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Actualité Footballistique


Invité lensois_02
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Une dette probablement entre 80 et 90M € (73 M € en 2019, accentuée avec la crise COVID entre autres), peu ou pas de garanties financières, aucun joueur avec une forte valeur marchande, la crise sanitaire donc également économique, les droits TV Mediapro qui ont capoté, les droits télé pour l'an prochain qui ne sont pas encore définis, ça fait beaucoup d'éléments contraires malheureusement pour Bordeaux pour motiver un éventuel repreneur.

Il faudrait vraiment avoir une grosse volonté et les reins très solides pour s'embarquer dans un tel bourbier. Je pense malheureusement que Bordeaux va finir comme Strasbourg il y a 10 ans et je le regrette fortement. Il serait temps de légiférer pour éviter que des millionnaires étrangers fassent joujou avec des clubs (en l'occurrence un club historique de L1) puis les laissent tomber quand ils en ont marre.

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il y a 40 minutes, manico a dit :

Une dette probablement entre 80 et 90M € (73 M € en 2019, accentuée avec la crise COVID entre autres), peu ou pas de garanties financières, aucun joueur avec une forte valeur marchande, la crise sanitaire donc également économique, les droits TV Mediapro qui ont capoté, les droits télé pour l'an prochain qui ne sont pas encore définis, ça fait beaucoup d'éléments contraires malheureusement pour Bordeaux pour motiver un éventuel repreneur.

Le déficit de la saison dernière avait été pris en charge par King Street via l'augmentation de fonds propres de 27M € l'été dernier puis 40M € cet hiver.

Pour la dette, il semblerait qu'aujourd'hui elle soit de 60M €, même si elle pourrait s'avérer plus importante une fois la saison terminée. La dégradation a été accélérée notamment par l'inflation de la masse salariale et les +20 M € en trois ans. Ce club peut être remis sur pied mais il faudra un audit complet et revoir le fonctionnement global, puisqu'ils sont en déficit chronique depuis leur dernier titre de champion. Un PSE a déjà été lancé cette année et permettra aux repreneurs d'arriver après un premier écrémage malheureusement nécessaire, car ils n'ont plus les moyens de supporter les dépenses d'un club de LdC. 300 salariés c'est du délire vu leurs revenus !

Un repreneur devra évaluer le potentiel de ce club et analyser l'ensemble des comptes. Mais n'oublions pas que Bordeaux avait été acheté 100 M€ et qu'une fois les comptes épurés ce club retrouvera une valeur économique élevée, avec l'avantage de disposer d'infrastructures modernes dans une grande métropole française (et la 2e ville la plus touristique de France derrière Paris en nuitées pré-Covid).

Bruno Fievet était déjà intéressé par le club et s'est de nouveau manifesté donc la situation ne semble pas lui faire peur, d'autres noms sont cités. Ce serait étonnant qu'un club avec de tels atouts n'attire personne. Peut-être qu'il n'intéressera plus les investisseurs à court terme qui veulent un rebond rapide, pouvoir faire du trading intensif et miser sur de futurs droits TV exceptionnels. Mais tant mieux pour eux et pour le foot français si ça dégage ces profils !

Je pense effectivement qu'ils suivront la trajectoire de Strasbourg, mais sans nécessairement redescendre. Les investisseurs locaux doivent réussir à trouver le porteur de projet idoine. Est-ce que Fievet n'aurait pas ce profil ? Ancien recruteur des Girondins, il est attaché à l'histoire du club, au fait de mettre en adéquation moyens / objectifs / stratégie, il souhaite s'appuyer sur des anciens parfois encore en place (Chalmé, Ramé, Plasil, Mavuba, Espanol...) et il ne veut pas venir sans offrir aux Girondins de l'ambition. C'est à la fois un entrepreneur, un financier qui comprend les enjeux économiques et un vrai sportif (maîtrise de STAPS, il est passé plus jeune par l'Amiens SC puis entraîneur / éducateur après une fracture de la rotule). Pour moi, si ses actes suivent son discours il fera l'unanimité en tribunes, auprès de la municipalité et en interne.

C'est exactement la même situation que la reprise de Strasbourg par Keller, sauf que lui avait repris le club déjà en N3. Là, Fievet peut encore sauver Bordeaux.

