Mr_Moustache Posté(e) le 15 août 2021 Posté(e) le 15 août 2021 Sans parler de la note de l'équipe qui est abusée, j'ai trouvé qu'il a fait plutôt un bon match offensivement, supérieur à son pendant Machado par exemple. Son erreur est nette, mais un gars pas à côté de ses pompes récupère facilement la balle même si n'excuse rien. A côté de ça, jeu propre avec le ballon, important dans la construction, des jolis contrôles, et on sent que ça reste un des seuls à pouvoir être décisif. Par contre, sa baisse de régime physique est préjudiciable et il a un peu souffert face Bouanga parfois. Pas son meilleur match, et pourtant ça lui suffit pour être l'un des meilleurs lensois... Un 6 ou 5 aurait été pas mal.
manico Posté(e) le 15 août 2021 Posté(e) le 15 août 2021 Thierry Henry sera aux commentaires de Monaco-Lens sur Prime video.
MisterFraiZ Posté(e) le 15 août 2021 Posté(e) le 15 août 2021 Pas de visionnage pour moi le samedi après midi ?
Lacey62 Posté(e) le 15 août 2021 Posté(e) le 15 août 2021 Au niveau de l'intensité c'était quelque chose ce match quand même. Mon dernier match à Bollaert c'était en Fevrier-Mars 2020, j'aurai du me mouiller la nuque avant d'aller au stade ! J'ai vu plus de centres arrivé à destination qu'au 3eme et 4eme poteaux, j'en suis ravi Quel plaisir de retrouver de la vie dans Lens, après ces longs mois de confinements, de couvres feux etc
West'ier Posté(e) le 15 août 2021 Posté(e) le 15 août 2021 il y a une heure, manico a dit : Thierry Henry sera aux commentaires de Monaco-Lens sur Prime video. L'occasion de tester la chaîne sans les commentaires. Kwarkz a réagi à ceci 1
Amaury Posté(e) le 15 août 2021 Posté(e) le 15 août 2021 il y a 2 minutes, West'ier a dit : L'occasion de tester la chaîne sans les commentaires. C'est à Monaco, pas à Lens.
DamieN62 Posté(e) le 15 août 2021 Posté(e) le 15 août 2021 il y a 22 minutes, Lacey62 a dit : Au niveau de l'intensité c'était quelque chose ce match quand même. Mon dernier match à Bollaert c'était en Fevrier-Mars 2020, j'aurai du me mouiller la nuque avant d'aller au stade ! J'ai vu plus de centres arrivé à destination qu'au 3eme et 4eme poteaux, j'en suis ravi Quel plaisir de retrouver de la vie dans Lens, après ces longs mois de confinements, de couvres feux etc Nous voir dominer un match de L1 dans un Bollaert plein m'a vraiment rappelé la belle époque quand on faisait parti des meubles et qu'on avait peur de personne. Il reste encore des résidus de L2, notamment en attaque, mais aujourd'hui nous sommes une belle équipe de L1 qui mérite totalement d'évoluer à ce niveau contrairement à l'équipe qui était remontée il y a quelques années.
West'ier Posté(e) le 15 août 2021 Posté(e) le 15 août 2021 il y a 4 minutes, Amaury a dit : C'est à Monaco, pas à Lens. Je préfère largement écouter les baillements du Prince Albert plutôt que Thierry Boulard Henry.
eagle Posté(e) le 15 août 2021 Posté(e) le 15 août 2021 Pourtant lui en interview il est bien plus intéressant que bon nombre d'autres anciens joueurs. Hiker et Ruka-2 ont réagi à ceci 2
Kwarkz Posté(e) le 15 août 2021 Posté(e) le 15 août 2021 il y a 45 minutes, West'ier a dit : L'occasion de tester la chaîne sans les commentaires. D'ailleurs, petit hors-sujet mais pour ceux qui ont eu l'occasion de regarder des matchs sur Amazon: ça donne quoi la qualité des commentaires/ commentateurs?
ethan Posté(e) le 15 août 2021 Posté(e) le 15 août 2021 ça a l'air plutôt correct, mais je les coupe personnellement..j'ai des yeux, pas besoin qu'on m'explique ce que je vois.. Avant, je coupais le son, maintenant j'ai l'ambiance du stade au moins.. Hiker et Kwarkz ont réagi à ceci 1 1
Ruka-2 Posté(e) le 16 août 2021 Posté(e) le 16 août 2021 Joseph Oughourlian alerte sur les difficultés financières du RC Lens 16 août 2021 http://allezlens.fr/wp-content/uploads/2021/08/Oughourlian-3.jpg Dans un entretien exclusif accordé à La Voix Des Sports, Joseph Oughourlian, le président du RC Lens et actionnaire majoritaire, alerte sur les difficultés financières du Racing et la crise qui touche tout le football français. Le président se montre prudent et ne veut pas brûler les étapes. Dans l’état actuel des finances du club, le seul objectif raisonnable reste le maintien en Ligue 1 « Il faut qu’on redevienne un pensionnaire stable de la L1, en maintenant le club à niveau. Pour se stabiliser en L1, nous sommes armés. Pour aller plus loin, faire plus, accrocher l’Europe, c’est compliqué. Il y a beaucoup de compétitions et des clubs très armés. Le mercato de certains clubs m’a d’ailleurs étonné compte tenu de la morosité du contexte financier et économique. Nous, on reste dans notre voie, et on va se battre pour stabiliser ce club. » La situation financière du club semble compliquée et le président évoque le sujet sans langue de bois, il va falloir que soient trouvées des solutions pour pérenniser les finances du club : « Oui, j’ai encore remis au pot en cours d’année, en début de saison (70 millions d’euros au total). Ce sont des efforts qui maintenant sont considérables. Je suis attaché au club, ce n’est pas en pleine tempête qu’on abandonne le navire. Il faut, au contraire, montrer une certaine résilience. En revanche, pour notre club, comme pour la plupart des clubs de L1, il va falloir réinventer le modèle économique. Avec le niveau des droits télé, un déséquilibre économique apparaît pour l’immense majorité d’entre nous, à part peut-être pour deux ou trois clubs, qui sont dans une autre sphère.On a déjà dépassé la limite que je m’étais