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[L1: Saison 2023/2024 du RC Lens] Vice-champion de France en titre


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Je suis vraiment pas convaincu par cette Delacourt et Trannin 0 :(

 

J'vais parler pour la Delacourt 0, hors Wolf une grande majorité de personne reste debout pour pas grand chose au final.

On ne vivra pas toujours des saisons historiques, je me demande s'il y aura toujours une volonté de rester debout lorsqu'on fera une moins bonne saison. C'est pas très sympa non plus pour les enfants et personnes plus âgées. 

J'étais déjà pas fan du placement libre. :xxp:

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il y a 18 minutes, Lacey62 a dit :

Je suis vraiment pas convaincu par cette Delacourt et Trannin 0 :(

 

J'vais parler pour la Delacourt 0, hors Wolf une grande majorité de personne reste debout pour pas grand chose au final.

On ne vivra pas toujours des saisons historiques, je me demande s'il y aura toujours une volonté de rester debout lorsqu'on fera une moins bonne saison. C'est pas très sympa non plus pour les enfants et personnes plus âgées. 

J'étais déjà pas fan du placement libre. :xxp:

Vu qu'on ne fera plus de moins bonne saison ton argument ne tient pas 😁😁

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il y a 1 minute, y0ru a dit :

Vu qu'on ne fera plus de moins bonne saison ton argument ne tient pas 😁😁

Même 7-8ème j'suis pas certain que les gens voudront rester debout.

La saison 2021/2022 les gens restaient debout que pour les gros matchs. Je trouve ça incompréhensible ce retrait des sièges, je vois simplement l'idée d'augmenter le nombre de place et donc des recettes de la billetterie.

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il y a 45 minutes, Lacey62 a dit :

Je suis vraiment pas convaincu par cette Delacourt et Trannin 0 :(

J'vais parler pour la Delacourt 0, hors Wolf une grande majorité de personne reste debout pour pas grand chose au final.

On ne vivra pas toujours des saisons historiques, je me demande s'il y aura toujours une volonté de rester debout lorsqu'on fera une moins bonne saison. C'est pas très sympa non plus pour les enfants et personnes plus âgées. 

J'étais déjà pas fan du placement libre. :xxp:

Les enfants et personnes âgées iront en niveau 1 ou 2 : perso, j'emmène mon gamin (qui aura bientôt 8 ans) au stade, il a vu 12 matches en 2 ans, on a fait 1 match en niveau 0 puis 1 en niveau 1 et depuis on ne va qu'en niveau 2 car la visibilité est top pour un gamin de sa taille :clap:

Le fait de retirer les sièges va permettre d'augmenter la capacité de ces niveaux 0 (donc plus de gens pour participer à l'ambiance) et cela aura aussi un effet psychologique (qui se ressentira sur l'ambiance) : le fait de revenir dans le stade post euro 84-pré CDM 98 pour ceux qui ont connu cette époque. Ensuite, faut laisser du temps aux gens pour "s'approprier" l'espace, former des groupes, créer des affinités ... l'ambiance augmentera de fait, faut un peu de patience :clindoeil:

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Perso je trouve que l'ambiance est déjà pas mal dans ces secteurs. Puis bon, je suis assez vieux pour avoir connu un bollaert dont 3/4 des places étaient debout alors ça me parait exagéré de mettre en avant quelques catégories (agés enfant) pour ne pas vouloir cet aménagement.  Des places assises il y en a plein encore. ( en dehors du problème de la demande bien supérieure à l'offre et des guichets fermés).

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Il y a 2 heures, fleurdelens a dit :

Perso je trouve que l'ambiance est déjà pas mal dans ces secteurs. Puis bon, je suis assez vieux pour avoir connu un bollaert dont 3/4 des places étaient debout alors ça me parait exagéré de mettre en avant quelques catégories (agés enfant) pour ne pas vouloir cet aménagement.  Des places assises il y en a plein encore. ( en dehors du problème de la demande bien supérieure à l'offre et des guichets fermés).

Oui le problème restera celui des places assises. A mon âge, aller me faire secouer dans une tribune debout, très peu pour moi.
J'ai connu aussi le Bollaert avec la plupart des places debout, mais à l'époque il n'y avait pas ces mouvements de foule qui sont devenus la mode dans les stades de nos jours et qui sont très dangereux. C'est d'ailleurs à cause de quelques accidents que les places debout ont été supprimée à une certaine période. Après le placement libre sera forcément appliqué, et  il n'est pas tellement de mon goût non plus. Maintenant, c'est certain que pour les plus jeunes, ces tribunes apporteront pas mal d'ambiance, et permettront de réaugmenter la jauge du stade.
Ils pourraient aussi refermer les virages comme cela était le cas dans le passé. Les premiers matchs que j'ai vus à Bollaert, c'était en "pesage", dans un virage qui se trouvait entre la Trannin et la Marek actuelle. 

