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Droits TV 2020-2024


Y_chti
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800M ou 600M, je m'en fous et ça changerait pas grand chose pour certains clubs tant leur gestion économique est dégueulasse. J'attends de voir surtout à qui les droits seront redistribués. Dazn est intéressé. Je pense que tout ou partie ira  chez eux. Amazon, ça parait compliqué pour eux (trop cher). A mon avis, on restera dans les mêmes eaux, 650M environ, sauf qu'il faudra enlever la part qui reviendra à cvc.

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il y a 8 minutes, david79 a dit :

800M ou 600M, je m'en fous et ça changerait pas grand chose pour certains clubs tant leur gestion économique est dégueulasse. J'attends de voir surtout à qui les droits seront redistribués. Dazn est intéressé. Je pense que tout ou partie ira  chez eux. Amazon, ça parait compliqué pour eux (trop cher). A mon avis, on restera dans les mêmes eaux, 650M environ, sauf qu'il faudra enlever la part qui reviendra à cvc.

On entend de plus en plus parler de Dazn machin chose... Mais ça ce regarde sur la tv ? Ça fait partie d'un bouquet canal+ apparemment ? C'est le groupe C+ en finalité ? Bolloré est sa clique ? 

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il y a 37 minutes, CoeurO a dit :

On entend de plus en plus parler de Dazn machin chose... Mais ça ce regarde sur la tv ? Ça fait partie d'un bouquet canal+ apparemment ? C'est le groupe C+ en finalité ? Bolloré est sa clique ? 

Oui ça se regarde sur TV tu télécharges l’appli Dazn, même fonctionnement qu’avec Prime ou netflix finalement 

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Il y a 2 heures, massif a dit :

C'est quand même inquiétant pour le football français. 

C’était pareil la dernière fois, et ensuite ils ont négocié en gré en gré

Rien de bien surprenant que l’appel d’offres ait été infructueux vus les montants minimum de chaque lot

Modifié par Toutankhâmon
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Foot, 

Droits TV

issu du journal

Un milliard en fumée après l'appel d'offres infructueux des droits TV de la Ligue 1

Aucune offre n'a été remise, ce mardi, pour les droits de la Ligue 1 entre 2024 et 2029. Ce zéro pointé n'a pas vraiment surpris la LFP, qui voit son objectif financier s'éloigner, mais espère encore se refaire en négociant de gré à gré.

Etienne Moatti et Sacha Nokovitchmis à jour le 18 octobre 2023 à 10h22

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Mardi matin, rien ne filtrait du cabinet d'avocats Clifford Chance, où la LFP et ses conseils organisaient les enchères pour les droits domestiques de la Ligue 1 pour les cinq prochaines saisons (2024-2029). Un véritable bunker où la presse n'était pas la bienvenue et où tous les entrants étaient invités à déposer leur téléphone afin de préserver le secret des opérations. Vers 9 h 30, tout juste apparaissait furtivement dans le hall Vincent Labrune, le patron de la Ligue, escorté par un huissier après avoir fumé une cigarette. Un peu plus de quatre heures plus tard, la LFP envoyait un communiqué pour annoncer l'échec de sa consultation.

En effet, aucun des cinq lots mis en jeu, dont deux principaux concernant les droits des matches en direct, n'a trouvé preneur. Les mises à prix, 530 M€ pour le lot premium (les deux meilleures affiches et le quatrième choix en co-diffusion) et 270 M€ pour celui de volume (les autres matches), ont fait fuir l'ensemble des diffuseurs. Comme celles des trois lots magazines cumulant 25 M€ par saison (l'appel d'offres de la L2, prévu jeudi et vendredi, a, lui, été reporté).

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Deux candidats, DAZN (lot 1 et 2) et beIN Sports (tous les lots), avaient pourtant déposé, la veille, des offres qualitatives (couverture éditoriale, promotion, marketing, éléments d'audience, lutte antipiratage) et leurs garanties financières. Des piles de documents épluchés pendant la nuit par des juristes et des experts de l'audiovisuel de la Ligue - coupés du monde pour éviter les fuites - afin de valider ou non leur participation.

À partir de 9h30, ces deux-là ont eu l'autorisation de miser. À 10 heures, deux huissiers de la Ligue leur ont téléphoné une première fois afin de savoir s'ils souhaitaient s'aligner sur la mise à prix de 530 M€ du lot premium. Les deux ont décliné. Une heure plus tard, comme prévu, le téléphone a sonné une deuxième fois chez ces deux postulants... qui ont refusé cette fois de poser 270 M€ par saison sur la table pour le lot 2. Sentant le vent tourner, la Ligue a accéléré le mouvement, beIN étant le seul candidat à avoir formulé une offre qualitative sur les trois lots magazines. À 11 h 45, elle recevait une nouvelle réponse négative de la chaîne franco-qatarienne pour le lot 3. Dans la foulée, ne souhaitant plus perdre de temps, elle demandait à beIN de se positionner sur les deux derniers lots. Et essuyait deux nouveaux refus et deux ultimes camouflets... Dans l'après-midi, après l'annonce de l'appel d'offres infructueux, des salariés de la Ligue quittaient Clifford Chance avec de grands sacs cabas remplis de dossiers aux logos de beIN Sports et DAZN.

