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[26] Salis Abdul Samed


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Posté(e)

Poste : Milieu défensif 
Nationalité : Ghana
Date de naissance : 26 mars 2000
Taille : 1m 80
Poids : 61kg
Lieu de naissance : Accra 
Date d'arrivée : 2022
International : -

Repères Carrière :
2019-2022 - Clermint
2022-2023 - RCLens

Nombre de matchs à Lens : -
Nombre de buts : -

Fin de contrat en Juin 2027

  • 3 weeks later...
  • Teddy changed the title to [26] Salis Abdul Samed
Posté(e)

C'est peut-être lié au fait que c'était un match amical donc il s'est sans doute lâché un peu plus, mais j'ai l'impression qu'il est beaucoup plus porté vers l'avant que Doucouré. A plusieurs reprises on le voit dans des positions assez avancées, notamment sur le dernier but. De mémoire, je n'ai jamais vu Doucouré presser le dernier défenseur de la sorte. C'est bien mais il ne faudrait pas que ça déséquilibre l'équipe, surtout que Fofana n'est pas réputé pour ses qualités défensives. En revanche, si Fofana venait à manquer un match ou partir, j'imagine bien Abdul Samed monter d'un cran, surtout s'il est associé à Berg ou Poreba.

Posté(e)

Sans vouloir être critique en face c'était ces anciens coéquipiers , il avait peut être un degré de motivation en plus.

Mais il a l'air d'être très bon à voir.

Ce mec est arrivé en France et son premier match pro il l'a joué à Bollaert donc il était destiné a venir s'y épanouir.

  • 1 month later...
Posté(e)

Il attendra encore pour connaître sa première sélection, toutefois surpris de trouver Elisha Owusu dans la liste, il est blessé il me semble, peut être l'occasion pour SAS d'être appelé pour le remplacer. 

Posté(e)
Il y a 4 heures, Ruka-2 a dit :

Successeur de Cheick Doucouré, Abdul Samed Salis fait le bonheur du RC Lens par sa bonne humeur et ses performances
 

Par son intense activité et sa joie de vivre, le milieu défensif Abdul Samed Salis, arrivé cet été de Clermont, a généreusement remplacé son ami Cheick Doucouré au coeur du milieu du RC Lens.

———-

Animateur du vestiaire artésien, Abdul Samed Salis (*) est aussi un petit farceur. Ce 31 août au soir, dans l'écrin blindé complètement éteint de Bollaert-Delelis, toutes lumières de téléphones portables scintillantes, son coéquipier Seko Fofana était venu s'asseoir, en larmes, à la table de ses dirigeants dans le rond central. Quand ses coéquipiers sont venus l'arroser pour fêter publiquement sa prolongation, le Ghanéen, lui, en a profité pour chiper le contrat trempé laissé vacant par le DG Arnaud Pouille. Avant de le restituer quelques secondes plus tard à son dirigeant. Après l'avoir lu ? En fait, il semblait plutôt gêné, craignant d'avoir été trop loin.

« Il est comme ça Abdul Samed, il prend énormément de place au quotidien, ne serait-ce que par sa voix aigüe, confirme son formateur Adrien Gaignon, manager de l'académie JMG Côte d'Ivoire. Il rigole, se chamaille, il met tout le temps de la vie et n'est pas du tout timide. Quand c'est calme, on se demande s'il est malade. »

Infatigable essuie-glace devant la défense, le joueur de vingt-deux ans apporte la même énergie au coeur du milieu sang et or. Aide l'équipe de Franck Haise à conserver la maîtrise du ballon en passes courtes, amorce le contre pressing. Après ­6 rencontres de L1, il est en passe de faire oublier le pilier défensif des saisons précédentes, Cheick Doucouré, transféré cet été à Crystal Palace pour 22,6 M€ hors bonus.

« La saison passée, raconte le transfuge de Clermont cet été, il restait 4-5 matches. On me prévient que Lens est intéressé. Doucouré, c'est mon pote, un peu mon frère (ils ont fréquenté la même académie à Bamako au Mali en 2014). On me dit qu'il allait peut-être partir. J'ai dit OK. Je regardais déjà tous les matches de Lens à cause de Douc'. J'aimais bien son intensité. C'est un peu mon style. Pour l'instant, les gens me disent que je fais comme lui, je suis content (...) Quand j'ai signé, Douc' était encore là, à côté de moi dans le vestiaire. Il disait aux gens : "Lui, c'est un fou, il aime danser, rigoler, vous allez le kiffer.'' Tout le monde a été cool. J'aime la bonne humeur, c'était facile dans ma tête. Le vestiaire est une famille. À Clermont, où on rigolait bien tous les jours, on mettait la musique à fond. Alors, j'ai fait pareil, j'ai dansé au stage à Rodez (mi-juillet), je n'ai pas chanté. Après, ils m'ont chambré, ils ont chanté "Salissou". »

Le milieu fait parfaitement l'affaire dans le grattage, le colmatage et la récupération. Avec de la constance, même quand l'une de ses chevilles est douloureuse. « J'avais mal (contre Lorient, 5-2, 31 août), reconnaît-il. Deux minutes après, je marque, j'étais tellement content que je ne sentais même plus mon pied. » Le boute-en-train est toujours bien encadré. « Quand Douc'est parti, Seko (Fofana) a commencé à me parler, prolonge-t-il. Il me disait à l'entraînement : "Fais ci, fais ça, ça va t'aider, regarde les vidéos.'' Il est vraiment gentil, il m'aide à progresser. Il m'a dit : "Joue comme tu sais faire, ne te mets pas de pression dans la tête, sois libre.''» 
 

Il ne manquerait plus qu'il s'en mette. Au cours de sa vie, l'anglophone a plutôt été très vite responsabilisé, contraint de se débrouiller seul. « J'ai deux petits frères, détaille-t-il. Mon père est décédé quand j'avais 8-9 ans. En 2012, j'ai arrêté l'école. Je me suis dit, il n'y a pas mon père, il faut que je cherche un truc. J'aimais bien le foot, je jouais tout le temps au quartier. L'académie JMG est venu faire des essais au Ghana, je suis parti, ils m'ont pris. J'ai fait les essais pendant un an. Et six ans chez eux (arrivé à Clermont en 2018 après un tournoi en Europe). Je ne parlais pas français. »
 

Mais il connaît le langage du jeu. « Il a une belle marge de progression, précise Adrien Gaignon. Il ne jouait pas beaucoup à Clermont en L2. Il s'est révélé en L1. Mais c'est le même joueur qui était avec nous, avec la même philosophie que Doucouré. Il a franchi les étapes et s'est adapté au jeu plus rapide. Il fait moins de fautes. Cet été, il est venu nous rendre visite (à Abidjan). Il avait ramené des maillots. Il a donné de l'argent à des joueurs et des personnes qui travaillent. Il était tellement content. Une joie innocente. Comme un gamin. Il n'a pas encore passé son permis. Il s'arrange encore avec ses coéquipiers pour aller à La Gaillette. »
 

(*) Son prénom est Abdul Samed et son nom Salis, à la suite d'une erreur de retranscription de son passeport au Ghana. Il est appelé Salis dans le vestiaire.

 

  • 4 weeks later...
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