Modifié par Clorith
J'avais oublié les majuscules à Marek et Trannin !!! Quand même...
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Vs l’attendiez, voici l’interview de Mister Haise

part.1

 

Deuxième lors de la précédente édition, Franck Haise, cette fois, décroche le trophée d'entraîneur français  2022-2023. (Marie Quéau/L'Équipe)
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Franck Haise (Lens) : « Je n'aurais jamais pensé en arriver là »

Deuxième lors de la précédente édition, Franck Haise, cette fois, décroche le trophée d'entraîneur français 2022-2023. (Marie Quéau/L'Équipe)

Franck Haise, méconnu du grand public il y a trois ans, a été élu entraîneur français de la saison 2022-2023. Son fils et « France Football » l'attendaient avec le trophée, le 29 juin dernier, au premier jour d'une nouvelle saison lensoise marquée par la Ligue des champions.

Théo Troude et Emmanuel Bojan, à Avion (Pas-de-Calais)mis à jour le 9 juillet 2023 à 10h20
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« Maël, votre fils de 21 ans (joueur de Compiègne, N3), qui vous remet le trophée d'entraîneur français de la saison, même votre épouse et le club étaient dans la confidence : vous ne l'attendiez pas, celle-là...

 
 

Ah, ça, non ! Mon fils et mon épouse sont vraiment doués pour garder un secret. Je m'étais interrogé, justement, parce que ce trophée arrivait d'habitude en début d'année pour couronner non pas une saison sportive mais une année civile. Donc j'ai fini par penser que France Football avait arrêté les nominations d'entraîneurs. Quand je suis arrivé (dans l'amphithéâtre de La Gaillette, à 17 heures), j'ai vu Maël, je me suis dit : "Qu'est-ce qu'il fait là, mon fils ?" C'est une belle surprise. Mais je l'avais vu ce midi à la maison ! (éclat de rire).

Haise reçoit son trophée des mains de son fils

 

 

"Meilleur entraîneur français", quels sentiments vous parcourent en entendant ces mots ?

 
 

Ça signifie beaucoup d'être avec tous ces entraîneurs prestigieux. (Il observe le palmarès au dos du trophée.) Il y a juste à lire les noms, c'est exceptionnel. Ça fait vingt ans que j'ai commencé ce métier. Donc c'est un chemin. Je n'aurais évidemment jamais pensé en arriver là. C'est une très belle récompense. C'est la reconnaissance aussi d'un club. Un entraîneur, sans un club, son staff et ses joueurs, ne peut pas prétendre à grand-chose.

« On a fait un petit séjour à Marbella pour célébrer notre saison. Il y a eu un peu de vin, de champagne, de gin aussi. Ça m'a rappelé ma jeunesse. Mais on n'a pas fait que boire des coups. On a eu une longue discussion avec le président Oughourlian »

 

 
 
 

La reconnaissance de vos pairs, c'est encore plus fort ?

Qui d'autre qu'un entraîneur connaît aussi bien ce passionnant métier, les difficultés inhérentes à ce poste ? Quand Christophe (Galtier) avait gagné, j'avais lu France Football, j'étais deuxième, je me rappelle très bien l'encadré qui m'était réservé (janvier 2022). Il y a peu de choses qui me rendent vraiment fier, mais que des entraîneurs de cette qualité votent pour moi, c'est très touchant. J'ai hâte de connaître le détail de leurs votes.

Vous terminez loin devant le sélectionneur national Didier Deschamps. L'effet des 84 points en Championnat, du capital sympathie et du jeu de Lens depuis quelques saisons ?

Un peu de tout ça. D'abord, il faut des résultats, et les entraîneurs qui votent le savent très bien. On en a eu. Même si je tiens à rappeler qu'on a fini deuxièmes. Il y a eu un champion, le Paris Saint-Germain, avec Christophe Galtier comme entraîneur. Mais bon, Christophe en avait déjà eu tellement (deux trophées FF en 2019 et 2021), il pouvait en laisser un peu aux autres ! Ensuite, l'évolution du jeu sur les trois ans depuis la montée en Ligue 1. On s'inscrit dans la régularité, avec un budget qui n'a jamais été le plus gros de L1 et qui ne le sera jamais. Et puis, je veux y croire, il y a aussi un capital sympathie pour le club, par rapport à ce qu'on essaie de véhiculer. Tout ça, mêlé, donne ce résultat. Mais, en effet, finir devant Didier Deschamps, qui a mené l'équipe de France une fois encore en finale de la Coupe du monde, ce n'est pas rien.

Cette saison, sous la direction de Franck Haise, le RC Lens a fini la saison deuxième avec 84 points, un total jamais atteint par le club artésien. (Frédéric Porcu/L'Équipe)
 
Cette saison, sous la direction de Franck Haise, le RC Lens a fini la saison deuxième avec 84 points, un total jamais atteint par le club artésien. (Frédéric Porcu/L'Équipe)

Au vu de votre saison, est-ce vraiment une surprise ?