fixée ! » Le président évoque des pistes pour réduire la charge financière qui pèse sur le club : « Il faut trouver une solution quelque part pour réduire le coût d’un stade qui n’est pas le nôtre et les coûts de notre centre de formation, auquel on est très attaché mais qui nous coûte beaucoup d’argent. Il faut trouver un moyen de financer ces infrastructures en dehors du seul bilan du club et donc de l’actionnaire. » Pour finir, Joseph Oughourlian est prêt à ouvrir le capital du club si cela s’avère nécessaire : « Ouvrir le capital, c’est quelque chose qu’on envisage et qui est tout à fait faisable en effet. Un partenaire ou un actionnaire qui regarde l’écosystème du football français verra que le club est très sain et a de bonnes perspectives parce qu’il revient en L1. Si on pérennise le club à ce niveau, les perspectives de développement sont réelles, le potentiel est très important. J’ai quasiment 100 % du club aujourd’hui, mais je ne suis pas attaché à son contrôle total. Si un partenaire souhaitait s’inscrire dans un projet longue durée à nos côtés, je serais très ouvert. » En interne, il faut également s’attendre à des mouvements : « Il faut qu’on fasse nos réformes, que nous, avant d’aller demander de l’aide à l’État, à nos partenaires, aux autorités locales, on mette de l’ordre dans notre maison et qu’on fasse les réformes qui s’imposent avant toute chose et le plus vite possible. » Tagota, wlad, RCL14920 et 1 autre ont réagi à ceci 4
CoeurO Posté(e) le 16 août 2021 Posté(e) le 16 août 2021 Il y a 1 heure, Ruka-2 a dit : Joseph Oughourlian alerte sur les difficultés financières du RC Lens 16 août 2021 http://allezlens.fr/wp-content/uploads/2021/08/Oughourlian-3.jpg Dans un entretien exclusif accordé à La Voix Des Sports, Joseph Oughourlian, le président du RC Lens et actionnaire majoritaire, alerte sur les difficultés financières du Racing et la crise qui touche tout le football français. Le président se montre prudent et ne veut pas brûler les étapes. Dans l’état actuel des finances du club, le seul objectif raisonnable reste le maintien en Ligue 1 « Il faut qu’on redevienne un pensionnaire stable de la L1, en maintenant le club à niveau. Pour se stabiliser en L1, nous sommes armés. Pour aller plus loin, faire plus, accrocher l’Europe, c’est compliqué. Il y a beaucoup de compétitions et des clubs très armés. Le mercato de certains clubs m’a d’ailleurs étonné compte tenu de la morosité du contexte financier et économique. Nous, on reste dans notre voie, et on va se battre pour stabiliser ce club. » La situation financière du club semble compliquée et le président évoque le sujet sans langue de bois, il va falloir que soient trouvées des solutions pour pérenniser les finances du club : « Oui, j’ai encore remis au pot en cours d’année, en début de saison (70 millions d’euros au total). Ce sont des efforts qui maintenant sont considérables. Je suis attaché au club, ce n’est pas en pleine tempête qu’on abandonne le navire. Il faut, au contraire, montrer une certaine résilience. En revanche, pour notre club, comme pour la plupart des clubs de L1, il va falloir réinventer le modèle économique. Avec le niveau des droits télé, un déséquilibre économique apparaît pour l’immense majorité d’entre nous, à part peut-être pour deux ou trois clubs, qui sont dans une autre sphère.On a déjà dépassé la limite que je m’étais fixée ! » Le président évoque des pistes pour réduire la charge financière qui pèse sur le club : « Il faut trouver une solution quelque part pour réduire le coût d’un stade qui n’est pas le nôtre et les coûts de notre centre de formation, auquel on est très attaché mais qui nous coûte beaucoup d’argent. Il faut trouver un moyen de financer ces infrastructures en dehors du seul bilan du club et donc de l’actionnaire. » Pour finir, Joseph Oughourlian est prêt à ouvrir le capital du club si cela s’avère nécessaire : « Ouvrir le capital, c’est quelque chose qu’on envisage et qui est tout à fait faisable en effet. Un partenaire ou un actionnaire qui regarde l’écosystème du football français verra que le club est très sain et a de bonnes perspectives parce qu’il revient en L1. Si on pérennise le club à ce niveau, les perspectives de développement sont réelles, le potentiel est très important. J’ai quasiment 100 % du club aujourd’hui, mais je ne suis pas attaché à son contrôle total. Si un partenaire souhaitait s’inscrire dans un projet longue durée à nos côtés, je serais très ouvert. » En interne, il faut également s’attendre à des mouvements : « Il faut qu’on fasse nos réformes, que nous, avant d’aller demander de l’aide à l’État, à nos partenaires, aux autorités locales, on mette de l’ordre dans notre maison et qu’on fasse les réformes qui s’imposent avant toute chose et le plus vite possible. » Je ne sais pas trop ce qu'il faut en penser, c'est pas forcément rassurant, pourtant on a l'impression de pas trop mal s'en sortir financièrement par rapport à beaucoup d'autres clubs de L1.
Lojuha Posté(e) le 16 août 2021 Posté(e) le 16 août 2021 Il y a 14 heures, Ruka-2 a dit : Mdr la note générale supérieure pour les stephanois... Donc tu peux subir des vagues et des vagues d'occasion mais vu que tu perds pas tu as une meilleure note que celui qui domine... Hormis les 10 dernières minutes, on n'a pas non plus eu tant d'occasions que ça. Leca en a sorti quelques unes belles d'ailleurs ! Sainté ils sont à l'extérieur, ils mènent deux fois au score... Pas choqué par les notes globalement, à part celle de notre numéro 7.