Citation

« On avait eu une réponse négative après une offre qu'on avait faite en septembre. Je ne voyais pas la lumière au bout du tunnel dans ce projet de reprise, elle est arrivée aujourd'hui. Concrètement, on va discuter avec le tribunal pour savoir sous quelles conditions le club est à vendre. La dernière tâche de Frédéric Longuépée est de trouver un repreneur fiable. En fonction de ce qu'on va nous annoncer, on sera à même de proposer une offre de reprise. Si je suis intéressé pour reprendre Bordeaux? Bien sûr, c'est très officiel. Je n'abandonnais pas l'idée, c'est juste que les conditions ne le permettaient pas »

 

Citation

Je parlais avec Nicolas Le Gardien depuis plusieurs mois, mais aussi avec des agents, des entraîneurs, des personnalités... et j'avais dit que le jour où King Street annonceraient qu'ils seraient vendeurs je me positionnerai comme un potentiel acheteur selon l'environnement économique. L'envie d'y aller elle est là et à 200% et je dis 'On' car je ne veux pas que les noms des personnes qui me suivent sortent. Mais ce qui nous différencie d'aujourd'hui c'est qu'on est amoureux des Girondins. Il n’y a pas un autre club en France que j’aimerais acheter. Si on me dit demain que Lens ou l'AS Saint-Étienne sont à vendre, j'aurai zéro intérêt, car c'est un projet Girondins. Moi, ce qui m’anime, c’est la passion et l’amour des Girondins, mais les gens qui me suivent dans le projet ne veulent pas forcément perdre de l’argent - du moins le moins possible - et s’ils peuvent en gagner un peu ce sera d’autant mieux.

On va tout faire pour être prêts quand l'occasion se présentera : que ce soit dans 6 mois ou dans 4 ans. Ce qu'on veut, surtout, c'est que le club réussisse. Si King Street en est capable, félicitations à eux, après je ne serai pas le seul intéressé c'est sûr. (...) Aujourd'hui, on ne peut pas parler de prix de vente du club car on ne connaît pas ce prix, ni la dette laissée, les actifs restants. Il y a un autre sujet, aussi, avec le stade qui n'appartient pas au club. (...) Sur le type d'investissement, il y a plusieurs types d'investisseurs. Je ne suis malheureusement pas dans la catégorie des mécènes. Puis il y a ensuite les fonds d'investissements comme aujourd'hui et c'est un peu compliqué car c'est l'argent du contribuable qui est investi avec une volonté d'avoir un retour sur investissement rapide. Après, il y a l'investissement comme moi je le conçois c'est à dire l'investissement avec des gérants de fortunes, des Family Office qui sont des grandes familles très riches qui ne sont pas en attente d'un retour d'investissement sur du court terme. Ces grandes familles, ce qu'elles veulent, c'est de la diversification à savoir varier les natures de leurs investissements (arts, immobilier, voitures de luxe, mais aussi le football). Certaines de ces familles possèdent plusieurs milliards et si personne ne va mettre plusieurs milliards, l'idée c'est que chacun apporte son investissement, c'est sur ça qu'on travaille et c'est sur ce modèle qu'on a des certitudes. Le gros avantage, c'est que nous ne sommes pas, comme GACP, sur des emprunts avec des taux énormes qui rendent les sommes difficiles à rembourser. Cela, je ne le veux pas. L'idée, c'est donc de trouver ces "mécènes miniatures" qui ont envie de profiter d'un projet à forte visibilité et qui ont envie d'investir dans quelque chose qui les passionne et qui les excite.

Tout supporter des Girondins de Bordeaux, quel qu’il soit, doit faire partie de la famille des Girondins de Bordeaux et ça veut dire qu’on doit traiter les supporters de la meilleure façon qu’il soit. (...) Les supporters doivent forcément faire partie du projet des Girondins et les Girondins doivent quelque part aider les supporters. (...) Je n’aime pas parler de marque, j’aime bien parler d’Institution. Je pense que les Girondins, c’est avant tout une Institution. La marque, c’est plus ‘Bordeaux’. J’ai envie de développer plein de choses autour des Girondins, mais j’ai surtout envie de rendre le lien social entre le club et les supporters."

 

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L'Equipe apporte d'ailleurs des précisions intéressantes sur les potentiels revenus liés à des ventes de joueurs :

  • Basic vaudrait environ 10M € et Roche a déclaré que le club allait le vendre cet été
  • Oudin, Kalu et Otavio vaudraient un peu moins de 10M € individuellement (le premier a été acheté 10M €, le 2e pour 8M € et le dernier environ 5 M €)
  • Maja dispose d'une option d'achat à Fulham (10 M € + 2M €), même si la probable relégation du club pourrait obliger à trouver un autre acheteur
  • Bordeaux recevra 20% sur un éventuel transfert de Koundé (évalué à 60 M€ avec une clause libératoire à 90 M €). Soit de 12 M€ à 18M € s'il part cet été

Au total, Bordeaux pourrait toucher au moins 50 M € si les six joueurs mentionnés sont vendus.

