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[L1: Saison 2022/2023 du RC Lens] Terminer le plus haut possible


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Les joueurs lensois sont réunis autour de Franck Haise pendant le match contre Toulouse (1-0). (F. Lancelot/L'Équipe)
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Même qualifié en coupe d'Europe, Lens ne veut pas changer de braquet

Le club artésien n'entend pas précipiter l'augmentation de son budget dans l'attente d'une participation directe à la Ligue des champions qui lui permettrait d'investir raisonnablement au sein de son effectif, selon les besoins.

Joël Domenighettimis à jour le 5 mai 2023 à 00h05
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Avec huit points d'avance sur le premier qualifié pour la Ligue Europa, Monaco, à cinq journées de la fin du Championnat, le RC Lens peut voir venir. Et envisager une participation au tour préliminaire de la prochaine Ligue des champions 2023-2024. Mais le budget que déposera le club artésien à partir du 26 mai prochain (audience attendue après mi-juin) auprès de la DNCG n'intégrera pas cette compétition en l'absence de certitude mathématique.

 
 

« Notre progression budgétaire est liée à une croissance organique sur les trois dernières années, aux droits de la L1 indexés sur notre classement lissé sur cinq ans et l'indice de notoriété(exposition télé), explique Arnaud Pouille, le Directeur Général de Lens. Après, il peut y avoir un bonus lié à une qualification européenne. Mais cet apport n'est garanti que pour une seule saison et peut s'arrêter dans le pire des cas en novembre. Seuls les éléments structurels peuvent faire évoluer durablement leschoses (pour la saison 2024-2025).Comme l'arrivée d'un actionnaire minoritaire sur lequel le club continue d'avancer (15 M€ espérés d'un investisseur français), la valorisation de l'acquisition du stade ou de nouveaux droits télés domestiques et internationaux de la L1 qui vont déboucher du prochain appel d'offres (en automne). On ne bougera pas si nous ne sommes qu'au tour préliminaire de la C1 ou moins. On ne va pas déstructurer ce que l'on a fait sous couvert d'une hypothèse. »

« L'idée est de prolonger l'aventure avec nos cadres et de bâtir autour d'eux. S'il y a des départs, ils seront remplacés de la meilleure des façons. Avec nos moyens »

Arnaud Pouille, Directeur Général de Lens

 
 
 

Lens dispose d'un budget annoncé de 62 M€ pour la saison 2022-2023. Il pourra y rajouter 7,5 M€ (recettes guichets entre 700 000 € à 1,5 M€ par match compris) s'il participe à la Ligue Europa conférence la saison prochaine. 15 M€ pour la Ligue Europa (avec peu de points marqués). Et 27 M€ pour la phase de poules de C1.

 
 

Les primes de participation, quelle que soit la compétition, ont déjà été discutées. Tout comme un excédent positif budgétaire qui donne lieu à une participation attribuée à l'ensemble des salariés, soit 400 000 € pour la saison passée.

Les primes de victoires, elles, seront négociées avec les cadres du nouvel effectif 2023-2024. Quant à la structure de l'effectif Sang et Or, elle sera renforcée sans faire de folie. Les moyens du staff, dont certains ont été anticipés (médecin, kiné, nutritionniste, analyste vidéo en plus depuis janvier, 400 m2 de structure supplémentaire), seront également accrus dans la limite du raisonnable.

« On ne va pas changer de braquet, indique Pouille. Une qualification européenne doit pouvoir inciter nos joueurs à poursuivre l'aventure. Mais nous avons repoussé les discussions avec leurs représentants après le 3 juin. Par rapport à la saison passée, l'approche va un peu varier. Il y aura des départs mais nous souhaitons conserver une ossature forte. Ce serait une première campagne européenne depuis longtemps (Coupe UEFA en 2007-2008) et il faut savoir la gérer. Depuis trois ans, notre point fort a été de conserver la stabilité du groupe. On aura des discussions dans ce sens. L'idée est de prolonger l'aventure avec nos cadres et de bâtir autour d'eux. S'il y a des départs, ils seront remplacés de la meilleure des façons. Avec nos moyens. Le groupe sera renforcé dans une logique de stabilité, d'hyper efficacité, pourquoi pas avec de la polyvalence (comme l'arrivée de Julien Le Cardinal cet automne). »

Depuis son arrivée, l'actionnaire majoritaire Joseph Oughourlian a injecté autour de 77 M€. Il ne remet plus la main au pot depuis 2021. Et pour 2023-2024 ? Le club nordiste tire la quintessence de ses revenus potentiels.

