers très coriace pour un gamin âgé d’à peine 10 ans au point de l’en dégoûter presque de sa passion. Rien n’est plus méchant qu’un enfant avec un autre enfant. À cet âge-là, certains sont déjà prêts à tout pour faire déjouer la concurrence. Des luttes pour porter le numéro dix, des chaussures dissimulées avant un entraînement ou des bouteilles d’eau cachées en pleine canicule. “À la fin, nous n’étions humainement plus sur la même longueur d’onde avec Lille”, résume-t-elle sobrement.

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A Lille, Ayanda Sishuba a vécu des moments difficiles à seulement 10 ans. ©DR

Nous n'étions humainement plus sur la même longueur d'onde avec Lille"

Quoi de mieux que son cocon mouscronnois pour retrouver le sourire du garçon ? Dans une structure où il est bien trop fort, le milieu offensif reprend goût au football. S’il évolue un niveau en dessous, en élite 2, les centres de formation de grands clubs lui font toujours les yeux doux. Lens l’invite à passer un essai et souhaite l’enrôler directement. Pour la maman, le choix cornélien lui cause des maux de tête. “On venait de le ramener à Mouscron pour son bien et là, c’était la crainte de le remettre dans un environnement nocif sans savoir si le train repasserait une troisième fois.”

Dans ce raisonnement épineux, un homme créera la différence. Dominique Delattre, le responsable du centre de formation du Racing. “C’est ce Monsieur qui a fait que notre décision s’est portée sur Lens. Sans lui, je ne suis pas sûr que l’on aurait dit oui. Son côté humain m’a rassuré. Lorsqu’il nous a fait visiter La Gaillette, j’ai vu que les enfants n’étaient pas qu’un numéro avec lui.”

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C'est à Lens où Ayanda Sishuba s'est épanoui notamment grâce à Dominique Delattre. ©DR

Sans Dominique Delattre, je ne suis pas sûr que l'on aurait dit oui à Lens"

Un grand-père formidable en l’absence du père

L’humanité, un critère primordial et essentiel au vu de son passé douloureux au LOSC mais aussi à cette étape cruciale qui caractérise pour la première fois la séparation avec sa maman. “Tous les lundis matin, je pleurais pendant une demi-heure. C’est mon papa qui allait le conduire.” Jean-Bernard, un grand-père formidable, pilier indéboulonnable de la vie du Lensois, qui a su incarner la figure paternelle quand Asanda n’a pas assumé son rôle. Les bons joueurs ne sont pas toujours de grands hommes. Ayanda n’a plus vu son père depuis ses 6 ans. Il n’a jamais été présent. Il n’est même pas retourné en Afrique du Sud. Il vit apparemment en Belgique mais on ne sait rien. Il ne donne pas de nouvelles.”

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Avec son grand-père, Jean-Bernard, qui l'a si souvent entouré et qui a malheureusement disparu il y a 4 mois. ©DR

Ayanda n'a plus vu son père depuis ses 6 ans. Il vit en Belgique mais il ne donne pas de nouvelles."

Dimanche à Bollaert face à Rennes, le jeune homme de 18 ans pourrait effectuer ses débuts en Ligue 1. Nul doute qu’en entrant dans l’arène, ses premières pensées iront à sa maman qui a tant donné pour lui et à son papy qui aurait tant aimé le voir étrenner les pelouses du championnat de France. “Il est parti il y a quatre mois. Son dernier souhait, c’était de le voir jouer en pro. Lors de la dernière discussion qu’il a eue avec lui, Il a dit à Ayanda qu’il le verrait d’en haut.”

Avec son plus fidèle supporter dans son cœur, la promesse du football belge ne sera jamais seule sur le terrain. Après un parcours loin d’être linéaire, le premier jour du reste de sa vie va débuter ce dimanche 20 août. L’avenir est prometteur et les pages de son grand livre blanc ne demandent qu’à être noircies par sa vision du jeu, ses coups d’éclat et sa double accélération. Pour égayer les trajets des nombreux voyages qui s’annoncent.

  • 5 weeks later...
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Il y a 23 heures, DamieN62 a dit :

 

Au début, je pensais que l'émission de ce soir serait une rediff' (c'est Canal+ Foot donc ce n'est pas comme s'ils diffusaient des nouveaux matchs tous les jours) mais l'émission d'hier était centrée sur la LDC de 98-99. Ils ont diffusé 3 grands formats (les deux matchs d'Arsenal et le retour contre Kiev) avec des images des autres matchs entre les deux. Faut avouer que ça change des résumés sur Youtube en qualité VHS. :D:

Ce soir, ce sera la campagne 2002-2003, et s'ils gardent le même format, j'imagine que les 3 matchs seront les deux victoires face au Milan et la Corogne et un match contre le Bayern, sans doute l'aller à Bollaert.

