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[L1: Saison 2024/2025 du RC Lens] Refonte !


MisterFraiZ
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Depuis que son transfert à l’AS Rome a été retoqué suite à des examens médicaux non concluants, Kevin Danso n’a pas rejoué avec le RC Lens ni repris les entraînements. Conformément à ce que le club avait indiqué, l’international autrichien poursuit les examens poussés afin d’évaluer le plus précisément possible son état, notamment cardiaque pour confirmer, infirmer ou modérer les tests qu’il avait passés à Rome dans le cadre de sa visite médicale d’avant signature.

Le joueur a besoin d’être rassuré, le RC Lens également. Celui qui fêtera ses 26 ans dans 10 jours, devait être vendu environ 25 M€ (22+3) après avoir été acheté 5,5 M€ à Augsbourg en 2023. Les tests vont prendre du temps et Danso va devoir prendre son mal en patience.

À l’infirmerie également, Anass Zaroury, touché à la cheville sur la pelouse catastrophique de Monaco, a l’air d’avoir le moral. Il a envoyé un post sur Instagram, installé sur son vélo.

Autres blessés à soigner, Andy Diouf (adducteurs), sélectionné en espoir mais renvoyé au club après avoir été remplacé par Lucien Agoumé. Abukodir Khusanov est lui resté en sélection. S’il a manqué le premier match face à la Corée du Nord (victoire 1-0), il pourrait jouer le deuxième au Kirghizstan dans le cadre des éliminatoires Asie pour la coupe du monde 2026. Jimmy Cabot est toujours en soins pour son genou.

Les internationaux sur le pont.

Jhoanner Chávez (Équateur). Éliminatoires Coupe du Monde 2026. Sur le banc contre le Brésil (défaite 1-0), il affronte le Pérou ce mardi. Hervé Koffi (Burkina Faso). Éliminatoires Coupe d’Afrique des Nations. Titulaires quelques jours après avoir été papa, il a fait match nul contre le Sénégal (1-1). Il affronte le Malawi demain. Nampalys Mendy (Sénégal). Éliminatoires Coupe d’Afrique des Nations. Entré à la 82e contre le Burkina Faso (1-1). Il affronte le Burundi aujourd’hui. Przemyslaw Frankowski (Pologne). Ligue des Nations. Titulaire en Écosse (victoire 1-2), il a joué la fin de match contre La Croatie (défaite 1-0). Brice Samba (Ligue des Nations). France – Belgique ce soir.

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Foot, 

Ligue 1, 

Lens

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« À un moment, cela devient compliqué » : Wesley Saïd et les 28 autres joueurs de Lens face à la concurrence interne

Les départs avortés de Neil el-Aynaoui ou de Kevin Danso n'ont pas permis, notamment, d'alléger l'effectif de Lens. Le club et son entraîneur, qui accueillent Lyon ce dimanche (20 h 45), devront gérer un effectif pléthorique.

Joël Domenighetti et Nathan Gourdol, à Avion (Pas-de-Calais)publié le 15 septembre 2024 à 06h30mis à jour le 15 septembre 2024 à 09h15

Le RC Lens avait programmé 47 M€ de ventes nettes cet été. Les départs avortés du milieu relayeur Neil el-Aynaoui à Monaco(autour de 17 M€, ligament croisé antérieur d'un genou) et du défenseur central Kevin Danso à l'AS Rome (ITA), lors du dernier jour du mercato (autour de 23 M€, examen cardiaque approfondi, indisponible jusqu'à fin septembre), ont privé le club artésien de cette manne annoncée lors de son passage devant la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG), mi-mai.

lire aussiMercato : les coulisses du transfert avorté de Kevin Danso (Lens) à l'AS Rome 

Lens a bien baissé sa masse salariale (*). Mais le maintien d'El-Aynaoui et de Danso au sein de l'effectif porte à 29 le nombre de professionnels là où Will Still s'attendait à diriger de 21 à 24 pros, gardiens compris.