L'ensemble de ses produits dérivés génère par exemple un chiffre d'affaires estimé entre 8 à 10 M€. L'éclat de ses résultats sportifs conforte cette anomalie budgétaire. Il ne pourra espérer s'incruster dans le premier tiers du classement durablement, passer un palier, que s'il déniche d'autres ressources.

publié le 5 mai 2023 à 00h05mis à jour le 5 mai 2023 à 00h05
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Il y a 11 heures, tibocm1 a dit :

Selon l'Equipe, Lens espère l'arrivée d'un actionnaire minoritaire sur lequel le club continue d'avancer (15M d'euros espérés d'un investisseur français).

Pas mal de petites infos dans l'article, je vais essayer de le mettre ici plus tard.

C'est nouveau de rechercher un investisseur français ? Avant il était question de rechercher un investisseur fiable mais j'ai pas mémoire qu'il soit évoqué sa nationalité. 

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il y a 10 minutes, Hiker a dit :
 
 
Lilian Nalis et Franck Haise en pleine discussion. (E. Garnier/L'Équipe)
 
Lilian Nalis et Franck Haise en pleine discussion. (E. Garnier/L'Équipe)
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Un staff à l'Haise au RC Lens

Principal architecte de la saison étincelante du RC Lens, le manager général a su construire son succès en s'entourant d'un staff technique de neuf personnes, savamment renouvelé depuis trois ans.

Nathan Gourdolmis à jour le 6 mai 2023 à 00h05
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Lilian Nalis : 51 ans, entraîneur adjoint
Comme son ombre

Sérieux rival de Xavier Gravelaine en termes de bougeotte durant sa vie de joueur dans les années 1990-2000, avec treize clubs différents (dont Bastia, Le Havre, le Chievo Vérone, Leicester ou Plymouth), Lilian Nalis (51 ans) est plus sédentaire en tant qu'entraîneur adjoint. Après quatre ans au CA Bastia (2010-2014), deux à Laval (2014-2016) et trois au Havre (2016-2019), l'ancien milieu s'est fixé en Artois aux côtés de Franck Haise depuis l'été 2020.

 

« On avait joué ensemble, mais on n'avait jamais travaillé ensemble sur un banc. On partait un peu dans l'inconnu, même si à travers nos échanges on savait qu'on était proches sur la vision du football, glisse Nalis, ami avec Haise depuis 1995 et leur passage commun au Stade Lavallois. Il a fallu que j'assimile son projet de jeu, se calibrer pour qu'on parle d'une même voix et qu'on agisse de la même manière. »

« À 80 %, c'est lui l'entraîneur de la semaine, résume Franck Haise au sujet de son adjoint. L'organisation des séances d'entraînement, notamment sur les aspects technico-tactiques, à 80 % c'est Lilian qui les prépare et me les présente. C'est son domaine et c'est le coeur du métier. Le seul moment où c'est un peu différent, c'est en veille de match, où je prends un peu plus la main. »

Promu manager général en octobre, le Normand a conscience du confort offert par ce relais fidèle et rodé. Il a grandement savouré son admission à la session 2023-2024 du Brevet d'entraîneur professionnel de football (BEPF), plus haute qualification pour un entraîneur français, qui permet de diriger une équipe pro ou une sélection.