Si les entraîneurs ont voté pour moi, c'est qu'il y a du travail derrière. Je sais tout le travail réalisé au quotidien par les différentes équipes, sur le recrutement, l'accompagnement des joueurs... Il y a un alignement entre la direction et les gens qui bossent pour le club. C'est une vraie chance, parce que c'est un métier difficile. Vous le voyez bien, ça saute de partout. On est passés à moins de douze mois d'espérance de vie en moyenne pour un coach dans un même club. Je n'oublie pas non plus que je vais entamer ma cinquième saison. Parfois, changer de projet peut être attrayant parce qu'il y a de la nouveauté, peut-être des moyens supplémentaires. Mais c'est aussi bien d'accompagner un club dans la durée. Ça fait déjà trois ans et demi. On peut mettre des choses en place. On parle de sujets comme l'amélioration de La Gaillette, les finances, les abonnements... Ça donne une ouverture beaucoup plus importante.

Grâce à votre élection, vous aurez l'honneur d'être juré dans un an. Petit jeu : voici la liste des nommés pour cette saison, pour qui auriez-vous voté ?

Je vais être assez franc, il y a trois entraîneurs pour lesquels j'ai voté pour les trophées UNFP. Dans l'ordre alphabétique : Pascal Gastien, Régis Le Bris et Philippe Montanier. Mais c'est un choix loin d'être simple.

Trois entraîneurs qui ont des principes et arrivent à faire bien jouer leur équipe...

Oui, ils n'ont pas les plus gros moyens et ont quand même fait des choses assez exceptionnelles.

Le 1 janvier dernier, Seko Fofana et les Lensois donnaient la leçon au PSG de Carlos Soler (3-1). C'est à ce moment-là que Franck Haise a pris conscience que son équipe pouvait faire quelque chose de grand. (Bernard Papon/L'Équipe)
 
Le 1 janvier dernier, Seko Fofana et les Lensois donnaient la leçon au PSG de Carlos Soler (3-1). C'est à ce moment-là que Franck Haise a pris conscience que son équipe pouvait faire quelque chose de grand. (Bernard Papon/L'Équipe)

Lors de notre rencontre dans votre cave à vin préférée, il y a un an, vous nous disiez que la condition pour boire quelques bouteilles avec les joueurs était de se qualifier pour l'Europe. Combien en avez-vous descendu ?

Je n'ai pas compté ! On a fait un petit séjour à Marbella (en Espagne) pour célébrer notre saison. Il y a eu un peu de vin, de champagne, de gin aussi. Ça m'a rappelé ma jeunesse.

À quel moment de la saison vous êtes-vous dit que vous étiez forts et que vous pouviez faire quelque chose de grand ?

On a quand même été assez vite réguliers, on a connu une seule défaite lors de la phase aller (à Lille, 0-1, le 9 octobre). Mais il y a peut-être un point de bascule : la victoire contre le Paris Saint-Germain, 3-1 à Bollaert (le 1er janvier). Quand on est capables de faire ça, d'avoir une régularité plus importante sur le plan défensif, beaucoup de choses deviennent possibles. On a senti qu'on avait gagné en maturité cette saison, dans les équilibres d'équipe. Mais je ne pensais pas finir deuxième, à ce moment-là. Pas du tout. On avait fait cinq points de plus entre la première et la deuxième saison en L1, de 57 à 62. Donc, je me disais qu'il fallait faire cinq points de mieux. Donc je me disais qu'avec 67 points, on aurait déjà de grandes chances d'atteindre l'Europe.

« La deuxième place ? Je ne sais pas si les joueurs étaient assez fous pour y penser mais ils ont dû y penser, plus tôt que moi »

 

 
 
 

Vous sentiez votre équipe capable de durer ?

Oui. On a eu un trou d'air en termes de résultats sur quelques matches (1 victoire, 4 nuls et 2 défaites entre fin janvier et début mars), mais dans les stats et dans le jeu, sur le plan athlétique, sur le nombre d'occasions créées et concédées, on était toujours à un très bon niveau. On trouvait moins de solutions, on était moins efficaces mais, dans la globalité, on était dans les mêmes données. Et puis on était calmes. J'avais des meneurs, des cadres pour insuffler l'idée qu'on se devait d'être ambitieux. Avec la confiance qui a grandi dans ce groupe et cette solidité qui était affirmée - 29 buts encaissés en Championnat -, on parvient à terminer deuxièmes avec 84 points. Je ne sais pas si les joueurs étaient assez fous pour y penser, mais ils ont dû y penser, peut-être plus tôt que moi.

La Coupe du monde en milieu de saison a-t-elle été un avantage pour régénérer les corps et tenir la distance physiquement, cette fois-ci ?

Oui, je l'ai pris comme une opportunité de pouvoir couper. Trois de nos joueurs ont disputé la Coupe du monde (Openda, Frankowski, Abdul Samed ; Medina était réserviste), mais ils ne sont pas allés au bout et on a pu les récupérer assez tôt. Ça nous a aussi permis d'avoir du temps pour intégrer Julien Le Cardinal, Adrien Thomasson, Angelo Fulgini.

