manico Posté(e) le 6 novembre 2022 Auteur Posté(e) le 6 novembre 2022 il y a 1 minute, tibocm1 a dit : On va me prendre pour un arrogeant mais je nous vois gagner assez facilement. J’ai plus peur de ce qui se passera en deuxième partie de saison. Puisses tu avoir raison.
Othian Posté(e) le 6 novembre 2022 Posté(e) le 6 novembre 2022 il y a une heure, coconuts a dit : Je me rappelle des premiers matchs de la première saison en Ligue 1, à chaque minute je pensais que Medina allait se faire expulser. Leca était loin d'être rassurant aussi. Je pense que l'équipe se jetait peut-être plus vers l'avant parce qu'elle savait qu'on pouvait pas finir le match sans encaisser de buts. Il y a du coup pas forcément moins de spectacle offensif cette année. Il y a juste moins de spectacle défensif parce que moins de buts encaissés. Offensivement aussi la première année, dès que Kakuta était moins bien, c'était aussi super galère. On romantise déjà cette première saison de Ligue 1. Mais elle était géniale parce qu'on en attendait rien, si ce n'est une lutte pour le maintien avec un entraîneur complètement inconnu et une défense avec un argentin venu de nul part et un gamin de 19 ans qui avait joué 10 matchs en pro au Havre. On jouait pas mieux y'a deux ans qu'aujourd'hui, c'est juste qu'on pensait que ce serait galère et qu'il y aurait pas d'ambitions offensives démesurées parce qu'on imaginait jouer le maintien. Et il faut noter que c’est probablement le prix à payer pour concrétiser les ambitions. Plus les équipes s’établissent dans la partie haute du classement plus elles ont la pression du résultat. Il y a 2 ans voire l’an dernier on pouvait être fou-fous dans nos matchs, perdre des points parfois de manière bête mais aussi gagner avec beaucoup de spectacle. De toute façon on jouait pour être le plus haut possible sans être favoris. Il y a 1-2 ans, tu jouais Marseille, Monaco, Rennes, Lyon, un autre résultat qu’une défaite était déjà énorme. À l’origine le championnat du maintien aurait dû être le nôtre. Cette année, tu dois passer un cap, tu dois concrétiser, tu dois regarder ces équipes dans les yeux, sinon tu perds l’élan (sans compter qu’une coupe d’Europe est probablement le seul moyen de ne pas briser le cycle actuel avec des Medina, Danso, Fofana etc). Il faut donc être plus rigoureux, plus pragmatique, ne pas se permettre de faire un 2-2 plutôt qu’un 1-0. Mais on joue quand même bien, et on marque autant qu’avant, c’est pas comme si on était devenu une équipe de 1-0 poussifs sur corners. Même le PSG avec ses stars est rarement football champagne, régulièrement ça gagne par 1 ou 2 buts d’écart en Ligue 1, et sans gros festival offensif. Et c’est pareil pour beaucoup d’équipes de tête de Ligue 1. manico a réagi à ceci 1
Hiker Posté(e) le 6 novembre 2022 Posté(e) le 6 novembre 2022 Hormis cataclysme, sinon le top 6-7 est quand même quasi acté.
coconuts Posté(e) le 6 novembre 2022 Posté(e) le 6 novembre 2022 il y a une heure, Othian a dit : Et il faut noter que c’est probablement le prix à payer pour concrétiser les ambitions. Plus les équipes s’établissent dans la partie haute du classement plus elles ont la pression du résultat. Il y a 2 ans voire l’an dernier on pouvait être fou-fous dans nos matchs, perdre des points parfois de manière bête mais aussi gagner avec beaucoup de spectacle. De toute façon on jouait pour être le plus haut possible sans être favoris. Il y a 1-2 ans, tu jouais Marseille, Monaco, Rennes, Lyon, un autre résultat qu’une défaite était déjà énorme. À l’origine le championnat du maintien aurait dû être le nôtre. Cette année, tu dois passer un cap, tu dois concrétiser, tu dois regarder ces équipes dans les yeux, sinon tu perds l’élan (sans compter qu’une coupe d’Europe est probablement le seul moyen de ne pas briser le cycle actuel avec des Medina, Danso, Fofana etc). Il faut donc être plus rigoureux, plus pragmatique, ne pas se permettre de faire un 2-2 plutôt qu’un 1-0. Mais on joue quand même bien, et on marque autant qu’avant, c’est pas comme si on était devenu une équipe de 1-0 poussifs sur corners. Même le PSG avec ses stars est rarement football champagne, régulièrement ça gagne par 1 ou 2 buts d’écart en Ligue 1, et sans gros festival offensif. Et c’est pareil pour beaucoup d’équipes de tête de Ligue 1. Et dernier point aussi, c'est les adversaires. T'arrives en Ligue 1, tout le monde veut jouer contre le Racing parce qu'ils se pensent tous meilleurs. A la troisième saison, Brest pose le bus dès le premier match du championnat et même Lyon vient jouer sans aucune ambition offensive... à ce moment-là tu sais que la saison sera plus faite de 1-0 que de 4-3. Si même des clubs du top 7 admettent que le Racing a un meilleur fond de jeu... ben on va avoir les 3/4 des équipes qui vont poser le bus contre le Racing et vu qu'il faut deux équipes pour faire un bon match... manico et Othian ont réagi à ceci 2
y0ru Posté(e) le 6 novembre 2022 Posté(e) le 6 novembre 2022 On a 5 points d'avance sur le 3ème et après c'est serré, très serré même ! Monaco et Rennes ont eu du mal à démarrer, Lorient et Marseille marquent le pas depuis 4-5 matchs. On est les plus réguliers, en ayant aussi la "chance" de ne pas jouer la coupe d'Europe la semaine. Lille et Lyon en embuscade mais qui pêchent dans l'animation ou l'efficacité offensive.
