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[L1: Saison 2022/2023 du RC Lens] Terminer le plus haut possible


manico
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Il y a 1 heure, Amaury a dit :

 

C'est qui qui se casse la gueule en montant dans son char et celui qui se marre comme une baleine  😂 ?

Samba, il a quelque chose du gardien de handball je trouve. C'est peut être dans sa façon de se tenir d'exploser au dernier moment en ne laissant que peu d'informations au tireur. Ou peut être dans son positionnement... Car si on regarde bien, je n'ai pas souvenir qu'il ai fait beaucoup de gros plongeons. Il semble toujours bien positionné et n'a que des petits pas à effectuer. 

Le tir en première période d'Mbappe au premier poteau, il fait un arrêt peu académique pour un gardien de foot. Ça ressemble plus à celui d'un handballeur.

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il y a 10 minutes, karldu91 a dit :

Vous l'imaginez vous aussi la blessure de PDC en Char à Voile ? :D3:

Les épaules, c'est le plus gros risque de ce sport ... 

Il ne participait pas, si ? Après ce n'est pas parce qu'il n'est pas dans la vidéo d'origine qu'il n'en a pas fait pour autant. 😅

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il y a 58 minutes, MisterFraiZ a dit :

C'est qui qui se casse la gueule en montant dans son char et celui qui se marre comme une baleine  😂 ?

Samba, il a quelque chose du gardien de handball je trouve. C'est peut être dans sa façon de se tenir d'exploser au dernier moment en ne laissant que peu d'informations au tireur. Ou peut être dans son positionnement... Car si on regarde bien, je n'ai pas souvenir qu'il ai fait beaucoup de gros plongeons. Il semble toujours bien positionné et n'a que des petits pas à effectuer. 

Le tir en première période d'Mbappe au premier poteau, il fait un arrêt peu académique pour un gardien de foot. Ça ressemble plus à celui d'un handballeur.

Justement, j'en parlais avec mon entourage que je trouvais qu'il a quelque chose du gardien de hockey dans sa technique (position accroupie, usage fréquent des jambes, bras en "papillon"). Il y a sûrement des analogies (fortuites ou non) avec le handball

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Il y a 5 heures, Kwarkz a dit :

Justement, j'en parlais avec mon entourage que je trouvais qu'il a quelque chose du gardien de hockey dans sa technique (position accroupie, usage fréquent des jambes, bras en "papillon"). Il y a sûrement des analogies (fortuites ou non) avec le handball

Oui c'est vrai que l'arrêt que j'évoquais ressemble à un arrêt de hockeyeur 👍

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il y a 3 minutes, tibocm1 a dit :

Fofana semble monter en puissance depuis la reprise. Déjà 1 but et 2 passes décisives et bon dans le jeu face à Paris et bonne entrée aujourd’hui. Espérons que ça continue.

Yes. 

Et puis, au delà de ses perfs individuelles, je trouve qu'on est bien mieux en place quand il est sur le terrain. C'est le leader principal de l'équipe et ca se sent.

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il y a 10 minutes, Amaury a dit :

Je propose deux nouvelles abréviations avec JLC pour Cardinal puis RLL pour Labeau-Lascary, qu'en pensez-vous ? 😅

On a jamais utilisé JLL pour Leca. C'est bien dommage. 😂

"Belle combinaison entre ACM et JLC sur le côté droit, centre pour SAS à l'entrée de la surface qui décale PDC, sa frappe est repoussée mais RLL a suivi pour le but."

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il y a 20 minutes, Amaury a dit :

Je propose deux nouvelles abréviations avec JLC pour Cardinal puis RLL pour Labeau-Lascary, qu'en pensez-vous ? 😅

On a jamais utilisé JLL pour Leca. C'est bien dommage. 😂

Ça ne peut pas être JLL puisque, pour certains commentateurs, c'est Jean-Louis Lèke.

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Et si c'était Lens le prochain champion de France ?

