Aller au contenu

Diffusions Medias (TV, Radio, Journaux)


beber49
 Share

Messages recommandés

il y a 15 minutes, dede62137 a dit :

5 min sur le 2e de ligue 1. Alors que ça a parlé pendant 30 min de quelle couleur allaient être les chaussettes de luis enrique 

Ils avaient déjà fait plus ou moins le même débat hier sur la chaîne.

Mais oui même Marseille ils en parlent plus que Lens. C'est normal c'est plus vendeur. RMC c'est la même 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 49 minutes, manico a dit :

Saison galère? A cette heure on n'a perdu ni Fofana (même s'il partira) ni Openda. On a notre coach qui est le même, on gardera une grande partie de notre ossature, notre recrutement est avancé...

Envisager une saison galère de Lens à ce jour? Que faudrait-il dire de Marseille dans ce cas? Entraîneur arrivé début juillet, perte de Kolasinac, Sanchez qui est libre à ce jour, un effectif qui doit être en grande partie reconstruit à un mois du tour préliminaire de C1...

Que faudrait-il dire de Monaco également qui vient seuelment de recruter son coach?

Que faudrait-il dire de Lyon avec un recrutement encadré?

Des clowns à l'Equipe.

C'est en effet ridicule de penser à l'heure actuelle qu'on va faire une saison galère. En fait, ils pensent qu'on va pas du tout gérer le championnat avec la LDC à côté, et qu'on sera aussi ridicules en LDC.

J'attends de voir comment se finira le mercato, mais je suis persuadé du contraire. Tout le monde travaille sérieusement au sein du club, donc s'il n'y a pas d'évènement contraire majeur (comme un départ de dernière minute d'un cadre, style Openda ou Médina), je ne vois pas pourquoi on ferait une moins bonne saison que d'autres clubs...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a une heure, Hiker a dit :

C'est en effet ridicule de penser à l'heure actuelle qu'on va faire une saison galère. En fait, ils pensent qu'on va pas du tout gérer le championnat avec la LDC à côté, et qu'on sera aussi ridicules en LDC.

J'attends de voir comment se finira le mercato, mais je suis persuadé du contraire. Tout le monde travaille sérieusement au sein du club, donc s'il n'y a pas d'évènement contraire majeur (comme un départ de dernière minute d'un cadre, style Openda ou Médina), je ne vois pas pourquoi on ferait une moins bonne saison que d'autres clubs...

Ce qu’ils pensent surtout, c’est qu’il faut des titres négatifs si tu veux attirer de l’audimat. Ce n’est pas pour rien si le titre est bien différent de ce qui s’est dit sur le plateau.

Et en soit ils ont raison. Le public réagit toujours plus nombreux à suivre ce qui pourrait arriver de négatif que si tu dis que tout va bien.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 3 minutes, Tiger a dit :

Ce qu’ils pensent surtout, c’est qu’il faut des titres négatifs si tu veux attirer de l’audimat. Ce n’est pas pour rien si le titre est bien différent de ce qui s’est dit sur le plateau.

Et en soit ils ont raison. Le public réagit toujours plus nombreux à suivre ce qui pourrait arriver de négatif que si tu dis que tout va bien.

Ou alors juste pour se marrer des merdes qu'ils vont sortir. Et je ne suis pas d'accord sur l'histoire des audimats. Quand je lis ce genre de titre à la con, je passe mon chemin. On se doute que c'est pour faire du buzz et bien souvent on apprend rien 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

RC Lens, série d’été au cœur de la préparation du Racing avec Benoit Delaval

Benoit Delaval, le responsable de la performance, a accepté de décrypter pour nous la pré-saison millimétrée du RC Lens, chaque lundi jusqu’à la reprise. Épisode 1.

Une prépa élaborée dès février !

