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Il y a 17 heures, jojo62 a dit :

je signerais volontiers pour un match nul, ça ferait 1 pt de plus. La qualif, c'est contre le PSV et séville que ça se jouera, ce sera celui qui prendra le plus de points dans ces confrontations directes. Arsenal est au-dessus et c'est normal, les moyens de la PL sont colossaux.

Oui, mais si on peut sur un miracle prendre les 3 points c'est 3 points pris qui ne seront plus à prendre quelque soit l'adversaire pour la qualif ou le reversement en Europa League.

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RC Lens : Ruben Aguilar, là où il doit être

Arrivé début septembre, le piston droit (30 ans) se fond déjà dans le paysage lensois. Une question de profil, sportif autant qu’humain, qui colle au RC Lens. À son aise contre Toulouse, pour la première victoire de la saison, le Grenoblois au parcours d’abord cahoteux pourrait à nouveau commencer à Strasbourg, ce vendredi.

On a connu meilleur augure pour des présentations. Dans le vestiaire visiteurs à Monaco où le RC Lens venait de perdre sèchement (3-0), Ruben Aguilar a pourtant découvert des joueurs « très contents de (m’)accueillir qui ont eu un discours positif envers moi. Malgré les mauvais résultats, c’était un vestiaire hyper vivant. » L’impression ne s’est pas démentie.

Le piston droit voulait donner un nouveau tour à sa carrière après quatre saisons sur le Rocher, il a dit « oui tout de suite » à Lens où il partage le poste avec Przemyslaw Frankowski. Trois grosses semaines plus tard, il semble faire partie des meubles. « Ça a matché d’emblée. Jouer avec des mecs qui courent et demandent le ballon sans arrêt, c’est facile. Je me sens super bien dans l’équipe, le club. Après une fin délicate à Monaco, où j’ai aussi vécu des choses extraordinaires, je commence à retrouver de la joie de vivre, du plaisir et un gros vestiaire avec des mecs qui me ressemblent. »

Des stats athlétiques de match « énormes »

Son match contre Toulouse, dimanche (2-1), sa deuxième titularisation déjà après Metz, dit beaucoup de cette intégration quasi instantanée. Sur la foi de stats athlétiques impressionnantes (13 km parcourus, nº1, et 31 sprints !), Ruben Aguilar a imprimé l’énergie requise à un poste exigeant de piston qu’il assortit d’une qualité de centre longuement travaillée.

« On croirait que ça fait trois ans qu’il est là, qu’il est avec nous pratiquement depuis la remontée en Ligue 1, apprécie Franck Haise, entraîneur ravi de sa recrue des derniers jours de mercato. Je ne peux pas l’expliquer au-delà du fait qu’il y a des valeurs communes, qu’il a de l’appétit, maîtrise le poste, qu’il mette énormément d’énergie. Je pense que c’est d’abord lié à ce qu’il est. Dans les principes de jeu, il a intégré beaucoup de choses. Il amène aussi cette bonne grinta à l’entraînement. Il a trouvé une belle place. Et il est à sa place. »

Consultant pour Prime Video, Ludovic Obraniak n’est pas surpris par son ancien partenaire, à Auxerre (2016-17). « Avec Mathieu Debuchy à Lille, c’est une des deux personnes avec qui j’ai pris le plus de plaisir en tant que gaucher sur le côté droit. Je l’ai poussé dans ses retranchements pour qu’il prenne beaucoup plus le couloir car il a le volume de jeu, la capacité à répéter les efforts. »

Pour l’ancien ailier, « à 3 M€, c’est un des plus beaux coups du mercato. On l’a eu en plateau après match, la première réflexion, c’est "mais tu es là depuis dix ans !" Il est rentré tout de suite dans le moule. Il a une complicité notamment avec Florian Sotoca, ils se sont constamment cherchés et trouvés quasiment les yeux fermés. Ruben est à la fois très bon sur les premières relances et hyper concentré sur le plan offensif. Quand j’ai su que Lens était intéressé, je lui ai dit "c’est exactement l’entraîneur et le système qu’il te faut pour que tu sois épanoui" . »

Du genre à ne jamais renoncer, les pieds sur terre, collectif, Ruben Aguilar, que Sotoca a pris sous son aile, s’est fondu dans un Racing dont les valeurs lui correspondent. « Il colle sportivement mais aussi humainement. Son éducation joue beaucoup. Il mouille le maillot et est dans l’humilité la plus profonde, pas dans l’ego, décrit Obraniak. Il est souriant, aime s’intégrer dans un groupe. Il veut toujours apprendre et apprendre des autres. » « Je suis quelqu’un de très simple, avec des valeurs qui m’ont été données, discret, et je marche à l’affection. Si vous me donnez, je vais vous rendre à 300 %. », ajoute le Grenoblois.