Après Montpellier, Monaco et Lille, sacrés champions de France devant le Paris-SG de QSI en 2012, 2017 et 2021, les Sang et Or ont gagné le droit de rêver. Et ça ne coûte rien.

 
Kylian Mbappé dans la tenaille lensoise lors de la défaite parisienne (1-3), le 1er janvier. (B. Papon/L'Équipe)
 
Kylian Mbappé dans la tenaille lensoise lors de la défaite parisienne (1-3), le 1er janvier. (B. Papon/L'Équipe)
Régis Testelin mis à jour le 11 janvier 2023 à 08h15
 
 

En juin 2020, au moment de prolonger de deux ans son contrat à Lille, Jérémy Pied avait demandé une prime exceptionnelle en cas de titre de champion de France du LOSC, que Marc Ingla et Olivier Gagne, les dirigeants nordistes de l'époque, avaient fini par lui accorder, après quelques jours de réflexion. Une prime à cinq chiffres, bien plus raisonnable que celle qu'avait exigée Claudio Ranieri lors de son arrivée sur le banc de Leicester, en juillet 2015, lorsque lui aussi, à l'époque, était le seul à croire à un possible titre de champion. Un an plus tard, le coach italien avait récolté les fruits du miracle en encaissant une prime estimée à 6 M€... comme Jérémy Pied à Lille, les millions en moins.

Lorsqu'on demande à l'ancien Lillois - lequel s'entraîne actuellement avec la réserve de l'OGC Nice - si Lens peut être champion à la barbe du Paris-SG, comme le LOSC de 2021, il peut difficilement dire non. « Quand tu joues en L1, c'est pour gagner les 38 matches de Championnat, répond-il, et si j'ai été le seul Lillois à penser à demander une prime de champion, c'est parce que j'y ai toujours cru, à chaque début de saison. Je ne peux pas imaginer que dans le vestiaire lensois certains joueurs se disent : "Laisse tomber, on n'y arrivera pas." Vu ce qu'ils proposent comme jeu, vu l'intensité qu'ils mettent, vu ce qu'ils ont montré contre le PSG (victoire 3-1, le 1er janvier), ils sont obligés d'y croire. Et obligés de pratiquer la langue de bois, en pensant match par match, parce que c'est la meilleure solution, la seule. »

Avant le LOSC de 2021, l'AS Monaco de 2017 avait déjà devancé le Paris-SG de QSI, mais c'était une autre histoire, celle d'une équipe de rêve emmenée par Fabinho, Joao Moutinho, Kylian Mbappé, Bernardo Silva, Thomas Lemar ou Radamel Falcao. Sur le papier, finalement, c'était presque aussi fort que le PSG, ce qui n'était pas le cas du Montpellier Hérault de 2012, celui d'Olivier Giroud, entraîné par René Girard. Ni le cas du Lens de Frank Haise.

« Avec une telle qualité de jeu, une telle dynamique et autant de bons joueurs, il faut y croire jusqu'au bout. »

« Il y a un mois, je vous aurais répondu : "Non, Lens ne peut pas être champion", analyse le coach des héros de 2012, mais là, je trouve qu'il y a pas mal d'ingrédients. Je vois de moins en moins de soucis à Lens, et quelques problèmes éventuels au PSG, comme la surcharge du calendrier européen, et même les matches de sélection (en mars). Avec une telle qualité de jeu, une telle dynamique et autant de bons joueurs, il faut y croire jusqu'au bout. »

Humilité, simplicité et engagement, ingéniosité de l'entraîneur et maîtrise totale de ses schémas, la recette des 40 points pris par le RC Lens en 17 journées est collective, ce qui est une sécurité. Et la récente victoire contre le PSG a peut-être fait grimper la confiance d'un ou deux degrés, tout comme l'envie d'y croire. « Contre Paris, j'ai vu une équipe lensoise sans scrupule et sans retenue, poursuit Girard, ils ont lâché les chevaux, ils ne craignaient pas l'équipe d'en face et je pense que ce succès peut les avoir déverrouillés. De toute façon, ce n'est pas en regardant Paris que tu lui passes devant, mais en ressentant certaines de ses faiblesses. Sur ce que j'ai vu, il est possible pour Lens de les emmerder un petit moment. »

