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Anciens Lensois


Lmarco
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il y a 47 minutes, Amaury a dit :

Vous le reprenez en doublure de Danso ? Certain qu'on le relance, non ?

En doublure avec son nouveau salaire ... non.

Et puis en vrai, assez peu d'intéret pour lui de quitter un banc pour un autre.

J'espère qu'il se trouvera un projet sympa. C'est vrai que ça pique. Autant j'étais convaincu qu'il aurait des débuts galères dans une def à 4, autant je ne m'attendais pas à autant.

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Il y a 1 heure, y0ru a dit :

Il lui suffit de trouver un club en L1 qui galère mais qui joue à 3 derrière

Strasbourg ! S’ils repassent en 352/343 car ils sont repassés en 442 le dernier 

Angers mais bon…

Montpellier, mais faudra déloger Christopher Jullien

Troyes, ça fait pas rêver, mais pourquoi pas avec le réseau de City

Clermont ou encore Toulouse.

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Concernant Badé, tout n’est pas à jeter. Les échecs Depuis son départ de Lens peuvent aussi lui permettre de se forger un gros caractère. 
 

Il y a deux ans, pendant 3/4 de la saison, il était peut-être notre meilleur joueur en défense, au dessus de Gradit et Médina. Désormais, on a l’impression qu’il a régressé mais je pense que c’est plus une histoire de faire les bons choix de carrière. Il peut très bien signer à Nice avec Ghisolfi, qui l’a fait venir à Lens, il pourrait aussi être prêté 6 mois à Strasbourg, pour se relancer. 
 

Je ne pense pas qu’il soit devenu complètement nul mais il a perdu la confiance. Espérons qu’il se retape. 
 

Moi je le reprends sans problème mais je pense que la question ne se pose pas. On a pris le Cardinal. 

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Le nouveau directeur de Nice, Florent Ghisolfi, dit tout : « J'arrivais au bout d'un cycle de trois ans à Lens »

Florent Ghisolfi, le nouveau directeur sportif de l'OGC Nice, explique pourquoi il a démissionné de son poste du RC Lens en octobre pour s'engager dans le projet Ineos avec le Gym.

Régis Testelin, à Marbella (Espagne)mis à jour le 9 décembre 2022 à 22h47

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Le 5 octobre, le Gym confirmait l'arrivée dans son club de Florent Ghisolfi en tant que nouveau directeur sportif, un poste qu'il a occupé au RC Lens de mai 2019 à octobre 2022, et dont il a démissionné pour rejoindre la Côte d'Azur. Deux mois plus tard, en marge du stage des Niçois à Marbella, il a accordé ce vendredi à L'Équipe et à Nice Matinun entretien d'une heure, dans lequel il révèle les raisons de son choix, autant que ses ambitions pour son nouveau club.

lire aussiFlorent Ghisolfi, le bâtisseur 

« De quand datent les premiers contacts entre Nice et vous et qui les a impulsés au Gym ?
Quand j'ai reçu l'intérêt de l'OGC Nice, impulsé par Dave Brailsford (responsable des pôles sport d'Ineos), Fabrice Bocquet (directeur général de l'OGCN) et le président (Jean-Pierre) Rivère, je me suis posé les premières questions. J'agis de manière instinctive et mon premier ressenti a été positif. Ensuite, il a fallu réécouter le projet. J'arrivais au bout d'un cycle de trois ans à Lens. On a fait des grandes choses, on a été au-delà de nos espérances et j'ai décidé de partir à Nice.

C'est une décision difficile, je savais ce que je perdais à Lens, où j'ai participé à la construction du projet. J'ai estimé que c'était le bon moment pour prendre un virage vers un projet différent mais tout aussi ambitieux. C'est un choix professionnel et un choix de vie dans lequel je suis aligné. Il a été fait dans le bon timing. Pour un directeur sportif, changer de club après le mercato, c'est le moins pire des moments. J'ai fait du mieux possible à Lens, en mouillant le maillot jusqu'au bout.

