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Anciens Lensois


Lmarco
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Superbe interview de Seb Dallet dans SoFoot.

Je ne me souvenais pas qu'il n'était pas passé par notre centre de formation. Je croyais que Brunel et lui étaient formés au club.

 

https://www.sofoot.com/articles/sebastien-dallet-aujourdhui-je-peux-mendormir-sans-avoir-bu

 

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Oui il venait d'Orléans. Je l'ai souvent dit je crois n'avoir jamais été autant impressionné par un ailier lensois que par lui durant sa première saison. La misère qu'il mettait aux défenseurs en face c'était quelque chose. Et puis il a été blessé et plus jamais n'a atteint le niveau qu'il a eu a ses débuts.

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il y a une heure, West'ier a dit :

Yannick Cahuzac, à Ajaccio, la semaine dernière. (P. Pochard/L'Équipe)

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Yannick Cahuzac : « Je ne veux pas me trahir »

Parti de Lens en pensant signer à Nice, Yannick Cahuzac, l'ex-adjoint de Franck Haise, a été rejeté par les ultras niçois. Aujourd'hui sans poste mais en harmonie avec lui-même, il revient sur ces épisodes agités avec, déjà, l'envie de rebondir.

François Verdenet, à Ajacciomis à jour le 26 septembre 2023 à 17h00

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Arrivé de son petit paradis de Capo di Feno, Yannick Cahuzac (38 ans) a bravé les trombes d'eau qui balayent le golfe d'Ajaccio. L'ex-entraîneur adjoint de Lens a retrouvé les siens et sa Corse natale, après le coup de tonnerre suscité par son départ du vice-champion de France puis son arrivée avortée à l'OGC Nice.

Les ultras niçois n'avaient pas voulu de l'ancien milieu bastiais et le lui ont fait savoir violemment. Cahuzac a beaucoup perdu professionnellement, mais l'ex-capitaine sang et or s'est rapproché de l'essentiel à ses yeux : ses deux enfants. Comme sur la splendide plage du Neptune, apaisée après la tempête, l'éclaircie pointe à l'horizon pour « Cahu » qui est déjà prêt à relever un nouveau challenge avant d'espérer, à terme, devenir numéro un.

Yannick Cahuzac, à Ajaccio, la semaine dernière. (P. Pochard/L'Équipe)

« Avez-vous ressenti un pincement au coeur en voyant Lens débuter en Ligue des champions à Séville la semaine dernière (1-1) ?
J'étais à fond derrière, très fier d'eux. Leur prestation m'a rassuré. Ils ont prouvé qu'ils étaient à la hauteur de l'événement. Je suis persuadé que l'équipe va relever la tête.

Quels contacts avez-vous gardés ?
Surtout avec mon ami Jean-Louis (Leca)chez les joueurs. Mais on va se revoir bientôt. Je vais monter contre Arsenal (mardi prochain). Ce sera la première fois depuis mon départ. J'échange aussi régulièrement avec Franck Haise. Il a toujours pris de mes nouvelles. C'est un grand coach, un grand homme. Toutes les semaines, on a aussi un message les uns pour les autres avec Lilian (Nalis), Hervé(Sekli) ou Alex (Pasquini) dans le staff. Je ne pouvais pas trouver mieux qu'eux pour ma première expérience d'adjoint. J'avais vite passé le cap de joueur à adjoint.

lire aussiYannick Cahuzac, le calme après la tempête 

Pourquoi alors avoir rompu votre contrat ?
Lens a sans doute été une de mes plus belles réussites sportives. Mais sur un plan personnel, ç'a été un des plus gros échecs de ma vie... Tout a été compliqué pour moi. Mes enfants étaient loin. Ils me manquaient. Je devais me rapprocher de la Corse. Aujourd'hui, je suis de nouveau aligné avec moi-même.

« Dans les deux clubs (Toulouse et Lens), j'ai renversé les gens. Là, en tant qu'adjoint, cela aurait été plus dur de retourner mes détracteurs. J'allais amener plus de choses négatives autour de l'équipe à Nice »

 

Mais vous décidez de partir de Lens pour signer à Nice...
Il y a eu cette opportunité de rapprochement familial dans le cadre du beau projet niçois. Il y a aussi beaucoup d'ambitions là-bas. Le défi était intéressant, avec quelqu'un que je connais très bien. On se fréquente depuis 2000 avec "Flo" (Florent Ghisolfi, le directeur sportif de l'OGCN). On est arrivés au centre de formation de Bastia tous les deux. On a joué ensemble. On a partagé le même logement quand on était jeunes. C'est lui qui m'a également fait confiance à Lens. Nice n'était pas un choix par défaut pour me rapprocher de mes enfants. Ce projet avait énormément d'attrait.