Au stade Bollaert-Delelis (défaite 3-1), le champion de France a quand même joué sans Lionel Messi ni Neymar, un élément de pondération. « Oui, mais c'est le genre de choses sur lesquelles Lens devra compter pour continuer à y croire, ajoute Jérémy Pied. Si Mbappé se blesse, si Neymar a du mal à revenir, tout peut arriver. Et, dans l'autre sens, si Paris passe tous ses tours de Ligue des champions, que va-t-il se passer en Championnat ? Je ne dis pas qu'ils vont le lâcher, mais ils peuvent perdre des points. »

« Je soupçonne Galtier d'être suffisamment malin pour ressentir ce qu'il est en train de se passer et entraîner son équipe à reprendre ses distances. »

Entre le Racing de 2023 et le Montpellier de 2012, Girard voit des similitudes. « Même impression, au départ, de ne pas disputer le même Championnat. Même parcours exemplaire. Même façon de rester à portée de fusil du PSG au cas où... » Pour un même coup de tonnerre ? « Je ne pense pas, conclut Pied, je vois Paris champion car je soupçonne (Christophe) Galtier d'être suffisamment malin pour ressentir ce qu'il est en train de se passer et entraîner son équipe à reprendre ses distances. Et puis, même si je sais que Lens viendra au Parc pour gagner (le 16 avril), Paris a l'habitude de ce genre de matches ».

Pour René Girard, il est bien trop tôt pour envisager quoi que ce soit. « En 2012, j'avais parlé aux joueurs du titre à six ou sept journées de la fin, pas avant, et pas directement, se souvient-il. Je leur avais dit un truc du genre : "Votre avenir et votre légende vous appartiennent, croyez-y jusqu'au bout." Bien sûr que Franck (Haise) va tout faire pour éviter le relâchement, rester concentré et aller le plus loin possible, mais il faut tenir la distance et la ligne d'arrivée est encore très loin. »

Selon un sondage réalisé par Odoxa pour Winamax et RTL, 51 % des amateurs de foot pensent que Lens peut être champion.

 

Edit : ajout de la source l'Equipe

Modifié par daykatana
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Lens, les raisons de croire au titre de champion de France

Revenu à 4 points du leader à la faveur de sa victoire contre le PSG (3-1), le RC Lens est dans les clous pour jouer le titre en Ligue 1. Il faudrait certes une conjonction de paramètres, mais quelques faits objectifs, et d'autres qui le sont moins, doivent permettre aux Sang et Or d'y croire.

 
La joie des Lensois après leur victoire sur Troyes (1-0), le 9 septembre. (P. Lahalle/L'Équipe)
 
La joie des Lensois après leur victoire sur Troyes (1-0), le 9 septembre. (P. Lahalle/L'Équipe)
Pierre Prugneau mis à jour le 11 janvier 2023 à 08h10
 
 

Oui, Lens peut être champion de France 2023. C'est mathématique. Puisque le plus « petit » vainqueur de la Ligue 1, depuis l'arrivée de QSI à la tête du PSG en 2011, a atteint 82 points (Montpellier 2012, devant le PSG 2013 et 2015 et Lille 2021 avec 83 points), et qu'il en reste 63 à distribuer en 21 journées, même Nice, 11e avec 21 points, peut y croire - mais que les supporters du Gym ne se fassent pas trop d'illusions quand même.

Le meilleur 2e de l'histoire ?

S'il conservait son rythme de 2,35 points par match, le Racing atteindrait 89 points. Seuls quatre champions ont fait mieux : PSG 2016 avec 96, Monaco 2017 avec 95, PSG 2018 avec 93 et PSG 2019 avec 91.