Florent Ghisolfi (à droite), à côté d'Arnaud Pouille, le directeur général, en octobre, lors de la conférence de presse où il a officialisé son départ du RC Lens. (E. Garnier/L'Équipe)

À Lens, votre départ a été mal ressenti.
Quand on part dans une totale indifférence, c'est mauvais signe. Dans ce métier, on peut aussi partir avec une lettre à la main et la tête basse parce qu'on a fait du mauvais travail. J'ai reçu 100 % de témoignages positifs des gens du club parce qu'ils ont vu mon investissement pendant trois ans. Je sais où le club était quand je suis arrivé, je sais où il est aujourd'hui. Rien n'ébranlera le projet lensois qui est pérenne. C'est une fierté.

lire aussiLens déstabilisé par le départ soudain de son directeur sportif Florent Ghisolfi 

Vous quittez Lens en ayant débauché deux cadres du club, ce qui a créé de l'amertume au RCL.
Pour répondre sur Ghislain (Dubois, préparation physique liée à la prévention musculaire) et Laurent (Bessières, directeur de la cellule performance), ce sont des personnes qui sont venues à Lens alors que personne ne les connaissait. Aujourd'hui, Lens les juge importantes mais elles sont remplaçables, comme moi ou n'importe qui. Dans leur esprit, il a toujours été clair qu'ils me suivraient le jour où je changeais de projet, ce qu'ils ont fait. Il n'y a jamais de bon timing pour ce genre de départs mais c'était maintenant ou peut-être jamais.

« Je ne veux pas que certains agents ou joueurs puissent utiliser mon départ à Nice pour mettre la pression sur le club de Lens »

 

Vous ne vous interdisez pas de recruter des joueurs à Lens ?
Ce n'est pas mon objectif premier. Je suis bien placé pour savoir qu'il y a de très bons joueurs à Lens mais il y a déjà eu assez de rumeurs comme ça. Et puis je ne veux pas que certains agents ou joueurs puissent utiliser mon départ à Nice pour mettre la pression sur le club de Lens, ce serait contre-productif. Je ne veux pas entrer dans ces spéculations. Si demain, je dois recruter un joueur lensois, j'appellerai Arnaud Pouille (DG de Lens).

lire aussiFlorian Ghisolfi, le nouvel observateur de l'OGC Nice 

C'est quoi la future identité niçoise ?
Il y a une proximité entre Lens et Nice, cela peut sembler aux antipodes mais dans la culture, il y a des choses proches, ce sont deux clubs à forte identité. Nice est un club qui demande de l'envie et de l'engagement, c'est culturel et ça tombe bien car ça me correspond. Mais on a aussi notre propriétaire, Ineos, donc on doit le prendre en compte. Ineos, c'est discrétion, humilité et performance.

« Mon objectif est de trouver des joueurs qui seront des grands joueurs à l'OGC Nice et construiront une équipe performante »

 

Florent Ghisolfi, vendredi à Marbella. (B. Papon/L'Équipe)

Mais les supporters niçois rêvent de stars.
C'est quoi une star ? Le grand joueur est celui qui va performer. Quand il signe, il peut n'être connu de personne puis devenir un grand joueur chez nous. À l'inverse, tu peux recruter un nom qui va réjouir les gens en étant performant deux semaines avant de s'éteindre. On en a connu dans tous les clubs mais ce genre de profils ne sera pas un grand joueur pour l'OGC Nice. Mon objectif est de trouver des joueurs qui seront des grands joueurs à l'OGC Nice et construiront une équipe performante.