Lmarco Posté(e) le 16 août 2021 Posté(e) le 16 août 2021 il y a 3 minutes, CoeurO a dit : Je ne sais pas trop ce qu'il faut en penser, c'est pas forcément rassurant, pourtant on a l'impression de pas trop mal s'en sortir financièrement par rapport à beaucoup d'autres clubs de L1. Oughourlian avait déjà adressé de nombreux messages d'avertissement ses dernières saisons sur ses capacités financières, donc ce n'est pas une surprise. 70 M € pour un club de L2 c'est stratosphérique, même si Lens est monté depuis et l'investissement devient tout de suite moins rentable que lors de l'achat à l'époque. Ce qui en ressort pour eux c'est que le stade coûte cher, la Gaillette et la formation coûtent trop cher, des réformes (en plus du précédent plan social !) sont à venir... Et oui, un club de foot en France même en L1 c'est très difficile à rentabiliser. Tout ceci explique l'emprunt d'une vingtaine de millions d'euros et la vente de Badé, Oughourlian ferme le robinet. Vouloir trouver un nouveau modèle économique est logique... mais il a fallu plusieurs saisons pour découvrir que le foot français vit quasi exclusivement des droits TV et d'une billetterie modeste hors VIP ? Doit-on comprendre que c'est le basculement vers ce foutu modèle de trading, initié par une première grosse vente avec Badé avant bien d'autres dans les années à venir ? Pouille avait déjà glissé des indices en évoquant des joueurs recrutés sur des horizons de 3 ans maximum.
Tagota Posté(e) le 16 août 2021 Posté(e) le 16 août 2021 il y a 4 minutes, Lmarco a dit : Doit-on comprendre que c'est le basculement vers ce foutu modèle de trading, initié par une première grosse vente avec Badé avant bien d'autres dans les années à venir ? Pouille avait déjà glissé des indices en évoquant des joueurs recrutés sur des horizons de 3 ans maximum. Tu vois d'autres moyens de trouver de l'argent pour le club ? Mais faut il encore réussi des coups comme Badé tous les ans. ethan a réagi à ceci 1
C’est un message populaire. West'ier Posté(e) le 16 août 2021 C’est un message populaire. Posté(e) le 16 août 2021 Quel objectif avez-vous fixé pour cette deuxième saison ? La ligne directrice, c’est de stabiliser le club sur la durée en Ligue 1 ? « Pérenniser le club en L1, c’est bien évidemment fondamental. Je suis rentré dans l’actionnariat en 2016, j’ai pris la présidence en 2018. On a mangé notre pain noir en L2 ; on sait à quel point c’est facile de descendre et difficile de remonter. Il faut qu’on redevienne un pensionnaire stable de la L1, en maintenant le club à niveau. » Estimez-vous que l’équipe est assez armée ? « Ça dépend de l’objectif qu’on prend en référentiel. Pour se stabiliser en L1, oui, je pense honnêtement. Pour aller plus loin, faire plus, accrocher l’Europe, c’est compliqué. Il y a beaucoup de compétitions et des clubs très armés. Le mercato de certains clubs m’a d’ailleurs étonné compte tenu de la morosité du contexte financier et économique. Nous, on reste dans notre voie, et on va se battre pour stabiliser ce club. » « Pérenniser le club en L1, c’est bien évidemment fondamental » Comment va le RC Lens financièrement, économiquement dans le contexte des crises sanitaire et des droits télés ? « On est affecté, comme tous les clubs français, par la crise et ça nous amène à faire des efforts supplémentaires : pour la première fois, on a "pris" de la dette. On a eu recours à l’endettement alors que, quand je suis entré dans le club, la première chose que j’ai faite, c’est d’apurer toutes ses dettes pour repartir sur des bases saines (1). La situation financière est compliquée, très incertaine ; on a été amené à changer de cap et à faire des efforts. Mais, ceci étant on n’a pas fait de la cavalerie, on n’a pas pris de risques démesurés. Je pense que l’actionnariat est solide et stable. On fait face à cette crise, on prend les mesures qu’il faut. À terme, il faudra trouver sans doute une meilleure manière de financer certaines infrastructures qui aujourd’hui sont trop dispendieuses par rapport au comptes de résultat du club. » Auxquelles pensez-vous ? « Je pense à Bollaert (le RC Lens a signé, en juillet 2002, un bail emphytéotique de 50 ans avec la ville de Lens, propriétaire du stade depuis 1974, qui lui permet d’en avoir la jouissance et d’en gérer le fonctionnement, les gros travaux restant pris en charge par la collectivité. En mai dernier, le conseil municipal a voté la suspension du loyer pour 18 mois, 2020 et premier semestre 2021, soit 850 000 €. Une somme qui reste due mais dont le remboursement doit être lissé sur plusieurs années)et à La Gaillette. Il faut trouver une solution quelque part pour réduire le coût d’un stade qui n’est pas le nôtre et les coûts de notre centre de formation, auquel on est très attaché mais qui nous coûte beaucoup d’argent. Il faut trouver un moyen de financer ces infrastructures en dehors du seul bilan du club et donc de l’actionnaire. » Ça peut passer par quoi ? « Par des accords avec les collectivités locales voire des partenaires. Par exemple sur le stade, une remise à plat de la relation avec les collectivités locales s’impose. Dans le monde du football, vous avez des clubs qui ne sont pas propriétaires du stade, mais dans ce schéma, les coûts afférents sont pour la municipalité. C’est le modèle d’un certain nombre d’entités avec une subvention déguisée de la municipalité. Deuxième cas, le club est propriétaire du stade et tous les revenus qui en découlent lui reviennent, comme c’est le cas de l’Olympique lyonnais qui s’est endetté pour. Nous, on est un peu entre les deux. On a les coûts du stade sans en être propriétaire. Donc, on n’a pas la possibilité de trouver un financement attaché à