Conserver sa moyenne de points, le PSG, qui est encore devant et a quelques atouts pour lui, peut évidemment le faire. Avec 98 points, il battrait même le record de l'histoire du Championnat (96 en 2016, donc). Ce ne serait pas du luxe, car avec ses 89 points virtuels, Lens serait le meilleur deuxième de l'histoire (y compris en recalculant les moyennes du temps de la victoire à 2 points), devant les Parisiens vice-champions 2017 et leurs 87 points.

Dans les temps des « champions surprises »

Seuls Montpellier, Monaco et Lille ont donc vaincu le PSG (systématiquement 2e dans ces cas-là) au cours des onze premières saisons de l'ère QSI. Après 17 journées, le MHSC comptait 36 points (comme le PSG), Monaco 39 (le PSG 36) et Lille 36 (le PSG 35). Avec 40 points, Lens fait mieux au pointage. Hors PSG, seul le Nice de Lucien Favre première version avait fait aussi bien en 2016-2017 (+1 sur Monaco, + 4 sur le PSG) pour finir 3e avec 78 points, loin derrière les 95 de Monaco et les 87 de Paris. Mais cette fois-ci, le PSG est en tête.

Le calendrier, faux atout et vrai symbole

Alors que le PSG a un déplacement périlleux à Rennes le 15 janvier, le RCL a une véritable opportunité de rester au contact à mi-championnat, avec d'ici là un déplacement à Strasbourg (19e, le 11 janvier) et la réception d'Auxerre (18e) trois jours plus tard.

Lors de la phase retour, les Lensois recevront 9 fois à Bollaert (où ils ont fait le plein jusqu'ici) pour 10 déplacements. Les voyages à Rennes et Paris sont les plus périlleux sur le papier, même si les joueurs de Franck Haise perdront forcément quelques points ailleurs. Ils affronteront en revanche Lille, Monaco et Marseille sur leur terrain et auront un enchaînement de deux matches à la maison (OM et Reims) aux 34e et 35e journées. Mais le plus beau motif d'espoir pour les Lensois, c'est le déplacement à Auxerre pour la dernière journée, exactement comme en 1998, pour le seul titre de l'histoire du Racing.

La « prime au petit »

Douze victoires, dont six sur le score de 1 à 0, pour Leicester lors de la phase retour de Premier League 2016 ; quatorze victoires, dont huit 1-0, pour le Montpellier de 2012 : quand une équipe surprise est lancée sur le chemin d'un incroyable succès, les gros à qui elle « pique » le titre vous disent que le reste de la concurrence lui laisse un boulevard. Avec un peu de rancoeur, certes, mais aussi un fond de vérité.

Non, les joueurs des autres équipes ne souhaitent pas offrir le titre à Lens plutôt qu'à Paris. Mais, inconsciemment, il leur faudra mobiliser beaucoup de ressources s'ils n'ont plus rien à gagner en Championnat pour se dire, en gros : « Ce soir, on se battra jusqu'à la dernière seconde pour briser la belle histoire. » À l'inverse, battre le PSG équivaut presque à un trophée dans une saison de L1, ce qui motive jusqu'à la partie la plus confortable du ventre mou.

Un bémol toutefois cette année : avec une 5e voire 6e place qualificative pour l'Europe (selon que le vainqueur de la Coupe soit dans le top 5 ou non) et quatre descentes, peu d'équipes seront démobilisées au printemps.

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Seko Fofana au duel avec Valentin Rongier lors de la victoire de Lens à Marseille (1-0), le 22 octobre 2022. (A. Mounic/L'Équipe)

Des certitudes dans le jeu

Mais la vraie force des Lensois, ce n'est ni l'algèbre, ni les éventuelles bonnes grâces de leurs adversaires. Comme on l'a vu lors de son succès face au PSG (3-1), le collectif mis en place par Franck Haise a très peu de failles. Pressing dans le dernier tiers, sorties de balle, attaques placées, transitions, etc. : les Sang et Or, qui ont aussi la meilleure défense de Ligue 1, font tout bien.