(*) Douze joueurs sont partis. Les départs de Wahi à l'OM (on parle de 300 000 € mensuels brut en interne) et Spierings à Bröndby (DAN) (130 000 € mensuels brut) ont généré une économie annuelle d'au moins 7,3 M€, cotisations sociales incluses.

« L'organisation se fait très facilement, expliquait l'entraîneur ce vendredi. Nous mettons des exercices en place où nous sommes capables de faire jouer tout le monde. Par exemple en utilisant certains joueurs sur certains exercices. En les faisant tourner sur des périodes très courtes pour garder tout le monde en activité permanente. En scindant le groupe en deux ou trois avec des exercices spécifiques. Enfin, en faisant comprendre que tout le monde à une place à prendre. Il y a la concurrence qui est là et des places à prendre. C'est assez simple, finalement. »

Ses affirmations seront jaugées à la lumière des résultats. Car l'embouteillage est un frein à l'épanouissement.

« Tant que tu es honnête, droit et que tu ne tournes pas autour du pot en inventant n'importe quoi, le joueur dira OK. Il ne sera pas forcément d'accord, mais c'est la concurrence »

Will Still, entraîneur de Lens

 

« Avoir du choix, c'est incroyable, maintenait cependant Still cette semaine. Car le niveau d'intensité dans les séances depuis la fin du mercato, c'est impressionnant. On voit que les joueurs ont faim, ils veulent tous jouer, beaucoup, avec l'envie d'enchaîner. Ceux qui jouent sont sous pression positive, car ils savent qu'au moindre pied de travers, suspension un peu inutile ou blessure, quelqu'un va entrer dans l'équipe et chercher à prendre leur place. Ce n'est pas le monde idéal, mais il n'y a pas de monde idéal dans le foot. On adapte les séances, on essaie de faire en sorte que tout le monde soit impliqué le plus souvent possible, que tout le monde ait un rôle à jouer. »

Le jeu réclame de l'implication et une gestion humaine minutieuse. Pas forcément compatible avec les états d'âme, les frustrations.

« C'est le foot de haut niveau, c'est dur,poursuivait le coach belge. Ce n'est pas toujours facile à expliquer, parce que parfois il n'y a pas d'explication. Il faut juste dire : "Écoute il y a meilleur que toi pour l'instant." Il faut garder cette communication ouverte, constante. Tant que tu es honnête, droit et que tu ne tournes pas autour du pot en inventant n'importe quoi, le joueur dira OK. Il ne sera pas forcément d'accord, mais c'est la concurrence. Tant que tu es logique, il n'y a pas 1000 questions à se poser. Si tu es bon, tu joueras. Mais dans les très grands clubs, il y a beaucoup de joueurs de grande qualité, et c'est le cas ici. »

« Les rotations à l'entraînement peuvent être frustrantes pour certains »

Wesley Saïd, attaquant de Lens

 

Du côté des joueurs, on vante l'état d'esprit du groupe et la saine concurrence. Sans se leurrer. « Forcément, il y aura des déçus,notait Wesley Saïd vendredi. L'objectif est de rester concentré et de rester soudés. On a pu voir qu'il y avait pas mal de changements depuis la préparation. Les choix ne sont pas figés. Maintenant, ce n'est pas simple. Les rotations à l'entraînement peuvent être frustrantes pour certains. À un moment, cela devient compliqué. J'en suis la preuve (la saison passée, il a eu un temps de jeu deux fois moindre que celui d'Elye Wahi dont il était la doublure). J'ai envie de dire qu'il ne faut pas lâcher. Mais les places seront chères. »

 

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Le RC Lens bientôt propriétaire du stade Bollaert ? « Ne pas l’acheter pour l’acheter », prévient Joseph Oughourlian

Dans la longue interview qu’il nous a accordée ce dimanche soir, le président du Racing Club de Lens balaie les sujets brûlants de l’actualité des Sang et Or, dont le rachat du stade Bollaert.

 

Les objectifs de vente et d’allègement de la masse salariale (encore 58 M€) n’ont pas été atteints, quelles sont les conséquences ?