« Un moment, on se demande ce qu’on va faire, vendeur ? »

Avec le recul d’une carrière désormais rondement menée (Auxerre, Montpellier, Monaco, une sélection en équipe de France en novembre 2020), ce père de deux enfants de 1 et 4 ans mesure sa chance. Comme Florian Sotoca ou Jonathan Gradit, ses compères du flanc droit, son parcours fait d’anfractuosités le sert aujourd’hui.

« J’ai l’impression de jouer avec eux deux depuis un moment. Ils ont aussi vécu des choses délicates et ont fait preuve de caractère pour rebondir, avec, comme pour moi, un entourage prépondérant qui pousse à ne pas lâcher. » Sa femme, Lou, qu’il fréquente depuis ses 17 ans, ses frères, ses parents, ses potes qui ont compris qu’il ne sorte pas le samedi soir quand il jouait le dimanche matin à 11 h, en amateurs (au poste d’attaquant !), tous ont cru en lui quand, à 20 ans, le foot pro lui a claqué la porte au nez.

Pas conservé au bout de deux ans par le centre de formation de Saint-Étienne, retour à la case départ, à Grenoble, en réserve, en DRH. « C’est dur, je suis gamin. Il y a eu beaucoup de pleurs mais je ne regrette à aucun moment ces passages qui m’ont forgé. Je vais essayer d’inculquer ça à mes enfants, ne jamais lâcher, toujours y croire. J’étais au chômage. Un moment, on se demande quand même ce qu’on va faire. J’ai un BEP vente, vendeur ? Retourner dans la vie "normale" ? »

Bosser comme un acharné surtout, se rendre incontournable, monter en équipe première, en CFA, provoquer la chance. Le coup de pouce prendra la forme d’un coach, Jean-Luc Vannuchi, qui lui offre son premier contrat pro à Auxerre, alors en Ligue 2, en 2014-2015. « Au début, je n’y croyais même pas… C’est beaucoup de travail, beaucoup s’accrocher. Mais quand on a connu la galère, on ne veut pas y retourner, on sait ce que ça coûte et ce qu’il faut faire aussi. » À l’image du RC Lens.

(Voix du Nord)

Posté(e)
il y a 25 minutes, beber49 a dit :

Juste lucide peut-être.

Mais il croise les doigts comme tout le monde ;-)

Ben oui je ne suis pas fou non plus :D: Un résultat contre cette équipe serait tellement incroyable

Posté(e)

Sur un match c'est possible. On a retrouvé une stabilité défensive mais on aura des gros clients ce soir.

Bon de mon côté je serai de nuit et ne pourrai pas suivre le match...

Posté(e)
il y a 29 minutes, y0ru a dit :

Sur un match c'est possible. On a retrouvé une stabilité défensive mais on aura des gros clients ce soir.

Bon de mon côté je serai de nuit et ne pourrai pas suivre le match...

Un peu tôt quand même pour parler de stabilité défensive retrouvée non? 

On a concédé moins d'occasions sur les 3 derniers matchs, mais quand même face à des équipes très très peu joueuses. Et on a quand même pris des buts face à Metz et Toulouse en concédant presque aucune occasion.

Cela dit, oui, sur un match tout est possible.

Posté(e) (modifié)

On est passé de 10 buts encaissés en 4 matchs à 3 buts sur les 4 derniers matchs. Certes les oppositions en face étaient assez pauvres(sauf Séville) mais on s'est tout de même rassurés. 
 

@karldu91 Bien sur que ce n'est pas (encore) comparable avec notre solidité de la saison dernière. 

Modifié par y0ru
Posté(e)

ça donne ça :

Citation

« Je vous avais dit que Lens était un endroit difficile. Ils mettent de la pression avec leurs latéraux, ils ne te laissent pas jouer à l’intérieur, l’ambiance est géniale. C’est un endroit dur pour gagner. C’est exactement ce qui nous est arrivés, à Arsenal. A l’extérieur en Europe, rien n’est facile », confie Thierry Henry, qui avait donc anticipé un grand match de la part des Lensois et de son protégé chez les Bleuets, Elye Wahi. 

L'ancien attaquant de l'équipe de France poursuit sur la prestation d'Arsenal et regrette notamment la sortie sur blessure de Bukayo Saka face au RC Lens : « Je ne suis pas surpris du résultat. C’est dur de gagner en déplacement en Europe. Tu as perdu, ça peut arriver mais il semble que tu aies aussi perdu Bukayo Saka. Pour moi, tu n’as plus le joueur principal d’Arsenal », estime Thierry Henry. 

 

Posté(e)
Le 03/10/2023 à 09:34, MisterFraiZ a dit :

Pauvre gars, il va passer pour un con :D:

Ça méritait d'être quoté. Il passe effectivement pour un con ! 🤣

Posté(e)

Rothen s'enflamme hier, 18h-19h dédié a Lens.

et Rothen, anti lensois par défaut qui encense Lens et qui dit que le public est le meilleur de france sans contestation possible !!!

 

ca fait plaisir

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