cette infrastructure. Il faut trouver un moyen de rééquilibrer cette relation avec le propriétaire des infrastructures. » Avez-vous commencé à en discuter ? « Oui, mais évidemment la crise Covid a mis toutes ces discussions en suspens de manière prématurée. À partir du moment où il n’y avait plus de spectateurs dans le stade, c’était difficile d’envisager des discussions là-dessus. » « Je suis attaché au club, ce n’est pas en pleine tempête qu’on abandonne le navire » L’emprunt de 20 M€ que vous avez dû contracter était-il nécessaire pour la trésorerie ? « Les autres années, il n’aurait pas été nécessaire. Cette saison, la DNCG a insisté pour qu’on préfinance toutes nos dépenses de l’année. Il fallait mettre de l’argent sur un compte bloqué, c’est contraignant et onéreux et je ne suis pas sûr que ce soit la meilleure chose à faire dans le contexte du football français actuel. Tous les clubs sont en stress au niveau des résultats économiques. S’il faut y ajouter un stress financier… Humblement, je pense que ça aurait été le moment de lever un peu le pied plutôt que de nous mettre sous pression. » Avez-vous dû remettre au pot ? « Oui, j’ai encore remis au pot en cours d’année, en début de saison. Ce sont des efforts qui maintenant sont considérables. Je suis attaché au club, ce n’est pas en pleine tempête qu’on abandonne le navire. Il faut, au contraire, montrer une certaine résilience. En revanche, pour notre club, comme pour la plupart des clubs de L1, il va falloir réinventer le modèle économique. Avec le niveau des droits télé, un déséquilibre économique apparaît pour l’immense majorité d’entre nous, à part peut-être pour deux ou trois clubs, qui sont dans une autre sphère. » Vous avez déjà investi 70 M€. Vous êtes-vous mis des limites ? « On a déjà dépassé la limite que je m’étais fixée ! » Quelle était-elle ? « Je m’étais fixé 50 M€. On est déjà très au-dessus. Mais je n’avais pas anticipé la crise Covid ni surtout la crise Mediapro. » Avez-vous fixé un nouveau seuil dans le contexte dégradé du moment ? « C’est difficile de répondre. La situation du football français est en cours d’évolution, de mutation même, les choses changent tous les jours. Il faut le plus vite possible trouver un point d’équilibre pour les clubs. Je vois difficilement comment tout cela est soutenable. On a des clubs exsangues à la suite de la double crise Covid - Mediapro, une Ligue qui s’est endettée pour payer les droits d’il y a un an et demi et une DNCG qui insiste pour tout financer à l’avance. C’est trop de pression pour la plupart des clubs de L1. Je ne vois pas comment tout cela est pérenne et peut subsister. » « On parle beaucoup des droits, du montant des droits, et on a oublié qu’on vendait un produit, la L1, à un diffuseur » Le président de la DNCG, Jean-Marc Mickeler, dit lui aussi que le pire est à venir et que le foot français court à la catastrophe, quelles seraient les solutions ? Le « salary cap » en fait partie ? « Un certain nombre de réformes pourraient nous aider financièrement, le salary cap par exemple. Mais c’est compliqué de l’appliquer uniquement en France, ça mettrait nos plus gros clubs, qui jouent l’Europe, dans une situation de désavantage face à leurs concurrents européens. Il faudrait que ce soit une réforme qui vienne de l’UEFA, mais c’est une réponse potentielle à la crise. On l’a vu dans d’autres sports. Il n’y a pas de raison qu’on ne soit pas capable de mettre une forme de salary cap dans le football. On peut même imaginer des situations à l’américaine avec des jokers, pour donner aux gros clubs l’opportunité d’aller chercher des joueurs importants. Après, une autre réforme nous aiderait d’un point de vue financier. Et elle aurait peut-être permis d’apaiser la relation avec les diffuseurs, Canal et beIN notamment : allonger la durée des droits télés. Une des choses qui ont altéré la relation entre les diffuseurs et la Ligue, de ce que je comprends, c’est ce cycle de droits courts. Quatre ans, c’est trop court pour rentabiliser l’investissement, c’est difficile pour le diffuseur de s’inscrire dans la durée avec la Ligue. Et la Ligue, après deux ans, est déjà dans la recherche pour maximiser les montants. Toute cette discussion m’amène à parler du produit. » Il est essentiel à l’attractivité… « On parle beaucoup des droits, du montant des droits, et on a oublié qu’on vendait un produit, la L1, à un diffuseur. On ne peut pas, sous prétexte que le prix d’un diffuseur semble meilleur qu’un autre – c’est l’erreur qui a été faite avec Mediapro, et j’espère que ce n’est pas l’erreur qu’on fait avec Amazon –, oublier qu’il faut mettre en valeur le produit. Sur ce plan, il y a des diffuseurs qui mettent mieux en valeur le produit que d’autres. » Comment faire, selon vous ? « Il y a un travail à faire avec le diffuseur mais c’est aussi un travail que nous, clubs, avec la Ligue, devons effectuer pour améliorer l’attractivité de notre produit. Et là, je trouve que le football français a pris beaucoup de retard par rapport au reste du football européen. Souvent, on a tendance à mettre la charrue avant les bœufs en regardant les droits des autres et en imaginant qu’avec cette manne, on aurait un meilleur produit parce qu’on pourrait recruter de meilleurs joueurs. Mais il y a peut-être un pré requis : si on améliorait notre produit et son contenu, on attirerait peut-être plus de diffuseurs et à des meilleurs prix. » À quel type d’améliorations pensez-vous ? « Il y a plein de détails, des trucs tout bêtes : vous ne connaissez pas la programmation des matchs plus de deux ou trois semaines avant le match. La plupart d’entre nous a des obligations, on aimerait s’organiser bien en amont pour