« Premièrement, c’est décevant. C’est pour ça qu’on a fait les ajustements au niveau du management il y a quelques mois. C’est décevant, en fait, de se retrouver dans une situation où, on ne joue plus la Ligue des champions et avec encore des salaires qui sont au niveau de la Ligue des champions. Il y a un effet de cliquet sur les salaires assez désagréable. Le premier objectif de ce mercato, c’était de réduire la masse salariale. On l’a quand même réduite. Pas assez. Donc il faudra qu’on continue à faire ces efforts. Et il faudra sans doute qu’on fasse appel à d’autres formes d’entrée de capital dans le club. Ça peut prendre des formes diverses et variées, ça peut se mettre en place assez rapidement. On évalue chacune d’elles. Et on essaie de voir ce qui fait le plus de sens pour le club. Il n’y a rien, pour l’instant, de fait. Mais on cherche des moyens de financement. Ma préférence, c’est de faire appel à du capital plutôt que plus d’emprunts. »

Parmi les leviers, il y a le rachat du stade Bollaert, où en êtes-vous ?

« Ça peut être une opportunité de lever du capital. Les banques et les financiers en général aiment ce qu’on appelle les tangibles, la pierre. Et ça nous positionnerait aussi de manière intéressante, parce qu’on serait un des très rares clubs en France, peut-être même le seul, une fois que l’OL aura vendu son stade, en tout cas le seul de taille à être propriétaire de son outil de travail. Ça va nous donner aussi les moyens de faire des choses intéressantes. »

Quels sont les éléments étudiés avec le stade Bollaert ?

« Il y a déjà des idées lancées. On regarde beaucoup où on peut apporter, où on peut créer de la valeur en étant propriétaire du stade, ce qu’on peut faire différemment. En tant que club, on peut faire des choses autour du stade, tant structurelles qu’apporter plus de contenu au stade, ce serait une chose extrêmement positive pour le club et pour le stade, et pour la municipalité. Le prix a été fixé, on a jusqu’au 31 décembre si on veut acheter le stade à ce prix-là. Après, il faudra repasser devant les Domaines et Bercy. On est en train de regarder ça de près, évidemment. C’est demain, le 31 décembre. Si on ne l’a pas prise ou si on n’a pas été en mesure de financer cette acquisition, il n’y a pas péril en la demeure. Mais ça serait une opportunité perdue. C’est une bonne opportunité pour le club, à condition, encore une fois qu’on ne se contente pas de l’acheter pour l’acheter, faire la même chose que ce qu’on fait déjà. Il faut qu’on fasse un peu plus. »

Le prix est bien entre 21 et 24 M€ ?

« Je ne peux pas commenter le prix. C’est un peu plus complexe que ça. »

Ce serait quoi, le modèle ? À l’étranger surtout, des clubs sont propriétaires de leur stade ou leur stade dans différents sports, il y a le modèle du sport américain aussi…

« Du sport américain mais même en Europe, il y a des clubs qui sont propriétaires de leurs stades. Ils font à la fois plus d’événements à l’intérieur de leurs stades. Et ils “peuplent”, ils créent des choses dans leurs stades. Par exemple, le Real Madrid : parmi les meilleurs restaurants à Madrid, on trouve les restaurants du stade. On s’aperçoit que les gens aiment bien aller manger dans un stade de football, même si ça semble un peu bizarre.

Il y en a qui vont dormir au Havre, au Parc des Princes aussi, mais ça, je ne suis pas sûr que ça rapporte beaucoup d’argent. Mais on a aussi regardé pendant de nombreuses années l’éventualité de mettre un musée ou en tout cas des choses qui feraient que le stade ne soit pas juste un endroit où les gens iraient toutes les deux semaines pendant la saison de foot mais un endroit de destination à d’autres moments, soit pour des événements ponctuels, type concerts. On a testé ça cette année. Soit pour des choses plus régulières comme peuvent l’être un musée, un restaurant, des boutiques. »

Un lieu de vie quotidien ?