Tactique : comment Lens a fait tomber le PSG

Et ça ne leur est pas venu d'un coup, puisque les préceptes du Racing sont les mêmes depuis la remontée il y a deux ans et demie, que les joueurs l'assimilent de mieux en mieux et que les principales recrues - Damso et Frankowski en 2021, Samba, Abdul Samed et Openda cet été - les bonifient.

Si la progression a été constante, il faudra néanmoins pour être titré prendre une trentaine de points de plus que la saison passée (7e avec 62 points) pour rêver, alors qu'ils n'en sont qu'à 13 au même stade de la compétition, et que Paris est encore devant. Mais le PSG pourrait aussi être accaparé par la Ligue des champions au printemps, et tout Lens lui souhaite probablement d'aller le plus loin possible.

 
Source : l'Equipe
 
 
 
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et le dernier :)

 

 

Le RC Lens 2023 séduit les champions de France 1998

Les acteurs du seul titre de champion de France du RC Lens, en 1998, sont sous le charme de l'équipe actuelle.

 
Au centre, Anto Drobnjak, Guillaume Warmuz et Éric Sikora sacrés champions de France avec le RC Lens le 9 mai 1998. (FEL/L'Équipe)
 
Au centre, Anto Drobnjak, Guillaume Warmuz et Éric Sikora sacrés champions de France avec le RC Lens le 9 mai 1998. (FEL/L'Équipe)
Joël Domenighetti et Nathan Gourdol mis à jour le 11 janvier 2023 à 08h10
 

S'il est encore prématuré de présenter les joueurs lensois actuels comme leurs héritiers, les héros du seul titre de champion de France du RC Lens, en 1998, sont emballés par les performances du cru Sang et Or 2022-2023. Vingt-cinq ans plus tôt, la bande guidée par le regretté druide Daniel Leclercq, sixième du Championnat à mi-saison, avait écrit la plus belle page du club grâce à un nul sur le terrain d'Auxerre à la dernière journée (1-1), pour résister au FC Metz à la différence de buts.

Les acteurs de ce sacre historique voient de nombreuses similitudes entre leur épopée et le chemin tracé actuellement par l'équipe de Franck Haise. Malgré les quatre points de retard sur le PSG, la victoire contre l'ogre parisien à Bollaert le 1er janvier (3-1) a inévitablement nourri le rêve d'un deuxième titre.

 

Guillaume Warmuz, 52 ans, gardien de Lens 98

« La même générosité »

« Daniel Leclercq s'était appuyé sur un groupe déjà formé, qui avait vécu la Coupe d'Europe. Franck Haise avance avec un groupe qu'il a formé depuis trois ans. Il y a la même générosité à la lensoise, et le public s'identifie. Comme en 1998, il n'y a pas autant de talents qu'ailleurs individuellement, mais l'édifice bonifie les qualités individuelles, à force de répéter les mêmes principes. La différence, c'est qu'à l'époque il n'y avait pas trois des meilleurs joueurs du monde à Paris. Pour nous, le tournant était venu dans le vestiaire après Nantes (le 11 janvier), où Leclercq nous avait pris un par un : "Est-ce que tu veux être champion ?". Ça nous a tous libérés. On a validé individuellement le fait d'être possiblement champion. Lens 2022-23 est bien placé, mais il n'est pas élu. Il ne faut pas partir trop tôt ni trop tard en campagne, peut-être attendre un mois. Mais à un moment, il faudra valider ses ambitions, sans rester dans le non-dit. »

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Guillaume Warmuz et Anto Drobnjak célèbrent le titre de champion de France 1998. (D. Fevre/L'Équipe)

 

Anto Drobnjak, 54 ans, attaquant et meilleur buteur de Lens 98

« Je sens quelque chose »