« Le but, explique Benoit Delaval, c’est d’être prêt pour le 11 août, pas pour affronter Dunkerque, qui était plus une 12e séance de la semaine. On a fait un premier brouillon pour la préparation en février. Avec les dates du début de saison, on a posé quelques marques, le nombre de semaines dont on avait besoin : cinq, la sixième (avant le premier match à Brest, le week-end des 12-13 août) étant une semaine de compétition. Puis on a travaillé sur la position des matchs amicaux. On a calé très vite les dates des stages de cohésion et de préparation ; Grégory Thil et Samir Chamma (directeur technique et coordinateur du recrutement) sont allés en repérages début février.

En mars, on était encore dans le trio de tête, on a alors construit une prépa avec trois premières semaines identiques et deux options pour les semaines 4 et 5, la première si on terminait 1er, 2e, 4e, 5e, 6e, car on reprenait par la Ligue 1. Option 2, 3e, car on commençait le 8 août par des barrages. Et quoi qu’il arrive, reprise le 30 juin. Puis, on a travaillé avec le coach, le staff, la direction sur les matchs amicaux. Avec Aymen Djedidi, le préparateur physique, on s’est plongé sur le programme d’entraînements, la prépa physique, les charges de travail. Après la trêve fin mars, on a avancé vraiment dessus et sur les stages. »

Un programme pour les vacances

« L’adapter au contexte, c’est la priorité. Cette année, la L1 s’est arrêtée une semaine plus tard. Il y a eu trois semaines et cinq jours, moins que d’habitude. On a laissé dix jours après le dernier match (3 juin) pour couper complètement. Sur la fiche, on avait inscrit " repos +++ et activités en famille (tennis, frisbee, piscine et VTT) ". C’était " restez actifs et éclatez-vous à faire autre chose ". Certains ont fait du padel, du beach soccer, du VTT...

À partir du 16 juin, six séances, un jour de repos entre chacune, en trois parties : course, abdos-gainage, et mobilité ou renforcement bas du corps. Pas pour être prêts à la reprise mais pour qu’ils ne soient pas trop déconditionnés pour être capables de digérer les premières semaines. Certains ont des préparateurs physiques individuels, qui suivent le programme ou pas. On est à l’écoute, on échange avec les joueurs, on sait ce qu’ils font. Mais il y a toujours des adaptations, en cas par exemple d’un vol de cinq heures le jour d’une séance, on peut décaler. C’est rare qu’ils suivent à 100 %. Mais pas un n’est revenu dans un état inquiétant avec 3 kg de trop, même si on ne leur demande pas non plus d’arriver à leur poids de forme. »

 

Tests de reprise : 14 rendez-vous !

« Ils sont revenus le 30 juin avec un programme individuel de 14 rendez-vous à honorer sur deux jours, la biologie, la prise de sang, deux visites avec le médecin, une classique, la seconde pour avoir des tests de référence en cas de commotion cérébrale, deux créneaux de tests physiques et kinés en salle, un sur le terrain, des rendez-vous avec le cardio qui vient avec son appareil, la prof de yoga, le podologue, le diététicien, le dentiste à son cabinet, l’ostéopathe, le préparateur mental et moi. C’est un peu l’usine à gaz pour les intervenants. Ça donne beaucoup d’informations à traiter et croiser. »

Une première semaine intense

« On a doublé les séances tous les jours et même triplé mardi dernier. On est allés dehors 11 fois, avec en plus 7 séances de salle. On met le ballon tout de suite, et en quantité, c’est l’essence de leur métier. Rendez-vous pour le petit-déjeuner à 8 h 30. Ça permet d’avoir la qualité et la quantité nécessaires à leur effort, et d’être sûr que tous déjeunent. Tout est " timé ", on connaît la durée effective d’entraînement – on avait prévu 8 h 39 pour la semaine, on a fait 8 h 46, ça fait juste 1 % de plus – le nombre de pauses boisson… Les séances ont varié de 50 à 87 minutes, le matin à 11h, 16 h 30 l’après-midi, suivies de soins, de récup’, la douche…

Le déjeuner se prend ensemble, puis ils peuvent faire la sieste dans des chambres au 3e. Très peu repartent chez eux. Samedi, après le match, on a rajouté de la course, 22 minutes pour la plupart, 13 pourles trois qui avaient joué 60 minutes. Puis déjeuner, soins et récup, et rendez-vous lundi pour le stage de cohésion . »

Source: VDS

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a une heure, manico a dit :

Mais pas un n’est revenu dans un état inquiétant avec 3 kg de trop

C'est clair, on ne recrutera jamais Payet !