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Part.2

 

Lens était plus craint, cette saison. À quel point la manière d'aborder les rencontres a-t-elle été différente ?

Il y a deux grands points sur lesquels on devait être meilleurs. Le premier, c'est en situation d'attaque placée face à des blocs plus bas, plus denses. Il fallait trouver des solutions dans notre animation offensive collective. On a beaucoup travaillé pour que les joueurs aient des habitudes, connaissent les déplacements, anticipent, bougent en fonction de ce que le jeu demande. Et le deuxième aspect, c'est la solidité. On avait toujours la volonté, sur certaines séquences, de récupérer le ballon haut. Mais on savait aussi défendre à partir d'un bloc plus médian, qui ouvre moins d'espaces dans notre dos et qui en libère dans le dos adverse. Dans le projet de la saison, il fallait être pragmatique et sur 5 ou 10 minutes, parce que le scénario est ainsi fait, savoir défendre avec un bloc plus bas.

Est-il possible de faire mieux que ces 84 points ?

Le club est né en 1906 et n'avait jamais atteint un tel total. J'espère que le club fera mieux un jour, mais il faut saisir la réalité : on a fait quelque chose d'exceptionnel. Pourra-t-on refaire des choses exceptionnelles dans la durée ? Je ne sais pas. Mais des choses qui sortent un peu de l'ordinaire, je le pense.

Votre équipe a encore terminé la saison avec des statistiques physiques parmi les meilleures de L1 : première aux sprints (168 en moyenne), troisième en termes de distance parcourue (117,3 km par match), Salis Abdul Samed deuxième joueur qui court le plus en L1 (11,7 km par match)... 

Depuis la remontée on a toujours été dans les parties hautes du classement en ce qui concerne les courses à hautes intensités ou les sprints. On a besoin de courir aussi, dans le football ! Mais il faut courir avec des joueurs intelligents, qui se connectent entre eux.

« On a besoin de courir aussi, dans le football ! Mais courir avec des joueurs intelligents, qui se connectent entre eux »

 

 
 
 

Le public lensois brandit régulièrement des banderoles à votre effigie, chante à votre gloire. Avez-vous conscience d'être entré dans le coeur des supporters ?

Oui, dans le coeur des gens de la région et des amoureux du club. Mais Lens est entré dans mon coeur aussi. Quoi qu'il se passe dans le futur. Peut-être que je serai encore là dans dix ans même si je commencerai à vieillir (il a 52 ans). J'ai demandé à Maël de me dire d'arrêter le jour où je commence à fatiguer, si je n'ai pas la lucidité, qu'il me dise : "Papa, allez, retraite en Bretagne !" J'ai beaucoup de témoignages d'affection. Évidemment, ça touche. Oui, c'est important pour un club d'avoir des résultats. Mais le plus important, c'est de créer des émotions, et ces échanges qu'on a avec les gens. Il y a des matches disputés depuis trois ans, des moments de vie du club dont ils se rappelleront très longtemps. On n'aura pas été champions, on oubliera qu'on a atteint 84 points, mais les gens se souviendront de ce dernier match à l'extérieur qui a réuni 38 000 personnes devant les écrans géants à Bollaert. On a eu un problème d'avion au retour (d'Auxerre, 3-1), on espérait arriver à 1 h 30. On a débarqué sur la pelouse à 3 h 15 et il y avait encore plus de 15 000 personnes dans le stade. Ça, on ne peut pas l'oublier. Les joueurs non plus, même ceux qui vont partir.

27 mai, 37 journée de L1, stade Bollaert. Après le succès contre l'AC Ajaccio (3-0), Franck Haise est porté en triomphe par ses joueurs. Le club nordiste retrouve le Ligue des champions, vingt et un ans après sa dernière participation. (Anthony Dibon/Icon Sport)
 
27 mai, 37 journée de L1, stade Bollaert. Après le succès contre l'AC Ajaccio (3-0), Franck Haise est porté en triomphe par ses joueurs. Le club nordiste retrouve le Ligue des champions, vingt et un ans après sa dernière participation. (Anthony Dibon/Icon Sport)

Et dire que si Florian Sotoca n'avait pas inscrit son penalty face à Orléans en L2 le 9 mars 2020 (1-0), juste avant le premier confinement, vous n'en seriez peut-être pas là...

Certains appellent ça le destin. Moi, je pense que quand on sème de bonnes choses - et ils sont nombreux à le faire au RC Lens -, il y a quand même plus de chances qu'on récolte de belles choses.

Vous qui êtes rouennais et passé par la Mayenne, Beauvais, Rennes ou encore Lorient, vous êtes maintenant un Ch'ti d'adoption...