« C’est ça. Mais il faut le mettre dans le contexte de la réorganisation de la ville de Lens. Il y a eu la construction de la piscine. Il va y avoir un parking vertical. D’autres édifices sont en construction de l’autre côté du parking, plein de changements sont en cours. Nous, ce qu’on souhaiterait vivement, c’est que le stade devienne un lieu de centralité de Lens. Pas juste le soir de match, mais en général. »

Est-ce que la contraction des droits télé, ce mercato qui n’est pas allé jusqu’au bout, vous obligent à accélérer un peu ce processus-là ?

« Dans le contexte dans lequel on est, on va assister à une ligue à deux vitesses. Le Racing Club de Lens, s’il veut rester dans le premier wagon, doit lever du capital et doit continuer à chercher de nouveaux investisseurs. On a perdu 50 % de droits télé, d’un peu plus de 20 M€ à moins de 10. »

 

Les objectifs de vente et d’allègement de la masse salariale (encore 58 M€) n’ont pas été atteints, quelles sont les conséquences ?

« Premièrement, c’est décevant. C’est pour ça qu’on a fait les ajustements au niveau du management il y a quelques mois. C’est décevant, en fait, de se retrouver dans une situation où, on ne joue plus la Ligue des champions et avec encore des salaires qui sont au niveau de la Ligue des champions. Il y a un effet de cliquet sur les salaires assez désagréable. Le premier objectif de ce mercato, c’était de réduire la masse salariale. On l’a quand même réduite. Pas assez. Donc il faudra qu’on continue à faire ces efforts. Et il faudra sans doute qu’on fasse appel à d’autres formes d’entrée de capital dans le club. Ça peut prendre des formes diverses et variées, ça peut se mettre en place assez rapidement. On évalue chacune d’elles. Et on essaie de voir ce qui fait le plus de sens pour le club. Il n’y a rien, pour l’instant, de fait. Mais on cherche des moyens de financement. Ma préférence, c’est de faire appel à du capital plutôt que plus d’emprunts. »

 

 

 

Parmi les leviers, il y a le rachat du stade Bollaert, où en êtes-vous ?

« Ça peut être une opportunité de lever du capital. Les banques et les financiers en général aiment ce qu’on appelle les tangibles, la pierre. Et ça nous positionnerait aussi de manière intéressante, parce qu’on serait un des très rares clubs en France, peut-être même le seul, une fois que l’OL aura vendu son stade, en tout cas le seul de taille à être propriétaire de son outil de travail. Ça va nous donner aussi les moyens de faire des choses intéressantes. »

Quels sont les éléments étudiés avec le stade Bollaert ?

« Il y a déjà des idées lancées. On regarde beaucoup où on peut apporter, où on peut créer de la valeur en étant propriétaire du stade, ce qu’on peut faire différemment. En tant que club, on peut faire des choses autour du stade, tant structurelles qu’apporter plus de contenu au stade, ce serait une chose extrêmement positive pour le club et pour le stade, et pour la municipalité. Le prix a été fixé, on a jusqu’au 31 décembre si on veut acheter le stade à ce prix-là. Après, il faudra repasser devant les Domaines et Bercy. On est en train de regarder ça de près, évidemment. C’est demain, le 31 décembre. Si on ne l’a pas prise ou si on n’a pas été en mesure de financer cette acquisition, il n’y a pas péril en la demeure. Mais ça serait une opportunité perdue. C’est une bonne opportunité pour le club, à condition, encore une fois qu’on ne se contente pas de l’acheter pour l’acheter, faire la même chose que ce qu’on fait déjà. Il faut qu’on fasse un peu plus. »

Le prix est bien entre 21 et 24 M€ ?

« Je ne peux pas commenter le prix. C’est un peu plus complexe que ça. »

Ce serait quoi, le modèle ? À l’étranger surtout, des clubs sont propriétaires de leur stade ou leur stade dans différents sports, il y a le modèle du sport américain aussi…

« Du sport américain mais même en Europe, il y a des clubs qui sont propriétaires de leurs stades. Ils font à la fois plus d’événements à l’intérieur de leurs stades. Et ils “peuplent”, ils créent des choses dans leurs stades. Par exemple, le Real Madrid : parmi les meilleurs restaurants à Madrid, on trouve les restaurants du stade. On s’aperçoit que les gens aiment bien aller manger dans un stade de football, même si ça semble un peu bizarre.