Un scénario fortement envisagé par Canal +

Alors, pourquoi ces deux groupes audiovisuels ont-ils déposé des offres qualitatives sans miser le jour des enchères ? beIN Sports, diffuseur du Championnat de France de 2012 à 2020, veut se rappeler au bon souvenir de la Ligue en montrant son attrait pour les cinq lots mis en jeu... mais pas aux prix proposés. DAZN, quasi inconnu en France malgré une offre enrichie cette saison de deux matches de L1 et de deux affiches de D1 Arkema (partagés avec Canal+), souhaite afficher ses ambitions mais aussi son sens de la raison.

Si le « Netflix du sport » a beaucoup communiqué sur sa volonté de diffuser le Championnat de France, il souhaiterait aussi montrer sa volonté d'atteindre désormais une forme de rentabilité. Un message essentiel pour un acteur qui cumule 6 milliards de dollars de pertes (environ 5,7 Mds €) depuis son lancement en 2016 mais promet justement d'être rentable en 2024. Comme pour beIN Sports, le dépôt de son offre qualitative aurait finalement été envisagé comme un dossier de candidature à un potentiel gré à gré... qui s'ouvrira bien à partir d'aujourd'hui (voir par ailleurs).

Amazon Prime Video, diffuseur majeur de la Ligue 1 depuis 2021, n'avait pas la nécessité de montrer ses ambitions « qualitatives » puisque sa plate-forme en fait la démonstration depuis plus de deux saisons. Et sur le volet financier, le géant américain a conservé sa ligne : miser de façon raisonnée sur quelques droits premium par marché, sans faire de folies.

Parmi les acteurs attendus, reste Canal +, seul diffuseur à avoir annoncé publiquement qu'il ne participerait pas à cet appel d'offres. Son président, Maxime Saada, dans le courrier adressé à Vincent Labrune le 25 septembre pour lui signifier son absence, avait d'ailleurs fortement envisagé ce scénario où la Ligue ne trouverait pas preneur à de tels montants. Mardi après-midi, les réseaux sociaux de la chaîne cryptée provoquaient une nouvelle fois la Ligue via la diffusion d'un spot vantant ses droits majeurs (Coupes d'Europe de foot, Premier League, Top 14, F1, MotoGP), à l'exception de la Ligue 1, avec ce slogan : « Avec Canal +, le sport n'a jamais été aussi grand. Toutes les compétitions majeures sont ici, en intégralité, et pour longtemps. »

Le modèle rêvé des sports américains

Canal profite aussi de son influence en tant que premier distributeur de plusieurs candidats potentiels à la diffusion de la Ligue 1 : beIN Sports, DAZN, Apple TV +... De manière défensive, comme partenaire privilégié d'un possible futur diffuseur, ou offensive, avec la capacité de les convaincre de ne pas miser tout de suite sur le Championnat. Ce qu'ils ont fait hier...

Depuis plusieurs semaines, la LFP s'attendait à cette issue. Une petite musique monte en effet des diffuseurs sur les tarifs « hors sol » réclamés par le football français. Un discours pas seulement tenu par les chaînes ou plates-formes distribuées par Canal+ mais aussi par Amazon Prime Video, le seul opérateur à ne pas dépendre de la société présidée par Maxime Saada. Une unanimité qui augurait de l'impasse dans laquelle la Ligue se trouve aujourd'hui.

lire aussiDroits TV de la Ligue 1 : comment se déroulent les discussions de gré à gré ? 

Agacé par la tournure des événements, Vincent Labrune pense pouvoir retourner la situation, une fois débarrassé du carcan juridique et administratif de l'appel d'offres. Ses équipes et lui rappellent que tous les appels d'offres récents (équipes de France de football, D1 Arkema, Coupe du monde féminine...) ont été infructueux avant un gré à gré salvateur et qu'il est préférable de diriger la manoeuvre en échafaudant de nouvelles combinaisons plutôt que de subir une consultation où de nombreux acteurs ont des intérêts communs.

Le modèle rêvé est celui des sports américains, où le gré à gré est la norme, avec des résultats souvent probants. Mais le « rêve américain » est encore loin, tout comme le milliard d'euros de droits (nationaux et internationaux) espéré par le football français.

publié le 18 octobre 2023 à 00h10mis à jour le 18 octobre 2023 à 10h22

 

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