Sinon, c'est quand même devenu très très professionnel. Rien n'est laissé au hasard.

Les tests de reprise !!! :wahou: Tests de référence en cas de commotion cérébrale ! Même le dentiste !!

Modifié par Clorith
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a une heure, manico a dit :

RC Lens, série d’été au cœur de la préparation du Racing avec Benoit Delaval

Benoit Delaval, le responsable de la performance, a accepté de décrypter pour nous la pré-saison millimétrée du RC Lens, chaque lundi jusqu’à la reprise. Épisode 1.

 

Une prépa élaborée dès février !

« Le but, explique Benoit Delaval, c’est d’être prêt pour le 11 août, pas pour affronter Dunkerque, qui était plus une 12e séance de la semaine. On a fait un premier brouillon pour la préparation en février. Avec les dates du début de saison, on a posé quelques marques, le nombre de semaines dont on avait besoin : cinq, la sixième (avant le premier match à Brest, le week-end des 12-13 août) étant une semaine de compétition. Puis on a travaillé sur la position des matchs amicaux. On a calé très vite les dates des stages de cohésion et de préparation ; Grégory Thil et Samir Chamma (directeur technique et coordinateur du recrutement) sont allés en repérages début février.

En mars, on était encore dans le trio de tête, on a alors construit une prépa avec trois premières semaines identiques et deux options pour les semaines 4 et 5, la première si on terminait 1er, 2e, 4e, 5e, 6e, car on reprenait par la Ligue 1. Option 2, 3e, car on commençait le 8 août par des barrages. Et quoi qu’il arrive, reprise le 30 juin. Puis, on a travaillé avec le coach, le staff, la direction sur les matchs amicaux. Avec Aymen Djedidi, le préparateur physique, on s’est plongé sur le programme d’entraînements, la prépa physique, les charges de travail. Après la trêve fin mars, on a avancé vraiment dessus et sur les stages. »

Un programme pour les vacances

« L’adapter au contexte, c’est la priorité. Cette année, la L1 s’est arrêtée une semaine plus tard. Il y a eu trois semaines et cinq jours, moins que d’habitude. On a laissé dix jours après le dernier match (3 juin) pour couper complètement. Sur la fiche, on avait inscrit " repos +++ et activités en famille (tennis, frisbee, piscine et VTT) ". C’était " restez actifs et éclatez-vous à faire autre chose ". Certains ont fait du padel, du beach soccer, du VTT...

À partir du 16 juin, six séances, un jour de repos entre chacune, en trois parties : course, abdos-gainage, et mobilité ou renforcement bas du corps. Pas pour être prêts à la reprise mais pour qu’ils ne soient pas trop déconditionnés pour être capables de digérer les premières semaines. Certains ont des préparateurs physiques individuels, qui suivent le programme ou pas. On est à l’écoute, on échange avec les joueurs, on sait ce qu’ils font. Mais il y a toujours des adaptations, en cas par exemple d’un vol de cinq heures le jour d’une séance, on peut décaler. C’est rare qu’ils suivent à 100 %. Mais pas un n’est revenu dans un état inquiétant avec 3 kg de trop, même si on ne leur demande pas non plus d’arriver à leur poids de forme. »

 

Tests de reprise : 14 rendez-vous !

