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[La saison 2020-2021 du RC Lens] Le Racing de retour dans l'élite


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Il y a 2 heures, manico a dit :

Le dernier but lensois avant chacun des 2 confinements aura été marqué par Sotoca à Bollaërt (dans le même but, côté Delacourt). La différence avec la 1ère fois est que les championnats vont continuer.

Il faut dire a Sotoca d'arreter de marquer a Bollaert, qui plus est du cote de la Delacourt, il porte la poisse ?.

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On parle de 2021 pour jouer le match reporté face à l'OM car entre leurs matchs de poule et la trêve internationale, ça sera pas possible de le placer avant.

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il y a 1 minute, PG24 a dit :

On parle de 2021 pour jouer le match reporté face à l'OM car entre leurs matchs de poule et la trêve internationale, ça sera pas possible de le placer avant.

Je le vois bien le 2 ou 3 janvier.. la CDF ayant été interrompue, et surtout car la L1 est le seul championnat à faire une trêve a Noël. 

Posté(e) (modifié)

Probablement lors de la 3ème semaine de Janvier, le mardi 12 ou mercredi 13 puisque c'est l'une des rares semaines sans match https://www.fff.fr/static/uploads/media/cms_pdf/0003/78/b46b239f03032ad161deee424410f13da60eb38d.pdf

Si on venait à se qualifier pour les 16ème de CDF, on pourrait donc jouer 7 matchs en 3 semaines.

edit : je ne savais pas pour la CDF, ça pourrait donc libérer quelques places du coup (et alléger le calendrier au passage)

Modifié par DamieN62
Posté(e)
il y a 14 minutes, DamieN62 a dit :

Probablement lors de la 3ème semaine de Janvier, le mardi 12 ou mercredi 13 puisque c'est l'une des rares semaines sans match https://www.fff.fr/static/uploads/media/cms_pdf/0003/78/b46b239f03032ad161deee424410f13da60eb38d.pdf

Si on venait à se qualifier pour les 16ème de CDF, on pourrait donc jouer 7 matchs en 3 semaines.

edit : je ne savais pas pour la CDF, ça pourrait donc libérer quelques places du coup (et alléger le calendrier au passage)

Ça reste que « temporaire » pour le moment concernant la CDF , comme les championnats amateurs, mais bon... dans tous les cas, ça ne reprendra pas sans être un peu décalé..

Je parie sur :

Lens - Nantes : le 25 ou 26/11

Marseille - lens : le 2 ou 3/01

 

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Ils vont bien nous inventer une coupe de France, mais que pour les clubs professionnels. On pensait la coupe de la ligue enterrée pour de bon, et bien elle tient sa revanche !

Posté(e) (modifié)
Citation

 

Pas de nouveau cas positif

Sous tension depuis l’apparition d’un « cluster » en fin de semaine dernière à la Gaillette, le RC Lens a appris ce jeudi matin qu’aucun nouveau cas de Covid-19 n’était déclaré à l’issue des derniers tests réalisés mercredi. Ce qui par les temps qui courent a la valeur d’une bonne nouvelle.

Avec onze joueurs et sept membres du staff positifs en ce début de semaine, le Racing n’était pas en mesure de se rendre à Marseille ce vendredi (21 heures, 9e journée de Ligue 1), ce que la LFP a acté mercredi soir. Et ce match, qui porte désormais l’étiquette de « match en retard », vient s’ajouter à celui contre Nantes de dimanche dernier reporté pour les mêmes raisons.

Objectif Lens - Reims

Pour Lens, durement touché par le virus et qui pense d’abord à prendre soin des siens comme l’a indiqué mercredi le coach adjoint Lilian Nalis, l’objectif est désormais de retrouver des forces afin de reprendre le fil du calendrier. Avec pour cible la réception de Reims dimanche 8 novembre (15 heures), soit dans onze jours, un délai a priori suffisant pour requalifier nombre de joueurs selon le protocole de la Ligue.

