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[19] Jimmy Cabot


Teddy
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  • 3 months later...
  • 2 months later...

#RCLens Franck Haise : « Le genou de Jimmy Cabot va vraiment bien. Il n'a jamais été aussi bien depuis 18 mois. Avec la reprise des séances, en partie collective, il a eu des tensions musculaires au mollet depuis quelques jours, sans blessure avérée. Cela le retarde un peu, mais, j'espère qu'il continuera à s'entraîner avec nous de plus en plus régulièrement, et partir en congé dans 3 semaines avec un vrai espoir de rattaquer la saison prochaine. »

 

 

 

Modifié par West'ier
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solskjaer : blessé de 2004 à 2006 (31 à 33 ans), il était revenu en 2006-07. Il était utilisé comme attaquant de complément (le duo d'attaque c'était saha-rooney, henrik larsson étant venu faire une pige de 3 mois avant le retour de blessure d'alan smith), il avait fait une 30aine de matches (très souvent des entrées en jeu) et a pris sa retraite dans la foulée. Une dernière bonne saison, après 2 ans de galère. Ferguson gérait son temps de jeu et ses entrainements pour éviter une grosse rechute.

Tarasiewicz : blessé lors d'un match de préparation alors qu'il venait d'arriver, il n'a jamais joué un match officiel en match pro avec lens en 2 ans. Il a joué avec l'équipe réserve ... et même l'équipe 3 (en DH !) pendant sa 2e saison au club.

Cabot, on est presque à 2 ans d'absence aussi. Il a 30 ans. S'il venait à faire des entrées en fin de match la saison prochaine, ce sera déjà formidable pour lui. Perso, je le vois plus en renfort pour la réserve.

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  • 2 weeks later...

Et s’il faisait son retour avant la fin de la saison ? Jimmy Cabot a disparu des terrains depuis octobre 2022 mais il existe un espoir de le voir réapparaître dans le groupe lensois avant la clôture de la saison 2023-2024.

Victime d’une rupture du ligament croisé antérieur du genou gauche en octobre 2022, le piston avait essayé de revenir mais il devait faire systématiquement machine arrière à cause d’«une inflammation au niveau de son genou.» Mais déjà en février, son entraîneur apportait déjà de bonnes nouvelles. Depuis, Jimmy Cabot continue ses progrès. Et ce jour, son entraîneur Franck Haise a fait une grande annonce au moment où on ne l’attendait certainement pas. «Jimmy Cabot sera peut être dans le groupe ce week-end. Il était en salle aujourd’hui, ça fait partie des joueurs qu’on gère un peu plus.»

Un retour qu’on n’avait pas vu venir

Il y a 15 jours seulement, Franck Haise s’était avancé sans trop en dire finalement lorsqu’on abordait avec lui le sujet d’un retour pour le piston lensois « Un retour sur les terrains ? Je pense que ce ne sera pas pour tout de suite. Par contre, j’espère qu’il va s’entraîner avec nous de plus en plus régulièrement. Dans un peu plus de trois semaines, il va partir en congés avec un vrai espoir de réattaquer la saison prochaine, c’est ça l’objectif. »

 

Et là où on pouvait craindre, disons le, une fin de carrière professionnelle pour Cabot, les nuages ont fini par prendre le large pour peut-être laisser place à un nouveau chapitre. «On a connu ça avec Wuilker (Farinez NDLR) qui était peut être presque plus proche d’une fin de carrière. Depuis, Wuilker rejoue, pas avec nous mais il rejoue et ça c’est la plus belle des récompenses pour lui et les gens du staff médical qui ont beaucoup travaillé, pour les préparateurs athlétiques aussi. Et de la même manière avec Jimmy, même si y a eu des moments difficiles, de doute, nous aussi on en a eu. C’est certains que c’est une super nouvelle. Si on m’avait dit que j’allais pouvoir le mettre dans un groupe d’ici la fin de saison, il n’est pas sûr que j’aurais mis une grosse pièce. Au-delà des performances c’est aussi la question de l’humain, il faut toujours le rappeler. Je ne vous dis pas que Jimmy est prêt à rentrer dans un match, j’aurais préféré qu’il joue avec la réserve mais elle joue sur un synthétique (ce samedi, à Marcq-en-Baroeul). Mais si, déjà, il peut être dans le groupe ce serait une bonne nouvelle.»