Je suis adopté. Ma famille et moi nous sommes toujours totalement intégrés dans les clubs ou les régions dans lesquelles nous étions. Ici, il n'y a peut-être pas tout, ça manque un peu de luminosité l'hiver, l'automne aussi parfois, mais il y a tellement d'autres choses. On a déjà fait plein de belles rencontres et pas uniquement au club. Vivre ça et vivre Bollaert, c'est quand même une sacrée expérience.

« Ici, ça manque un peu de luminosité l'hiver, l'automne aussi parfois. Mais il y a tellement d'autres choses. Vivre ça et vivre Bollaert, c'est quand même une sacrée expérience »

 

 
 
 

Vous aviez émis des doutes quant à votre avenir lors des trophées UNFP en déclarant que vous espériez être encore sur le banc à la reprise. Ces doutes ont-ils été levés ?

Je n'ai pas dit que je partirais (il est sous contrat jusqu'en 2027), mais il était légitime que je me pose avec ma direction. Je voulais être sûr qu'on continue à être alignés. Je n'ai pas demandé de garanties, ce n'était pas un délire de dire "il faut garder lui et lui", je suis aussi manager général donc je sais qu'il y a certaines choses qu'on ne peut pas faire. Il était question de la façon dont on voit les prochaines années. Pendant ces jours à Marbella, on n'a pas fait que boire des coups. On a eu une longue discussion avec le président (Joseph)Oughourlian (aussi propriétaire), Arnaud Pouille (directeur général) et Greg Thil (directeur technique). Même s'il y a eu des sollicitations, ma décision intime a été rapidement prise. J'avais envie de vivre la saison prochaine ici et pas uniquement pour la Ligue des champions.

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Part.3 

Comptiez-vous sur des moyens financiers plus importants pour jouer l'Europe ?

Je savais que l'objectif n'était pas de faire des recrutements à 30, 40 ou 50 millions d'euros. Le club avance, progresse. Mais je n'oublie pas qu'il y a six ans, on vivait un plan de sauvegarde de l'emploi. Des gens ont perdu leur job. Et ce n'est pas vieux. Donc il faut grandir, centimètre par centimètre. C'est comme dans la vie, on ne prend pas 15 centimètres d'un coup.

Vous avez vu partir Florent Ghisolfi (directeur sportif) puis Laurent Bessière (directeur de la performance) à Nice en cours de saison. Là, votre capitaine Seko Fofana est tout proche d'Al-Nassr en Arabie saoudite (interview réalisée le 29 juin), Loïs Openda tenté par Leipzig. Craignez-vous une saignée ?

D'abord, il y a des opportunités. Quand ça fonctionne, il est normal qu'il y en ait, et chacun fait ses choix. Ce serait facile de dire que je les comprends ou ne les comprends pas. C'est tellement personnel. Le plus important, pour les joueurs qui partent, c'est qu'ils aient tout donné pour le club.

« Je n'oublie pas qu'il y a six ans, on vivait un plan de sauvegarde de l'emploi. Donc il faut grandir, centimètre par centimètre. C'est comme dans la vie, on ne prend pas 15 centimètres d'un coup. Sinon, on aurait des problèmes »

 

 
 
 

Au fond, si vous continuez, est-ce parce que vous êtes certain de ne pas avoir atteint un plafond de verre ?

Je suis certain de ne pas avoir joué la Ligue des champions avec Lens, déjà. Je n'ai jamais joué ni entraîné à ce niveau-là. Et si j'avais le sentiment qu'on avait atteint notre plafond de verre, j'aurais certainement pris une autre décision, cet été. Il y a encore beaucoup de choses sur lesquelles on peut progresser : dans la structuration du club, la formation, chez les féminines, peut-être l'achat de Bollaert...

Making of
Lieu. Amphithéâtre de La Gaillette, le centre d'entraînement et de formation du RC Lens.
Durée de l'entretien. 45 minutes plus quelques questions bonus après la séance photo, et un bon quart d'heure par téléphone pour compléter sur sa méthodologie.
Autres personnes présentes. Son fils, Maël, et Simon Jarnier, rédacteur de contenus web pour le club.
Niveau de connivence avec les intervieweurs. Élevé pour Théo Troude, première rencontre pour Emmanuel Bojan.
La note qu'il se donne.« Déjà que je n'aime pas donner des notes aux autres... Bon, 8/10. Parce que c'était un bon moment de recevoir ce trophée, et un bon moment tout court. »
La note que FF lui donne. 10/10. On assume l'école des fans, même si on aurait bien aimé connaître l'origine des sollicitations. Aussi envoûtant sur la tactique que sur l'humain.
Ce qu'il a dit quand la photographe lui a demandé de jouer avec le trophée.« Ah, mais je ne suis pas acteur, je suis authentique. »
Les trois prochains entretiens qu'il aimerait lire dans FF.« Des interviews croisées : (Raynald) Denoueix et (Coco) Suaudeau (entraîneurs emblématiques du FC Nantes) sur leur vision du football actuel. Messieurs (Vincent) Labrune(président de la LFP) et (Joseph) Oughourlian (président et propriétaires du RC Lens) sur leur vision du foot dans dix ans. Stéphane Lannoy (en charge du secteur pro à la DTA) et Antony Gautier(directeur technique de l'arbitrage) sur l'évolution de l'arbitrage et des relations entre les différents acteurs. »

Le PSG, l'OM, Nice et Monaco cherchaient un entraîneur durant l'intersaison. Impossible de ne pas être sollicité après une telle saison, non ? Essayez de ne pas nous faire une réponse de Normand...