Deux matchs en retard

Les autres aspects pour le Racing sont d’envisager la suite de sa saison avec l’impact des deux matchs en retard, qui devrait encore le faire reculer mécaniquement au classement à l’issue du week-end ; et la prise en compte du réaménagement d’un calendrier sens dessus dessous.

Une chose est sûre, la mise à jour ne sera pas pour tout de suite car les agendas sont chargés. Après la 10e journée (Lens - Reims, dimanche 8 novembre), la Ligue 1 sera mise entre parenthèses pour laisser place à une trêve internationale d’une dizaine de jours.

Concernant le match de Nantes (8e journée de Ligue 1), la première date disponible est repérée le mercredi 25 novembre, entre le déplacement à Dijon (dimanche 22, 15 heures) et la réception d’Angers (dimanche 29, 15 heures).

Pour Marseille, il faudra patienter jusqu’en 2021. Engagé en Ligue des champions, l’OM ne dispose en effet d’aucune case libre avant l’année prochaine. Le déplacement au Vélodrome pourrait ainsi avoir lieu le mercredi 13 janvier. À moins que le retard pris par la Coupe de France en raison du confinement ne vienne décaler les 32e de finales et l’entrée en lice des clubs de Ligue 1, ce qui pourrait envoyer Lens à Marseille le 2 ou le 3 janvier.

https://www.lavoixdunord.fr/885902/article/2020-10-29/football-ligue-1-quand-le-rc-lens-pourra-t-il-rejouer

 

 

 

Modifié par DamieN62
Posté(e) (modifié)
il y a 9 minutes, Toutankhâmon a dit :

Des nouvelles des retours de blessures de Fofana et Ganago ?

Aux dernières nouvelles :

Sylla et Fofana ont repris l’entraînement collectif.

Ganago a repris la course la semaine dernière, mais on en sait pas plus sur sa reprise de l’entraînement collectif. 
 

La dernière comm c’était celle de Nalis, mardi.

Modifié par karldu91
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il y a 49 minutes, tibocm1 a dit :

Difficile de croire que Fofana puisse commencer à Reims. Il n'a pas commencé un match depuis plus de 6 mois, donc au mieux dans le groupe. Ganago semble out aussi.

Il a joué toute la fin de saison en italie ^^ 

Dernière titularisation le 29 juillet avec Udinese 

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Il y a 3 heures, Ruka-2 a dit :

Il a joué toute la fin de saison en italie ^^ 

Dernière titularisation le 29 juillet avec Udinese 

Ah oui, c’est vrai. Bon au fond, ça change pas grand chose. Je le vois mal titulaire. 

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Il y a 7 heures, Ruka-2 a dit :

Il a joué toute la fin de saison en italie ^^ 

Dernière titularisation le 29 juillet avec Udinese 

Ça fait quand même loin. 

Et il n'y a pas que le physique. Fofana a été blessé 2 fois depuis qu'il est là, soit environ 2 fois un moins sans entraînement collectif. Si ce n'est plus. 2 mois à ne pas travailler les affinités collectives, à ne pas s'imprégner du schéma, de la tactique, du style de jeu. On a vu lors de son unique entrée en jeu qu'il était à court de rythme et aussi de repères. Il a besoin de trouver ses marques à l'entraînement avant de figurer dans le groupe, je pense. À moins qu'il n'ait déjà repris ? Le club parle peu. 

 

Posté(e) (modifié)
il y a une heure, Adjo a dit :

Ça fait quand même loin. 

Je confirme. La semaine du 29 juillet justement, je faisais un triathlon, et aujourd'hui je ressemble à Homer Simpson

Modifié par MattGrinin
Posté(e)
il y a 33 minutes, MattGrinin a dit :

Je confirme. La semaine du 29 juillet justement, je faisais un triathlon, et aujourd'hui je ressemble à Homer Simpson

40 Bières/ 10 Hamburgers /1.5 kg de fromage, c'est une autre forme de triathlon. Et ça fait très Homer pour le coup. 

Posté(e)
Il y a 1 heure, MattGrinin a dit :

Je confirme. La semaine du 29 juillet justement, je faisais un triathlon, et aujourd'hui je ressemble à Homer Simpson

confinement plus plats d'hiver, le mois de novembre va être désastreux. 