Amaury Posté(e) le 6 novembre 2022 Posté(e) le 6 novembre 2022 La reprise et ce "boxing day" va être très important. On va à Nice, on reçoit Paris puis on termine à Strasbourg sur une série de 3 matchs difficile. Si tu abordes très sérieusement les matchs et que tu es prêt physiquement, je pense que nous serons européen en fin de saison.
manico Posté(e) le 6 novembre 2022 Auteur Posté(e) le 6 novembre 2022 il y a une heure, y0ru a dit : On a 5 points d'avance sur le 3ème et après c'est serré, très serré même ! Monaco et Rennes ont eu du mal à démarrer, Lorient et Marseille marquent le pas depuis 4-5 matchs. On est les plus réguliers, en ayant aussi la "chance" de ne pas jouer la coupe d'Europe la semaine. Lille et Lyon en embuscade mais qui pêchent dans l'animation ou l'efficacité offensive. Ce qui est intéressant oui c'est que Monaco et Rennes vont avoir un très gros mois de février (même à partir de fin janvier jusqu'à début mars) entre la L1, les barrages d'Europa League et la Coupe de France. Si Marseille n'avait pas merdé dans les grandes largeurs ça aurait été aussi le cas pour eux, du coup leur victoire de ce soir n'est vraiment pas une bonne opération pour nous. Ça aurait vraiment été bien un nul voire même une victoire lyonnaise. Je pense comme d'autres que Lorient va finir par caler (c'est un peu le cas en ce moment même s'ils ont toujours un fond de jeu intéressant). Attention à Lille aussi qui joue de malchance en ce moment (ils auraient dû au moins faire nul à Lyon et gagner contre Rennes) mais qui sont très régulier dans leurs prestations. Bref, tout ce qu'on peut prendre comme avance nous servira tôt ou tard, donc à nous d'être sérieux et d'impérativement battre Clermont avant de revenir dans 6 semaines sur un déplacement peut-être compliqué à Nice puis la réception de Paris.
Ruka-2 Posté(e) le 7 novembre 2022 Posté(e) le 7 novembre 2022 Selon la VDS Médina va bien et devrait donc être disponible samedi karldu91, Amaury, Othian et 1 autre ont réagi à ceci 4
manico Posté(e) le 7 novembre 2022 Auteur Posté(e) le 7 novembre 2022 On va donc jouer Nantes entre ses 2 matchs face à la Juventus. Lojuha et Hiker ont réagi à ceci 2
Hiker Posté(e) le 7 novembre 2022 Posté(e) le 7 novembre 2022 il y a 19 minutes, manico a dit : On va donc jouer Nantes entre ses 2 matchs face à la Juventus. J'espère qu'on abordera ce match avec plus d'ambitions qu'au match aller.
Adjo Posté(e) le 7 novembre 2022 Posté(e) le 7 novembre 2022 En espérant que Nantes ait encore quelque chose à espérer après le match aller. La Juve aurait dire ''faire l'impasse '' sur la C3, mais c'est ptet du bluff
vince Posté(e) le 7 novembre 2022 Posté(e) le 7 novembre 2022 (modifié) L’an passé on les a joué juste avt leur finale de cdf, résultat, ils étaient mort de faim et ns ont posé bcp de pb. Je me méfie de ces matchs entre ou avt des grosses rencontres Modifié le 7 novembre 2022 par vince Toten et manico ont réagi à ceci 2
y0ru Posté(e) le 7 novembre 2022 Posté(e) le 7 novembre 2022 Tout dépendra aussi de leur position au classement de L1 à ce moment-là.
Fredo_PL Posté(e) le 7 novembre 2022 Posté(e) le 7 novembre 2022 il y a 28 minutes, y0ru a dit : Tout dépendra aussi de leur position au classement de L1 à ce moment-là. Pas faux... Ça va forcément jouer !
manico Posté(e) le 7 novembre 2022 Auteur Posté(e) le 7 novembre 2022 Il y a 3 heures, vince a dit : L’an passé on les a joué juste avt leur finale de cdf, résultat, ils étaient mort de faim et ns ont posé bcp de pb. Je me méfie de ces matchs entre ou avt des grosses rencontres Quand on les a joué à La Beaujoire Nantes revenait d'Azerbaidjan et on a fait un piteux 0-0. Kombouaré gère assez bien son groupe, il avait fait tourner sur certains postes à Qarabag. vince a réagi à ceci 1
jerem971 Posté(e) le 7 novembre 2022 Posté(e) le 7 novembre 2022 On parle de Lens aussi dans le magazine Challenges... Le RC Lens réenchante le football Challenges / Adrien Schwyter / jeudi 3 novembre 2022 Match Lens-Lyon au stade Bollaert-Delelis, le 2 octobre. Le club espère pouvoir acheter son stade. « La pierre est moins volatile que les joueurs », estime sa directrice administrative et financière. Laurent Sanson/Panoramic/Bestimage Proche de la faillite il y a quelques années, le club connaît un nouvel engouement en Ligue 1. Rentable, il recherche un actionnaire minoritaire. Des tribunes debout, des chants puissants, quel que soit le résultat, et une communion toujours au rendez-vous entre joueurs et supporters. Pour oublier les scandales et les caprices de stars qui rythment le monde du foot français, tout amateur de ballon rond devrait aller se ressourcer au stade Bollaert, entonner Les Corons de Pierre Bachelet, l’hymne des sang et or. La fierté d’une région où 40 % des jeunes de moins de 25 ans sont au chômage, où 36 % de la population déclarent moins de 10 000 euros de revenus par an. Depuis trois ans, le Racing Club de Lens pratique le football le plus attrayant de l’Hexagone. Un jeu tourné vers l’attaque. Après deux saisons terminées aux portes de l’Europe, le club tient, pour le moment, le rythme du PSG. « Nous ne sommes pas les plus riches du championnat, mais nous avons quelques idées, confie Franck Haise, entraîneur du club depuis 2020. Notre recrutement privilégie des profils tournés vers le collectif. Nous vendons aux joueurs un schéma positif : il y a une ferveur populaire énorme, la volonté c’est de prendre du plaisir. » Le budget est pourtant celui d’un club de milieu de tableau, à 62 millions d’euros hors transfert. « Un potentiel incroyable » Le succès de Lens tient aussi à un concours de circonstances. Proche de la faillite alors qu’il est la propriété de l’Azerbaïdjanais Hafiz Mammadov, le club est récupéré