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Il y a 2 heures, Lmarco a dit :

L'Equipe apporte d'ailleurs des précisions intéressantes sur les potentiels revenus liés à des ventes de joueurs :

  • Basic vaudrait environ 10M € et Roche a déclaré que le club allait le vendre cet été
  • Oudin, Kalu et Otavio vaudraient un peu moins de 10M € individuellement (le premier a été acheté 10M €, le 2e pour 8M € et le dernier environ 5 M €)
  • Maja dispose d'une option d'achat à Fulham (10 M € + 2M €), même si la probable relégation du club pourrait obliger à trouver un autre acheteur
  • Bordeaux recevra 20% sur un éventuel transfert de Koundé (évalué à 60 M€ avec une clause libératoire à 90 M €). Soit de 12 M€ à 18M € s'il part cet été

Au total, Bordeaux pourrait toucher au moins 50 M € si les six joueurs mentionnés sont vendus.

Je suis sceptique sur les prix annoncés, ces joueurs ont pour certains fait des saisons moyennes et avec le Covid, aucun club ne va faire de folies. Plus le Brexit et cette histoire de permis de travail qui bouche le marché anglais. Plus le fait que Bordeaux doit absolument vendre et sera en position de faiblesse.

OK c'est des journalistes de l'Equipe qui ont fait ces calculs mais je doute qu'ils puissent tirer ne serait-ce que la moitié des 50 millions. Tous les clubs sont à la rue, surtout les français et les espagnols, le marché estival sera très calme j'ai peur.

Et la vente de Koundé, Bordeaux n'a pas la main dessus. 

Modifié par coconuts
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Et puis, s'ils les vendent (plus les fins de contrat style Ben Arfa) il va falloir quand même recruter pour avoir un effectif suffisant en quantité et également pour se maintenir car si tu récupères du blé mais que t'as une équipe encore plus éclatée au sol et que tu descends, tu retournes dans la catastrophe

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Bon, je poste ça là, je ne savais pas où le mettre.

Alexandre Ruiz, ex Bein, va lancer une émission, "Ruiz Club" sur Twitch, chaine "Lestream" les samedi et dimanche de 20h30 à 22H30, et il devrait y avoir chaque semaine des footballeurs en invités, etc..

Les émissions et "journalistes" à la TV étant tellement à chier (coucou l'équipe du soir et Bertrand Latour), ça va pourrait difficilement être pire que ce qu'on a..

Et la liberté de ton est sans comparaison avec la TV..je regarde qques émission sur Twitch, notamment niveau basket, et sport en général...ça tire à balle réelle..

Modifié par ethan
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Puis bon, il est parti de bein soit disant pour "un projet personnel" mais c'est surtout que le monsieur n'était pas en très bonne posture vis à vis de ses collègues féminines et le fait qu'il parte juste après le reportage de marie portolano c'est sûrement une coïncidence... 

Modifié par dede62137
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Non mais visiblement, la direction lui a clairement indiqué qu'il y avait des problèmes avec son comportement et vu ce qu'il se passait à ce moment là, il a préféré partir de son plein gré.

Et même au sein de la rédaction il avait de plus en plus de problèmes. Y avait eu une émission qu'il avait essayé de saboter parce qu'il avait pas été choisi pour la présenter donc bon... A partir de là... vaut mieux qu'il fasse un truc tout seul ouais, vu que la seule personne  qu'il arrive à supporter c'est lui même 

Modifié par dede62137
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Ils ont déjà gagné

Le projet de Super League européenne entre clubs les plus riches du monde n’aura donc tenu qu’une semaine (= à peine moins que Raymond Domenech à Nantes). Pourtant, ce sont bien les Barça, Real ou Juve qui ont gagné. Depuis longtemps. Leurs victimes : l'incertitude sportive et la libre concurrence. 
 