Posté(e)

La condition est évidemment connue de tous : Lens doit disposer d’au moins vingt joueurs « négatifs » dans son groupe de trente pour respecter le protocole imposé depuis la fin de l’été par la Ligue. Ils étaient au moins 11 joueurs atteints (plus deux membres du staff) avant la réception de Nantes et même un peu plus avant le déplacement prévu à Marseille vendredi dernier.

Depuis, les joueurs placés à l’isolement ont pour la plupart atteint les sept jours imposés de quarantaine et certains vont reprendre l’entraînement. De nouveaux tests sont effectués ce lundi matin, notamment des prélèvements sanguins pour contrôler la charge virale de l’effectif et du staff, également durement touchés. De ces résultats dépend évidemment une bonne partie des prochains jours.

Chômage partiel en vue ?

Sur un autre front, le club s’adapte aux répercussions imposées à la fois par le cluster qui a touché la Gaillette, mais aussi par le confinement qui va mettre à mal plusieurs activités du club, hors secteur professionnel. Des dispositions ont déjà été prises après la fermeture du centre de formation la semaine dernière. Comme le confirmait ce lundi le directeur général du club Arnaud Pouille dans une interview accordée à La Voix des Sports  : « On privilégie le ‘non-présentiel’ dès que c’est possible : télétravail, visioconférences. Il y a des tests en cours chez les jeunes également. On prend un maximum de précautions  ».

En fin de semaine, vendredi sans doute, un comité d’entreprise est prévu pour donner d’autres indications aux salariés. Un recours au chômage partiel est plus que probable. Reste à en connaître l’ampleur et la durée.

https://www.lavoixdunord.fr/887391/article/2020-11-02/rc-lens-nouveaux-tests-pour-les-joueurs-du-chomage-partiel-pour-les-salaries

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Pour en revenir à Fofana, Cahuzac sera suspendu. Ce qui augmente ses chances d'être titulaire. Qui serait le mieux placé pour accompagner Doucouré ? 

Posté(e)

Mauricio en 8, s'il est apte. Je ne sais pas s'il récupérera beaucoup de ballons mais il fera les efforts, c'est sûr, et avec Kakuta devant lui il aura moins de responsabilités pour mener le jeu. Il y a aussi Boli et Pereira Da Costa mais je pense qu'ils passent derrière dans la hiérarchie pour l'instant.

Posté(e)

Longue interview d'Arnaud Pouille :

https://www.lavoixdunord.fr/887957/article/2020-11-03/arnaud-pouille-directeur-general-du-rc-lens-le-foot-est-reellement-en-danger

 

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À l’arrêt depuis deux semaines en raison d’un « cluster » à La Gaillette, le RC Lens prend soin des siens et tente de reprendre des forces avant de retrouver le terrain dimanche 8 novembre, comme il l’espère, face à Reims. Arnaud Pouille, son directeur général, explique comment le Racing fait front et revient sur le bon début de saison des Sang et Or, la lourde chute dans le derby et les difficultés financières que rencontre le foot français.

La situation actuelle

Vous deviez être vendredi (jour de l’entretien) à Marseille avec les joueurs et c’est finalement La Gaillette, avec un effectif durement touché, deux matchs en retard et le confinement. Comment vivez-vous la situation ?

"C’est très complexe à gérer. Il faut s’adapter et surtout continuer à aller de l’avant malgré des vents contraires. Depuis une dizaine de jours, on est fortement impacté par le Covid, alors l’ambiance… Nos salariés, qui ne sont pas encore en télétravail et ont les mains libres, sont surtout préoccupés par la santé de ceux qui sont touchés. On sent que tout le monde redouble de vigilance. Pour soi-même mais aussi les familles. Au-delà de ça, on est en train de prendre en compte les préconisations qui descendent des ministères, de la fédération et de la ligue pour les mettre en application au sein du club."