« Des joueurs arriveront avec une certaine aura, et, en plus, ils correspondront à l'identité du club. On y travaille. Pour faire un parallèle, c'est l'arrivée à Lens de Seko Fofana pour incarner le projet lensois »

 

Il ne faut donc pas s'attendre à voir arriver des joueurs de renommée internationale ?
Il sera important d'avoir des joueurs incarnant notre projet. Je me méfie des concepts de stars ou de tête de gondole. Des joueurs arriveront avec une certaine aura, et, en plus, ils correspondront à l'identité du club. On y travaille. Pour faire un parallèle, c'est l'arrivée à Lens de Seko Fofana pour incarner le projet lensois. Quand Paris fait (Zlatan) Ibrahimovic, c'est parce qu'il incarne le projet parisien des Qataris. Ibrahimovic correspondait à l'identité du PSG, gros travailleur et grand pro. À nous de trouver nos incarnations.

Ce que vous voulez faire peut-il ressembler au modèle du Red Bull Leipzig, des moyens au service d'une grande équipe sans forcément de grands noms ?
Exactement, c'est l'un des exemples à suivre. Il y a un paquet de clubs comme ça, l'Atalanta Bergame ou Leipzig sont devenus des clubs qui jouent régulièrement la Ligue des champions sans avoir une politique de stars. Aujourd'hui, en dehors du Paris-Saint-Germain, peu de clubs ont vraiment une politique de stars, c'est plus un fantasme.

« Paris est dans une autre galaxie sur le plan financier et en termes d'attractivité. On en est encore loin »

 

Avez-vous des sources d'inspiration chez les autres directeurs sportifs ?
Je n'ai pas d'exemple mais je peux m'inspirer de certains. J'ai pas mal étudié la façon de travailler de Luis Campos (PSG), avec qui j'échange. J'apprécie sa philosophie, il ne court pas après les stars. Sur les dix dernières années, c'est le seul à avoir été champion ailleurs qu'à Paris, avec deux clubs différents (Monaco et Lille). Il a construit des effectifs de grande qualité avec une forte complémentarité et a posé les fondations d'un club.

L'ambition future du Gym, c'est de jouer chaque année la Ligue des champions ?
Oui, c'est d'aller le plus haut possible et de ne se fixer aucune limite. Mais avant de parler d'ambition, il faut s'en donner les moyens. D'abord, on doit construire un club pour aller atteindre cet objectif. Jouer l'Europe régulièrement, c'est l'idée mais, aujourd'hui, on est neuvièmes. Il y a du travail.

« Je suis allé voir Lucien (Favre) en Suisse durant la trêve pour lui dire qu'on souhaitait continuer l'aventure ensemble »

 

Comment jugez-vous la première partie de saison de Lucien Favre ?
Avec le board, on a pris le temps d'analyser de manière très précise notre début de saison. On ne s'est pas contentés de regarder le travail du staff et de l'entraîneur. Tout n'a pas été parfait, c'est une évidence. On a partagé notre analyse avec Lucien (Favre), je suis allé le voir en Suisse durant la trêve pour lui dire qu'on souhaitait continuer l'aventure ensemble, tout en renforçant le staff (Didier Digard, entraîneur de la réserve, est devenu adjoint. Il est remplacé par Julien Sablé). Lucien est notre entraîneur, il est sous contrat (jusqu'en juin 2024), il a tout notre soutien. On veut construire autour de lui et palier certains de nos manques décelés lors de la première partie de saison.

Aviez-vous besoin de dissiper un malentendu entre vous alors qu'il a été fragilisé ?
Je me devais de lui communiquer la position du board, notre analyse de la première partie de saison et nos perspectives du club. Il avait besoin d'entendre notre soutien.

Lucien Favre et Florent Ghisolfi, le 19 novembre. (F. Porcu/L'Équipe)

Considérez-vous que l'équipe a sous-performé en première partie de Championnat ?
Très légèrement. Si on se base sur les expected points, on devrait être septièmes de Ligue 1. On n'est pas loin d'être à notre place compte tenu de nos productions purement sportives. À nous de trouver les leviers pour que tout cela soit plus efficient.