Un objectif final fixé au 26 juin

Mais plus qu’un retour symbolique dans le groupe en fin de saison, c’est surtout un retour attendu pour la reprise, fixée au 26 juin, avant de filer pour la longue préparation estivale. «L’objectif c’était qu’il finisse bien, reprend Franck Haise, et qu’il soit avec nous le 26 juin. Il sera, à mon sens, apte à faire une préparation complète et être complémentent un joueur de foot prêt à reprendre sa carrière pro.»

Côté groupe, pendant 19 mois, Jimmy Cabot a pu compter sur des coéquipiers présents, à l’image de Wesley Saïd. «On est content pour lui, il a vécu des moments pas simples. Il n’avait pas les mêmes horaires que nous mais on a toujours essayé de l’accompagner, de lui dire qu’il allait se rétablir, on était là pour le soutenir, il est passé par beaucoup de déception alors on est très content de le retrouver en semaine.»

 

Egalement victime d’une rupture du ligament croisé, l’attaquant lensois a pu conseiller et accompagner son coéquipier. «On en a discuté un peu, au vu, de la blessure initiale. On a parlé de ce qu’il fallait faire, de tenir bon parce que ça allait évoluer, c’était surtout un soutien mental. Par moment, je comprends aussi qu’il ne voulait pas en parler parce qu’on a l’impression que ça n’avance pas mais on est toujours resté à sa disposition.»

Sous contrat jusqu’en 2026, Jimmy Cabot pourrait donc être appelé dans le groupe lensois pour le déplacement à Rennes ce dimanche.

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  • 2 weeks later...

Réapparu dans le groupe à Rennes pour l’avant-dernière journée de L1, après plus d’un an et demi de galère, le piston raconte sa traversée du désert.

 

Jimmy, votre retour dans le vestiaire, en déplacement, ça veut dire que vous êtes redevenu un joueur de foot ?

« Bien sûr, ce qui m’a fait plaisir, c’est recréer du lien, retrouver goût à ces déplacements, le parfum des stades, de ressentir tout cet engouement autour des matchs. C’est le contraste entre là où je suis descendu et retrouver ça. Le coach a eu l’occasion de me mettre dans le groupe à Rennes, ça m’a fait beaucoup de bien mentalement en plus du genou qui va mieux, c’est gratifiant. »

Jimmy, votre retour dans le vestiaire, en déplacement, ça veut dire que vous êtes redevenu un joueur de foot ?

« Bien sûr, ce qui m’a fait plaisir, c’est recréer du lien, retrouver goût à ces déplacements, le parfum des stades, de ressentir tout cet engouement autour des matchs. C’est le contraste entre là où je suis descendu et retrouver ça. Le coach a eu l’occasion de me mettre dans le groupe à Rennes, ça m’a fait beaucoup de bien mentalement en plus du genou qui va mieux, c’est gratifiant. »

 

 

 

 

À quel point êtes-vous descendu bas ?

« Sans rentrer dans les détails, j’ai eu une vie privée à gérer qui n’a pas été facile et qui entrait en compte avec tous mes changements, mon arrivée à Lens. Il y a eu pas mal de choses comme ça où je n’ai pas réussi à m’acclimater comme je l’aurais dû. Et après, il y a eu des étapes dans ma blessure qui peuvent être liées, qui ont fait que j’avançais dans l’inconnu. J’ai eu une première phase avec les croisés (rupture des ligaments du genou gauche, 17 octobre 2022).

J’ai eu une phase ou j’étais très triste le jour du match mais vous avez une date butoir. On travaille, on est professionnel, on va revenir. Mais on m’a diagnostiqué, une algodystrophie, je suis allé voir un spécialiste qui m’a dit « Jimmy, c’est de 6 mois à un an et demi. » Là vous êtes au bout de cinq mois de rééducation, vous voulez revenir, c’est vraiment dur à vivre. Parfois même après une séance qui se passait bien, j’allais en ville, je marchais 5 minutes, j’avais le genou qui gonflait, ça chauffait. C’était vraiment terrible. Et ça a duré hyper longtemps. »

Comment en êtes-vous sorti ?