Au-delà de l’inquiétude pour les personnes touchées par le virus, n’avez-vous pas accueilli le report du match à Marseille comme un soulagement alors que vous aviez au minimum seize joueurs absents ?

"Le mot soulagement est inapproprié. C’est une conséquence assez logique avec une vingtaine de gars sur le flanc en raison du Covid. Mais franchement, on aurait préféré avoir un groupe sain et jouer nos matchs. Surtout, la décision de la LFP a du sens. Au-delà des règlements qui disent que c’était injouable avec onze joueurs, on a aussi huit membres du staff touchés. Il y en avait sept, un huitième s’est rajouté mercredi. La préparation du match était donc quand même très complexe, sans parler des blessés et des suspendus. S’il avait fallu aller à Marseille, on y serait allé avec l’envie de bien figurer car on est des compétiteurs. Mais il est évident pour tout le monde que cela aurait été effectivement très compliqué."

"On prend un maximum de précautions avec les gestes barrières, le cloisonnement des pros. On désinfecte régulièrement. On échange essentiellement au téléphone avant de bientôt passer en mode télétravail généralisé."

Pourquoi la décision a-t-elle traîné du côté de la Ligue ?

"La LFP voulait être certaine qu’on ait bien au moins onze cas positifs chez les joueurs sur huit jours glissants. Et les règlements se basent sur les tests à deux jours du match (mercredi), qui ont confirmé qu’on avait bien ces onze cas. Pour vous donner une idée du flux d’informations qui remontent, on a fait des tests vendredi, samedi, lundi et mercredi. Et donc la décision a été prise mercredi. C’est vrai que ça peut paraître long parce qu’entre lundi et mercredi, ça fait 48 heures. Mais bon, la LFP a beaucoup de soucis à gérer. Alors ça reste un délai raisonnable dans les circonstances actuelles."

Avec le « cluster », à quoi ressemble La Gaillette, à une zone à décontaminer ?

"On privilégie le non-présentiel dès que c’est possible, télétravail, visioconférences. Le centre de formation est fermé depuis dimanche dernier. Il y a des tests en cours chez les jeunes. On prend un maximum de précautions avec les gestes barrières, le cloisonnement des pros. On désinfecte régulièrement. On échange essentiellement au téléphone avant de bientôt passer en mode télétravail généralisé. Mais le travail est aussi un bon refuge pour ne pas sombrer dans un climat trop anxiogène."

Sans cesse s’adapter, être dans l’action, c’est plus que jamais vrai à la tête du club ?

"Oui, ça vaut pour l’ensemble des dirigeants. On savait que c’était une saison d’adaptation et qu’on allait souffrir. Mais actuellement, c’est de la contorsion… On essaye de faire rentrer un maximum de choses dans l’agenda, de rassurer autour de nous tout en exprimant la vérité. Alors oui, on est dans l’action mais l’épidémie te rappelle toujours à un peu plus d’humilité dans tes actions ou tes raisonnements, car tu sens que tout est fragile à l’heure actuelle."

"Il y a des vagues de grande frustration car Lens, c’est avant tout de la communion avec la ferveur de ses supporters."

Comment combattre la lassitude ? La saison dernière, pas de fin de championnat, pas de fête pour la montée. Cette saison, la jauge, le huis clos…

"Il n’y a pas de lassitude, jamais quand tu bosses dans le foot et à Lens en particulier. Il y a des vagues de grande frustration car Lens, c’est avant tout de la communion avec la ferveur de ses supporters. Il n’y a qu’à voir le départ de notre bus pour Lille le jour du derby pour la mesurer…"

"Mais il n’y a pas de lassitude. C’est compliqué partout. Beaucoup de secteurs sont touchés, on a des contacts avec nos partenaires qui traversent eux aussi des moments difficiles. Non, on n’a pas le droit d’être lassé quand on bosse chez nous. C’est vrai, depuis mars, un match normal, on ne rêve que de ça. Mais il faut regarder devant."

