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Posté(e)
il y a 12 minutes, Adjo a dit :

Bon il appartient toujours à une L1 et va jouer deux niveaux au dessus de la N3 quand même. Mais ça reste une saison très décevante pour lui ouais 

l'an prochain il appartiendra à une L2 et aura au moins la chance de pouvoir s'y imposer s'il réalise une bonne 2ème partie de saison en N1

Posté(e)

La vie est vraiment merdique parfois.

Vu qu'on joue contre Nantes lors du prochain match et qu'il sera très certainement indisponible (ou même s'il décide de faire son deuil en jouant), j'espère que le kop sortira quelques messages de soutien.

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La nouvelle vie de Jérémy Vachoux au Venezuela : « Ça fait toujours plaisir de sortir des sentiers battus »

L’ancien joueur de Lens et de Dunkerque a effectué, le 3 février, son premier match avec le FC Carabobo. Il est officiellement devenu le premier joueur français à évoluer au Venezuela.

Jérémy Vachoux s’est engagé avec le club vénézuelien de Carabobo. Une grande première pour un joueur français dans ce pays d’Amérique du Sud. PHOTO AFP Jérémy Vachoux s’est engagé avec le club vénézuelien de Carabobo. Une grande première pour un joueur français dans ce pays d’Amérique du Sud. PHOTO AFP /sites/all/themes/enacarbon_vdn/images/logo-gris.png
Par Olivier Fosseux - Photos Pascal Bonnière et AFP

Publié:13 février 2023 à 11h00

Il est 10 h 24, heure locale, (15 h 24 en France), samedi 4 février, quand Jérémy Vachoux décroche son téléphone. Dans la soirée, il a découvert la D1 vénézuélienne avec un nul à Caracas, l’un des favoris du championnat, en réussissant un premier clean-sheet. Le 23 février, il participera au tour préliminaire de la Copa Libertadores, l’équivalent de la Ligue des champions en Europe, contre les Brésiliens de l’Atletico Mineiro.

Jérémy, expliquez-nous comment vous vous retrouvez au Venezuela ?

« En juin dernier, d’un commun accord avec Dunkerque, j’ai résilié mon contrat alors qu’il me restait un an. Je n’avais pas envie de descendre en National. Et pour rester en forme, je me suis entrainé au RC Lens. »

L’idée c’est de rebondir en France ?

« En France ou l’étranger. En début de mercato, j’avais eu des contacts avec plusieurs clubs mais ça ne s’est pas fait notamment parce qu’à chaque fois, je n’étais pas le premier choix. J’ai eu d’autres propositions qui n’étaient pas satisfaisantes, en Roumanie, au Danemark, en Andorre. J’ai eu des billes comme ça. En France, je n’ai pas eu grand-chose. Je suis donc resté m’entraîner à Lens plusieurs mois avec la réserve et Thierry Malaspina. Je les remercie car ça m’a permis de rester en forme. »

 

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Cette situation n’a pas dû être facile à vivre...

« Non, car d’un point de vue professionnel, je n’étais pas comblé. J’ai fait une préparation différente. Mais j’ai bossé beaucoup plus au cours de celle-ci, physiquement et techniquement, pour compenser le manque de compétition. Des fois, je faisais deux séances par jour. J’ai fait un match amical avec Lens contre le Paris FC. Personnellement, heureusement, tout allait bien. Je me suis marié en juin et je suis papa d’un petit garçon depuis juillet. Mais c’est vrai que professionnellement, il me manquait quelque chose. »

« Depuis que je suis arrivé (...) je suis agréablement surpris »

Comment est arrivée cette proposition en provenance du Venezuela ?

« Par un agent allemand. On avait été en contact au cours de l’été avec un club danois (Vejle). Ça a failli se finaliser et finalement, ça ne s’est pas fait. Avec cet agent, on a continué d’échanger et il m’a recontacté fin novembre pour Carabobo FC. Il était en relation avec Salvatore Simeone, le directeur sportif. Ce dernier cherchait un gardien de but. L’équipe sortait d’une belle saison en terminant troisième et en se qualifiant pour les barrages de la Copa Libertadores (au Venezuela, le championnat se déroule de février à novembre). Mon profil les intéressait. Et on nous a mis en relation. »

Quelle fut votre réaction ?