« J'ai vu le match contre Paris et par rapport à la saison dernière, Lens est nettement plus costaud. Ce qui me plaît, c'est l'état d'esprit. Je ne connais pas les joueurs personnellement, mais ils me font penser à ceux de 1998. Comme nous à l'époque, il y a plusieurs buteurs différents, et quand le onze type n'est pas aligné, le niveau ne baisse pas, car les entrants sont très bons. Je sens quelque chose sans pouvoir l'expliquer. C'était bon la saison dernière, mais ils ont franchi une marche supplémentaire. Je ne dirai pas que Paris est une meilleure équipe que Lens. Alors, le titre, pourquoi pas ? Enfin, si Paris n'a pas ses trois stars. Sinon, cela me semble difficile. C'est la mentalité qui fera la différence. »

 

Stéphane Ziani, 51 ans, milieu et meilleur passeur de Lens 98

« Une équipe exceptionnelle »

« Ce que je vois cette saison, c'est une équipe exceptionnelle. Je retrouve l'esprit 98, la générosité, le jeu pétillant, l'esprit lensois. On voit une grande intensité dans le jeu avec des mecs qui vivent bien ensemble. Malgré les départs cet été (Doucouré, Clauss, Kalimuendo), ils sont encore plus compétitifs du fait de leurs repères. Tu ne sais pas quand ça va s'arrêter. Comme nous à l'époque, ce sont des monstres athlétiques, ils jouent pour gagner tout le temps et le coach maintient ce cap avec la communion du public qui adhère à cette ambition. Le club s'appuie sur la stabilité. Tu vois bien le boulot au quotidien, la fiabilité des joueurs qui s'investissent dans le travail invisible, la répétition des séances. Et qui ont l'amour du maillot. »

 

Michaël Debève, 52 ans, milieu de Lens 98

« Lens ne peut plus se cacher »

« Comme à l'époque, le groupe actuel a un vécu commun important et a pris de la maturité. Il y a une puissance à l'intérieur. Le capitaine Seko Fofana me fait penser un peu à Frédéric Déhu ou Marc-Vivien Foé par son abattage et son emprise sur le groupe. Devant, un Florian Sotoca se bat beaucoup, à la Tony Vairelles. Comme Daniel Leclercq, Franck Haise prône un jeu qui va vite vers l'avant, c'est le style qui correspond le mieux à l'esprit lensois et ce public qui peut tout changer. J'ai échangé avec Éric Sikora (autre héros de 98, aujourd'hui directeur de la post-formation du RCL) qui me parlait d'un effectif prêt à gravir la montagne, aller tout en haut. Comme à notre époque, Lens peut gagner n'importe où. Ils sont capables d'aller au bout, car Paris peut laisser du jus en Europe. Mais en 1998, on avançait masqués. Là, Lens ne peut plus se cacher. »

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Yoann Lachor avait inscrit le but du titre à Auxerre (1-1), le 9 mai 1998. (A. De Martignac/L'Équipe)

 

Yoann Lachor, 46 ans, latéral gauche de Lens 98

« Si le PSG a un coup de mou, Lens sera le trouble-fête »

« Ce qui saute aux yeux, c'est cette force collective, une vraie cohésion et surtout une ambition dans un groupe qui ne se déleste pas de son humilité. C'est pour cette raison qu'ils mettent autant d'intensité. C'est leur identité, c'était la nôtre aussi. À l'époque, on n'était pas les meilleurs joueurs, mais on se sentait aussi forts et aussi confiants qu'eux. Leur force, c'est également d'alterner entre les percussions dans l'axe et l'utilisation des joueurs extérieurs. On jouait à quatre à plat en 1998. Mais Daniel Leclercq nous demandait, à nous les latéraux, de porter le ballon vers l'avant, j'étais plus contre-attaquant que défenseur. Le PSG reste favori, mais s'il a un coup de mou, Lens sera le trouble-fête, car je ne les vois pas flancher. »

 

Source : l'Equipe

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Ils commencent à nous souler l'Equipe, on n'est même pas à mi-championnat et ils insistent à parler de titre pour Lens. Il n'y a pas si longtemps ils parlaient de Ligue des Champions pour Lorient et la saison dernière beaucoup voyait Nice sur le podium alors qu'ils avaient un gros matelas d'avance avant qu'ils ne s'écroulent.