Il y en a qui vont dormir au Havre, au Parc des Princes aussi, mais ça, je ne suis pas sûr que ça rapporte beaucoup d’argent. Mais on a aussi regardé pendant de nombreuses années l’éventualité de mettre un musée ou en tout cas des choses qui feraient que le stade ne soit pas juste un endroit où les gens iraient toutes les deux semaines pendant la saison de foot mais un endroit de destination à d’autres moments, soit pour des événements ponctuels, type concerts. On a testé ça cette année. Soit pour des choses plus régulières comme peuvent l’être un musée, un restaurant, des boutiques. »

Un lieu de vie quotidien ?

« C’est ça. Mais il faut le mettre dans le contexte de la réorganisation de la ville de Lens. Il y a eu la construction de la piscine. Il va y avoir un parking vertical. D’autres édifices sont en construction de l’autre côté du parking, plein de changements sont en cours. Nous, ce qu’on souhaiterait vivement, c’est que le stade devienne un lieu de centralité de Lens. Pas juste le soir de match, mais en général. »

Est-ce que la contraction des droits télé, ce mercato qui n’est pas allé jusqu’au bout, vous obligent à accélérer un peu ce processus-là ?

« Dans le contexte dans lequel on est, on va assister à une ligue à deux vitesses. Le Racing Club de Lens, s’il veut rester dans le premier wagon, doit lever du capital et doit continuer à chercher de nouveaux investisseurs. On a perdu 50 % de droits télé, d’un peu plus de 20 M€ à moins de 10. »

À LIRE AUSSIRC Lens : Joseph Oughourlian se retire et balance fort sur la LFP

L’arrivée d’un actionnaire minoritaire est-elle toujours d’actualité ?

« Ça pourrait aboutir. Il y a beaucoup d’échanges. Le monde du football, en général, est très fluctuant. On voit et on va continuer à voir beaucoup de changements dans le capital des clubs. C’est dû au fait qu’il y a un mouvement de fonds qui est l’entrée d’investisseurs, notamment américains, sur les marchés européens. Ce qui est important pour moi, c’est renforcer le Racing club de Lens et m’assurer que, quoi qu’il arrive, on ne touche pas aux piliers sur lesquels repose le club, c’est-à-dire nos valeurs, notre identité. »

Vous avez déjà injecté beaucoup d’argent, plus que vous aviez imaginé initialement, pourriez-vous continuer ?

« La dernière fois, c’était il y a deux ans. Les sommes sont importantes. Il y a un moment où ma surface financière… Je ne peux pas continuer à mettre de l’argent dans le club. Il faut trouver des relais. Il y a d’autres sources de financement, ce n’est pas forcément une augmentation de capital. »

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il y a 6 minutes, david79 a dit :

Environ 800 000 euros par an sur les 30 prochaines années, soit le montant loué chaque année pour le stade. En fait ça revient au même.

Oui enfin un stade c'est pas un truc que tu peux revendre facilement aussi qu'un appartement donc c'est pour ça la valorisation est quelque chose d'assez spécial. Pour ça aussi qu'il n'est peut-être pas si cher car, en dehors du Racing, qui pourrait se décider à l'acheter?

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Le discours de JO reste intéressant. En gros il veut pas spécialement du stade mais estime que ça peut ramener des investisseurs. Pour les concerts, il a l'air de penser qu'il y en aura jamais beaucoup. Et pour cause, des salles de concerts, il y en a beaucoup dans la Région. Et les grands artistes, s'ils veulent faire des concerts dans la Région, préfèrent sûrement le Stade Mauroy. Déjà ne serait-ce que parce qu'il y a un toit à Lille. Reste aussi la problématique de la pelouse. Pas si simple de retirer la pelouse régulièrement et de la maintenir en bon état.