Cela passe-t-il obligatoirement par l'arrivée de nouveaux joueurs lors du prochain mercato hivernal ?
Je n'évoquerai pas nos besoins à tel ou tel poste. On a beaucoup discuté avec le board pour établir la meilleure stratégie. Tout est clair, précis. On ne veut rien faire dans la précipitation. Notre projet va se construire mercato par mercato. On doit mettre les fondations, le staff, la cellule de recrutement, avant d'avancer sur l'équipe. Ce serait une grosse erreur d'agir dans la précipitation.

Avez-vous une enveloppe financière conséquente pour acheter des joueurs lors de ce mercato ?
Je ne dis jamais rien sur ce point. En revanche, on n'engagera pas de gros moyens pour empiler des joueurs. Cela pourrait nous faire perdre beaucoup de temps si on venait à se tromper cet hiver.

On peut donc s'attendre à un mercato d'été très animé...
On sera alors en place et très ambitieux.

« Morgan Schneiderlin ? Sa situation sportive est compliquée, il lui reste six mois de contrat et il souhaite trouver un projet où il s'épanouira. S'il a une opportunité, on le libérera »

 

Dante est en fin de contrat en juin prochain. Allez-vous le prolonger ?
On a déjà échangé. Je ne dévoilerai pas le contenu de notre discussion. Ce que je peux dire, en revanche, c'est que j'ai découvert un homme exceptionnel, un grand leader, un vrai. C'est rare de nos jours dans le foot. Depuis que je suis là, il a été très performant sur le terrain. On se verra en temps voulu pour décider de la suite. La seule certitude, c'est qu'on veut s'investir sur le long terme avec Dante. Un garçon comme lui est une telle plus-value pour l'OGC Nice. L'idée est qu'il continue avec le club et, aujourd'hui, il est très performant sur le terrain.

Quels vont être les objectifs de la deuxième partie de saison ?
Tout reste possible. En Championnat, il faut finir le plus haut possible, sans se fixer d'objectif précis. On doit se concentrer sur les moyens pour être performant chaque week-end et ne pas se dire ''il faut que''... Il y a la Coupe de France, le club a vécu une magnifique aventure la saison dernière. Enfin, on a la chance d'être en huitièmes de finale d'une Coupe d'Europe. On va mobiliser toutes nos énergies pour continuer notre parcours.

La Ligue Europa Conférence va-t-elle devenir prioritaire ?
On veut être performants partout. Mais l'Europe, c'est prestigieux et important, oui. Cela nous tient à coeur dans la construction de notre projet. Le tableau de cette C4 est ouvert.

Morgan Schneiderlin n'a pas été convoqué lors de ce stage. Comment vit-il cette mise à l'écart ?
Je l'ai reçu avant notre départ. C'est un garçon irréprochable, qui fait preuve de respect envers le club. L'inverse est également valable. Sa situation sportive est compliquée, il lui reste six mois de contrat et il souhaite trouver un projet où il s'épanouira. S'il a une opportunité, on le libérera. »

lire aussiToute l'actualité de l'OGC Nice 

publié le 9 décembre 2022 à 21h00mis à jour le 9 décembre 2022 à 22h47

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il y a 33 minutes, Tibbs a dit :


 

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Florent Ghisolfi, le nouveau directeur sportif de l'OGC Nice, explique pourquoi il a démissionné de son poste du RC Lens en octobre pour s'engager dans le projet Ineos avec le Gym.