Sur le plan économique, le manque de recettes événementielles, Mediapro qui ne paye pas les droits télé (le diffuseur n’a pas versé son échéance d’octobre, 172 M€ sur les 814 dus pour la saison)… Ça fait beaucoup de perspectives floues ?

"Mediapro, ça a été réglé temporairement par un emprunt de la LFP. Mais ça, c’est de la trésorerie, pas du résultat ou des recettes. Aujourd’hui, on est un club sans recettes qui garde une partie très large de ses coûts de fonctionnement. Donc, pas besoin de faire Saint-Cyr pour connaître le résultat de l’équation. Mais on n’est pas les seuls. Le foot français vacille à tous les étages. Ici à Lens, on a la chance d’avoir un actionnaire très impliqué. Et on fonctionne sur un modèle économique sage. Avec des pertes qui ont été effacées dès le début de la crise, des dettes épurées et contractualisées. Et on n’a pas fait de plans sur la comète lors du mercato. Ce sont des questions qu’on aborde chaque jour avec Joseph Oughourlian. On travaille à des solutions pour ne pas toujours devoir faire appel au seul actionnaire et combler les manques actuels. En espérant aussi que le lobbying des instances du foot portera vite ses fruits. Car elles aussi bossent fort pour trouver des solutions. Tout le monde a compris que le foot, pro et amateur, était réellement en danger."

Partagez-vous l’avis dans le journal L'Equipe de Loïc Féry, le président de Lorient, sur la demande d’exonérations de charges des clubs pros ?

"Ce sont des demandes centralisées à la Ligue, pour lesquelles il vaut mieux être unis. Après il y a toujours du ressenti dans ce cas-là chez une partie de la population. Mais je suis d’accord avec les termes de Loïc Féry, il y a un danger de cataclysme. Et c’est vrai que le foot, ce sont des centaines de milliers d’emplois quand tu prends tous les clubs. Et ça ne peut pas être balayé d’un revers de la main par philosophie. Là on parle d’économie, de sociétés, de conséquences."

"Contre Lille, il faut être honnête, Lille joue l’Europe, est taillé pour l’Europe… On est tombé sur plus fort ce jour-là. Dont acte. Et pour tous ceux qui rêvent d’autre chose, chaque chose en son temps."

La situation sportive

Considérez-vous que ces contretemps cassent votre dynamique ?Ou qu’après le couac du derby, c’est un mal pour un bien, l’occasion de relancer une nouvelle dynamique ?

"Déjà, c’est sympa de reparler de foot (sourire)… Les deux matchs reportés et les deux semaines d’inactivité partielle pour une grosse partie du groupe laisseront des traces, avec des joueurs dans des états de forme disparates, des risques de blessures. Mais les conséquences réelles, on ne les mesurera qu’en jouant des matchs. On a en tout cas toute confiance dans le staff. Après, la défaite dans le derby… Notre groupe a des qualités, de la volonté, un potentiel. Mais contre Lille, il faut être honnête, Lille joue l’Europe, est taillé pour l’Europe… On est tombé sur plus fort ce jour-là. Dont acte. Et pour tous ceux qui rêvent d’autre chose, chaque chose en son temps. De notre côté, on va se remettre en route et poursuivre notre combat pour le maintien cette saison."

Pas de frustration de ne pas avoir pu aligner votre onze-type du moment face à un LOSC au complet ?

"Pas du tout. On a un groupe et on s’est présenté avec les joueurs dispos ce jour-là. Lille nous a été supérieur. Je répète, dont acte. On poursuit notre route avec l’ensemble du groupe."

Les joueurs n’ont-ils pas été fragilisés par une gestion mentale différente du derby, trop dans l’émotion ?