Lens reste une ville petite même si dans une zone de population très dense.

Modifié par coconuts
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Par contre, le projet de socios (ou actionnariat populaire) qui semblait être porté par Pouille et le projet d'agrandissement du nombre de places en Marek et des Trannins niveau 1 et/ou Delacourt niveau 1 debout semblent être mis de côté. Espérons que ça continue d'avancer quand-même. 

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il y a 4 minutes, Mr_Moustache a dit :

Que se passerait il pour le stade Bollaert en cas de désengagement ou revente du club?

Je comprends l'intérêt pour le club, mais pour la ville ca me laisse perplexe.

J'imagine que c'est une vision à moyen terme avec une rentrée d'argent qui permettra de financer d'autres projets de la mairie lensoise...

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il y a 9 minutes, Mr_Moustache a dit :

Que se passerait il pour le stade Bollaert en cas de désengagement ou revente du club?

Je comprends l'intérêt pour le club, mais pour la ville ca me laisse perplexe.

A mon avis, ça ne ferait qu'augmenter la valeur du club. Ça rentrerait dans les actifs du club. Celui qui rachèterait le Racing achèterait le stade avec. Il serait libre ensuite de le revendre - mais la Mairie de Lens aurait-elle l'envie et les moyens de le racheter ?

Je viens de regarder Lyon, Aulas a racheté la LDLC Arena à Textor - qui n'est pas le Groupama Stadium mais la salle de basket de l'ASVEL. Les salles de basket se transforment plus facilement en salle de concert ou en événements divers (genre salons) que les stades de foot.

Tu peux effectivement imaginer une société privée acheter un stade. Mais c'est probablement beaucoup d'emmerdes avec jamais qu'un seul locataire possible (le Racing). Et si t'achètes le stade sans le club et que, imaginons, le Racing fait faillite et repars en National 3 un jour, tu te retrouves avec un stade sans locataire. Et là c'est juste une pure perte d'argent en entretien (cf. Le Mans, Grenoble, Calais...). Donc ouais, acheter un stade, pour un club je comprends, pour une entreprise privée, c'est un investissement probablement qui rapporte trop peu et qui peut à tout moment être une pure perte. En tout cas, j'ai pas de souvenir en France d'un acteur privé qui aurait acheté un stade sans le club.

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il y a 9 minutes, manico a dit :

On n'a pas aussi l'air à l'agonie que ça financièrement, il n'a pas du tout un discours alarmiste bien au contraire. 

Je pense effectivement que nous ne le sommes pas mais, il y a quand-même peut-être deux épées de Damoclès au-dessus du Racing. Et je pense que JO les anticipe.

1. Quid en cas de non qualification européenne l'an prochain ? Il faudra vraiment réduire à 20/22 joueurs le nombre de contrats pro.

2. Quid en cas (selon moi très probable) de non-paiement de DAZN et de prochains droits télés encore plus faibles ?

Il faudra quoi qu'il arrive vendre aux prochains mercatos d'hiver et d'été. Pas pour le cash que rapportent les ventes mais surtout pour baisser la masse salariale. Je pense que tous les clubs de Ligue 1 non-européens devraient avoir maximum 22 contrats pro et aucun salaire au-dessus de 120 000 euros mensuels. Ceux qui ont l'argent de la Champions League ou un actionnaire qui renfloue, peuvent eux avoir plus de joueurs. Mais le Racing n'est pas dans cette catégorie pour le moment.

 

Modifié par coconuts
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Ce serait marrant d'avoir les salaires des joueurs et de calculer le ratio salaire/minutes jouées. 

Certain qu'en fin de saison, des joueurs comme Khusanov, NEA, Ojediran, RLL, Chavez auront un ratio intéressant car pas mal de minutes jouées et un salaire faible. C'est pour ça par exemple que j'étais pas convaincu par la vente de NEA.

A l'inverse, les Mendy, Fulgini, peut-être Nzola (si ça continue), auront coûté très cher au club par rapport au temps passé sur le terrain.