« Ils sont revenus le 30 juin avec un programme individuel de 14 rendez-vous à honorer sur deux jours, la biologie, la prise de sang, deux visites avec le médecin, une classique, la seconde pour avoir des tests de référence en cas de commotion cérébrale, deux créneaux de tests physiques et kinés en salle, un sur le terrain, des rendez-vous avec le cardio qui vient avec son appareil, la prof de yoga, le podologue, le diététicien, le dentiste à son cabinet, l’ostéopathe, le préparateur mental et moi. C’est un peu l’usine à gaz pour les intervenants. Ça donne beaucoup d’informations à traiter et croiser. »

Une première semaine intense

« On a doublé les séances tous les jours et même triplé mardi dernier. On est allés dehors 11 fois, avec en plus 7 séances de salle. On met le ballon tout de suite, et en quantité, c’est l’essence de leur métier. Rendez-vous pour le petit-déjeuner à 8 h 30. Ça permet d’avoir la qualité et la quantité nécessaires à leur effort, et d’être sûr que tous déjeunent. Tout est " timé ", on connaît la durée effective d’entraînement – on avait prévu 8 h 39 pour la semaine, on a fait 8 h 46, ça fait juste 1 % de plus – le nombre de pauses boisson… Les séances ont varié de 50 à 87 minutes, le matin à 11h, 16 h 30 l’après-midi, suivies de soins, de récup’, la douche…

Le déjeuner se prend ensemble, puis ils peuvent faire la sieste dans des chambres au 3e. Très peu repartent chez eux. Samedi, après le match, on a rajouté de la course, 22 minutes pour la plupart, 13 pourles trois qui avaient joué 60 minutes. Puis déjeuner, soins et récup, et rendez-vous lundi pour le stage de cohésion . »

Source: VDS

 

J'ai mis un super, mais c'est pas pour ton post, mais pour le travail du club !!! :rolling1:

:c_des_malades:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 13 minutes, Clorith a dit :

C'est clair, on ne recrutera jamais Payet !

Sinon, c'est quand même devenu très très professionnel. Rien n'est laissé au hasard.

Les tests de reprise !!! :wahou: Tests de référence en cas de commotion cérébrale ! Même le dentiste !!

J'ai été aussi impressionné par ces 14 rendez-vous. Tout est prit en compte. Mais heureusement que les joueurs n'ont pas la même passion que moi lors de le vacances, sinon le staff ferait des cauchemars. 😂

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 17 minutes, MisterFraiZ a dit :

Magnifique conclusion !!!! :^^:

- Est ce que vous pensez que le RClens sera voué à disparaitre ?

- Je ne vais pas être très optimiste, mais je pense que "OUI" !

Bravo MR IRMA :D2:

Pour finir, c'est un Arménien qui nous a sauvé de l'Azeri !

Dans la guerre Arménie/Azerbaïdjan, j'ai fait mon choix ! 😉 Du moins en ce qui concerne le Racing...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 weeks later...

J'ai pas vu de topic dédié Andy Diouf donc je pose ici

Source : la VdN

RC Lens : « Arriver ici est un grand pas en avant », reconnaît Andy Diouf

Andy Diouf (20 ans), plus gros transfert de l’histoire du RC Lens s’est tout de suite fondu dans le collectif artésien. Appelé à prendre la succession de Seko Fofana dans un poste de milieu de percussion, gaucher, il a évoqué lors du stage de Divonne son arrivée au Racing, son envie de progresser dans un club ambitieux.

Après une expérience à Bâle, Andy Diouf va retrouver le championnat de France de Ligue 1 avec Lens. PHOTO LUDOVIC MAILLARD Après une expérience à Bâle, Andy Diouf va retrouver le championnat de France de Ligue 1 avec Lens. PHOTO LUDOVIC MAILLARD /sites/all/themes/enacarbon_vdn/images/logo-gris.png
Par Philippe Guilbaud, à Divonne-les-Bains - Photo Ludovic Maillard et Matthieu Botte

Publié:7 Août 2023 à 09h15Temps de lecture:9 minPartage :

Comment se sont passés les contacts avec Lens ?

« Je me rappelle qu’ils étaient passés voir un match de Bâle contre la Fiorentina en demi-finale de Ligue Europa Conference. Ils étaient intéressés. J’en avais parlé à mon agent, ma famille, parce qu’ils avaient rencontré mon père. Moi, tout de suite, c’est un projet qui m’a parlé. J’avais à cœur de revenir dans un des grands championnats : France, Allemagne, Angleterre. Et Lens, c’est un beau projet, c’est un club sain, avec Bollaert, les supporters toujours derrière nous. C’est un tout.