par le financier Joseph Oughourlian en 2016. Le fondateur d’Amber Capital le concède facilement : « Je me suis retrouvé malgré moi à la tête d’un club de football via mon investissement dans l’Atletico Madrid. Je ne l’ai pas choisi, mais je me suis vite rendu compte qu’il y avait un potentiel incroyable. Ce club a une importance capitale dans la région la plus pauvre de France. » Place à la rationalité et au pragmatisme. Le RC Lens compte alors 80 salariés. La masse salariale est divisée par deux. « Le but était de sauver le club en Ligue 2 car cela partait de travers, raconte Arnaud Pouille, directeur général du club depuis 2017. Il y avait une succession de défaites, des envahissements de terrain et un emprunt contracté pour l’Euro 2016 à rembourser. C’est simple, il n’y avait pas d’organigramme. » Le dirigeant s’inspire de ce qui se fait de bien en Ligue 1 : « La stabilité de Montpellier, à Angers le leadership de joueurs cadres ou à Reims le choix de joueurs post-formation. » Le président de Montpellier, Laurent Nicollin, admire en retour cette équipe « avec un bon public ». Non à l’ultra trading Signe de l’attrait de Lens, il a réussi à conserver cet été son milieu star, Seko Fofana, malgré les sollicitations. Le club cède des joueurs afin d’équilibrer le budget, mais pas question de verser dans la spéculation comme Lille, lors de la période Gérard Lopez. « Nous sommes un club formateur, mais l’ultra tra-ding nous n’en voulons pas, martèle Arnaud Pouille. Nous n’achetons pas des gamins de 19 ans pour les revendre. Notre ADN, c’est celui de la Compagnie des mines. » Le club a gagné de l’argent lors de la saison dernière. « Cela fait plus de dix ans que ce n’était pas arrivé », remarque Adeline François, directrice administrative et financière du club. Lens espère parvenir à un accord pour acheter son stade. « La pierre est moins volatile que les joueurs. Cela pourrait permettre de restructurer notre dette à un taux plus intéressant », analyse la dirigeante. L’endettement de Lens est de 43 millions. Le club recherche un actionnaire minoritaire. « Pas n’importe quel investisseur, précise Joseph Oughourlian. Quelqu’un qui partage les valeurs d’un club populaire. » A Lens, les groupes de supporters sont placés au centre du stade. MONTÉE EN PUISSANCE Le club est monté en Ligue 1 lors de la saison 2020-2021. Malgré le budget d’une équipe de milieu de tableau, il est candidat aux places européennes. Adjo, West'ier, Kwarkz et 4 autres ont réagi à ceci 7
manico Posté(e) le 7 novembre 2022 Auteur Posté(e) le 7 novembre 2022 (modifié) Focus sur Clermont après 14 Journées, notre dernier adversaire de l'année à Bollaërt et dernier adversaire avant la coupure de 6 semaines : Modifié le 7 novembre 2022 par manico
manico Posté(e) le 7 novembre 2022 Auteur Posté(e) le 7 novembre 2022 A noter que les clermontois ont un point commun avec Lens, ils restent sur 2 penaltys manqués.
RCL14920 Posté(e) le 8 novembre 2022 Posté(e) le 8 novembre 2022 Selon But! Lens, avec 20 victoires sur l'année 2022, l'équipe a égalé le record de 1956. Après, il faut relativiser, à l'époque, la D1 comptait 18 clubs. Pur info, on avait terminé 2ème sur les deux saisons 1955-1956 et 1956-1957. Dommage, à l'époque, la 2ème place n'était pas qualificative pour une compétition européenne puisqu'il n'y avait que la Coupe des clubs champions européens.
MisterFraiZ Posté(e) le 8 novembre 2022 Posté(e) le 8 novembre 2022 il y a 12 minutes, RCL14920 a dit : Selon But! Lens, avec 20 victoires sur l'année 2022, l'équipe a égalé le record de 1956. Après, il faut relativiser, à l'époque, la D1 comptait 18 clubs. Pur info, on avait terminé 2ème sur les deux saisons 1955-1956 et 1956-1957. Dommage, à l'époque, la 2ème place n'était pas qualificative pour une compétition européenne puisqu'il n'y avait que la Coupe des clubs champions européens. Peut être y avait il moins de clubs en D1, mais la vraie info de comparaison est de savoir combien de matches ont été disputé. Faut pas oublier qu'il y a 2 mois de moins avec la coupe du monde ...
RCL14920 Posté(e) le 8 novembre 2022 Posté(e) le 8 novembre 2022 Il y a 3 heures, MisterFraiZ a dit : Il y a 3 heures, RCL14920 a dit : Selon But! Lens, avec 20 victoires sur l'année 2022, l'équipe a égalé le record de 1956. Après, il faut relativiser, à l'époque, la D1 comptait 18 clubs. Pur info, on avait terminé 2ème sur les deux saisons 1955-1956 et 1956-1957. Dommage, à l'époque, la 2ème place n'était pas qualificative pour une compétition européenne puisqu'il n'y avait que la Coupe des clubs champions européens. Peut être y avait il moins de clubs en D1, mais la vraie info de comparaison est de savoir combien de matches ont été disputé. Faut pas oublier qu'il y a 2 mois de moins avec la coupe du monde ... J'ai trouvé le détail : Saison 1955-1956 (16 matchs) Lens - Bordeaux (01/01) V Metz - Lens (15/01) V Nancy - Lens (22/01) D Lens - Sochaux (29/01) V Lens - Reims (12/02) V Lens - Monaco 11/03) D St-Etienne - Lens (18/03) N Nîmes - Lens (02/04) D Lens - Marseille (15/04) V Lens - Lyon (22/04) V Strasbourg - Lens (29/04) D Sedan - Lens (01/05) D Lens - Nice (10/05) V Lille - Lens (13/05) N Lens - Racing (20/05) V Lens - Troyes (02/06) V Saison 1956-1957 (18 matchs) Metz-Lens (19/08) V Lens - Strasbourg (26/08) D St-Etienne - Lens (02/09) D Lens - Nice (09/09) V Racing - Lens (16/09) D Sochaux - Lens (23/09) N Lens - Sedan (30/09) V Rennes - Lens (14/10) V Lens - VA (28/10) N Lens - Monaco (04/11) V Marseille - Lens (18/11) V Lens - Lyon (25/11) V Nancy - Lens (02/12) V Lens - Nîmes (09/12) V Lens - Toulouse (16/12) V Lens - Angers (23/12) D Lens - Reims (25/12) V Angers - Lens (30/12) D vince a réagi à ceci 1