Vous attendiez-vous à une telle violence dans les propos et sur les réseaux sociaux des ultras niçois, par rapport à votre passé bastiais et quelques mots déplacés que vous auriez eus à l'égard de l'OGCN ?
À ce point, non. J'avais échangé avec les dirigeants par rapport à mon passé, mais même eux ne pensaient pas que ça allait prendre autant d'ampleur. Surtout pour une fonction de deuxième ou troisième adjoint. Après, il s'est passé ce qu'il s'est passé.

Avez-vous eu des regrets ?
Ça m'a forcément impacté. J'ai eu l'impression d'avoir beaucoup perdu sportivement. Mais rien n'arrive par hasard. J'ai pu totalement m'occuper de mes enfants pour me remettre dans le bon sens.

Mais d'autres anciens Bastiais sont passés de Bastia à Nice, comme Cyril Rool comme joueur ou Frédéric Antonetti comme entraîneur...
Et il n'y a pas qu'eux. Moi, par rapport à mon vécu de joueur, on ne me voulait déjà pas à Toulouse. J'ai réussi à m'imposer. Quand je pars du TFC à Lens (en 2019), on ne me souhaitait pas non plus particulièrement, car il y avait eu aussi des antécédents. Je suis arrivé avec l'étiquette de "boucher". J'avais été expulsé deux fois avec Bastia contre Toulouse (en avril 2016 et en février 2017) et il y avait eu une bagarre avec les Lensois (en octobre 2011)...

Yannick Cahuzac, numéro 18, lors d'une bagarre générale émaillant le match opposant Bastia à Lens en Ligue 2, en 2011-2012. (S. Boué/L'Équipe)

Il y avait déjà eu des trucs qui avaient circulé sur les réseaux sociaux, mais ça ne me faisait pas peur, car à ce moment, je pouvais répondre sur le terrain. J'étais acteur. Dans les deux clubs, j'ai renversé les gens. Là, en tant qu'adjoint, cela aurait été plus dur de retourner mes détracteurs. J'allais amener plus de choses négatives autour de l'équipe à Nice, avec une place qui n'est pas aussi importante que sur le terrain. Je ne voulais pas parasiter le groupe et le staff par rapport à mon passé.

Cette affaire a eu aussi un écho à Bastia. Quelques banderoles ont été affichées contre vous à Furiani, où on vous a reproché une tentative de trahison...
Oui, même Bastia... C'est parti dans tous les sens. Est-ce que ça me touche ? Oui et non. Le Sporting est un club qui est en moi. Mais je ne fais pas mes choix en fonction des autres. Je prends mes décisions en tant qu'homme, père de famille. Ce ne sont pas des supporters qui me feront faire des choix sur ma vie.

« Ça commence à me titiller. Les fourmis me montent dans les jambes ! Je suis capable de replonger si un projet correspond à mes valeurs »

 

Depuis que vous avez stabilisé votre situation, avez-vous l'envie de repartir ?
Ça commence à me titiller. Les fourmis me montent dans les jambes ! Je suis capable de replonger si un projet correspond à mes valeurs, avec les bonnes personnes. Je ne veux pas me trahir. Je veux bien faire les choses et déjà continuer à passer mes diplômes. Je veux aussi prendre le temps d'aller découvrir ce qui se fait ailleurs.

Quelles étaient exactement vos missions dans le staff de Lens ?
J'étais l'adjoint numéro 2 de Franck Haise. J'avais plus particulièrement la charge du secteur défensif et des coups de pied arrêtés. J'ai appris à plus travailler avec la vidéo. Notre superbe saison (2e en 2022-2023, à un point du PSG) m'a permis d'apprendre en accéléré avec des personnes fabuleuses dans une ambiance formidable.

Yannick Cahuzac en discussion avec Franck Haise, lors d'un entraînement ouvert au public à Bollaert-Delelis la saison passée. (E. Garnier/L'Équipe)

Quel est votre objectif ?
Je dois encore emmagasiner. Mais si j'arrive à avoir mes diplômes, je veux devenir numéro 1. C'est ce que je veux faire.

En ce moment, Lens continue d'occuper une partie de vos activités...
(Il sourit) On a lancé une petite marque avec mon ami Jean (Jean-Louis Leca). C'est plus pour le côté social que business.

Du genre ?
On a déposé la marque "Chicoter". C'est le cri de ralliement lensois. On fait des vêtements. On reverse l'argent sur les ventes à deux associations du Nord et de la Corse.

Et vous êtes aussi devenu numéro 1...
J'ai eu l'honneur qu'on me propose de diriger la Squadra Corsa. On a perdu contre la Sicile (0-1). J'étais déjà assidu à cette sélection corse comme joueur. C'est une belle expérience et une fierté d'être sélectionneur de cette équipe. »

publié le 26 septembre 2023 à 16h45mis à jour le 26 septembre 2023 à 17h00

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