Régis Testelin, à Marbella (Espagne)mis à jour le 9 décembre 2022 à 22h47

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Le 5 octobre, le Gym confirmait l'arrivée dans son club de Florent Ghisolfi en tant que nouveau directeur sportif, un poste qu'il a occupé au RC Lens de mai 2019 à octobre 2022, et dont il a démissionné pour rejoindre la Côte d'Azur. Deux mois plus tard, en marge du stage des Niçois à Marbella, il a accordé ce vendredi à L'Équipe et à Nice Matinun entretien d'une heure, dans lequel il révèle les raisons de son choix, autant que ses ambitions pour son nouveau club.

lire aussiFlorent Ghisolfi, le bâtisseur 

« De quand datent les premiers contacts entre Nice et vous et qui les a impulsés au Gym ?
Quand j'ai reçu l'intérêt de l'OGC Nice, impulsé par Dave Brailsford (responsable des pôles sport d'Ineos), Fabrice Bocquet (directeur général de l'OGCN) et le président (Jean-Pierre) Rivère, je me suis posé les premières questions. J'agis de manière instinctive et mon premier ressenti a été positif. Ensuite, il a fallu réécouter le projet. J'arrivais au bout d'un cycle de trois ans à Lens. On a fait des grandes choses, on a été au-delà de nos espérances et j'ai décidé de partir à Nice.

C'est une décision difficile, je savais ce que je perdais à Lens, où j'ai participé à la construction du projet. J'ai estimé que c'était le bon moment pour prendre un virage vers un projet différent mais tout aussi ambitieux. C'est un choix professionnel et un choix de vie dans lequel je suis aligné. Il a été fait dans le bon timing. Pour un directeur sportif, changer de club après le mercato, c'est le moins pire des moments. J'ai fait du mieux possible à Lens, en mouillant le maillot jusqu'au bout.

Florent Ghisolfi (à droite), à côté d'Arnaud Pouille, le directeur général, en octobre, lors de la conférence de presse où il a officialisé son départ du RC Lens. (E. Garnier/L'Équipe)

À Lens, votre départ a été mal ressenti.
Quand on part dans une totale indifférence, c'est mauvais signe. Dans ce métier, on peut aussi partir avec une lettre à la main et la tête basse parce qu'on a fait du mauvais travail. J'ai reçu 100 % de témoignages positifs des gens du club parce qu'ils ont vu mon investissement pendant trois ans. Je sais où le club était quand je suis arrivé, je sais où il est aujourd'hui. Rien n'ébranlera le projet lensois qui est pérenne. C'est une fierté.

lire aussiLens déstabilisé par le départ soudain de son directeur sportif Florent Ghisolfi 

Vous quittez Lens en ayant débauché deux cadres du club, ce qui a créé de l'amertume au RCL.
Pour répondre sur Ghislain (Dubois, préparation physique liée à la prévention musculaire) et Laurent (Bessières, directeur de la cellule performance), ce sont des personnes qui sont venues à Lens alors que personne ne les connaissait. Aujourd'hui, Lens les juge importantes mais elles sont remplaçables, comme moi ou n'importe qui. Dans leur esprit, il a toujours été clair qu'ils me suivraient le jour où je changeais de projet, ce qu'ils ont fait. Il n'y a jamais de bon timing pour ce genre de départs mais c'était maintenant ou peut-être jamais.

« Je ne veux pas que certains agents ou joueurs puissent utiliser mon départ à Nice pour mettre la pression sur le club de Lens »

 

Vous ne vous interdisez pas de recruter des joueurs à Lens ?
Ce n'est pas mon objectif premier. Je suis bien placé pour savoir qu'il y a de très bons joueurs à Lens mais il y a déjà eu assez de rumeurs comme ça. Et puis je ne veux pas que certains agents ou joueurs puissent utiliser mon départ à Nice pour mettre la pression sur le club de Lens, ce serait contre-productif. Je ne veux pas entrer dans ces spéculations. Si demain, je dois recruter un joueur lensois, j'appellerai Arnaud Pouille (DG de Lens).

lire aussiFlorian Ghisolfi, le nouvel observateur de l'OGC Nice 

C'est quoi la future identité niçoise ?
Il y a une proximité entre Lens et Nice, cela peut sembler aux antipodes mais dans la culture, il y a des choses proches, ce sont deux clubs à forte identité. Nice est un club qui demande de l'envie et de l'engagement, c'est culturel et ça tombe bien car ça me correspond. Mais on a aussi notre propriétaire, Ineos, donc on doit le prendre en compte. Ineos, c'est discrétion, humilité et performance.

