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il y a 38 minutes, Clorith a dit :

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Lui c'est une belle tête de con. En tout cas  depuis sont départ de Lens pour Dijon , sa trajectoire et celle de Lens se sont littéralement croisées et maintenant sont à l'opposé. Pareil pour Dijon d'ailleurs. Il a sûrement envie d'aller en AS lui aussi. 

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il y a 3 minutes, tibocm1 a dit :

Encore un rouge pour Badé.

J'allais le dire. Direct apparemment..ça lui arrive souvent. Et derrière ils prennent le but de la défaite.

 

Buksa a joué tout le match avec Antalyaspor, défait 0-1 à Trabzonspor

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INTERVIEW. Lens en Ligue des champions, sa saison à Manchester United... Raphaël Varane se confie

Ligue des champions ; retour du RC Lens, son club formateur, dans la prestigieuse compétition européenne ; attachement à ses clubs ; sa forme ; sa troisième saison avec Manchester United : le champion du monde nordiste s’est confié.

Vendredi 4 août, veille de match de préparation pour Manchester United contre le RC Lens à Old Trafford, Raphaël Varane nous a accordé une interview à Carrington, le centre d’entraînement des Red Devils, dans la campagne mancunienne. Une vingtaine de minutes riches, pendant lesquelles on comprend mieux la force du lien entre le défenseur central et le Racing, que le sort pourrait d’ailleurs lui désigner comme adversaire en Ligue des champions (tirage le 31 août).

Raphaël, vous reprenez le championnat ce lundi soir (contre Wolverhampton), comment s’est passée votre présaison ?

« Très bien, on a bien travaillé, beaucoup (rires), comme il faut… En Angleterre, l’aspect physique est encore plus poussé qu’en Espagne, donc la préparation physique est costaude. On a une saison avec beaucoup de matchs, c’est le seul moment où on peut bosser physiquement et essayer de pousser la machine le plus loin possible. On monte en puissance, on avait déjà les bases au niveau tactique de ce qu’on veut faire avec le coach, ses idées sont claires. On s’appuie déjà sur le travail de la saison passée. On monte en puissance physiquement aussi, sur les tournées (Manchester était aux États-Unis fin juillet, il y a disputé quatre matchs). Il faut éviter un maximum les risques de blessures, sur des terrains qui ne sont pas forcément l’idéal, il y a beaucoup de fatigue aussi, le jetlag et les voyages… Mais on sait qu’on a des fans partout dans le monde et qu’au niveau marketing, le sport est aussi un business. Ça fait partie du jeu, on doit en accepter les règles et les conditions. »

C’est difficile de s’y remettre au fil des saisons, d’enchaîner les reprises ?

« Chaque saison, c’est un défi, un challenge, de recommencer ces préparations. Avec l’expérience, on sait aussi quand on a bien bossé et qu’il ne faut pas aller au-delà, comme le dernier match de notre tournée américaine contre Dortmund(avant celui contre Lens) que je n’ai pas joué. On maîtrise mieux son corps. Avec le staff, on compare souvent notre physique avec les Formule 1. En fait, nous, on a les voyants qui s’allument, on a une bonne connaissance de notre corps. La machine, c’est nous, on doit vraiment en peaufiner les petits réglages. On est dans le détail, c’est assez précis et ça aide de bien connaître son corps. Avec l’expérience, on sait mieux gérer. »

« Lens et Madrid, j’espère ne pas les jouer en compétition »

Vous avez pris votre retraite internationale en février, évoquant une forme d’usure. Abordez-vous la saison avec plus de fraîcheur ?

« Oui, j’ai eu les plus longues vacances de ma carrière (rires) ! J’ai eu quatre semaines et demie. Le maximum jusqu’à présent, c’était trois semaines. Et quand on doit reprendre alors que le reste de l’équipe a déjà repris, la première semaine, on récupère un peu de la saison, on est encore un peu sous tension. La deuxième, c’est celle où on peut vraiment couper, et ensuite la troisième, on remet déjà la machine en route. En fait, on n’a qu’une semaine de vraie coupure par an quand on est international et qu’on est dans un club qui joue l’Europe.