aller au match ou le regarder à la télé. Ça joue sur les spectateurs, sur la billetterie, sur les sponsors. Il n’y a pas ce problème dans les autres pays. Si j’habite à côté de Chelsea, la date et l’heure de Chelsea - Tottenham sont connues trois mois à l’avance. Autre point, l’arbitrage. D’autres sports ont adopté les micros pour comprendre les décisions des arbitres. Il y a pas mal de confusion sur la VAR, ça donne lieu à des interruptions qui durent très longtemps. Tout le système est à repenser pour avoir plus de transparence et de fluidité. Enfin, un point qui me tient à cœur, les supporters. À Lens, on a un public authentique, populaire, qui a une forte volonté d’accompagner l’équipe en déplacement. Mais nos fans sont confrontés à des restrictions sécuritaires. Je comprends que ça ne soit pas toujours facile pour les préfets, les autorités de police, il y a parfois des turbulences. Mais si le spectacle est sur le terrain, il est aussi dans les tribunes. Plus largement, il y a toute une série de choses qui se sont construites dans le temps, qu’on ne voit pas dans d’autres pays, et sur lesquelles on pourrait revenir après cette crise. » Cette crise peut-elle vous inciter à être présent dans les instances de la Ligue pour porter la voix du club et vos idées ? « On a une très bonne relation avec Vincent Labrune, avec la Ligue, il n’y a pas de sujet de ce côté-là. On vient juste d’arriver en L1, on ne prétend pas donner de leçons à qui que ce soit. Il y a des gens plus compétents que moi dans les instances. Je suis sûr qu’ils ont réfléchi à ces sujets. J’espère juste qu’on profitera de cette crise pour faire les réformes nécessaires. » Comment jugez-vous la gestion de la crise sanitaire et celle des droits télés ? « Sur la gestion de la crise Mediapro, pas grand-chose ne pouvait être fait. La Ligue s’est trouvée dans une situation impossible où le diffuseur principal s’est mis en procédure de conciliation. Il fallait trouver un diffuseur le plus vite possible et remettre ces droits sur le marché urgemment. Elle a géré au mieux une situation incroyablement compliquée et difficile. » Dans une interview en 2019, vous évoquiez la possibilité d’ouvrir le capital à d’autres partenaires. Est-ce toujours d’actualité ? « C’est quelque chose qu’on envisage et qui est tout à fait faisable en effet. Un partenaire ou un actionnaire qui regarde l’écosystème du football français verra que le club est très sain et a de bonnes perspectives parce qu’il revient en L1. Si on pérennise le club à ce niveau, les perspectives de développement sont réelles, le potentiel est très important. J’ai quasiment 100 % du club aujourd’hui, mais je ne suis pas attaché à son contrôle total. Si un partenaire souhaitait s’inscrire dans un projet longue durée à nos côtés, je serais très ouvert. » C’est nécessaire pour passer un cap ? « Si on avait plus d’ambition et qu’on voulait aller au-delà du maintien en L1, ça deviendrait une nécessité d’ouvrir le capital. » Quelle est votre vision du club à moyen et long terme ? Et est-ce possible d’en avoir une dans le contexte incertain du moment ? « Dans tous les business, vous êtes confrontés aux difficultés quotidiennes de votre entreprise, qu’il faut gérer. Après, il faut quand même garder un cap sur des objectifs que vous vous fixez à long terme. J’en avais un premier qui a été franchi : le passage en L1. J’en ai un deuxième, que j’espère atteindre sur les prochaines années : la permanence en L1. À long terme, on a un positionnement de club très enraciné sur son territoire, d’aucuns diraient identitaire, je pense qu’on peut même dépasser ça. Le Racing Club de Lens véhicule les valeurs d’un football populaire, des valeurs authentiques du football et cette singularité peut attirer beaucoup de gens amoureux de foot, du beau jeu, du spectacle. Cela dit, je reste assez modeste, on n’est en L1 que depuis une saison. On se fixe des caps sur le long terme mais on gère aussi le court terme : s’assurer d’être là, en L1, la saison prochaine dans une bonne santé financière et sportive. » Au-delà du sportif, quels axes de travail avez-vous fixés au club pour la saison ? « Sur le sportif, on n’a pas parlé de l’équipe féminine. On s’était fixé, quand on est rentré dans le football féminin, le retour en D1. Ça a été retardé avec la crise Covid, puisque les divisions inférieures n’ont pas joué. Il n’empêche qu’on reste ambitieux et qu’on a envie de l’établir en première division. » Et quelle est la place de la formation dans votre projet ? « On voudrait sortir plus de jeunes du club, on est ambitieux de ce côté-là. Il y en a qui commencent à pointer le bout du nez. C’est une des raisons pour lesquelles Franck Haise a été choisi. On voulait un entraîneur qui connaisse notre formation et n’hésite pas à les faire jouer. Il fallait qu’on ait un projet qui englobe le patron du centre de formation, Éric Assadourian, le coach de l’équipe première, les coachs des autres équipes. C’est un tout, une politique sportive vertueuse qui consiste à faire de notre centre de formation un centre d’excellence et sortir chaque année un certain nombre de jeunes qui puisent irriguer notre équipe première. » Et pour le « reste » du club ? « Dans une période de difficulté économique, on avait en quelque sorte hypothéqué nos droits commerciaux via un accord avec Sportfive qui gérait une bonne partie de notre sponsoring. On est train, graduellement, de reprendre toutes nos facultés au niveau du club. Ce sera une autre marche à passer, sans doute l’an prochain. » Lens donne désormais une image positive, enfin apaisée, d’un club qui travaille bien. C’est quelque chose à quoi vous teniez ? « Oui. Si tant est que j’ai pu