« Mon objectif est de trouver des joueurs qui seront des grands joueurs à l'OGC Nice et construiront une équipe performante »

 

Florent Ghisolfi, vendredi à Marbella. (B. Papon/L'Équipe)

Mais les supporters niçois rêvent de stars.
C'est quoi une star ? Le grand joueur est celui qui va performer. Quand il signe, il peut n'être connu de personne puis devenir un grand joueur chez nous. À l'inverse, tu peux recruter un nom qui va réjouir les gens en étant performant deux semaines avant de s'éteindre. On en a connu dans tous les clubs mais ce genre de profils ne sera pas un grand joueur pour l'OGC Nice. Mon objectif est de trouver des joueurs qui seront des grands joueurs à l'OGC Nice et construiront une équipe performante.

« Des joueurs arriveront avec une certaine aura, et, en plus, ils correspondront à l'identité du club. On y travaille. Pour faire un parallèle, c'est l'arrivée à Lens de Seko Fofana pour incarner le projet lensois »

 

Il ne faut donc pas s'attendre à voir arriver des joueurs de renommée internationale ?
Il sera important d'avoir des joueurs incarnant notre projet. Je me méfie des concepts de stars ou de tête de gondole. Des joueurs arriveront avec une certaine aura, et, en plus, ils correspondront à l'identité du club. On y travaille. Pour faire un parallèle, c'est l'arrivée à Lens de Seko Fofana pour incarner le projet lensois. Quand Paris fait (Zlatan) Ibrahimovic, c'est parce qu'il incarne le projet parisien des Qataris. Ibrahimovic correspondait à l'identité du PSG, gros travailleur et grand pro. À nous de trouver nos incarnations.

Ce que vous voulez faire peut-il ressembler au modèle du Red Bull Leipzig, des moyens au service d'une grande équipe sans forcément de grands noms ?
Exactement, c'est l'un des exemples à suivre. Il y a un paquet de clubs comme ça, l'Atalanta Bergame ou Leipzig sont devenus des clubs qui jouent régulièrement la Ligue des champions sans avoir une politique de stars. Aujourd'hui, en dehors du Paris-Saint-Germain, peu de clubs ont vraiment une politique de stars, c'est plus un fantasme.

« Paris est dans une autre galaxie sur le plan financier et en termes d'attractivité. On en est encore loin »

 

Avez-vous des sources d'inspiration chez les autres directeurs sportifs ?
Je n'ai pas d'exemple mais je peux m'inspirer de certains. J'ai pas mal étudié la façon de travailler de Luis Campos (PSG), avec qui j'échange. J'apprécie sa philosophie, il ne court pas après les stars. Sur les dix dernières années, c'est le seul à avoir été champion ailleurs qu'à Paris, avec deux clubs différents (Monaco et Lille). Il a construit des effectifs de grande qualité avec une forte complémentarité et a posé les fondations d'un club.

L'ambition future du Gym, c'est de jouer chaque année la Ligue des champions ?
Oui, c'est d'aller le plus haut possible et de ne se fixer aucune limite. Mais avant de parler d'ambition, il faut s'en donner les moyens. D'abord, on doit construire un club pour aller atteindre cet objectif. Jouer l'Europe régulièrement, c'est l'idée mais, aujourd'hui, on est neuvièmes. Il y a du travail.