 

« Je pense que c'est moi qui l'ai encouragé le plus à y aller. Lilian a une énorme expérience, de grosses connaissances sur le plan tactique, mais il va aller chercher d'autres choses », prédit Haise, pas du tout inquiété par cette nouvelle : « J'ai connu trop d'entraîneurs n° 1 qui disaient : "Non, surtout pas, mon adjoint ne doit pas avoir le BEPF". Je vois la chose différemment, ça ne doit pas être tabou. »

« Si un jour je devais partir (de Lens), je pense qu'on partirait ensemble »

Franck Haise, à propos de Lilian Nalis

 
 
 

« Il y a eu la volonté du club, notamment quand Franck est devenu manager général, que je puisse être amené à maîtriser plus de choses sur différents aspects, poursuit Nalis, camarade de promotion de Didier Digard et Sandrine Soubeyrand, dont la formation a commencé mi-avril. Je ne suis pas du tout carriériste. Aujourd'hui, j'ai la chance de passer ce diplôme, mais ce n'est pas fait dans le but de dire : "Demain je veux être numéro 1" ». « Si un jour je devais partir (de Lens), je pense qu'on partirait ensemble », ajoute Haise, qui ne veut toutefois lui fermer aucune porte : « Je ne connais pas le pourcentage de chances qu'il soit entraîneur principal après moi à Lens, mais dans la vie il ne faut se fermer à aucune idée. Je sais qu'en tant qu'adjoint, il sera encore meilleur après le BEPF, et ça c'est certain. »

Yannick Cahuzac a raccroché les crampons en mai 2022. (Sy. Thomas/L'Équipe)
 
Yannick Cahuzac a raccroché les crampons en mai 2022. (Sy. Thomas/L'Équipe)

Yannick Cahuzac, 38 ans, entraîneur adjoint
« Un profil d'entraîneur n° 1 »

Retraité en mai 2022, l'ancien capitaine a intégré le staff immédiatement, en reprenant les attributions d'Alou Diarra, parti entraîner les - 19 ans de Troyes. « Au bout de trois jours, j'avais l'impression que ça faisait déjà trois ans qu'il était adjoint, relate Haise, agréablement surpris par l'adaptation de son ex-milieu, qui termine son BEF. Il n'est pas dans la conception des séances mais très proche de Lilian (Nalis), on partage beaucoup de choses sur l'évolution des joueurs. Il a une proximité évidente avec eux, la plupart étaient ses coéquipiers, mais il a su trouver la bonne distance. Il a encore beaucoup de choses devant lui, mais il y a un vrai profil d'entraîneur n° 1 un jour chez Cahu. »

Hervé Sekli, 47 ans, entraîneur des gardiens
« Un calme qu'il ne faut pas trop chercher »

Thierry Malaspina placé à la formation et post-formation, le Racing l'a remplacé par l'expérimenté Hervé Sekli l'été dernier. Le Corse a retrouvé ses anciens protégés Jean-Louis Leca (Bastia) et Brice Samba (Caen). « C'est quelqu'un d'un premier abord discret, un calme qu'il ne faut pas trop chercher non plus, sourit Haise. Il a très vite trouvé sa place dans le staff et dans le groupe, et a créé une belle relation avec le pool des gardiens, ainsi qu'une bonne dynamique avec Thierry(Malaspina). »

Aymen Djedidi arrive au Parc de Princes avant PSG-Lens (3-1). (A. Réau/L'Équipe)
 
Aymen Djedidi arrive au Parc de Princes avant PSG-Lens (3-1). (A. Réau/L'Équipe)

Aymen Djedidi, 37 ans, préparateur physique terrain
« C'est lui qui tient les comptes (des séances) »

« Son coeur d'activité, ce sont les échauffements (15 à 20 minutes), avec beaucoup de dynamisme, de variété, de ballon, expose Franck Haise au sujet du Franco-Tunisien, déjà avec lui avec la réserve (N2). Quand l'échauffement est passé, il a un autre rôle capital. À chaque jeu durant les séances, des points sont donnés aux joueurs, et on établit un top 5 chaque mois. C'est Aymen qui tient les comptes, une lourde tâche (rires). »

Benoît Delaval, 39 ans, responsable de la performance
« Très clair dans ses messages »

Lorsque Laurent Bessière a posé sa démission en novembre, avant de filer à Nice, le Racing a vite identifié son remplaçant. Ancien du LOSC et de Leeds, Benoît Delaval poursuit la voie tracée par Bessière, qui l'a accompagné jusqu'en janvier. « C'est un grand pro, calme, intègre, très clair dans les messages qu'il passe. Il s'est beaucoup impliqué sur le pôle performance en général, apprécie Haise. Il savait qu'on ne modifierait pas les process, mais a apporté quelques petites choses, à J - 2 par exemple ».