Je vais vous faire une réponse très simple. Ce sera celle d'un Normand, d'un Breton d'adoption et de Lensois de coeur, comme vous voulez. Il y a eu des sollicitations, ce n'est pas la première année. Mais après avoir échangé avec ma direction, j'ai pris la décision de continuer à vivre l'aventure, dans un club, un endroit où je me sens bien.

29 juin, centre d'entraînement de La Gaillette. Sous les yeux de son fils Maël (à gauche), Franck Haise répond aux questions de nos journalistes, Emmanuel Bojan (de dos) et Théo Troude. (Marie Quéau/L'Équipe)
 
29 juin, centre d'entraînement de La Gaillette. Sous les yeux de son fils Maël (à gauche), Franck Haise répond aux questions de nos journalistes, Emmanuel Bojan (de dos) et Théo Troude. (Marie Quéau/L'Équipe)

Avez-vous pu couper et vous reposer ?

Dans le foot, tu as des moments très heureux, mais quand tu es entraîneur, tu es toujours en train de penser à l'après. J'ai eu trois semaines de vacances, elles sont passées à une vitesse folle. J'étais au téléphone tous les jours, en lien avec Arnaud (Pouille) Greg (Thil), Sarah (M'Barek), manageuse de la section féminine, mes adjoints aussi, avec Benoît (Delaval), le responsable de la perf'. J'ai envoyé des messages aux internationaux et leur ai octroyé deux jours de plus pour la reprise (le 12 juillet).

Quel est votre degré d'implication dans le recrutement (Lens a obtenu, fin juin-début juillet, les renforts de Stijn Spierings [en fin de contrat à Toulouse], Andy Diouf [FC Bâle], Morgan Guilavogui [Paris FC], Neil El Aynaoui [Nancy] et Oscar Cortes [Millonarios] ; ses offres pour Habib Diarra [Strasbourg] ont été refusées pour l'instant) ?

La plupart du temps, je n'impulse pas. Une cellule est là pour ça. Et j'ai entièrement confiance en Samir Chamma (coordinateur technique), en Greg Thil. Je le dis souvent aux futures recrues : quand un joueur vient à Lens, ce n'est pas le choix du président ou le choix du directeur sportif ou le choix de l'entraîneur. C'est le choix d'un club.

Ne vous manque-t-il pas un nom, un joueur doté d'une grosse expérience pour disputer la Ligue des champions ?

(Il réfléchit longuement.) Peut-être qu'on en fera un !

« Je ne cherche pas à ce que les joueurs qui nous rejoignent se fondent dans le collectif. Je veux que ce qu'ils sont vraiment, comme joueurs mais aussi en tant qu'hommes, le fasse grandir »

 

 
 
 

À quel point vous renseignez-vous sur la personnalité d'un joueur et sa capacité à se fondre dans votre collectif ?

On cherche à ce que les joueurs viennent avec leur personnalité. Je ne cherche pas à ce qu'ils se fondent (il insiste sur ce mot) dans le collectif. Je veux que ce qu'ils sont vraiment, comme joueurs mais aussi en tant qu'hommes, fasse grandir le collectif. Je n'ai pas demandé à Brice Samba de se conformer, ni à Seko Fofana, ni à Salis Abdul Samed, ni à Jonathan Gradit. La partie importante de mon job, c'est d'arriver à ce que tout ça alimente des résultats, un projet de jeu, à travers des attitudes. Que ça renforce leur ambition, leur folie, leur côté cartésien parfois. Pour que l'équipe, et donc le club, soient plus forts. Ce n'est pas facile, car un sportif de très haut niveau est aussi un ego de très haut niveau.

Longtemps formateur, Franck Haise puise dans ces années-là tout son savoir-faire actuel et ses méthodes de management. (Pierre Lahalle/L'Équipe)
 
Longtemps formateur, Franck Haise puise dans ces années-là tout son savoir-faire actuel et ses méthodes de management. (Pierre Lahalle/L'Équipe)

N'y a-t-il pas des profils que vous écartez car ils peuvent être problématiques ?

On cherche des gens travailleurs, respectueux, engagés. Qu'ils soient ambitieux, mais aussi humbles. Parce que ça ressemble aux valeurs du club, aux valeurs que je défends. Mais il y a de la place pour les personnalités des uns et des autres. Je peux vous dire qu'il y a plein de personnalités dans mon vestiaire.

Vous avez longtemps été formateur. En quoi vos expériences chez les amateurs, au Stade Mayennais, à Changé ou avec la réserve de Lorient, ont forgé l'entraîneur que vous êtes ?