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En même temps, on fait une première demi-saison historique pour le club et aussi pour le championnat (meilleur 2e depuis plus de 50 ou 60 ans), on vient de battre l’ultra favori et leader actuel, le PSG.

Ces 5 ou 10 dernières années, seul Nice avait lâché en seconde partie de championnat, mais avait fini 3e, avec un niveau de point quasi équivalent. Si on finit 3e, je serais très content quand même.

Je ne dit pas qu’on sera champion, car on connaît le principal prétendant, et ultra favori, mais relever tous ces signes et indicateurs nous laissent rêveur, et peut nous permettre de penser que Lens peut être champion, tant que ça ne nuise pas au groupe et à l’institution.

Est-ce qu’on sera champion ? La plus forte probabilité est non. Paris reste l’ultra favori, et on ne peut pas mettre de côté Marseille voire Rennes ou Monaco par exemple en cas d’accumulation de résultats favorables, et défavorables pour Paris et Lens.

Est-ce qu’on peut être champion ? Mathématiquement déjà oui, et par tous les facteurs actuels, oui aussi.

Maintenant entre être et pouvoir être, il y a une différence, celle de l’espoir et du rêve. 

 

 

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il y a 6 minutes, Tibbs a dit :

En même temps, on fait une première demi-saison historique pour le club et aussi pour le championnat (meilleur 2e depuis plus de 50 ou 60 ans), on vient de battre l’ultra favori et leader actuel, le PSG.

Ces 5 ou 10 dernières années, seul Nice avait lâché en seconde partie de championnat, mais avait fini 3e, avec un niveau de point quasi équivalent. Si on finit 3e, je serais très content quand même.

Je ne dit pas qu’on sera champion, car on connaît le principal prétendant, et ultra favori, mais relever tous ces signes et indicateurs nous laissent rêveur, et peut nous permettre de penser que Lens peut être champion, tant que ça ne nuise pas au groupe et à l’institution.

Est-ce qu’on sera champion ? La plus forte probabilité est non. Paris reste l’ultra favori, et on ne peut pas mettre de côté Marseille voire Rennes ou Monaco par exemple en cas d’accumulation de résultats favorables, et défavorables pour Paris et Lens.

Est-ce qu’on peut être champion ? Mathématiquement déjà oui, et par tous les facteurs actuels, oui aussi.

Maintenant entre être et pouvoir être, il y a une différence, celle de l’espoir et du rêve. 

 

 

On fait une première partie de saison historique certes mais il reste 21 matchs de championnat, soit plus de la moitié où il peut se passer énormément de choses pour chaque club. Ça n'a pour moi aucun sens de parler de titre aussi tôt. Que ces articles paraissent à une dizaine de Journées de la fin de championnat avec un classement similaire oui mais là. Pour moi l'espoir ne naîtrait qu'à ce moment-là, sûrement pas aujourd'hui. En 1998 on est champion alors qu'on ne nous attendait pas pendant très longtemps, à la faveur d'une énorme fin de saison. A l'inverse en 2002 on est 1er et favori au titre pendant très longtemps pour au final se faire coiffer au poteau par Lyon lors de la dernière Journée.

Avec notre nombre de points la saison dernière normalement sur n'importe quelle autre saison on était quasi sûr d'être européen et finalement on ne l'a pas été.

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Il y a 2 heures, daykatana a dit :

 

Et ça ne leur est pas venu d'un coup, puisque les préceptes du Racing sont les mêmes depuis la remontée il y a deux ans et demie, que les joueurs l'assimilent de mieux en mieux et que les principales recrues - Damso et Frankowski en 2021, Samba, Abdul Samed et Openda cet été - les bonifient.

 

 😅

 

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