J’avais d’autres sollicitations, à l’étranger ou en France mais Lens, ça m’a parlé. J’ai eu des discussions avec le coach et le staff et j’ai senti qu’ils me voulaient vraiment. Et en tant que joueur, ça te rassure de voir qu’il y a des personnes qui te veulent vraiment. C’est une équipe qui a de grandes ambitions. Plus les années passent, plus ils en ont. C’est ça qui m’a parlé, et le fait qu’ils fassent confiance à de jeunes joueurs comme moi. Je n’ai pas hésité. On m’avait dit du bien du groupe avant que j’arrive ici, il n’y avait que de bons échos. Et en arrivant, ça a confirmé ce que je pensais, c’est très familial, tout le monde s’entend bien, le staff, les joueurs, tous avancent dans le même but. »

Est-ce facile de s’intégrer dans le collectif lensois ?

« Les premiers matchs de préparation ne sont jamais faciles. Même quand tu ne viens pas d’arriver d’un nouveau club, c’est toujours compliqué. Ça fait longtemps que tu n’as pas joué, il faut trouver les repères, les sensations. Physiquement, tu n’es pas à 100 %, donc quand tu changes de club, tu as besoin d’un petit temps d’adaptation. Mais ça a été facilité ici, on travaille bien avec le coach, on sait ce qu’on a à faire sur le terrain. Et le fait de jouer avec des bons joueurs, c’est facile, je n’ai pas eu trop de difficultés. »

À LIRE AUSSI  Diouf, Spierings et El Aynaoui, « ont montré de très belles choses » pour leurs débuts

Quelles sont vos envies, vos ambitions à Lens ?

« Le premier objectif, c’est toujours de progresser, parce que je suis un jeune joueur. Je sais que j’arrive avec un statut. Et puis j’aime les défis, je suis prêt à les surmonter. »

La coupe d’Europe, « une petite pression en plus, mais positive »

Vous avez joué la coupe d’Europe avec Bâle, qu’est-ce qu’il en ressort ?

« C’est quelque chose de différent, c’est une énergie en plus que tu n’as pas en championnat. Tu as ce petit truc en plus qui te donne envie de faire plus d’efforts, ce n’est que du positif. Une petite pression en plus, mais positive. Tu connais un peu moins tes adversaires mais eux aussi te connaissent moins, donc tu as cet avantage-là. Nous, en Suisse, c’est un championnat différent parce qu’on se rencontre quatre fois, donc à la fin tu connais tous tes adversaires. C’est pour ça aussi qu’en Europe, on a fait un bon parcours, parce que les équipes ne nous connaissaient pas. Peut-être que, parfois, elles pouvaient nous prendre à la légère, parce qu’elles se disaient, c’est la Suisse, ce n’est pas un grand championnat. »

 

Image=d-20230709-H0GCK2_high

 

Avez-vous déjà la Ligue des champions en tête ?

« Ça, c’est la meilleure des dimensions. Forcément, tout jeune joueur, tout professionnel rêve de la disputer. Quand tu as la chance, tu n’hésites pas. Je commence déjà à y penser mais il y a quand même des étapes, des choses qui vont venir avant, le championnat. Ça reste dans un coin de la tête. »

Racontez-vous vos débuts dans le football et la façon dont vous avez gravi tous les échelons…

« J’ai commencé en région parisienne à La Garenne-Colombes en jeunes. C’était bien. Quand tu as cet âge-là, tu veux juste t’amuser. Mes parents m’ont inscrit parce que c’était le club à côté et qu’il prenait les bébés foot. J’ai commencé tôt. Tous les clubs ne prennent pas les 4-5 ans. J’y suis resté jusqu’en U9-U10. Après, je suis allé au PSG, je suis allé faire les détections. Ça n’a rien à voir avec le centre de formation ou préformation, c’est l’association. J’ai fait U10-U11 et U12 au PSG. Je supporte Paris, j’aime Paris. J’ai fait trois ans là-bas et on m’a proposé ensuite de rentrer au centre de préformation mais moi, j’avais besoin de trouver un cadre un peu plus sain.