Je n'en serais pas là s'il n'y avait pas eu tous ces moments-là, et notamment ma première expérience au Stade Mayennais (en CFA2, l'équivalent aujourd'hui du National 3). Je sors alors de ma carrière de joueur pro et j'arrive dans un club de 400 licenciés où l'idée est de jouer trois-quatre saisons (il a 32 ans) pour ensuite reprendre l'équipe. Finalement, le coach part, c'est l'adjoint qui dirige la première séance. Au bout de dix minutes, je prends les exercices. Et à la fin, il me dit : "Franck, il vaut mieux que ce soit toi le coach." Ça part comme ça ! J'ai fait trois ans là-bas, je me suis éclaté. C'était hyper formateur parce qu'il fallait connaître tous les licenciés, convaincre, sans moyens, des joueurs, des éducateurs de venir, avoir des résultats, mettre une politique sportive en place, faire les réunions de direction, aller chercher des sponsors... La dernière année, j'essayais même de trouver des arbitres. Pour le coup, j'avais atteint le plafond de verre. Je savais qu'il y avait des limites qu'on ne pourrait pas repousser. D'ailleurs, le club est redescendu un an après et n'est jamais remonté, mais il vit toujours (en Régional 1) !

« Au Stade Mayennais, au bout de dix minutes, je prends les exercices. à la fin, l'entraîneur me dit : "Franck, il vaut mieux que ce soit toi le coach." Ca part comme ça ! »

 

 
 
 

On a du mal à trouver des gens qui disent du mal de vous. Est-ce normal ?

En creusant, vous en trouverez, ne vous inquiétez pas. Je préfère quand même être apprécié... Je suis comme je suis. Quand j'ai quelque chose à dire, tout le monde sait très bien que je suis capable d'en parler. Et donc, certaines personnes peuvent aussi moins m'apprécier.

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Part.4 et fin

Est-ce facile de travailler avec vous ?

Je dirais oui, 95 % du temps.

Et les 5 % restants ?

Je veux que ça aille plus vite, je peux être un peu impulsif. Je me suis beaucoup soigné, mais de temps en temps, il y a des réminiscences.

« Il y aura un moment où nous n'aurons pas les mêmes résultats. Je ne dis pas que je suis prêt, parce qu'il faut le vivre pour le savoir. Mais je sais comment ça fonctionne. Un jour je vais me faire virer »

 

 
 
 

Comment vivez-vous le succès actuel ?

Je n'ai pas peur de l'avenir. Il y aura un moment où nous n'aurons pas les mêmes résultats. Je ne dis pas que je suis prêt, parce qu'il faut le vivre pour le savoir. Mais je sais comment ça fonctionne.

Imaginons : en décembre, vous n'avez marqué qu'un point sur 18 en C1, vous êtes treizième de Ligue 1 et menacé... Comment le vivrez-vous ?

Je continuerai à travailler, à donner le meilleur de moi-même, à fédérer le staff, à donner de la confiance aux joueurs. J'essaierai de faire tout ce qui dépend de moi. Mais je sais qu'un jour je vais me faire virer. Ça fait partie du jeu.

On ne vous a pas trop asticoté, chicoté pour utiliser un terme local ?

En tout cas, vous m'avez posé beaucoup de questions ! »

Bio express
FRANCK HAISE. 52 ans. Né le 15 avril 1971, à Mont-Saint-Aignan (Seine-Maritime). Parcours. Stade Mayennais (octobre 2003-juin 2006), Rennes (centre de formation, 2006-2012), Changé (2012-2013), Lorient B (juillet 2013-avril 2015), Lorient (adjoint, avril 2015-juin 2017 ; entraîneur par intérim, octobre-novembre 2016), Lens B (juillet 2017- février 2020), Lens (depuis février 2020).
publié le 9 juillet 2023 à 08h00mis à jour le 9 juillet 2023 à 10h20

 

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Il y a 19 heures, vince a dit :

Part.4 et fin

Est-ce facile de travailler avec vous ?

Je dirais oui, 95 % du temps.

Et les 5 % restants ?

Je veux que ça aille plus vite, je peux être un peu impulsif. Je me suis beaucoup soigné, mais de temps en temps, il y a des réminiscences.

« Il y aura un moment où nous n'aurons pas les mêmes résultats. Je ne dis pas que je suis prêt, parce qu'il faut le vivre pour le savoir. Mais je sais comment ça fonctionne. Un jour je vais me faire virer »

 

 
 
 

Comment vivez-vous le succès actuel ?

Je n'ai pas peur de l'avenir. Il y aura un moment où nous n'aurons pas les mêmes résultats. Je ne dis pas que je suis prêt, parce qu'il faut le vivre pour le savoir. Mais je sais comment ça fonctionne.

Imaginons : en décembre, vous n'avez marqué qu'un point sur 18 en C1, vous êtes treizième de Ligue 1 et menacé... Comment le vivrez-vous ?