1)  L'incertitude sportive. Au niveau domestique d'abord le suspense n'existe plus : le PSG a gagné 7 des 8 derniers championnats, le Bayern reste sur 8 titres consécutifs (le 9e est pour la semaine prochaine), autant que  la Juve (9 titres également) et en Espagne, le Real et le Barça se sont partagés 15 des 16 dernières Liga. Des champions nationaux qui inévitablement finissent par régner sur le foot européen : en Ligue des Champions, le nombre moyen de points obtenus par les premiers de chaque groupe (= les gros clubs) ne cesse d'augmenter depuis 15 ans (+7%) or, dans le même temps, les derniers ont vu leur total de points moyen diminuer avec un nombre de buts encaissés (+50% vs les années 2000). Résultat : aujourd’hui, les bookmakers devinent le vainqueur dans 40% des rencontres vs 28% dans les années 2000. 
 
2)  La libre concurrence. Malgré la réforme Platini ouvrant la Ligue des Champions aux petites nations, le renouvellement du foot européen est enterré : sur la décennie 1985-1996, les demi-finalistes de la Ligue des Champions provenaient à 40% des 4 grands championnats (Espagne, Italie, Allemagne, Angleterre). Sur la période 2007-2018, c’est 96%. Résultat : depuis 23 ans, un seul club (Chelsea 2012) a remporté la Ligue des Champions pour la 1ère fois et en 65 ans d’existence, seulement 22 clubs différents ont soulevé le trophée vs 36 en 61 ans pour l’Europa League. 

Un suspense absent et un renouvellement impossible, la Super League existe déjà. Son nom : la Ligue des Champions

 

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Il y a 1 heure, Lmarco a dit :

 

Ouai le constat est vrai mais la conclusion est stupide car elle élude la notion de ligue 'fermée' et c'est aussi ça qui était visé. Les gens veulent garder un système avec montées et descentes, un enjeu sportif. Galvaudé aujourd'hui certes, mais au moins, aussi minime soient elles, tu as des chances de te qualifier pour la C1. Rennes récemment, Basaksehir, Molde et j'en passe, ont eu cette opportunité de se frotter aux grosses écuries. 

Sans parler de l'impact que ça aurait sur les clubs non participants à cette ligue fermée. 

Donc non, la Super League n'existe pas. C'est juste que les inégalités dans le foot ne font que s'agrandir ce qui donne des issues souvent prévisibles. Mais au moins, d'autres clubs y ont accès. 

Modifié par Adjo
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Ita. : une loi contre la Super Ligue

La Fédération italienne a décidé de se protéger par rapport à un éventuel projet de Super Ligue à l'avenir. Ainsi, ce lundi, le conseil fédéral de la FIGC a adopté, à l'unanimité, une loi contre la création d'une nouvelle compétition sans l'accord des instances reconnues.

 

"Aux fins du Championnat, le club s'engage à ne pas participer à des compétitions organisées par des associations privées non reconnues par la FIFA, l'UEFA et la FIGC. Quiconque continuera s'exposera à une sanction, pouvant même aller jusqu'à une exclusion des compétitions internationales", peut-on lire.

 

Pour rappel, la Juventus Turin, l'Inter Milan et l'AC Milan étaient initialement des membres fondateurs du projet mort-né de la Super Ligue

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il y a 15 minutes, Adjo a dit :

 

Ita. : une loi contre la Super Ligue

La Fédération italienne a décidé de se protéger par rapport à un éventuel projet de Super Ligue à l'avenir. Ainsi, ce lundi, le conseil fédéral de la FIGC a adopté, à l'unanimité, une loi contre la création d'une nouvelle compétition sans l'accord des instances reconnues.

 

"Aux fins du Championnat, le club s'engage à ne pas participer à des compétitions organisées par des associations privées non reconnues par la FIFA, l'UEFA et la FIGC. Quiconque continuera s'exposera à une sanction, pouvant même aller jusqu'à une exclusion des compétitions internationales", peut-on lire.

 

Pour rappel, la Juventus Turin, l'Inter Milan et l'AC Milan étaient initialement des membres fondateurs du projet mort-né de la Super Ligue

Étaient et sont encore membre de la Super League.

La fédération italienne leur demande de choisir d'ici fin juin de façon clair et net. Sinon ils seront exclus.

https://www.beinsports.com/france/serie-a/news/serie-a-ou-super-ligue-les-clubs-italiens-dev/1677141/amp?__twitter_impression=true

 

 "Il est évident que si, au 21 juin, date de clôture des demandes d'inscription, certains voulaient participer à des compétitions de nature privée, ils ne prendraient pas part à notre championnat", a souligné Gabriele Gravina, cité dans un communiqué. 

"Pour le moment, nous n'avons pas d'information sur qui est resté et qui est sorti de la Super Ligue",

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