apporter quelque chose à ce club, c’est de garantir d’emblée une certaine stabilité de l’actionnariat et une solidité financière. C’est la première brique. Sans ça, c’est quand même très compliqué de construire un projet et d’expliquer à des équipes qu’il faut s’inscrire dans le moyen - long terme. On le voit bien avec tous les clubs qui changent de mains, ceux qui ont des soucis financiers, ça se répercute jusque sur le terrain et dans la tête des joueurs. Je m’étais aussi immédiatement aperçu que le club s’était un peu perdu ces dernières années, faute de cette stabilité financière. Qu’il avait un peu perdu le nord et ses valeurs. On a dans un premier temps fait tout un travail sur les valeurs du club. Et on s’est dit que toutes les briques qui viendront derrière pour reconstruire ce club devront être fidèles à ces valeurs, pour s’appuyer sur un socle commun et solide. Je suis content que ça transparaisse dans le staff, l’équipe de gestion et jusque sur le terrain. On sent que cette équipe est plus qu’une équipe qui joue bien au football. Il y a quelque chose qui se passe. Ce qui est très encourageant, c’est que nos supporters vont revenir au stade(2) et j’espère qu’on va retrouver cette symbiose entre l’équipe, le club et nos supporters. » On sent cette attente du public, sa ferveur devrait porter l’équipe cette saison… « Oui, j’ai vraiment hâte et ça va être un immense bonheur que de revenir dans un Bollaert plein avec nos supporters. J’espère juste qu’on ne retombera pas dans les affres de la crise sanitaire et qu’on a appris à être prudent. » Au-delà de vos investissements, à quel point êtes-vous désormais attaché au club ? « Je me sens attaché, complètement à l’aise avec nos supporters. Ici, c’est le football "à l’ancienne". À Bollaert, il n’y a pas de loges. Notre espace VIP, c’est une immense salle où tout le monde se mélange. On est tous ensemble, en harmonie. C’est ce qu’on voudrait tous retrouver avec la réouverture des stades. Un stade, le nôtre en particulier, est peut-être l’un des rares endroits en France de sociabilité où des gens peuvent se retrouver ensemble et communier dans une société qui semble de plus en plus fracturée et divisée. Et vous n’avez plus beaucoup de lieux comme Bollaert en France. C’est vrai qu’au départ, je n’avais pas d’atomes crochus avec la région ni ce club. Mais c’est un club qui vous prend aux tripes, une région aussi qui est très attachante. C’est un peu ce que je disais précédemment : c’est intéressant de voir que des gens comme moi qui viennent d’autres pays, d’autres cultures, se retrouvent à communier avec le public lensois. Ça montre bien que notre public, notre bonne humeur, nos valeurs, notre culture transcendent le club et la région et qu’on peut aller encore plus loin chercher des fans dans toute la France voire en dehors. » Dans ce contexte, le coach, Franck Haise, est totalement l’homme de la situation ? Il vous a convaincu ? « Je me rappelle avoir dit dans un programme sur Youtube que Franck Haise allait rester dès la fin de la saison le jour où on a été promu en L1. La continuité s’imposait comme une évidence. Ce que j’aimerais bien construire, même si on ne peut pas prévoir la manière dont un groupe va interagir avec son entraîneur – ces aventures humaines sont toujours compliquées –, c’est une relation dans la durée. Je pense que ça peut apporter beaucoup de valeur au club. Franck a au moins deux caractéristiques fondamentales dans le projet du club : le style de jeu, qui nous convient bien, porté vers l’avant et c’est important au RC Lens, et sa connaissance de notre centre de formation et de nos jeunes. » « Je suis un président heureux… mais, financièrement, c’est compliqué » Globalement, le club travaille-t-il dans le sens que vous souhaitez ? « Oui, il faut tirer vraiment notre chapeau à Arnaud Pouille et toutes ses équipes. Je parle beaucoup de valeurs mais là encore, ça s’inscrit dans cet esprit de solidarité, d’équipe du club. C’est quelque chose qu’Arnaud a su retransmettre en créant autour de lui une équipe de gens très compétents, professionnels et qui pensent comme un collectif. C’est une autre qualité qu’il faut reconnaître à Franck Haise, ce n’est pas juste Franck seul, il a su fédérer un staff investi autour de lui, une équipe d’entraîneurs qui est très forte, très solide, de haut niveau. On fonctionne comme ça dans ce club, par le collectif et le travail.. » Êtes-vous un président de club heureux ? « Heureux… mais, financièrement, c’est compliqué. À défaut de m’en apporter financièrement, le club m’apporte énormément de satisfactions et encore plus cette année, avec le retour du public. » Vous parlez de satisfactions financières, qu’attendez-vous en retour de vos investissements ? « Je ne suis pas un mécène. L’ambition que j’avais en rentrant dans le club, c’était de lui redonner un peu son lustre et sa splendeur d’antan. Ça passait par le remettre en L1, une division où le modèle économique était tout à fait soutenable dans d’autres conditions : un stade plein, des sponsors qui revenaient avec l’accession, et des droits télés pas à la moitié ou au tiers de Mediapro… Quelque part, il faut tout remettre à plat d’un point de vue financier et économique. » Pensez-vous pouvoir trouver un nouvel équilibre ? « Oui, je viens de la finance, je suis un investisseur ; l’équilibre va forcément arriver. Je souhaite qu’il arrive le plus vite possible et soit le moins douloureux possible. Mais les choses qui ne sont pas soutenables ne le restent pas longtemps... C’est valable dans n’importe quel secteur économique, n’importe quelle activité. Aujourd’hui, c’est ce que disait le patron de la DNCG, dans le foot français, il y a trop