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[26] Salis Abdul Samed


Teddy
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PSV Eindhoven - Lens : « Je n’ai rien fait pendant un mois, c’est ma faute », admet Salis Abdul Samed

Dans le dur après des vacances d’été où il avait trop coupé, le lumineux milieu international ghanéen (23 ans) a retrouvé la forme. Et quand il est à 100 %, c’est un élément « essentiel, un joueur très intelligent qui lit et comprend parfaitement les situations », souligne Franck Haise.

« La première et la dernière fois que je fais ça ! »

« Je suis parti en vacances avec l’envie de couper complètement. Je n’ai rien fait pendant un mois, c’est la première et dernière fois ! Ce n’est pas pour moi : j’ai besoin de courir tout le temps, de travailler, dépenser de l’énergie. La reprise a été très dure, j’ai compris dès le premier entraînement. J’ai dit la vérité au coach : je n’ai rien fait, c’est ma faute, je le paye mais je vais bosser à fond, comme d’habitude. C’est une bonne leçon. Ça a un peu tué mon début de saison, je ne tenais pas un match complet. Je savais que la Ligue des champions arrivait et qu’il fallait que je retrouve vite mon niveau pour pouvoir aider l’équipe. C’est revenu un peu avant le premier match à Séville. »

La vie sans Seko Fofana

« C’était comme mon grand frère, il me conseillait, m’aidait sur le terrain, on se comprenait facilement. Il a fait ses trucs à Lens, chapeau. Ça m’a fait un peu mal qu’il parte, mais chacun a sa carrière. Et on commence à se comprendre avec les autres. Ce sont d’autres joueurs, il faut aussi qu’ils s’adaptent à notre jeu. Andy et Papy (Diouf et Mendy) sont de très bons joueurs, Neil (El Aynaoui) aussi, je le kiffe. »

Le binôme avec Andy Diouf

« Andy, c’est comme avec Seko, je lui dis " va de l’avant, ne doute pas, je suis toujours derrière. Joue comme tu sais faire, lâche-toi, si Lens t’a recruté, c’est que tu es un très bon joueur ". Il est jeune, chacun sa façon de s’adapter, mais je le trouve beaucoup mieux, il commence à prendre ses responsabilités. On a besoin d’un joueur comme lui. Il peut le faire, on le voit à l’entraînement. Je parle beaucoup avec lui, je lui dis " relâche toi, tu vas progresser, ne te prends pas la tête, n’écoute pas les gens, c’est le foot, il y a toujours des gens qui parlent ". Comme sur moi, au début de saison : sors-le il est nul. Je savais que je n’étais pas bien, c’était à moi de travailler, de montrer que j’étais revenu en forme. »

Celui avec Papy Mendy

« Papy, c’est l’expérience. Lui aime bien aussi jouer en 6, comme moi, pas forcément avancer. Donc quand je joue avec lui, j’essaye de me projeter. Ce n’est pas mon style de jeu, mais je m’adapte et j’aime bien. Contre Lille, j’ai même failli marquer, mais j’ai raté ma tête... C’est un mec sympa, cool, à l’écoute, même s’il est plus âgé que moi. Je l’écoute aussi. Il est très calme sur la balle, il ne se met pas la pression, je regarde beaucoup ce qu’il fait et j’apprends. À deux, on est plus défensifs, ça aide l’équipe à être plus équilibrée, plus solide notamment en Ligue des champions contre des équipes qui savent garder la balle et qui jouent, même si l’un des deux monte. »

Avec Neil El Aynaoui qui pousse derrière

« Neil, il est plus comme moi avant à Clermont, un défensif, mais qui court beaucoup. C’est normal, tu es jeune, tu as envie de monter, tu es là dans tous les duels. Parfois, je lui dis de ne pas y aller, de rester en place. J’étais très content quand il a marqué contre Nantes. C’est un très bon jeune qui va nous faire du bien, il va beaucoup progresser tactiquement surtout, techniquement, il est propre. Au début, il était un peu timide, mais on est comme une famille ici, on l’a poussé à se lâcher, En ce moment, il prouve à l’entraînement. C’est un jeune de fou comme Ayanda (Sishuba). »

Une concurrence bien comprise

« Ça me motive, ça me pousse à travailler encore plus. Quand j’étais moins bien en début de saison, je n’allais pas me plaindre si le coach mettait les autres. Et on joue tous les trois jours, c’est très bien pour l’équipe. On peut tourner. Le club a bien fait de choisir Papy et Andy, Adrien (Thomasson) peut venir aussi. Le staff a bien travaillé pour recruter les joueurs qui peuvent nous aider. Après, on a toujours envie de jouer. Si tu n’as pas envie, tu n’es pas un joueur, ça fait ch... Mais c’est très bien pour nous tous. »

La Ligue des champions : « Je suis fier »

« C’est une étape de plus. À Séville, Kevin (Danso) et moi, on était énervés, dégoûtés, car on n’a pas entendu la musique, les supporters espagnols criaient trop. Mais à Bollaert, c’était magnifique. J’étais fier : je suis là, j’entends ça... Quand je suis arrivé en France, à 17-18 ans, on avait fait un tournoi à Saint-Étienne et ils mettaient l’hymne pour l’entrée sur le terrain. Là, c’est moi qui joue, en vrai. J’en avais rêvé petit. C’est un autre niveau, on l’a vu à Séville au début où c’était très dur. On est obligés de monter le nôtre, dans l’intensité, le duel, la concentration jusqu’au bout, ça fait progresser. C’est très bien ce qu’on fait, le petit Lens qui était en Ligue 2 et qui joue aujourd’hui la Ligue des champions, qui prend des points... On a envie de se qualifier pour les huitièmes de finale. »

Voix du Nord

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