Là, j’ai pu avoir un peu plus de repos, ça fait beaucoup de bien. Et je rattaque la saison en sachant qu’en septembre, j’ai une coupure puis en octobre et en novembre. Psychologiquement, ce n’est pas pareil que de se dire, bon la prochaine coupure, ce sera après l’Euro 2024… Non. J’aborde la saison avec plus de fraîcheur physique et psychologique. Pour la sélection, c’était plus une décision psychologique, parce que ne jamais couper pendant plus de dix ans, au bout d’un moment, on en a besoin. J’ai aussi une vie de famille. Mais même au-delà de ça, individuellement, personnellement, si on aime notre métier, qu’il est une passion, au bout d’un moment on tire sur la corde et on en a marre. »

Affronter Lens un jour, même en match de préparation (le 5 août, à Old Trafford, 3-1), c’est quelque chose que vous aviez envisagé ?

« Je n’avais pas envisagé que ça puisse arriver. Ça fait forcément un peu bizarre, c’est particulier pour moi. Même si ce n’est qu’un match amical, forcément, c’est Lens, donc c’est différent. Ce n’est pas moi qui ai fait le programme, promis, mais cet été, j’aurais joué contre Madrid et contre Lens… Quand j’ai vu le calendrier et que j’ai vu que c’était planifié de jouer contre Madrid, ma première réaction, ça a été : " Est-ce que je joue ce match ? " Pour Lens, ça a été pareil. J’y ai pensé. Mais on était en préparation de saison, je suis un professionnel, et j’ai besoin aussi de jouer et de rythme. Il y a l’homme qui se dit : " Est-ce que je joue contre une équipe qui me tient à cœur ? " et le professionnel qui dit : " Tu joues et tu te prépares pour la saison ".

Psychologiquement, c’est une approche différente des autres matchs. Je ne me suis pas dit, après Madrid, que c’était génial de vivre ça. Non, je n’ai pas pris un plaisir particulier à affronter mes anciens équipiers. Ce n’était pas l’euphorie. Il y a un côté émotionnel, émotif… sur un match amical. J’espère ne pas les jouer en compétition, clairement. Humainement, ce n’est pas quelque chose qui me fait rêver. Je suis assez entier, je vis les choses à fond. Me battre pour un maillot, ce n’est pas juste aller au travail pour gagner un salaire. Pour moi, c’est beaucoup plus que ça. C’est vraiment un dévouement. On passe des heures, on se bat, on réfléchit à comment être meilleur, comment gagner, c’est un investissement qui est total. C’est pour ça que les calendriers sont aussi usants, parce que je me donne à fond, ce n’est pas juste je me donne un mois et après je me repose, c’est tout le temps, à fond. Et du coup, il y a un attachement profond, pas juste aller jouer au foot comme ça. »

Lens a disputé sa précédente campagne de Ligue des champions en 2002-2003 alors que vous veniez d’arriver au Racing, vous avait-elle marqué ?

« J’ai des souvenirs, je me souviens très bien même. Le match contre le Milan AC notamment. À l’époque, il y avait des grillages avec des filets derrière le but et on montait sur les grillages, j’étais en Delacourt. Ça m’a marqué, c’étaient des émotions très fortes, mes premiers souvenirs en tant que supporter et fan de foot. »

« En Ligue des champions, on joue tous les matchs comme une finale »

Que vous inspire le retour du RC Lens, votre club formateur auquel vous restez attaché, en Ligue des champions ?

« C’est génial ! Je regarde souvent les matchs avec un œil professionnel. Je regarde l’aspect tactique, comment on défend, on attaque, j’analyse. Mais Lens c’est le genre de match que je regarde en tant que fan et juste pour vivre l’émotion du match. »

Vous avez disputé 88 matchs de Ligue des champions, les Lensois de l’effectif actuel aucun, y a-t-il un risque pour le RC Lens dans cette découverte et comment imaginez-vous son parcours ?