« Je suis allé voir Lucien (Favre) en Suisse durant la trêve pour lui dire qu'on souhaitait continuer l'aventure ensemble »

 

Comment jugez-vous la première partie de saison de Lucien Favre ?
Avec le board, on a pris le temps d'analyser de manière très précise notre début de saison. On ne s'est pas contentés de regarder le travail du staff et de l'entraîneur. Tout n'a pas été parfait, c'est une évidence. On a partagé notre analyse avec Lucien (Favre), je suis allé le voir en Suisse durant la trêve pour lui dire qu'on souhaitait continuer l'aventure ensemble, tout en renforçant le staff (Didier Digard, entraîneur de la réserve, est devenu adjoint. Il est remplacé par Julien Sablé). Lucien est notre entraîneur, il est sous contrat (jusqu'en juin 2024), il a tout notre soutien. On veut construire autour de lui et palier certains de nos manques décelés lors de la première partie de saison.

Aviez-vous besoin de dissiper un malentendu entre vous alors qu'il a été fragilisé ?
Je me devais de lui communiquer la position du board, notre analyse de la première partie de saison et nos perspectives du club. Il avait besoin d'entendre notre soutien.

Lucien Favre et Florent Ghisolfi, le 19 novembre. (F. Porcu/L'Équipe)

Considérez-vous que l'équipe a sous-performé en première partie de Championnat ?
Très légèrement. Si on se base sur les expected points, on devrait être septièmes de Ligue 1. On n'est pas loin d'être à notre place compte tenu de nos productions purement sportives. À nous de trouver les leviers pour que tout cela soit plus efficient.

Cela passe-t-il obligatoirement par l'arrivée de nouveaux joueurs lors du prochain mercato hivernal ?
Je n'évoquerai pas nos besoins à tel ou tel poste. On a beaucoup discuté avec le board pour établir la meilleure stratégie. Tout est clair, précis. On ne veut rien faire dans la précipitation. Notre projet va se construire mercato par mercato. On doit mettre les fondations, le staff, la cellule de recrutement, avant d'avancer sur l'équipe. Ce serait une grosse erreur d'agir dans la précipitation.

Avez-vous une enveloppe financière conséquente pour acheter des joueurs lors de ce mercato ?
Je ne dis jamais rien sur ce point. En revanche, on n'engagera pas de gros moyens pour empiler des joueurs. Cela pourrait nous faire perdre beaucoup de temps si on venait à se tromper cet hiver.

On peut donc s'attendre à un mercato d'été très animé...
On sera alors en place et très ambitieux.

« Morgan Schneiderlin ? Sa situation sportive est compliquée, il lui reste six mois de contrat et il souhaite trouver un projet où il s'épanouira. S'il a une opportunité, on le libérera »

 

Dante est en fin de contrat en juin prochain. Allez-vous le prolonger ?
On a déjà échangé. Je ne dévoilerai pas le contenu de notre discussion. Ce que je peux dire, en revanche, c'est que j'ai découvert un homme exceptionnel, un grand leader, un vrai. C'est rare de nos jours dans le foot. Depuis que je suis là, il a été très performant sur le terrain. On se verra en temps voulu pour décider de la suite. La seule certitude, c'est qu'on veut s'investir sur le long terme avec Dante. Un garçon comme lui est une telle plus-value pour l'OGC Nice. L'idée est qu'il continue avec le club et, aujourd'hui, il est très performant sur le terrain.

Quels vont être les objectifs de la deuxième partie de saison ?
Tout reste possible. En Championnat, il faut finir le plus haut possible, sans se fixer d'objectif précis. On doit se concentrer sur les moyens pour être performant chaque week-end et ne pas se dire ''il faut que''... Il y a la Coupe de France, le club a vécu une magnifique aventure la saison dernière. Enfin, on a la chance d'être en huitièmes de finale d'une Coupe d'Europe. On va mobiliser toutes nos énergies pour continuer notre parcours.

La Ligue Europa Conférence va-t-elle devenir prioritaire ?
On veut être performants partout. Mais l'Europe, c'est prestigieux et important, oui. Cela nous tient à coeur dans la construction de notre projet. Le tableau de cette C4 est ouvert.