"Non, ils ont voulu décliner notre façon de jouer, qui était risquée compte tenu des points forts de Lille. Mais on l’assume. Et puis quand on a été à dix puis à neuf, là ça devenait injouable… Mais non ce n’est pas une question d’émotion. On est tombé sur plus fort ce jour-là. Il faut le reconnaître. On le reconnaît. Et maintenant on passe à autre chose."

Comment estimez-vous votre capacité à rebondir alors que le Covid a durement touché votre groupe ?

"On a totalement confiance dans le staff pour gérer au mieux cette situation, même si ce staff est décimé lui aussi. On a confiance en lui pour retrouver la fraîcheur mentale et physique car notre jeu est basé sur l’intensité. Il est très dépendant de ça. On sait qu’il y a beaucoup d’inconnues, que le groupe a été touché. Mais on a des gens très compétents pour tout remettre en ordre."

"C’est vrai qu’on est tous impatients de revoir Seko sur le terrain. Il n’a joué qu’un petit moment contre Bordeaux."

Seko Fofana est sur le point de retrouver le groupe. Peut-il être votre joker de l’automne, avec une immense attente autour de lui ?

"Oui, mais l’automne c’est le 23 septembre je crois, donc des jokers de l’automne, on doit en avoir quelques-uns car on a aussi Ganago blessé, Sylla… C’est vrai qu’on est tous impatients de revoir Seko sur le terrain. Il n’a joué qu’un petit moment contre Bordeaux. On sera très heureux dès qu’on le verra refouler les pelouses."

Dans quel état d’esprit est-il ? Très impatient ?

"Il a une maxime: Let them speak and we’ll see (Laissez les parler et nous verrons). Si c’est sa maxime, c’est que c’est sa façon de penser… Pour l’instant, il n’a pas pu montrer tout ce qu’il peut nous apporter. Beaucoup de gens en parlent. On verra ça une fois qu’il sera sur le terrain."

Et Arnaud Kalimuendo, son choix de vous rejoindre montre-t-il que Lens est redevenu attractif ?

"Lens est attractif. Je ne vais pas dire qu’il l’est redevenu. Le bon début de saison, le match face au PSG avec une ambiance sympa même si on n’était pas nombreux, ça joue pour notre attractivité. On a toujours été attractif. On le sent quand on contacte les joueurs. Lens est un territoire de foot. Après, pour faire venir ce genre de joueurs il faut être dans une division et une configuration qui peuvent correspondre à son développement. Et de ce point de vue-là, c’est vrai, on est plus attractif."

Le beau début de saison

Vous attendiez-vous à un aussi bon début de saison, au niveau des résultats mais aussi dans le jeu ?

"On savait qu’il y aurait de la cohérence dans le jeu, peut-être un alliage entre la volonté du groupe et sa qualité. On a travaillé pour ça. Il y a vite eu de très bonnes nouvelles. L’amalgame entre ceux qui ont fait monter l’équipe et les recrues s’est fait naturellement et rapidement. On savait que les joueurs étaient des bons mecs. Qu’ils bossaient et étaient bien encadrés. Quand tous ces paramètres sont réunis et que tu ajoutes du travail, tu as plus de chances de tirer du positif. Après, on a 13 points. C’est bien, mais il faut garder les pieds sur terre et continuer à travailler. L’objectif est encore loin, la compétition est sévère et s’épaissit chaque semaine, avec beaucoup d’obstacles, on peut s’en apercevoir depuis huit jours. Ce n’est pas un long fleuve tranquille."

Vous pourriez aussi avoir plus de points. À Nice et Nîmes, Lens méritait sans doute mieux non ?

"Quand tu es dirigeant, tu dois avoir un regard assez froid. Non, on ne méritait pas mieux. On a perdu (2-1) et fait match nul (1-1). Si tu regardes Nîmes, seconde période plus compliquée où l’adversaire a retrouvé ses valeurs plus combatives. Et Nice on s’auto-punit… C’est le résultat qui compte. Pour limiter ces aléas ou ces incertitudes, il faut bosser et il y en aura de moins en moins. On est à notre place."