On saurait alors de qui le club doit se débarrasser. 

PS : en fait on le sait déjà, quand-même, dans les grandes lignes, qui coûte cher ou pas.

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il y a 15 minutes, coconuts a dit :

A mon avis, ça ne ferait qu'augmenter la valeur du club. Ça rentrerait dans les actifs du club. Celui qui rachèterait le Racing achèterait le stade avec. Il serait libre ensuite de le revendre - mais la Mairie de Lens aurait-elle l'envie et les moyens de le racheter ?

Je viens de regarder Lyon, Aulas a racheté la LDLC Arena à Textor - qui n'est pas le Groupama Stadium mais la salle de basket de l'ASVEL. Les salles de basket se transforment plus facilement en salle de concert ou en événements divers (genre salons) que les stades de foot.

Tu peux effectivement imaginer une société privée acheter un stade. Mais c'est probablement beaucoup d'emmerdes avec jamais qu'un seul locataire possible (le Racing). Et si t'achètes le stade sans le club et que, imaginons, le Racing fait faillite et repars en National 3 un jour, tu te retrouves avec un stade sans locataire. Et là c'est juste une pure perte d'argent en entretien (cf. Le Mans, Grenoble, Calais...). Donc ouais, acheter un stade, pour un club je comprends, pour une entreprise privée, c'est un investissement probablement qui rapporte trop peu et qui peut à tout moment être une pure perte. En tout cas, j'ai pas de souvenir en France d'un acteur privé qui aurait acheté un stade sans le club.

Oui. Je viens de voir que le bail emphytéotique se termine en 2052, je ne savais pas que c'était si loin.

A hauteur de 400k annuel.

Pour le moment, on peut pas dire que le club se fait pigeonner non plus sur les tarifs. La mairie elle garde le contrôle urbain. Je ne sais pas dans quelle mesure ce sera le cas après cession. A côté de ça, se faire 20 millions maintenant dans un monde économique du foot aussi instable, c'est sûr ca doit faire de l'oeil.

À suivre, j'ai aussi un peu de mal à me faire un avis tranché de la manne financière possible après rachat, même en lisant les "projets" évoqués. L'intérêt me semble "bof".

Pour une revente par contre...

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il y a 1 minute, Mr_Moustache a dit :

Oui. Je viens de voir que le bail emphytéotique se termine en 2052, je ne savais pas que c'était si loin.

A hauteur de 400k annuel.

Pour le moment, on peut pas dire que le club se fait pigeonner non plus sur les tarifs. La mairie elle garde le contrôle urbain. Je ne sais pas dans quelle mesure ce sera le cas après cession. A côté de ça, se faire 20 millions maintenant dans un monde économique du foot aussi instable, c'est sûr ca doit faire de l'oeil.

À suivre, j'ai aussi un peu de mal à me faire un avis tranché de la manne financière possible après rachat, même en lisant les "projets" évoqués. L'intérêt me semble "bof".

Pour une revente par contre...

Le club paye pas cher parce que c'est Lens, il y a toujours eu une mairie socialiste qui est très proche du club. Ok, on n'est plus du temps des Delelis ou Delcourt mais je pense que dans l'esprit de Robert, il y a toujours ce truc de se dire que le Racing est essentiel à la ville et qu'il faut maintenir la location au prix le plus bas possible.

Si demain la ville change de maire et de couleur politique, est-ce que la ville de Lens fera toujours un prix d'ami au Racing ?

La Mairie de Hénin-Beaumont par exemple, quand elle a changé de couleur politique, a lâché le club féminin. Bon, OK, c'est juste un club de foot féminin qui n'a jamais eu le centième de valeur et d'importance qu'avait le Racing. Mais quand-même, il est pas certain que le loyer sera toujours aussi faible. La ville de Lens a probablement besoin de porter des projets pour se réinventer. Une nouvelle équipe politique pourrait être tenté de multiplier par deux ou trois le prix du loyer pour rentrer de l'argent.

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