Je continuerai à travailler, à donner le meilleur de moi-même, à fédérer le staff, à donner de la confiance aux joueurs. J'essaierai de faire tout ce qui dépend de moi. Mais je sais qu'un jour je vais me faire virer. Ça fait partie du jeu.

On ne vous a pas trop asticoté, chicoté pour utiliser un terme local ?

En tout cas, vous m'avez posé beaucoup de questions ! »

Bio express
FRANCK HAISE. 52 ans. Né le 15 avril 1971, à Mont-Saint-Aignan (Seine-Maritime). Parcours. Stade Mayennais (octobre 2003-juin 2006), Rennes (centre de formation, 2006-2012), Changé (2012-2013), Lorient B (juillet 2013-avril 2015), Lorient (adjoint, avril 2015-juin 2017 ; entraîneur par intérim, octobre-novembre 2016), Lens B (juillet 2017- février 2020), Lens (depuis février 2020).
publié le 9 juillet 2023 à 08h00mis à jour le 9 juillet 2023 à 10h20

 

Un grand Merci. 

Pour infos, il y a un topic Médias pour ce genre de publications ;-) 

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RC Lens : Diouf, Spierings et El Aynaoui, « ont montré de très belles choses » pour leurs débuts

Les recrues lensoises (en attendant Guilavogui et Cortés) ont semblé très à leur aise pour leur première sortie sous le maillot sang et or contre Dunkerque (4-4). Franck Haise a apprécié.

«Ils cochent les cases que l’on souhaitait », a souri Franck Haise. Ses trois recrues sur le terrain pour le match de reprise contre Dunkerque, samedi, n’ont pas déçu. Des joueurs de ballon, intelligents, qui comprennent le jeu et savent s’adapter en fonction des circonstances. Andy Diouf, Stijn Spierings et Neil El Aynaoui étaient aussi scrutés par des milliers d’yeux qui n’ont pas été déçus non plus.

Au centre, il y avait évidemment Andy Diouf (20 ans), plus gros transfert de l’histoire du Racing (15 millions d’euros). L’ancien joueur de Bâle, positionné à gauche dans le milieu à trois de Franck Haise (Thomasson à droite, Spierings au centre et un peu plus en retrait), s’est montré à l’aise dans ses prises de balle, ses interventions, ses percussions et son jeu avec ses partenaires.

« C’est un joueur qu’on suivait depuis un moment à Rennes. On l’a suivi à Bâle en championnat et en Conference League où il a été très impactant. Il a montré des choses intéressantes. Il ne devait faire que 45 minutes mais c’est parce que j’ai eu des blessés de dernière minute qu’il a plus joué. » Franck Haise a un peu plus détaillé le profil de ce joueur appelé à remplacer Seko Fofana… qui devrait partir.

 

Outre les qualités athlétiques et sa capacité de percussion et de récupération, le manager lensois aime le fait que Diouf soit « aussi très bon techniquement, il a toujours le ballon à disposition. C’est un gaucher, j’aime bien avoir des gauchers dans mon équipe, aussi au milieu. Il a une bonne qualité de frappe, c’est une évidence aussi. »

Haise : « Bien pour eux de commencer comme ça »

Plus offensif, comme peut l’être Seko Fofana, Diouf a donc été un peu plus en vue, mais Spierings, à l’ouverture sur le premier but lensois signé Florian Sotoca, et El Aynaoui, qui a joué avec la jeune équipe en deuxième période, ont aussi eu droit aux compliments du coach. « Ils ont montré de très belles choses. C’est bien pour eux de commencer de cette manière-là avec le groupe. »

Lens a évolué dans un 4-3-3 évolutif, cassant avec les habitudes du coach qui apprécie les défenses à trois. Un choix dicté par les joueurs à disposition et aussi par une envie de pouvoir proposer d’autres choses cette saison. « Ces trois milieux peuvent jouer à trois parce qu’ils avaient cette habitude-là. Ils sont aussi en capacité de jouer en double pivot comme on le faisait l’an passé avec Salis (Abdul Samed) et Seko (Fofana), avec des caractéristiques différentes. On l’a vu sur notre 4-2-3-1 et un 4-3-3 hybride parce que je demandais à Stijn de tomber un peu dans la ligne pour faire un 5-2-3 ou un 3-4-3 selon les situations en première période. Ce sont aussi des garçons intelligents qui comprennent vite ce qui est nécessaire .  »

Source : VDN

 

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C'est quand même curieux d'avoir décalé le retour des internationaux au 12 sachant qu'on joue le 14. Je pensais qu'avec une semaine de préparation dans les jambes ils auraient pu jouer 45 minutes contre Amiens mais ce n'est même pas sûr. Apparemment, il y a aura un mini stage de cohésion aujourd'hui et demain, mais avec quels joueurs du coup ? Les mêmes qu'en première semaine ? Sachant que la réserve reprend l'entrainement aujourd'hui.

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