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il y a 7 minutes, DamieN62 a dit :

Au début, je pensais que l'émission de ce soir serait une rediff' (c'est Canal+ Foot donc ce n'est pas comme s'ils diffusaient des nouveaux matchs tous les jours) mais l'émission d'hier était centrée sur la LDC de 98-99. Ils ont diffusé 3 grands formats (les deux matchs d'Arsenal et le retour contre Kiev) avec des images des autres matchs entre les deux. Faut avouer que ça change des résumés sur Youtube en qualité VHS. :D:

Ce soir, ce sera la campagne 2002-2003, et s'ils gardent le même format, j'imagine que les 3 matchs seront les deux victoires face au Milan et la Corogne et un match contre le Bayern, sans doute l'aller à Bollaert.

Ooooh, cette émission + l'interview d'Oughourlian y'a de quoi faire ce soir haha

Posté(e) (modifié)
il y a 16 minutes, Mr_Moustache a dit :

Sympa de revoir ces moments là en tout cas.

Marrant aussi de voir Thomert, joueur de Ligue 2, jouer titulaire contre La Corogne, une des meilleurs équipes d'Europe, des sa première saison.

A méditer 😏

il avait 22 ans et moins de 50 matches de L2 dans les jambes, on avait investi sur un potentiel, comme Fanni.

Il devait mûrir derrière Pedron mais le Jojo Muller avait décidé de rendre notre jeu plus physique et s'est mis, rapidement, à écarter des mecs comme Blanchard et Pedron au profit de joueurs comme Bouba Diop, Thomert ou Bakari. Et, à l'époque, on critiquait ce changement de profil de joueurs.

Modifié par jojo62
Posté(e)
il y a 24 minutes, Mr_Moustache a dit :

Sympa de revoir ces moments là en tout cas.

Marrant aussi de voir Thomert, joueur de Ligue 2, jouer titulaire contre La Corogne, une des meilleurs équipes d'Europe, des sa première saison.

A méditer 😏

Ou comment annoncer discrètement que Guilavogui va marquer contre Arsenal 😉

Posté(e) (modifié)

Ces matchs ça prouve aussi qu'il ne faut avoir aucun complexe d'infériorité contre nos adversaires. On a mérité d'y être et on a de quoi rivaliser. Une victoire possible face à Arsenal j'y crois dur comme fer. 

Modifié par manico
Posté(e)
il y a 22 minutes, manico a dit :

Ces matchs ça prouve aussi qu'il ne faut avoir aucun complexe d'infériorité contre nos adversaires. On a mérité d'y être et on a de quoi rivaliser. Une victoire possible face à Arsenal j'y crois dur comme fer. 

je signerais volontiers pour un match nul, ça ferait 1 pt de plus. La qualif, c'est contre le PSV et séville que ça se jouera, ce sera celui qui prendra le plus de points dans ces confrontations directes. Arsenal est au-dessus et c'est normal, les moyens de la PL sont colossaux.

Posté(e)
il y a 9 minutes, jojo62 a dit :

je signerais volontiers pour un match nul, ça ferait 1 pt de plus. La qualif, c'est contre le PSV et séville que ça se jouera, ce sera celui qui prendra le plus de points dans ces confrontations directes. Arsenal est au-dessus et c'est normal, les moyens de la PL sont colossaux.

Tout comme les moyens de Paris comparé à nous, ils sont colossaux. Ça ne nous a pas empêché de les corriger à Bollaërt la saison dernière. Sur un match je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas battre Arsenal.

Posté(e) (modifié)
il y a une heure, DamieN62 a dit :

Si Arsenal a beaucoup d'absents, ça pourrait ressembler au Lens-Milan de 2002 quand ils avaient alignés pas mal de remplaçants.

le milan ac avait quasiment 2 équipes de top niveau, ils venaient de faire un recrutement de malade, le milan ac gagnera la LDC cette saison là tout en finissant dans le top 3 de la série A (très relevée à l'époque) avec, en bonus, la coupe d'italie.

Dans les buts : abbiati et dida (leur seul point faible, IMO)

défense : helveg ou simic - nesta ou costacurta - maldini ou laursen  - kaladze ou serginho, 8 DEFENSEURS DE TRES HAUT NIVEAU

milieu : pirlo - gattuso - ambrosini - rui costa + seedorf, brocchi, redondo et dalla bona, Y A DU CHOIX !

attaque : shevchenko - inzaghi - thomasson - rivaldo, DUR DE CHOISIR (même si rivaldo sera décevant comparé aux attentes)

et je ne parle pas d'ibou ba, chamot, leonardo, borriello et roque junior, qui n'ont quasiment pas joué cette saison-là, un effectif de malade à l'époque.

Modifié par jojo62

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