de dettes, pas assez de fonds propres et pas assez de résultat économique. Il va inéluctablement se passer quelque chose. Il faut qu’on fasse nos réformes, que nous, avant d’aller demander de l’aide à l’État, à nos partenaires, aux autorités locales, on mette de l’ordre dans notre maison et qu’on fasse les réformes qui s’imposent avant toute chose et le plus vite possible. » Dernière question incontournable, attendez-vous le derby qui arrive dès mi-septembre avec impatience ? « Oui ! C’est difficile de faire pire que ce qu’on a fait l’an dernier(défaites 4-0 à l’aller, 0-3 au retour). On a une revanche à prendre. Mais Lille est une équipe superbe. Ils ont gagné le championnat, c’était mérité. Là encore, ils gagnent le Trophée des champions. On ira de manière très humble sans s’attendre à des miracles mais on aimerait bien faire mieux que l’an dernier. Ce sont deux identités différentes, ça crée une émulation, mais ça fait 15 ans qu’ils dominent un peu la région. Il est temps qu’on reprenne notre place. Ça fait partie de nos objectifs de reprendre notre place dans la région. On a fait un grand pas l’an dernier en revenant en L1, car on ne jouait même plus dans la même ligue. Maintenant, ce serait bien qu’on puisse leur tenir la dragée haute et au moins leur créer des soucis quand ils viendront à Bollaert. Là-dessus, le public va beaucoup nous aider. » 1. Lens avait bouclé la saison 2018-2019 sur un résultat négatif de – 11 M€, le plus gros déficit de la Ligue 2, malgré tout mieux que la saison précédente (– 13,5 M€). Un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) a été mis en place en octobre 2018 (trente-cinq postes supprimés). Il a fini 2019-2020 à – 12,1 M€. 2. L’entretien a été réalisé avant le match contre Saint-Étienne Qui est Joseph Oughourlian ? L’actionnaire principal et président du RC Lens est un discret homme d’affaires franco-libanais. Diplômé de Sciences Po, où il a côtoyé l’ancien Premier ministre Édouard Philippe, et de HEC, Joseph Oughourlian a débuté à la Société Générale avant de fonder en 2005, à New York où il a vécu 17 ans, Amber Capital, un fonds d’investissement « activiste », qu’il a relocalisé à Londres en 2012. En France, il est connu notamment pour s’être attaqué à la gouvernance du puissant groupe Lagardère dont il détient près de 20 %. Le RC Lens n’est pas son premier investissement dans le football. Le financier est également actionnaire principal du Millonarios de Bogota, le club le plus titré de Colombie (dont sa grand-mère est originaire) et de Padoue, en Italie. Mais le Racing est le seul que ce père de trois enfants préside et où il s’investit autant. Il est entré au capital après l’ère Mammadov, en mai 2016, via sa société Solférino dans le cadre de la reprise du club avec l’Atlético de Madrid. Déjà actionnaire majoritaire (70 %), il a racheté les parts du club espagnol en décembre 2017 puis a pris la suite de Gervais Martel à la présidence en juin 2018. Making-of Un an et demi que Joseph Oughourlian n’avait pas accordé d’interview à La Voix du Nord (la précédente datait de fin décembre 2019), des semaines que la rédaction en avait fait la demande. Le patron du RC Lens est extrêmement rare dans les médias. Il a finalement décidé de ne répondre qu’à notre journal pour le lancement de cette deuxième saison lensoise en Ligue 1. « On est un club qui vient d’être promu en Ligue 1, explique-t-il, on ne va pas se répandre dans les journaux toutes les semaines. Quand on a quelque chose à dire, on le dit, sinon on n’est pas obligé d’être dans les journaux. » Et le président avait beaucoup à dire. Il nous avait fixé un créneau d’une heure, en visio-conférence, mercredi 3 août. Il a tenu parole et s’est longuement confié depuis son bureau de Londres, où il vit. https://www.lavoixdunord.fr/1057324/article/2021-08-16/rc-lens-il-va-falloir-reinventer-notre-modele-economique-previent-joseph VincenZZo, tibocm1, wlad et 7 autres ont réagi à ceci 8 2
CoeurO Posté(e) le 16 août 2021 Posté(e) le 16 août 2021 JO espère vraiment que les hautes instances du foot français évoluent et se modernise, à l'image de ce qui ce fait à l'étranger, mais je doute que cela aille assez vite pour JO, je ne serais pas étonné de le voir s'impliquer dans ce milieu de panier de crabes dans quelques années (à moins qu'il ai jeter l'éponge avant). Il semble vouloir sortir des jeunes de notre centre de formation, on peu espérer que la qualité des nouveaux arrivant dans nos structures soient de qualités, au vu de ce qui ce fait dans le recrutement chez les pro (Bade, Wooh)
Bonsoir Salut Namek Posté(e) le 16 août 2021 Posté(e) le 16 août 2021 Il a l’air vraiment bien votre président. Quand on voit ce qui se passe à Bordeaux, Lille, saint Étienne Nantes etc, vous m’avez pas l’air trop mal lotis pour l’instant vince a réagi à ceci 1
DamieN62 Posté(e) le 16 août 2021 Posté(e) le 16 août 2021 Beaucoup aimé cet interview, on sent que l'ambiance est au beau fixe entre les dirigeants et le staff, c'est le plus important. Financièrement, la situation est ce qu'elle est mais je ne suis pas inquiet. Au niveau des objectifs sportifs, à partir du moment où l'équipe n'est pas taillée pour jouer l'Europe, seul le maintien compte. Qu'on termine 10ème, 13ème ou 17ème, ça m'est égal, il faut absolument qu'on soit en L1 la saison prochaine et surtout dans 2 ans quand il y aura 4 descentes. Si on parvient à se maintenir en fin de saison prochaine, on pourra souffler. En attendant, il va falloir serrer les fesses pendant 2 ans et espérer que le mercato l'été prochain ne soit pas trop brutal car on sait que des joueurs seront courtisés. Ensuite, on pourra éventuellement reparler d'Europe à l'horizon 2024.