Au PSG, il y a beaucoup de pression à cet âge, entre les jeunes, beaucoup de concurrence. Je suis allé à Boulogne-Billancourt. C’était plus simple pour la proximité aussi. J’ai fait l’année U13. Et là, j’ai fait les tests pour entrer à l’INF Clairefontaine. C’est un rêve, tous les joueurs veulent y rentrer. Au final, ils en prennent 23. J’ai eu la chance d’être pris. Je jouais à Boulogne-Billancourt le week-end et la semaine j’étais à Clairefontaine, pendant deux ans. Donc U14-U15. Quand tu entres à Clairefontaine, t’es déjà lancé, ça devient sérieux, même si tu es jeune. Tu veux réussir. Je fais mes deux ans. Entre-temps, je signe à Rennes, un club qui forme bien.

 

Image=d-20230727-H0RF64_high

 

Pour l’anecdote, j’avais fait mon premier test en professionnel à Lens. C’était à La Gaillette et j’avais vu un match à Bollaert. C’était en U13, j’avais Rennes, Lens, Lyon. J’avais dormi à La Gaillette, j’avais vu un match. Le club était en Ligue 2, mais j’avais choisi Rennes. J’ai fait trois ans là-bas. Ça s’est bien passé. Au début un peu compliqué, j’ai eu une longue blessure. Ma première année de centre, je n’ai quasiment pas joué, année blanche. C’est dur, à cet âge-là, t’as envie de montrer directement, t’as envie d’y arriver vite. Tu vois tous les autres progresser sur les terrains. Toi, tu ne joues pas un an, c’est long. Mais je me suis dit que ça faisait partie de l’apprentissage et que ça allait passer.

En deuxième année, j’ai recommencé à jouer, à retrouver des bonnes sensations même si j’avais encore des douleurs (pubalgie à l’adducteur). La troisième année, c’est ma meilleure année au centre, je commence à m’entraîner avec les pros, à intégrer la réserve, à faire la transition réserve-pros. J’ai fait ma première apparition contre le PSG. C’est le destin, c’est marrant. C’était en pleine période Covid, il n’y avait personne mais j’en garde de bons souvenirs. Je reprends la saison suivante avec les pros, je suis avec eux, dans le groupe, tout le temps. Et c’est cette saison-là, où je fais des petites apparitions mais je voulais un peu plus de temps de jeu, du coup l’année d’après j’ai décidé d’aller à Bâle. »

Pourquoi ne pas avoir rejoint le centre de formation du PSG ?

« On sait que quand tu entres au PSG, c’est un peu dur de sortir. Il y a beaucoup de monde, mais ils préfèrent acheter plutôt que faire jouer les jeunes du centre, c’est compliqué. Moi je voulais un club où j’aurais cette chance de pouvoir aller avec les pros et faire mes premières minutes plus facilement. »

Vous avez rapidement eu une réflexion sur la façon de mener votre carrière…

« Dès jeune, je savais où je voulais aller et comment je pouvais y arriver. C’est un plan, on va dire, et j’essaie de le suivre. Je ne suis pas pressé d’aller dans les gros clubs, j’ai besoin d’étapes et de temps pour arriver dans ces grands clubs. Si j’y arrive, j’ai envie d’être prêt et avoir mon temps de jeu. L’idée c’est de toujours avancer, comme je viens de le faire. C’est un grand pas en avant en arrivant à Lens. »

 

Image=d-20230805-H0WVXG_high

 

On vous connaît milieu de terrain mais avez-vous toujours joué au même poste ?

« J’ai toujours été un joueur offensif. Milieu de terrain, c’est mon poste de base depuis que je suis tout petit. J’ai joué sur un côté au PSG, en 9, ailier droit, ailier gauche, j’ai même fait latéral gauche, comme je suis gaucher. Mais milieu, c’est mon poste préféré. Box to box, c’est un peu mon style de jeu. Depuis tout petit, c’est ce que j’aime faire, créer le danger, prendre la balle de mon camp et l’emmener dans l’autre camp. »

Comment vous définiriez-vous ?