« Je ne le vois pas comme un risque, mais plus comme une envie, une fraîcheur qu’ils vont avoir. Déjà, c’est une équipe qui marche très bien à l’énergie, là ce sera encore un boost supplémentaire. Je l’ai vu du côté des supporters. Je sais ce que ça va donner pour les joueurs, ils vont être transcendés pour cette compétition. C’est plutôt quelque chose de très positif pour le club. Pour les joueurs aussi. Après, pour gagner ce genre de compétition, l’expérience est quand même très importante. Ce que je leur souhaite, c’est de prendre du plaisir et d’en donner aux supporters. Et ensuite, on verra. Advienne que pourra ! »

La saison dernière était la seule de votre carrière depuis que vous avez quitté Lens pour le Real Madrid sans Ligue des champions, comment avez-vous vécu de ne pas la jouer ? Cette saison est-t-elle un nouveau départ ?

« Depuis 2011 oui ! Ça manque. Ça manque quand on ne la joue pas mais ça donne encore plus de valeur quand on la joue, ça motive, c’est une compétition particulière. La retrouver ça donne un boost d’énergie en plus pour la saison. »

Quel est le sel si particulier de cette coupe d’Europe-là ?

« Ce n’est pas forcément simple à analyser de l’extérieur, mais le fait de jouer tout le temps tous les trois jours, il y a une forme de routine qui s’installe. Sauf qu’en Ligue des champions, on oublie toute cette routine et on joue les matchs comme une finale. On oublie que trois jours après, il y a un autre match. On oublie tout le reste, et ce match-là, c’est le match. Les équipes se donnent à fond sans compter et c’est là où le niveau de jeu est le plus élevé, plus qu’en sélection. Car il y a beaucoup plus de temps pour travailler les automatismes et les équipes sont construites, dans le recrutement etc. En sélection, beaucoup de matchs sont très tactiques avec des équipes qui ne veulent pas perdre, ça donne souvent des matchs fermés avec beaucoup de pression, des tensions, c’est une vraie bataille psychologique. Alors qu’en Ligue des champions, les équipes se donnent à fond, attaquent à fond, il y a moins de calculs. Tout ça amène un niveau de jeu plus élevé, c’est le niveau le plus intense, le plus intéressant à voir. C’est pour ça que c’est la compétition qui génère autant d’émotions aussi. »

Quel premier souvenir vous vient quand on parle Ligue des champions ?

« L’émotion de gagner la première Ligue des champions, c’était quelque chose d’assez fantastique. J’étais assez jeune en plus. La quatrième, c’était quand même un sentiment de plénitude, dans le sens où c’était sur une saison où on avait battu tous les champions en n’étant à chaque fois pas favoris et où c’était un peu la mission impossible car c’était la gagner la troisième fois de suite. C’était un sentiment assez puissant aussi. Ce sont les deux premiers souvenirs qui me viennent en tête. »

Quelle est votre ambition cette saison avec Manchester United ?

« Faire mieux que la saison passée qui était une bonne saison (3e de Premier League, Coupe de la Ligue, le premier trophée remporté par "ManU" depuis six ans), aller se battre pour le titre, en tout cas le plus longtemps possible, c’est l’objectif. Le niveau va être encore plus élevé, assez dingue même. La Premier League, c’est très fort, c’est le plus fort des championnats, sans discussion. Aujourd’hui, il y a une vraie différence avec les autres. Et en Ligue des champions, déjà prendre plaisir à la jouer et on verra. On ne se fixe pas de limites, j’ai toujours fonctionné comme ça. On se donne à fond et on voit où ça nous mène. La saison dernière, on a gagné un trophée, on en veut plus, c’est l’ambition cette saison. Il y a beaucoup de matchs et on veut arriver, en fin de saison, à se battre pour tous les trophées. Mais il y a beaucoup, beaucoup à faire avant de penser aux trophées ! »

Quand vous avez quitté Lens, vous aviez trois possibilités : PSG, Real et Manchester United où vous êtes arrivé dix ans après. Que représente le club anglais pour vous, en rêviez-vous petit ?