« J’ai immédiatement été enthousiaste alors que je ne connais ni le pays, ni le championnat. Il y avait beaucoup d’envie. C’était une grosse décision familiale à prendre mais aussi professionnellement parlant car c’est très loin et donc des risques de se perdre. J’ai fait des premières recherches sur internet et ça peut faire peur car c’est un pays où, il y a quelques années, la criminalité et l’insécurité prédominaient à cause de la crise. Mais depuis que je suis arrivé à Valencia (le 7 janvier), je suis agréablement surpris. C’est joli et pour le moment, la ville qui est la plus sécurisée du pays comme du club qui est ambitieux et stable.

 

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Ça m’a conforté dans l’idée de venir. Il m’a expliqué que tout ce qui était écrit sur internet sur son pays était exagéré. Je me suis encore renseigné de mon côté avec des expatriés, l’ambassade. J’ai été rassuré en prenant beaucoup d’information. Ma décision a été réfléchie. Elle n’a pas été prise de manière hâtive et sous le coup de l’émotion. Salvatore était en tout cas très enthousiaste à l’idée de me recruter. Le staff technique avait aussi donné son accord. J’ai signé pour un contrat de deux ans, jusqu’en décembre 2024. »

« Les opportunités n’étaient pas satisfaisantes et le projet ambitieux de Carabobo m’a plu »

Racontez-nous votre premier mois, cette nouvelle vie…

« Je suis arrivé dans ce nouveau pays, sans parler l’espagnol. J’apprends vite. Au bout de quatre semaines, je comprends presque tout. Pour m’exprimer c’est un peu plus dur. J’ai été très bien accueilli par le staff et mes partenaires. Ils ont fait en sorte que mon intégration soit rapide. On est vraiment dans une ambiance latino. Mes équipiers essaient aussi d’apprendre le Français, c’est assez drôle. En contrepartie, ils m’aident en espagnol. Au bout d’une semaine, on est partis à Cali, en Colombie, pour un stage de douze jours. Ce fut très enrichissant. J’ai aussi fait ce choix pour découvrir une nouvelle culture et un autre football. Je vais être aussi honnête. Si j’avais eu une bonne proposition en France et en Europe, j’y serai resté. Les opportunités n’étaient pas satisfaisantes et le projet ambitieux de Carabobo m’a plu. »

Avez-vous eu le droit à un bizutage en stage ?

« (Il éclate de rire) Non et je suis assez content de ça car ce n’est jamais agréable. Ici, le bizutage est réservé pour les jeunes qui font leur premier match en professionnel. La tradition est de raser une partie des cheveux, ce qui fait une coupe très bizarre pendant plusieurs jours, et ensuite le reste est rasé. Comme je tiens à mes cheveux, ça tombe très bien. »

Et quelle est la plus grande différence sur une période de préparation avec un club français ?

« La quantité de matchs amicaux en si peu de temps. C’est une autre préparation mais en dix jours, on a fait sept rencontres donc cinq en cinq jours. On a fait un seul entraînement. »

 

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Avez-vous déjà eu le temps de découvrir des spécialités locales ?

« Oui. J’ai goûté l’arepa. C’est une forme de pain, un peu gras, et rond. On le coupe en deux et à l’intérieur on y met du poulet, du jambon et du fromage. Les Vénézuéliens mangent ça comme un sandwich et c’est très bon. J’ai découvert les platano, des bananes un peu cuites. Il y a plusieurs choses culinaires assez bonnes, même si ça n’a rien à voir avec la gastronomie française. »

Sur un plan météorologique, la région a l’air intéressante aussi, puisque le thermomètre indique toujours au moins 25 degrés…

« Pour la petite anecdote, lors du premier entraînement, je vois les locaux qui mettent de la crème solaire sur le visage. Ça m’interpelle et je les interroge car je n’ai pas l’habitude. Ils m’en proposent et je réponds que ce n’est pas la peine, que tout va bien se passer. Évidemment, j’ai pris un énorme coup de soleil sur le visage. Maintenant, avant la séance, c’est un réflexe, car le soleil tape très fort. Il fait très chaud et un peu humide, notamment en juin et juillet où il y a un peu de pluie. »

Dans la nuit du 3 au 4 février, vous avez officiellement réalisé vos grands débuts dans le championnat ?