"Joseph Oughourlian a appris à aimer ce club. Les gens qui le supportent, qui y bossent, tous ceux qui se donnent pour que ça progresse."

Comment Joseph Oughourlian a-t-il vécu la réussite du début de saison? Toujours plus accroc ?

"Entre nous, vraiment, on ne parle pas de réussite après sept journées. L’indicateur qu’on mesure avec Joseph (Oughourlian), c’est de voir si le club continue à progresser dans sa globalité. Tant que cet indicateur-là est au vert et que ça travaille, c’est positif. Après, le président est autant impliqué en L1 qu’en L2. Il a appris à aimer ce club. Les gens qui le supportent, qui y bossent, tous ceux qui se donnent pour que ça progresse. Donc il est certainement fier du travail accompli parfois. Mais il est surtout très conscient qu’il y a encore des fondations à fortifier pour qu’on continue à être plus performant."

Quand avez-vous su que pour Franck Haise, vous aviez eu raison ?

"Déjà quand tu décides, tu penses forcément que tu as raison sinon il ne faut surtout pas prendre cette décision-là. A fortiori sur ce genre de poste, il ne faut pas laisser trop de places au doute. La vérité, et avec le recul depuis mars, c’est que Franck prouve de manière continue depuis sa prise de fonction qu’on était dans le vrai. Et n’oublions pas qu’autour de lui, Franck, avec Florent (Ghisolfi), a su construire un staff qui bosse d’arrache-pied. On voit que les efforts sont faits pour mettre le club dans les meilleures dispositions."

Et Florent Ghisolfi, le recrutement sans faute de goût ?

"Quand Florent est arrivé, c’était pour un projet, le solidifier, lui faire franchir les étapes. Il y a un truc fort chez lui, il attache beaucoup de valeur aux hommes. Aux recrues, à ceux qui sont là, à leur implication dans le groupe. Et ça colle avec Lens. C’est peut-être plus important à Lens qu’ailleurs. Ce n’est pas un club de stars, c’est un club de bosseurs. Il a ses convictions. Il sait où il veut aller. Mais il sait aussi écouter et changer. Et l’autre élément fort, c’est sa connexion permanente avec le coach, le staff, et même les dirigeants. Et comme Franck, il a su s’entourer de personnes compétentes. Et concernant le recrutement sans faute… Oui, le mercato nous donne satisfaction à ce stade de la saison. Mais il faut toujours tirer les bilans à la fin."

N’avez-vous pas envie de sourire quand on se souvient des doutes émis sur le manque d’expérience à tous les niveaux du club cet été ?

"Il y a eu deux types de critiques ou de doutes. Il y avait ceux qui disaient, ils manquent d’expérience en Ligue 1. Là, c’est OK, il n’y a rien à redire. Après, aucune expérience tout court ou aucune expérience du haut niveau, là, franchement, c’est inapproprié. Ce qui peut être gênant parfois, c’est la critique facile. Quand ça touche les mecs dans ton camp. Sur une recrue, un mec dans le dur… Et ce n’est pas que sur les hommes. Si on reprend tout ce qui est sorti lors du report du match contre Paris nous concernant, ça a manqué d’élégance alors qu’un club nous avait juste demandé de reporter un match à la veille de jouer sa finale de la Ligue des champions… On ne sourit pas non plus car pour l’instant on a joué que sept journées. Que les résultats doivent découler du travail pour mieux atténuer le flot des critiques parfois faites à la va-vite. Quelque part ça nourrit notre volonté de travailler encore plus fort. Et d’acquérir cette expérience qui manquait dans l’humilité et l’ambition. Mais sourire non, ce serait un peu hautain."

Donc le très bon début de saison ne vous fait pas réajuster vos objectifs: aller chercher un maintien le plus confortable possible et continuer à progresser?

"Exactement. Se battre face à une concurrence très forte pour le maintien. Et continuer à faire progresser le club dans sa globalité."

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