Vincent Lannoy avant le match entre Lens et Lille (1-1). (E. Garnier/L'Équipe)
 
Vincent Lannoy avant le match entre Lens et Lille (1-1). (E. Garnier/L'Équipe)

Vincent Lannoy, 47 ans, préparateur physique, chargé de la réathlétisation
« Il a plein d'idées »

« Son job est de remettre sur pied les joueurs en reprise, pour les intégrer au groupe d'entraînement. Mais, dès que possible, j'aime qu'il soit au contact de l'équipe, car il a plein d'idées », détaille Haise, attaché au profil pince-sans-rire du fils de l'ancien gardien du club André Lannoy (1968-1976), présent dans le staff depuis 2012.

Valentin Taverne, 26 ans, préparateur physique, chargé de la musculation
« Son domaine c'est la salle »

« Depuis la réorganisation de fin d'année, il est en charge de tout le travail musculaire, collectif, individuel. Son domaine c'est la salle, mais il ne se limite pas à ça », glisse Haise, convaincu par ce « jeune talentueux », auparavant data analyst en charge des données athlétiques.

Alexandre Pasquini et Pierre Capitaine, 28 et 26 ans, analystes vidéo
L'adversaire et le projet de jeu

« Alex était plutôt sur le recrutement, mais j'ai voulu très vite qu'il soit rattaché totalement à l'équipe première, plante Haise au sujet du responsable de la cellule vidéo. Je lui demande souvent des montages individuels, parfois les joueurs vont directement vers lui (comme Openda avant Monaco). Sa mission, c'est l'analyse du jeu collectif adverse et de plancher sur notre projet de jeu. »

Promu en décembre après avoir brillé à la formation, Pierre Capitaine l'épaule et suit les entraînements avec un drone : « Pierre a un rôle plus particulier sur les individualités adverses, et aussi sur les phases arrêtées. Il donne beaucoup de matière à Cahu et Hervé sur les aspects défensifs, et à Lilian sur les aspects offensifs. »

publié le 6 mai 2023 à 00h05mis à jour le 6 mai 2023 à 00h05
Modifié par Tibbs
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il y a 16 minutes, tibocm1 a dit :

Lens est de retour en Europe, 15 après notre dernière campagne européenne. 

Après 15 années de malheur (enfin presque), j'espère qu'on fêtera cela de la plus belle des manières ce soir.

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il y a 8 minutes, Tobollik a dit :

Petit à petit, le podium se rapproche. Si Monaco ne gagne pas demain, on pourra considérer que c'est fait !

Non mais c'est bon ça c'est acté déjà. Même si Lens fait 4 matchs nuls ils sont sur le podium...

Je veux bien regarder derrière, mais la le seul adversaire de Lens c'est l'OM. Et si en plus on pouvait juste se faire un peux chier dessus Paris ça serait encore plus jouissif. 

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il y a 2 minutes, Mr_Moustache a dit :

Non mais c'est bon ça c'est acté déjà. Même si Lens fait 4 matchs nuls ils sont sur le podium...

Je veux bien regarder derrière, mais la le seul adversaire de Lens c'est l'OM. Et si en plus on pouvait juste se faire un peux chier dessus Paris ça serait encore plus jouissif. 

Dans une semaine Monaco peut être à 5 pts, donc je préfère être prudent même si il y a 9 chances sur 10 pour que ce soit fait, en effet.

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il y a 2 minutes, Tobollik a dit :

Dans une semaine Monaco peut être à 5 pts, donc je préfère être prudent même si il y a 9 chances sur 10 pour que ce soit fait, en effet.

En attendant, ils sont à 11 points. Ils perdent demain contre Angers que ça m'étonnerait pas avec leur dynamique exécrable.

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