MisterFraiZ Posté(e) le 8 novembre 2022 Posté(e) le 8 novembre 2022 Il y a 3 heures, RCL14920 a dit : J'ai trouvé le détail : Saison 1955-1956 (16 matchs) Lens - Bordeaux (01/01) V Metz - Lens (15/01) V Nancy - Lens (22/01) D Lens - Sochaux (29/01) V Lens - Reims (12/02) V Lens - Monaco 11/03) D St-Etienne - Lens (18/03) N Nîmes - Lens (02/04) D Lens - Marseille (15/04) V Lens - Lyon (22/04) V Strasbourg - Lens (29/04) D Sedan - Lens (01/05) D Lens - Nice (10/05) V Lille - Lens (13/05) N Lens - Racing (20/05) V Lens - Troyes (02/06) V Saison 1956-1957 (18 matchs) Metz-Lens (19/08) V Lens - Strasbourg (26/08) D St-Etienne - Lens (02/09) D Lens - Nice (09/09) V Racing - Lens (16/09) D Sochaux - Lens (23/09) N Lens - Sedan (30/09) V Rennes - Lens (14/10) V Lens - VA (28/10) N Lens - Monaco (04/11) V Marseille - Lens (18/11) V Lens - Lyon (25/11) V Nancy - Lens (02/12) V Lens - Nîmes (09/12) V Lens - Toulouse (16/12) V Lens - Angers (23/12) D Lens - Reims (25/12) V Angers - Lens (30/12) D Merci Soit 34 rencontres étalées sur l'année en 1956 Je n'ai pas le temps de regarder maintenant pour 2022. A voir s'il y a eu autant ou plus de matches
karldu91 Posté(e) le 8 novembre 2022 Posté(e) le 8 novembre 2022 il y a 13 minutes, MisterFraiZ a dit : Merci Soit 34 rencontres étalées sur l'année en 1956 Je n'ai pas le temps de regarder maintenant pour 2022. A voir s'il y a eu autant ou plus de matches 19 la saison dernière +15 avant la CDM + Nice après. Soit 34 matchs joués avant Nice MisterFraiZ a réagi à ceci 1
manico Posté(e) le 8 novembre 2022 Auteur Posté(e) le 8 novembre 2022 CoeurO et DamieN62 ont réagi à ceci 1 1
C’est un message populaire. DamieN62 Posté(e) le 8 novembre 2022 C’est un message populaire. Posté(e) le 8 novembre 2022 il y a une heure, manico a dit : Le "pole" dans l'équipe aide ou entrave ? Où Przemyslaw Frankowski les a-t-il emmenés pour les accueillir ? Dans quelles circonstances se sont-ils retrouvés à Lens ? Cette ville est-elle encore "polonaise" ? Quelle est la plus grande différence entre les championnats polonais et français ? Quelle blessure a contracté Adam Buka ? Qu'a dit Seko Fofana à Lukasz Poręba avant ses débuts en Ligue 1 ? Comment s'y prennent-ils pour apprendre le français ? Quel footballeur polonais Joachim Marx voulait-il faire venir en France ? Adam Buksa et Łukasz Poręba évoquent les premiers mois de l'équipe du Stade Felix-Bollaert, dauphin inattendue de la compétition, juste derrière le Paris Saint-Germain. Est-il bon d'avoir un compatriote à l'étranger à ses côtés ? Łukasz Poręba : Oui, à mon avis. Adam Buksa : Oui, parce que cela aide certainement à s'acclimater, à se sentir plus à l'aise chaque jour. Il y a certainement plus d'avantages que d'inconvénients, mais en même temps, cela peut avoir des effets négatifs si nous restons uniquement avec ce compatriote et qu'il sera notre seul coéquipier. On parle surtout avec lui ou avec les deux, comme dans notre cas à Lens. Dans une telle situation, l'équipe pourrait percevoir la situation comme suit : "Oh, il y a trois Polonais, ils vivent dans leur propre monde, ils ne se sentent pas membres du groupe". .... Et vous vivez dans votre monde ? Buksa : Non, non, non. De toute façon, notre équipe est très diversifiée en termes de nationalité et de culture, ce qui rend le processus d'adaptation encore plus facile. Tout le monde est ouvert, l'un aide l'autre. Poręba : Une de mes premières pensées en arrivant ici - je ne peux pas m'en tenir à "Buksik" et Przemek Frankowski. Il est impossible qu'ils soient mes seuls collègues et que tout soit fini. Car imaginons que les deux changent de club à l'avenir et que je reste, et alors quoi ? Soudainement, je chercherais des compagnons parmi ceux qui sont restés ? Ce serait bizarre, n'est-ce pas ? Ils pourraient me regarder de travers, en disant que tant qu'il y avait des Polonais, je n'avais pas besoin d'eux. C'est pourquoi nous sommes trois à rester ensemble, bien sûr, mais tout le monde parle normalement à tous les membres de l'équipe, garde le contact, les copains. Frankowski vous a-t-il accueilli dans ce pays étranger ? Après tout, cela faisait déjà un an qu'il jouait ici. Poręba : Il nous a emmené manger des sushis et nous a dit quoi et comment. Il nous a montré ce qui était où. Qui est quoi ? Il a expliqué qu'ici, tout le monde est amical, de type familial. En général, la présence de "Frank", parce qu'il a rejoint l'équipe plus rapidement après le camp de l'équipe nationale que "Buksik", m'a aidé à fonctionner dans le vestiaire. Je me suis senti plus confiant grâce à lui. Et pour vous ? Avez-vous eu besoin d'un soutien quelconque ? Enfant, vous avez vécu en Autriche, adolescent en Italie, adulte aux États-Unis. Buksa : En fait, j'ai déjà pas mal d'expérience en matière de déplacement, mais mon acclimatation en France a été unique dans la mesure où je suis entré dans les vestiaires avec des béquilles le premier jour. À cause de ma blessure au pied, j'ai passé deux mois et demi sans m'entraîner avec l'équipe, seulement individuellement, et j'ai fait une partie de ma rééducation en Pologne, donc tout ne s'est pas passé de manière optimale. En fait, que vous est-il arrivé ? Buksa : J'ai eu une fracture de fatigue de l'os de ma cheville. Disons qu'il " souffrait " depuis la fin du mois de mars et qu'il a connu son pire moment lors du camp d'entraînement de l'équipe nationale en juin. Un certain nombre de facteurs y ont contribué, notamment les surfaces artificielles et un problème de disponibilité des spécialistes. Y avait-il une pénurie de spécialistes aux États-Unis ? Buksa : Ils ont de très bons diagnostics, un excellent équipement, au club ils avaient tout ce qui est possible pour la réhabilitation, mais il y avait un manque de spécialistes