Tagota Posté(e) le 16 août 2021 Posté(e) le 16 août 2021 en tout cas, il ne faut pas trop s'attendre à voir l'attaquant rêvé cet été sauf opportunité en prêt.
Lmarco Posté(e) le 16 août 2021 Posté(e) le 16 août 2021 Il y a 4 heures, Tagota a dit : Tu vois d'autres moyens de trouver de l'argent pour le club ? Mais faut il encore réussi des coups comme Badé tous les ans. On en revient aussi au sujet de la formation... Le seul joueur formé au club (sans départ façon Kakuta) qui ait eu un réel temps de jeu l'an passé fut Banza, avec quelques apparitions pour Boura et PdC. Aujourd'hui, il y a quelques joueurs au-dessus qui ne pourraient sans doute pas exister sans être acheté comme Fofana, mais aussi un certain nombre de doublures relativement limitées sur le plan sportif et surtout bonnes dans l'état d'esprit. D'ailleurs peu de monde s'émeut du remplacement de Mauricio (4 passes décisives en L1) par PdC tout comme d'autres seraient prêts à remplacer Jean (1 but, 3 passes décisives) par Baldé. Former de bons jeunes et réussir à les faire éclore en post-formation permet de maîtriser la masse salariale, de réduire les coûts en transferts et d'optimiser aussi certaines ventes. On verra l'avenir réservé à Ducrocq par exemple. Ces deux dernières saisons, on a pu se poser la question du sort réservé aux gardiens formés au club par exemple, mais aussi de la difficulté de nos meilleurs jeunes de N2 à exister en senior. Avec des prêts pour certains et pas d'autres, des contrats pros qui pleuvent sans forcément de stratégie claire pour la gestion de ces néo-pros... La Gaillette coûte cher ? Bien sûr qu'un centre de formation a des coûts élevés, mais on pourrait avoir un discours différent sur tout ce que cela apporte, véhicule et transmet. Sans parler des retombées financières à la moindre vente conséquente d'un jeune formé au club. Et sur la volonté de trouver des partenaires, la mutualisation de la formation étant encore un peu taboue en France mais déjà expérimentée, notamment à Clermont entre foot et rugby mais pas que là-bas. Bien sûr que c'est un sujet sur lequel il faudrait prendre le temps d'analyser les chiffres, la réalité du terrain... mais il s'agit de Lens, pas du Barça. Tout ce qui peut et devrait exister dans le contexte local, c'est un club qui prône un football offensif et combatif, un club de valeurs et d'humains forts, simplement capable d'exister au niveau pro en étant à l'équilibre financièrement. Il faut arrêter de promettre la LdC (Mammadov) ou de vouloir devenir plus grand que l'actuel champion de France même s'ils sont en transition et vivront une saison peu facile. Ces discours n'ont aucun sens. tibocm1, Tobollik, Fredo_PL et 2 autres ont réagi à ceci 4 1
Tagota Posté(e) le 16 août 2021 Posté(e) le 16 août 2021 Justement le discours de JO va plutôt dans ton sens de ce que j'en ai lu. S'inscrire dans le long terme avec un entraineur "pro" formation et rentabiliser le centre. Cela sera peut être également plus facile une fois le club stabilisé en L1. Nous allons voir ce que va donner PdC cette saison. Je trouve personnellement que c'est une bonne chose qu'il entre dans la rotation à la place de Mauricio. Je ne sais pas trop comment on arrive à rentabiliser les joueurs moyens. Un Boli, un Oudjani qui semblent avoir le niveau National, peut-on en tirer quelques deniers ou bien partent-ils libres à chaque fois ? Sinon, il faut espérer qu'ils finissement pas devenir bons pour toucher des indemnités de formation.
tibocm1 Posté(e) le 16 août 2021 Posté(e) le 16 août 2021 100% d'accord avec Lmarco. Ceci dit, je trouve que la qualité de nos jeunes n'est plus la même depuis 3/4 ans. Aucun joueur ne semble sortir du lot. Il y avait Koindredi, qui est parti à Valence, PDC et Boura ont l'air ok pour la ligue 1 mais ça crève pas l'écran pour l'instant. J'ai de gros espoirs concernant Baldé, espérons qu'il confirme. Qui présente réellement un potentiel pour venir s'ajouter au groupe professionnel dans les prochaines années? Perso, je vais être un peu sévère mais défensivement, je vois personne. Varane, pourquoi pas. Baldé. Pour le reste, il va falloir attendre.
karldu91 Posté(e) le 16 août 2021 Posté(e) le 16 août 2021 il y a 9 minutes, tibocm1 a dit : 100% d'accord avec Lmarco. Ceci dit, je trouve que la qualité de nos jeunes n'est plus la même depuis 3/4 ans. Aucun joueur ne semble sortir du lot. Il y avait Koindredi, qui est parti à Valence, PDC et Boura ont l'air ok pour la ligue 1 mais ça crève pas l'écran pour l'instant. J'ai de gros espoirs concernant Baldé, espérons qu'il confirme. Qui présente réellement un potentiel pour venir s'ajouter au groupe professionnel dans les prochaines années? Perso, je vais être un peu sévère mais défensivement, je vois personne. Varane, pourquoi pas. Baldé. Pour le reste, il va falloir attendre. Brayann Pereira était annoncé comme un énorme potentiel, pas seulement au RCL mais parmi les jeunes français. Plus jeune contrat pro de l’histoire du RCL aussi. Mais aucune idée de son niveau réel.
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