Morgan Schneiderlin n'a pas été convoqué lors de ce stage. Comment vit-il cette mise à l'écart ?
Je l'ai reçu avant notre départ. C'est un garçon irréprochable, qui fait preuve de respect envers le club. L'inverse est également valable. Sa situation sportive est compliquée, il lui reste six mois de contrat et il souhaite trouver un projet où il s'épanouira. S'il a une opportunité, on le libérera. »

lire aussiToute l'actualité de l'OGC Nice 

publié le 9 décembre 2022 à 21h00mis à jour le 9 décembre 2022 à 22h47

Sur la 1ère question vous noterez qu'il ne réponds pas quand on lui demande de quand datent les 1ers contacts.

Dubois et Bessière sont venus à Lens alors que personne ne les connaissait dit-il. Il omet de dire que ça vaut aussi pour lui, que Lens a pris le risque de lui donner sa chance à ce poste au plus haut niveau alors que personne ne l'avait fait, que personne ne le connaissait.

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il y a 19 minutes, manico a dit :

Sur la 1ère question vous noterez qu'il ne réponds pas quand on lui demande de quand datent les 1ers contacts.

C'est la première chose qui m'a interpellé ! Il répond à côté. Il a aussi emmené Thil, et même d'autres dirigeants ça se trouve. 
Après je ne lui souhaite pas de malheur, mais qu'il fasse sa vie à Nice et ne s'attaque plus à débaucher chez nous. Joueurs et membres de l'encadrement. 

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Il y a 19 heures, manico a dit :

Sur la 1ère question vous noterez qu'il ne réponds pas quand on lui demande de quand datent les 1ers contacts.

Dubois et Bessière sont venus à Lens alors que personne ne les connaissait dit-il. Il omet de dire que ça vaut aussi pour lui, que Lens a pris le risque de lui donner sa chance à ce poste au plus haut niveau alors que personne ne l'avait fait, que personne ne le connaissait.

Bessière, il était réputé dans le métier avant d'arriver à Lens, il dit n'importe quoi. Par exemple, Lyon l'avait convoité aussi.

Dire que Lens et Nice ont la même culture parce que les 2 équipes vont vers l'avant, alors tu peux dire ça pour la plupart des équipes, c'est n'importe quoi. Le gars, déjà son discours est pas réaliste parce dire qu'il ambitionne de jouer la ldc tous les ans, on sait ce que ça donne.

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Il y a 3 heures, david79 a dit :

Dire que Lens et Nice ont la même culture parce que les 2 équipes vont vers l'avant, alors tu peux dire ça pour la plupart des équipes, c'est n'importe quoi. Le gars, déjà son discours est pas réaliste parce dire qu'il ambitionne de jouer la ldc tous les ans, on sait ce que ça donne.

Surtout qu'il paraît qu'à Nice, ils sont assez copains avec les caniches.

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Le style lui conviendra peut être mieux mais après 1 saison et demi difficile sur le banc voire en tribunes, la logique aurait peut-être été de trouver un club plus modeste où il est sûr d'enfin jouer. Mais il n'y a pas de logique dans le football et Nottingham Forrest est peut être tout simplement stupide de ne même pas l'avoir fait jouer un match car il sera titulaire à Séville ? En tout cas Séville cette année c'est pas ouf 

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il y a une heure, Adjo a dit :

Le style lui conviendra peut être mieux mais après 1 saison et demi difficile sur le banc voire en tribunes, la logique aurait peut-être été de trouver un club plus modeste où il est sûr d'enfin jouer. Mais il n'y a pas de logique dans le football et Nottingham Forrest est peut être tout simplement stupide de ne même pas l'avoir fait jouer un match car il sera titulaire à Séville ? En tout cas Séville cette année c'est pas ouf 

Oui il a un peu le profil parfait pour être remplaçant dans une bonne équipe.

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