« Oui, j’ai grandi aussi avec cette image du grand Manchester United, les matchs de Ligue des champions, depuis la génération où Cristiano (Ronaldo) était à Manchester. Pour moi, ça a toujours représenté quelque chose d’assez immense. À l’époque, j’avais été très près de signer ici, ça s’est fait finalement dix ans plus tard, c’était peut-être mon destin de venir. En tout cas, je suis très heureux d’être ici, c’est vraiment un club particulier, c’est avec beaucoup de plaisir que je défends ce maillot. »

Sur un éventuel retour à Lens : « Je ne peux absolument rien promettre »

Qu’a Manchester United de si spécial ?

« Il y a une ferveur assez exceptionnelle, qui m’a d’ailleurs rappelé Lens mais à un niveau beaucoup plus large. C’est vraiment mondial. C’est un top club avec un stade, une atmosphère particuliers, une exigence aussi très élevée, assez similaire à celle du Real. Après, c’est par périodes, par générations, j’ai eu la chance de connaître une génération dorée à Madrid. Quand on est au top, l’exigence est incroyable. Ici, on se bat pour revenir au top, c’est un autre défi, un autre challenge, qui est tout aussi intéressant. Ça fait vraiment plaisir de faire partie d’un groupe, d’une génération qui construit pour aller au sommet. »

Vous avez dit que vous ne connaîtriez pas de quatrième club dans votre carrière. Si, après la fin de votre contrat à Manchester (2025 à ce stade), vous deviez retourner quelque part, ce serait bien Lens ou Madrid ?

« Oui dans mon esprit, c’est ça. Souvent, en tant que joueur, on est très prudent sur la manière dont on dit les choses, on ne veut pas que ce soit mal interprété. Aujourd’hui, je suis ici et très bien ici. Pour moi, il y a un vrai attachement au maillot que je défends. Je n’oublie pas les maillots que j’ai défendus et je défends avec fierté le maillot avec lequel je joue. C’est mon feeling, mon ressenti. »

Les supporters de Lens rêvent d’un retour un jour…

« Je ne veux pas créer de fausse joie, je réponds avec beaucoup de prudence, je sais que je reste très attaché émotionnellement et humainement à Lens. Après, je ne veux pas trop en dire, parce qu’aujourd’hui, je ne peux absolument rien promettre. »

 

« Un joueur fantastique et un leader »

Dans les tribunes d’Old Trafford, qui ont tout de même accueilli plus de 57 000 spectateurs pour le match amical contre Lens, Raphaël Varane semble faire l’unanimité. « C’est un joueur fantastique, un leader, un cadre avec beaucoup d’expérience, c’est vraiment un très bon défenseur, je l’adore », résume James, 30 ans, fan de Manchester United « depuis toujours ». Comme Zoe (28 ans), sa compagne, il savait que le défenseur avait été formé à Lens, une équipe qu’il connaît bien depuis longtemps pour suivre le championnat français.

Écharpe du match autour du cou, Conan, 17 ans, fan des Red Devils depuis sept ans, est venu du nord-ouest de l’Irlande pour le match avec son père, une tradition familiale, une fois par an, depuis que le fils est parti jouer en équipe jeunes à Valence, en Espagne.

Le Racing lui parle tout autant : « Ils ont fait une très bonne saison dernière, ils ont terminé deuxièmes derrière le PSG, je connais quelques joueurs, Medina, Fofana et Openda, mais qui sont partis depuis. Raphaël Varane y a joué quand il était jeune », précise l’attaquant avant qu’on ne lui pose la question : « C’est un très bon joueur, très expérimenté, il apporte beaucoup de qualités à l’équipe, c’est un des meilleurs de l’équipe, et aussi un leader. Je l’aime beaucoup, il est très apprécié ici, c’est un des chouchous ».

(Voix du Nord)

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