qui peuvent vous aider manuellement. Ils avaient un physiothérapeute qui avait à sa disposition, par exemple, une onde de choc, qui en Pologne est souvent associée au luxe parce qu'elle est chère. Cependant, lorsque vous devez ajuster quelque chose, vous ne le faites pas avec une machine. Une personne doit le sentir, regarder le corps dans son ensemble, voir où se trouve le déséquilibre. Il y avait un manque de personnes de ce genre là-bas, alors je les ai cherchées moi-même. Seulement, les soins de santé sont extrêmement chers aux États-Unis, et la plupart des thérapies que j'ai suivies n'étaient pas remboursables. J'ai dépensé beaucoup d'argent pour prendre soin de moi, j'ai joué tous les trois jours pendant deux ans et demi et je me suis retrouvé avec une blessure. Il t'a fallu beaucoup de temps pour revenir. Buksa : Vous revenez trois mois après de telles blessures. Entre le match contre la Belgique et le match contre Troyes, au cours duquel j'ai fait mes débuts, il s'est écoulé environ 90 jours. Mais à cause de ces problèmes, c'était tout simplement plus difficile pour moi que pour quelqu'un qui arrive et commence à s'entraîner tout de suite. Cela a prolongé le processus d'adaptation. La présence de Lukasz et Przemek a peut-être été utile après tout ? Buksa : Je me suis habitué à ne pas avoir de Polonais dans les vestiaires à l'étranger, car c'était le cas en Autriche, en Italie et aux États-Unis, alors je considère la situation actuelle comme un bonus. Dans le sens où ces choses que, dans d'autres circonstances, j'aurais dû apprendre à connaître moi-même, à Lens j'ai pu les connaître grâce à un collègue qui est déjà venu ici. À quoi l'entraîneur ou l'assistant fait-il attention ? Ce que je peux demander au manager, et à la fin ça s'avère être tout. En revanche, cela n'affecte pas de manière significative mon acclimatation. Quelle langue vous parlez tous les trois dans les vestiaires ? Buksa : En polonais. Je pose la question parce que j'ai entendu dire que des entraîneurs interdisaient aux groupes de parler la langue de l'autre afin de ne pas créer de divisions. Poręba : Il n'y a aucun problème avec cela ici. Il serait étrange que nous essayions de nous entendre avec "Buksa" ou "Frank" en anglais ou en français. Buksa : Il n'y avait pas de situation où quelqu'un vous prenait par la main et vous interdisait de parler polonais. Bien sûr, vous pouvez essayer d'utiliser le français, qui est la première langue de l'équipe. La plupart des joueurs ne communiquent que dans cette langue. Et pourquoi pas le français pour vous ? Poręba : J'ai appris les mots de base absolus quand j'étais encore en Pologne, mais en fait l'apprentissage a commencé ici, après mon arrivée. En formation, je comprends déjà la grande majorité des communications. Pour ce qui est de la conversation, je me débrouille, tant que je parle lentement et que quelqu'un d'autre parle lentement. Parce que lorsqu'ils remontent à un rythme normal, je n'ai pas encore la possibilité de saisir ce qu'ils disent. C'est trop tôt. Adam, et n'est-ce pas plus facile pour toi à cause de la similitude avec l'italien ? Buksa : Définitivement un peu, oui. De plus, j'ai des cours individuels que j'ai commencés en juin et le professeur lui-même m'a dit que ce serait 20, peut-être 25% plus facile avec l'italien. Je n'aime pas connaître la langue de façon superficielle. Je veux le polir grammaticalement. Pour être sûr que je parle correctement et non : "Kali mange, Kali boit". Je ne suis pas encore tout à fait à ce niveau. Au départ, je m'étais fixé l'objectif ambitieux de le maîtriser pour Noël, mais il me faudra probablement un peu plus de temps, car le français s'est avéré très exigeant. C'est certainement la plus difficile des langues que j'apprends, et je connais l'anglais et l'allemand en plus du polonais et de l'italien que vous avez mentionnés. Et pouvez-vous entendre le polonais dans et autour de Lens ? Il y avait beaucoup de Polonais qui émigraient ici. Poręba : Récemment, à l'entraînement, alors que nous courions autour du terrain, un homme âgé nous a soudainement dit : "La Pologne n'est pas encore perdue". Une phrase. Mais au-delà de ça, juste des mots simples. A la vôtre. A la vôtre. Bonjour. A part ça, je n'ai entendu personne parler polonais librement. Buksa : Je pense que c'est analogue à la situation que j'ai connue aux États-Unis. À Boston, il y avait beaucoup, vraiment beaucoup, d'Américains ayant des racines polonaises ou de Polonais vivant là depuis 30, 40 ans. Ils ont expliqué en anglais qu'ils étaient polonais, mais qu'ils avaient oublié la langue après si longtemps. Et qu'il y avait autrefois des quartiers polonais, et qu'on n'y entendait que du polonais. Nous avons eu le plaisir de parler avec la légende de Lens, Joachim Marx, et il nous a raconté qu'après son transfert de Ruch Chorzów, il n'a pas eu à utiliser le français pendant les premiers mois. En général. Il y avait tellement de Polonais ici. Et ces gens vivent toujours dans la région, ils ont juste cessé d'utiliser le polonais. Et à quelle occasion avez-vous rencontré Marx ? Buksa : Nous avions une interview pour un livre sur les coulisses des transferts, écrit par un journaliste local, et pour notre confort, on a demandé à M. Joachim de traduire du polonais au français. À cette occasion, nous avons discuté, il a raconté des histoires de sa jeunesse, comparé ces transferts à ceux d'aujourd'hui. Poręba : Et un bon joueur qu'il voulait amener ici.... Qui ? Poręba : Robert Lewandowski. Je pense qu'en tant que recruteur de Lens, il allait l'observer en Pologne et persuadait les autorités du club de le faire venir. Buksa : C'était l'époque où Robert jouait pour Znicz Pruszków et donc on considérait que le niveau