« Je suis quelqu’un qui peut faire jouer les autres, capable de faire des passes décisives. Je suis bon techniquement aussi. J’aime bien le dribble, la prise orientée. La finition, c’est quelque chose que je peux travailler. Je me crée beaucoup d’occasions mais je dois travailler sur le dernier geste. C’est quelque chose qui va arriver. Physiquement, j’aime bien me faire mal. J’aime courir pour l’équipe, enchaîner les efforts à haute intensité, c’est quelque chose qui ne me dérange pas. Et je peux encore progresser. »

Vous travaillez face au gardien de l’équipe de France (Brice Samba)…

« Oui, j’ai vu. C’est compliqué de lui mettre des buts. C’est toujours bien de s’exercer sur des gardiens comme ça. »

À LIRE AUSSI  « Dans ma tête, j’ai 19 ans... », Brice Samba (RC Lens) prolonge le rêve à Clairefontaine

Comment regardez-vous le foot, êtes-vous un gros consommateur ?

« Je suis quelqu’un de passionné. Tous les gros matchs, je n’en loupe pas. Je regarde beaucoup la Ligue 1, parce que la France est mon pays. Les gros matchs, Lyon, Lens, Marseille, et la Premier League. Je ne rate pas les gros matchs. La Ligue 1 est un championnat qui, d’année en en année, progresse. Je le trouve très intense. Il y a vraiment des bonnes équipes. J’ai pris du plaisir à regarder Lens la saison dernière, comme beaucoup de Français qui aiment le foot. L’année dernière, ils ont fait quelque chose d’incroyable. Je le voyais de l’extérieur. Tout le monde va dans le même sens, il y a beaucoup d’énergie, de prise de risques, c’est pour ça que j’aimais bien regarder Lens. »

 

Image=d-20230703-H0CXRA_high

 

Maintenant que vous êtes là, de l’intérieur, qu’en pensez-vous de ce projet de jeu ?

« C’est encore mieux que lorsque tu le vois de l’extérieur. Quand tu es dedans, tu en fais partie. Je trouve que c’est quelque chose de différent de ce que j’ai vécu. Tout le monde va dans le même sens, tout le monde sait ce qu’il a à faire, c’est précis, c’est du détail. Il y a une volonté d’aller de l’avant, de provoquer, de prendre des risques et aussi de prendre du plaisir, c’est un facteur important. Ça se voit. Même moi, quand j’avais un point de vue extérieur, on voyait les joueurs prendre du plaisir sur le terrain, à partager ensemble. »

Toute votre famille est dans le foot, expliquez-nous…

« Mon père a joué au Sénégal, à un niveau amateur, il nous a transmis sa passion. J’ai deux grands frères, l’un joue à Versailles en National et l’autre à Dudelange (1re division du Luxembourg). Quand on se retrouve, on parle de ça, on joue ensemble, c’est vraiment familial. Plus jeunes, ils étaient trop grands pour que je joue avec eux. Quand on se retrouve à la maison, on joue ensemble, on fait des matchs, c’est vraiment eux qui m’ont transmis cette passion. Je les accompagnais, même si j’étais plus petit. J’ai toujours traîné avec les plus grands. Quand ils allaient à leur match, j’étais là, j’étais un peu leur mascotte. Ils sont tous les deux défenseurs centraux. Et ils sont plus grands que moi. »

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je fais un tout petit hors sujet. Quand j'étais gamin, j'avais enregistré un spécial de Téléfoot, ça devait être en 2000 je crois pour le nouvel an.

En gros ils avaient monté un zapping qui retraçait beaucoup de moment marquant du foot de ses débuts jusque 2000.

Impossible de remettre la main dessus, donc si ça dit quelque chose à quelqu'un, je suis preneur.

Le seul truc que j'ai trouvé, c'est un extrait de 5 min sur Dailymotion :

https://www.dailymotion.com/video/x5omx5

 

(Sorry pour le HS)

Modifié par Mr_Moustache
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 weeks later...

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

Chargement
 Share

×
×
  • Créer...