« On a joué Caracas, une bonne équipe qui se trouve dans la capitale. Historiquement parlant, ce club a le plus grand palmarès au Venezuela et comme nous, ils sont ambitieux pour cette saison. On pouvait se jauger. On fait 0-0 en dominant le match. On a manqué de réalisme et on aurait mérité un ou deux penaltys qui n’ont pas été sifflés. Je n’ai pas eu grand-chose à faire avec un seul tir que je bloque. Pour une première, c’est encourageant. Et pour la confiance, c’est bon de ne pas prendre de but. »

 

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Est-ce que le stade était plein ?

« À Caracas, il n’y avait pas grand monde. Seul le kop derrière le but était garni. Chez nous, à domicile, c’est différent. On m’a raconté que le stade était plein quand il y a la qualification pour la Copa Libertadores, ce qui représente dix mille spectateurs. En championnat, la moyenne serait entre trois et quatre mille personnes par match. Je n’en sais pas plus pour l’instant mais j’ai hâte de découvrir cela. Je pense que l’on fera quand même guichets fermés contre l’Atletico Mineiro. »

À LIRE AUSSI  Vachoux a repris son envol et ne compte plus redescendre

C’est le premier grand rendez-vous de votre saison ?

« Oui, c’est en formule aller et retour. C’est une très grosse équipe qui a déjà gagné cette Copa Libertadores et qui possède un énorme palmarès. Ça va être top de jouer ce style de match. On va croire en nos chances pour passer ce tour car dans ce cas, on sera automatiquement qualifiés pour une coupe, soit la Libertadores, soit la Copa sudamericano (équivalent de la Ligue Europa). Notre premier gros objectif est donc de se qualifier. Pourquoi pas. Notre ambition est surtout d’être champion. »

Avant cela, vous êtes le premier Français à évoluer au Venezuela. Avez-vous ressenti une fierté particulière ?

« C’est un petit plus, c’est gratifiant mais ce n’est pas non plus grand-chose. Ça fait toujours plaisir de sortir des sentiers battus. J’aime être quelque part ou personne n’est encore allé. »

DIGEST : Jérémy Vachoux est né le 7 juillet 1994 à Thonon-les-Bains. Gardien de but, il totalise 108 matchs en L2 et coupes nationales. Clubs successifs : Lens (2015-2019), Orléans (2019-2020), Dunkerque (2020-2022).

Posté(e) (modifié)
il y a 14 minutes, Amaury a dit :

Il y en a tellement d'autres, Lewandowski aussi. Mbappé mais c'est parce qu'on descend en L2.. Etc etc. 😅

Nakata& Baggio (bon ça c'était des rumeurs), le super joueur Australien de Leeds au début des années 2000 dont j'ai oublié le nom aussi etc.

 

Mais bon, on a pris Runje à la place de Lloris, Sablé à la place de Matuidi et L'italo-Belge dont j'ai oublié le nom à la place de Gomis sur le même été ... :D3: donc bon, pas hyper surprenant.

EDIT; Pieroni... putain!

Modifié par karldu91
Posté(e)
il y a 17 minutes, karldu91 a dit :

Nakata& Baggio (bon ça c'était des rumeurs), le super joueur Australien de Leeds au début des années 2000 dont j'ai oublié le nom aussi etc.

 

Mais bon, on a pris Runje à la place de Lloris, Sablé à la place de Matuidi et L'italo-Belge dont j'ai oublié le nom à la place de Gomis sur le même été ... :D3: donc bon, pas hyper surprenant.

EDIT; Pieroni... putain!

Ah Roberto Baggio ... Mon joueur préféré de tous les temps. 

Si il était venu, c était maillot floqué direct !!

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