était trop bas. On craignait qu'il fasse l'objet d'un examen négatif. En parlant de transferts, quelle est l'histoire derrière le vôtre ? Qu'est-ce qui vous a convaincu de choisir l'offre de Lens ? Poręba : Pour moi, c'est le professionnalisme et la détermination dont ils ont fait preuve pour que le transfert ait lieu. Ils m'ont montré mes jeux - bons et mauvais - et m'ont comparé aux joueurs de Lens. Cela leur convenait de telle ou telle manière, ils ont par exemple coupé mon action et l'ont juxtaposée à une action similaire de quelqu'un qui faisait déjà partie de l'équipe. J'ai également apprécié le fait que l'entraîneur Franck Haise m'ait écrit et que le directeur sportif Florent Ghisolfi m'ait rencontré en Turquie, où nous étions en stage avec Zagłębie Lubin en janvier. C'était comme s'ils voulaient me "réserver", parce que je devenais footballeur libre à la fin du mois de juin. Nous avons conclu l'affaire en une semaine, très rapidement. C'était le meilleur club pour moi. Je voulais y aller en hiver, mais il n'a pas été possible de trouver un accord. Tout compte fait, garder le cuivre dans de telles circonstances est une expérience inestimable. Buksa : Dans mon cas, l'affaire était plus compliquée car il fallait trouver un accord avec New England Revolution, et avant Lens, probablement six clubs n'avaient pas réussi à le faire. Pour moi, ces offres semblaient bonnes et pourtant elles ont été rejetées sans sourciller. Je suppose que cette affaire n'a pas été conclue en une semaine. Buksa : J'ai eu mon premier contact avec Lens en mai, j'ai été contacté par "Franek" qui m'a demandé s'il pouvait donner mon numéro et celui de mon agent au directeur sportif. Puis j'ai reçu une réponse du directeur exécutif de NE Revolution m'informant qu'il y aurait un recruteur français pour deux matchs et une semaine entière d'entraînement. Pour que j'en sois conscient. Et pourquoi avez-vous besoin de cette prise de conscience ? Buksa : Je peux parfois réagir très spontanément à des jeux particuliers de moi-même ou de mes collègues, et le club a donc préféré que je sois conscient de la présence du scout. Cependant, je n'ai pas pris la peine de le faire parce qu'il me semblait que si des équipes ayant une plus grande marque à l'époque que Lens ne pouvaient pas s'entendre, elles ne pourraient pas non plus le faire. Et quelle est la suite ? Buksa : Il se trouve que j'ai joué deux bons matchs, marqué deux buts et, environ trois jours après le voyage de repérage, le directeur sportif de Lens, accompagné de l'entraîneur et de l'assistant, m'a téléphoné sur le zoom. Ils ont dit qu'ils étaient très désireux de m'acquérir, ont présenté un plan pour moi et espéraient conclure l'affaire rapidement. Cela ressemble à un vœu pieux, étant donné les négociations précédentes d'autres personnes avec NE Revolution. Buksa : Oui, mais ils sont en fait parvenus à un accord rapidement. En une semaine, ce qui a été un choc pour moi. Il nous a fallu une autre semaine pour parler des termes individuels et c'est tout. Le transfert a été effectué. Comment vous ont-ils convaincu ? Le fait qu'ils soient si spécifiques ? Buksa : C'était la première condition de base à partir de laquelle nous pouvions avancer. Après cela, la question restait de savoir si je me retrouverais dans ce championnat, dans ce club, dans ce pays. Depuis quelque temps, ma carrière monte en flèche et je voulais continuer sur cette lancée. Et là aussi, tout était en jeu. Lens joue offensivement, ils avaient besoin d'un "neuf", ils visaient les coupes européennes et, en plus, ils concouraient dans la ligue avec le TOP 5, ce qui était aussi un truc d'enfer pour moi. Et pourquoi sommes-nous assis à Arras aujourd'hui, et non à Lens ? Buksa : "Franek" vivait déjà ici et a recommandé cette ville comme étant la seule plus grande et également proche de notre centre de formation à Avion. 20 minutes en voiture, donc optimal, et après mon expérience aux États-Unis, c'était aussi important. Là-bas, je conduisais au minimum à 45, la moitié trop, et s'il y avait des embouteillages, plus d'une heure. Je voulais éviter ça. Et quelles sont vos impressions sur ces quelques mois de vie ici ? Poreba : Arras n'est pas une grande ville, mais il y a beaucoup de choses ici. J'aime être ici, il y a la paix et la tranquillité. Buksa : Du matin au soir, nous sommes au club. Beaucoup de formations, des cours supplémentaires comme le français ou le yoga, nous travaillons beaucoup avec des physiothérapeutes, l'après-midi un ostéopathe vient. Pour moi, il est donc d'autant plus précieux de ne pas perdre la vie dans les embouteillages. Nous vivons dans le même bâtiment et tout ce dont nous avons besoin pour fonctionner normalement se trouve dans un rayon de 300, voire 400 mètres. Les deux places principales, entourées de maisons de ville, sont impressionnantes, mais lorsque je suis descendu du train de Lille ici, après 11 heures, j'ai été surpris. Il semblait n'y avoir personne ici. Vide. Buksa : Les restaurants ouvrent à midi et il y a une sieste de 14h à 19h, c'est pour ça que ça ressemblait à ça. Poręba : Mais le soir, il n'y a nulle part où s'asseoir, ils traînent dans les pubs, avec du vin ou un cigare. La ville est agréable, mais vous n'êtes pas venus pour faire du tourisme, vous êtes venus pour jouer au football. Quelle a été votre première impression lorsque vous avez commencé à vous entraîner avec l'équipe de Ligue 1 ? Poręba : Lorsque j'ai parlé à ma petite amie, ma famille, mes amis ou mes connaissances juste après le début des préparatifs, j'ai dit à tout le monde la même chose - je n'avais jamais vu d'aussi bons footballeurs auparavant. En quoi sont-ils bons ? Poręba : Techniquement, en force, en motricité. Et avez-vous