« Je suis venu à la Gaillette tous les matins, j’ai eu beaucoup de soutien et on a fait au mieux pour gérer cet épisode-là. Une fois l’algodystrophie un peu dissipée, en décembre 2023, je suis allé voir un autre spécialiste. Ça ne sentait pas très bon, sans qu’il y ait de diagnostic palpable. C’était moi avec ce que je ressentais et il fallait réussir à en sortir. En janvier, j’ai fait un lavage articulaire. Deux trois semaines après, ça a commencé à se dissiper, le genou réagissait moins, j’avais moins ces sensations de chaleur et un genou un peu plus sec. J’ai pu reprendre la course petit à petit, les objectifs physiques, le travail en force, et le genou ne gonfle plus, c’est génial. »

Vous êtes vous alors projeté sur l’après-carrière ?

« Je ne suis pas très inquiet sur ça. Le bonheur dans ce malheur, c’est que je n’avais pas de pression sur le contrat, il me reste deux ans, j’ai le temps de bien revenir physiquement, même si je suis compétiteur, je veux jouer. Que ça s’arrête maintenant, dans un an ou dans quatre, je l’appréhenderai très bien et on fera ce qu’il faut pour commencer cette nouvelle vie. En fait, je n’aime pas me dire que c’est une option trop proche tant que je n’y suis pas. Là, j’ai une carrière, je vais me battre pour revenir. Et j’ai bien raison puisque je suis là. »

La difficulté quand on est longuement blessé, c’est d’être en décalage du groupe ?

« En fait, on n’a pas envie d’être pris en pitié. Les joueurs ne vont pas venir toutes les semaines, te dire « t’en es où ? » En gros je ne sais pas, je ne sais pas ce qui se passe la semaine prochaine. Aller dans l’inconnu comme ça tout le temps, c’était compliqué. À Rennes, j’ai l’impression d’avoir plus discuté avec les gars de l’équipe qu’en deux ans ici. J’abuse un peu mais c’est presque ça. »

Vous avez eu recours à de l’aide mentale du club, de l’extérieur ?

« Je suis très sensible à ça mais pas forcément par l’intermédiaire du club. J’ai un prépa mental en dehors, un thérapeute. C’est un peu de l’ordre du privé sur certains trucs. Au club je me suis fait des amis dans l’administratif qui travaillent au stade, le parrain de ma fille est à la communication et au marketing. C’était cool d’avoir ces gens-là pour passer cette année et avoir des moments un peu hors foot qui aident mentalement. Même Wuilker (Farinez) a été important pendant des mois, parce que c’est un monstre, c’était exceptionnel. Le fait d’avoir quelqu’un qui avait quelque chose de plus grave que moi et qui était mentalement une machine, ça m’a aidé à venir là tous les matins sans être réellement avec les autres et sans faire du football. »

Quels sont vos sensations et les progrès à faire ?

« Sur les aspects techniques, tactiques je n’ai pas l’impression d’avoir perdu, en revanche, physiquement, il va falloir que je retrouve une dimension pour répéter les entraînements, les efforts après un si long arrêt. Mais là sur le peu de séances que j’enchaîne, je me sens plutôt bien. Il va falloir que je continue à monter en puissance pour la préparation cet été (il s’est blessé en rejouant avec la réserve, mais juste une alerte musculaire aux ischios, ndlr). Je vais reprendre avant le groupe. Je vais être très focus sur mon physique et continuer à travailler. À part mentalement, parce que j’étais là tous les jours et que personne ne connaît mieux la salle que moi (rires), je n’ai pas d’intérêt à avoir une coupure maintenant. Je vais beaucoup travailler pendant mes vacances, profiter de ma fille, beaucoup. Et après, il y a encore une plus longue prépa, avec les JO, le championnat va reprendre plus tard. C’est du temps en plus pour revenir et reprendre le rythme. »

Vous êtes-vous découvert des ressources mentales ?

« En fait c’est compliqué parce que tout le monde pense que ma blessure, c’était le pire, mais ce n’est pas le pire que j’ai vécu, du coup… voilà. J’en sors plus fort. »

https://www.lavoixdunord.fr/1464668/article/2024-05-23/rc-lens-jimmy-cabot-raconte-un-et-demi-de-galere-j-allais-en-ville-je-marchais-5

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  • 2 weeks later...

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