ressenti une différence d'intensité en venant de l'Ekstraklasa ? Poręba : Oui, d'autant plus que Lens est réputé pour son jeu intense. J'ai eu une première semaine difficile. Il m'a fallu un certain temps pour m'habituer aux petites parties d'un ou deux contacts, où tout se passe à la vitesse de l'éclair. Mais ensuite, ça s'est amélioré, ce que j'ai montré lors des matchs d'entraînement. Je me suis bien présenté et je pense même mieux que ce qu'ils attendaient. Seko Fofana a déclaré à propos du match amical contre Valenciennes que vous lui rappeliez le leader de l'Inter Milan, Marcelo Brozovic. Un compliment de taille pour commencer. Poręba : C'était une surprise très positive pour moi et pour moi, un garçon de la ligue polonaise, cela a donné un coup de pied mobilisateur. Qu'un tel joueur pense que je suis bon. D'une manière générale, ces combats m'ont motivé et montré que j'avais trouvé mes marques ici. Bien sûr, à ce moment-là, ce n'était pas un match pour des points, mais c'était quand même une bonne direction. Mais le saut de l'Ekstraklasa était là. Poręba : Je pense que peu importe l'équipe d'où je serais venu ici, je n'aurais pas été prêt à jouer sur place. J'aurais dû m'entraîner ici de toute façon et habituer mon corps à un autre niveau. Tu ne peux pas passer de notre ligue à la Ligue 1. Alors, concrètement, quelle est l'intensité ? Poręba : Très peu de temps pour décider. Dans mon cas, encore plus, car à mon avis, le milieu de terrain est le plus difficile à cet égard. C'est là que pratiquement tout se passe, il faut jouer sur un contact, récupérer les secondes balles, etc. En même temps, je ne dirai jamais que l'Ekstraklasa est un championnat faible. A mon avis, il est exigeant, il y a de bons joueurs dedans, mais quand même, il y avait plus de temps pour prendre une décision. Même lorsque, en tant que milieu de terrain central, vous descendez pour récupérer le ballon, vous pouvez vous tourner, le toucher, regarder autour de vous, et en Ligue 1, vous n'avez pas ça. Tu descends pour récupérer le ballon, tu as un gars sur ton dos, il te presse déjà. Qu'est-ce qui a le plus attiré votre attention ? Poreba : Vous suivez l'action en amont. Vous faites une passe et vous vous dirigez vers le but de l'adversaire. C'est quelque chose que je n'ai pas, j'y travaille, il me reste mes habitudes de Pologne. En Ekstraklasa, il suffisait généralement de passer et c'était tout. En Ligue 1, après une passe, tu dois pousser pour donner des options à ton collègue. Adam, et pour vous, y avait-il quelque chose de nouveau en France ? Buksa : Il y avait, il y avait. Ici, j'ai connu une disparité de niveau similaire à celle que j'ai connue il y a quelques années après avoir été transféré de Pologne aux États-Unis. MLS était un grand saut pour moi, j'ai eu besoin de temps pour m'adapter. Les joueurs étaient plus rapides, plus agressifs, ils ne calculaient pas, ne cherchaient pas à jouer à reculons. Ici, quelques éléments font aussi que l'adaptation prend du temps..... Pouvez-vous donner un exemple ? Buksa : La principale différence que j'ai observée entre la Pologne et la France est l'approche des entraîneurs à l'égard des joueurs et la manière dont leur approche rassure le footballeur. En étant dans l'Ekstraklasa, la chose la plus commune que j'ai rencontrée était la façon dont la plupart des entraîneurs disaient : ne pas perdre, ne pas hocher la tête, jouer en sécurité, responsabilité pour le ballon. J'entendais ces commandements constamment et ils sont restés dans ma tête. Je suis allé aux matchs avec ces règles, et ce n'est qu'à Pogoń Szczecin sous la direction de Kosta Runjaic que cela s'est dénoué. Il suffit de faire courir la balle à son rival, de gagner du terrain, de prendre des risques. À ce moment-là, c'était la première fois que je rencontrais une telle liberté. Et à Lens, il faut le multiplier par 10. Autant que ça ? Buksa : Dans notre équipe, l'ailier a le ballon, je sors, je me montre, et il dribble et perd. Je me surprends à me mettre en colère à ce moment-là. J'étais seul, je passe. Mais je regarde la réaction des entraîneurs et j'entends : "Bon essai, la prochaine fois, essayez encore". Ils ne demandent pas pourquoi vous n'avez pas réussi. Cette approche se manifeste dans les jeux d'entraînement où nous avons souvent des missions. Par exemple, si vous voulez reculer, vous avez un contact, mais vous pouvez avancer autant que vous voulez. Ou dans la zone centrale, vous avez deux contacts, mais si vous voulez gagner du terrain et terminer l'action individuellement, comme vous le voulez. Poręba : J'ai vu récemment une rencontre entre Zagłębie Lubin et Lechia Gdańsk et Filip Starzyński a fait une demi-volée derrière, sans regarder, à 60 mètres et il manquait vraiment des centimètres pour qu'elle sorte. S'il avait réussi, les doigts se seraient léchés. Et déjà un grognement dans le stade, et ici le message aurait été différent. Excellente idée ! Parce que ce n'est pas facile, en France on apprécie ces efforts, on recherche le non conventionnel. Ils disent : "Bien joué". Bon jeu. Buksa : Ils encouragent ces tentatives et sont heureux quand vous le faites. Parce que la prochaine fois qu'il sort et que tu peux donner une victoire. Vous pouvez voir ces détails dans les rencontres. Et ce dont je parle est inculqué ici dès l'enfance. Je regardais les activités des groupes de jeunes et ils faisaient les mêmes choses que nous. Ils dribblaient, dribblaient, dribblaient. Et ce, qu'il s'agisse d'un stoppeur, d'un milieu de terrain central ou d'un attaquant. Tous ont un contrôle du ballon phénoménal sous la pression adverse. Un défenseur central a le ballon, deux adversaires le pressent et il est en liberté. Pas de panique. Il s'écarte du chemin et prend l'avantage. Excellente formation technique. Buksa : Oui, mais vous en trouverez aussi en Pologne. Et des plus jeunes et des plus vieux. Vraiment, je pense qu'il y a des joueurs comme ça dans l'Ekstraklasa, c'est juste que la mentalité qui nous est inculquée, la compréhension du jeu, l'approche est différente. Cela ne nous aide pas, et si je devais indiquer ce qui fait que les équipes occidentales gagnent généralement contre nous, c'est par là que je commencerais. Tu comprends le jeu, ou quoi ? Se déplacer, remplir les espaces libres ? Buksa : Remplir des espaces pour sûr. Poreba : Oui, sans aucun doute. Buksa : Alors que moi, j'aime revenir à l'essentiel - à quoi sert le football ? En un mot, marquer des buts et gagner. Et si vous regardez comment Lens marque des buts, ce n'est pas principalement après des contre-attaques, mais après des actions qui impliquent six, sept joueurs. On y va avec tout le banc et on ferme les rivaux dans leur moitié. Courage, offensive. Bien sûr, il y a les bons joueurs ici pour le faire, mais en même temps, on leur a inculqué qu'ils devaient dominer, donner le ton du jeu. À mon avis, c'est l'approche moderne du football. Dans notre pays, une équipe le possède - Raków Częstochowa. J'aime regarder l'Ekstraklasa... Excusez-moi de sourire. Buksa : Je suis sérieux. J'aime regarder les matchs de manière analytique et observer les différences entre les États-Unis, la France et la Pologne. Pour voir où ils sont les plus grands et où ils sont complètement petits. Et Rakov joue de la même manière que Lens. Agressifs, ils vont de l'avant, courageux, tout le monde sait ce qu'il faut faire. C'est bon à voir. Ce qui m'ennuie, c'est quand je vois des équipes qui reculent et attendent une contre-attaque. Je pense que cela fatigue les joueurs eux-mêmes, mais ils doivent suivre les instructions des entraîneurs. Est-il difficile de se débarrasser de cet ascendant dans votre tête ? Poręba : Facilement, parce que lorsque j'ai commencé à prendre des risques ici, j'ai entendu des éloges. Bien joué. C'est ce qui vous motive. En même temps, il n'y a pas de miracle non plus, il doit y avoir un équilibre dans tout. Non pas que vous essayez de vous produire à chaque occasion. Buksa : Mais je voudrais revenir sur le mot même de "risque". La responsabilité du ballon est importante dans une certaine zone du terrain, et dribbler dans la moitié de terrain de l'adversaire n'est pas un risque. C'est un désir de prendre l'avantage. Rien d'autre. Soit tu le fais, soit tu ne le fais pas, mais rien ne se passe. Sur cinq tentatives, deux sortiront et nous aurons une situation de but. Ce n'est pas un risque mais un essai. Poreba : Après tout, si personne n'essaye, cela se terminera 0:0. L'objectif joue directement. Buksa : Tout à fait. Parfois, il n'y a pas de répit. L'action se déplace d'un côté à l'autre. Comme au tennis. Mais c'est bon à regarder. Poręba : Nous jouons directement et en même temps nous sommes capables d'attaquer positionnellement. Pour construire des actions multi-divisions. Buksa : Le coach veut que nous contrôlions le match du début à la fin. Bien sûr, ça ne marche pas toujours, mais c'est comme ça qu'on nous inculque. Un pressing élevé, créant un avantage dans les zones latérales, sans aucun arrêt de jeu pendant la rivalité. En parlant de rivalités, passons à la rivalité interne. Lukasz, vous avez probablement l'homme le plus difficile à "conquérir", le capitaine de l'équipe, Fofana. De ce fait, vous avez quatre matchs et 204 minutes à votre actif. Poręba : Je savais qu'il jouait à ma position et pour moi c'est une valeur de pouvoir le regarder. J'ai toujours - que ce soit dans les équipes nationales ou chez Zagłębie - essayé de prendre les bons jeux des autres. Pour me les inculquer. Et ici, je peux généralement apprendre beaucoup, en termes de position, et pas seulement de Seko. Quand il a été blessé, vous l'avez remplacé dans l'équipe de départ. Y avait-il du stress ? Poreba : J'ai appris le fait que je me produirais en quelque sorte deux jours avant le match. Seko m'a aussi parlé. Il m'a dit de jouer calmement, à mon propre jeu, et que tout irait bien. Les nerfs étaient là, mais je suis comme ça. Je suis stressé avant chaque match. Même les combats d'entraînement. Quand je vais sur le gazon, ça passe. Et à mon avis, lors de mes débuts contre Lorient, ce stress m'a aidé. De quelle manière ? Poręba : J'étais très concentré à cause de cela, ce qui m'a aidé à faire jeu égal avec les joueurs qui jouaient si bien finalement. Je pense que j'ai réussi, et donc dans l'ensemble, ces trois premières performances ont été bonnes, même si je ne suis jamais vraiment satisfait de moi-même. Vous avez été généralement félicité. Poręba : Oui, mais parfois j'étais critiqué quand je jouais bien et félicité quand je jouais mal. C'est pourquoi la performance contre Lorient a été correcte, mais d'un autre côté, si on m'avait dit six mois plus tôt que je jouerais un tel match en Ligue 1, j'aurais été satisfait à 100%. Adam, toi, je vais te demander, quand est-ce que tu reviens ? Buksa : A ce jour, je ne suis pas dans une forme optimale. J'ai manqué toute la période de préparation, j'ai réussi à jouer quelques dizaines de minutes dans quatre matchs de Ligue 1 et malheureusement le problème de pied est revenu. J'ai beaucoup de travail devant moi pour guérir la blessure et retrouver ma forme d'avant le transfert à Lens le plus vite possible. Traduit avec DeepL qui est généralement plus fiable que Google. J'ai corrigé 2-3 choses mais j'ai eu du mal à saisir certaines réponses donc j'ai laissé la traduction comme telle. Znikeur, Cloud, fleurdelens et 14 autres ont réagi à ceci 17
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