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Anciens Lensois


Lmarco
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à l’instant, manico a dit :

Peut-être existe-t-il d'autres clauses que l'on ignore qui nous permettrait de toucher plus. Ah non, c'était Martel aux affaires :14:

Après les clauses de reventes n'étaient pas monnaie courante par le passé. Surtout quand tu faisais une bonne vente.

10M pour un jeune de 18 ans qui venait de descendre en l2 c'était une belle vente. 

Les % étaient surtout utilisé sur des joueurs que l'on laissait libre comme N. ROUX ^^!

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Il y a 2 heures, manico a dit :

Peut-être existe-t-il d'autres clauses que l'on ignore qui nous permettrait de toucher plus. Ah non, c'était Martel aux affaires :14:

La clause de Martel, c'était la poignée de mains.

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Il y a 2 heures, manico a dit :

Peut-être existe-t-il d'autres clauses que l'on ignore qui nous permettrait de toucher plus. Ah non, c'était Martel aux affaires :14:

Il a quand même gratté 2 millions a Perez pour Varane sur des clauses qui n'étaient plus valables, ce qui n'est pas négligeable.

Pour faire la manche, il avait un certain talent ?

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il y a 37 minutes, Adjo a dit :

J'ai lu 1.25m€

Ça doit pourtant pas être bien compliqué à calculer (si on a le vrai montant et le vrai pourcentage) 

Pour l'équipe ils ont calculé le montant maxi... (dans le cas où  il était resté à Lens jusqu'à 23 ans) ces incompétents...

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RC Lens : « Maintenant, je suis le maître de ma réussite », confie Gervais Martel

« En activité », Gervais Martel avait toujours mille casseroles sur le feu. Maintenant « retraité », il en compte bien le double avec un imposant versant caritatif qui lui tient à cœur. Le sport et la jeunesse sont deux de ses grandes passions, il s’efforce de les servir au travers de deux associations, en France et au Sénégal. Et puis il y a l’autre versant, à la télévision, dans l’univers du golf ou de l’entreprise. Des activités intimement liées qui le rendent « maître de (sa) réussite ».

Gervais Martel, sa vie d’après

Gervais Martel n’est plus président du Racing Club de Lens depuis quelques années déjà. Il reste cependant un des rares en France dont le nom peut être cité comme ayant marqué à ce poste le football français des dernières décennies. Un statut qu’il partage avec Jean-Michel Aulas à Lyon, Louis Nicollin à Montpellier, Carlo Molinari à Metz. De vraies personnalités, des patrons passionnés et unis par un amour inconditionnel pour leur club, à une époque révolue où se taper dans la main avait valeur d’engagement. Concurrence, mais respect et confiance.

 

À 67 ans, Gervais Martel se dit retraité. Pourtant, son agenda est aussi noirci que celui d’un coiffeur une veille de déconfinement. Qu’est-il devenu ? Durant plus de deux heures, il s’est laissé aller au fil des confidences, des souvenirs, des projets mais aussi d’un quotidien qu’il continue de vivre à un rythme effréné, entre le bureau de sa holding GIM2 dans le centre de Lens, celui qu’il occupe à l’Arena Stade couvert de Liévin pour La Chance aux Enfants où il nous a reçus, une association pour laquelle il s’investit énormément, sans oublier ses fréquents voyages au Sénégal où son implication pour les jeunes et le football est aussi très forte.

Des journées qui, parfois, débutent dès 6 heures du matin sur un parcours de golf à Arras ou se terminent dans la nuit, de retour de Paris où il enfile chaque lundi son costume de consultant en direct sur la chaîne L’Équipe. Un moyen pour lui de continuer à parler foot, à dire ce qu’il pense, mais aussi à entretenir une certaine notoriété loin d’être inutile dans le cadre de ses démarches solidaires, lorsqu’il faut aller frapper aux portes pour financer tel ou tel projet. Dix, quinze fois, son téléphone a sonné durant ces deux heures. Toujours il a répondu. Ce qui peut être réglé tout de suite n’aura pas à l’être demain.

 

Tellement plus détendu, le visage tellement moins marqué par la fatigue même s’il confie ne dormir que très peu, Gervais Martel est apparu en très grande forme, boosté par une étonnante énergie, celle des grands passionnés amoureux de la vie. En peu de mots simples, l’œil heureux et rieur, il en expliquera le moteur : « J’adore ce que je fais ! »

Avez-vous complètement tourné la page RC Lens ?

« Le lien reste fort, je suis toujours aussi passionné, mais je ne suis plus dans l’opérationnel. Je prends beaucoup de plaisir à échanger avec Joseph (Oughourlian, actuel président du RCL). On s’appelle fréquemment. Tout cela m’a finalement permis de vivre d’autres moments passionnants. »

Vous arrive-t-il de retourner à la Gaillette ?

« Oui, c’est arrivé. J’ai discuté avec Florent Ghisolfi (coordinateur sportif du RCL). Ce qui est bien lorsque j’y vais, c’est qu’il n’y a pas d’objet particulier, c’est mieux pour moi. Je suis content d’y aller. J’étais prêt à partir sur autre chose, comme La Chance aux enfants qui n’est pas une chose nouvelle. J’ai fait ce que j’avais à faire. Même dans des moments difficiles, j’ai sauvé la baraque. J’ai connu trois années terribles et je suis fier de voir le club rebondir avec Joseph. »

« Il m’est arrivé récemment, en tribune, de demander à l’un ou l’autre de fermer sa bouche parce qu’il disait des conneries »

Vous êtes aussi de tous les matchs à Bollaert…

« Bien sûr… Comme un supporter lambda. J’ai mon avis, quand il y a des compositions d’équipes ou des changements de joueurs, on ne m’empêche pas de penser. Mais je ne suis pas dans l’excès car je sais aussi comme c’est compliqué pour un entraîneur ou pour les dirigeants. Il m’est arrivé récemment, en tribune, de demander à l’un ou l’autre de fermer sa bouche parce qu’il disait des conneries. Mais, forcément, je vis les choses différemment maintenant. »

Avoir été de l’autre côté de la barrière vous fait-il être plus compatissant vis-à-vis des décideurs actuels ?

« Évidemment. J’ai connu ça. Mais ces débats sur le jeu, ça reste le côté passionnant du foot. Parce que si plus personne ne dit plus rien, c’est une catastrophe. Le football se nourrit d’excessivité, quand ça gagne comme quand ça perd… L’expérience que j’ai acquise en tant que président me permet juste de prendre plus de recul. Je vis les choses très différemment. Il faut bien expliquer aux gens : quand tu joues ta tête sur certains matchs, que ce match décide d’une descente ou pas, que tu as des problèmes financiers presque insurmontables, la victoire vaut évidemment – pour toi – bien plus que trois points… Ça dépasse de plus en plus le seul cadre du sport. »

Ce n’est plus aujourd’hui « votre » argent qui est en jeu. Cela vous libère-t-il d’un poids ?

« C’est sûr. Quand vous descendez en L2 par exemple, cela engendre plein de problématiques derrière, y compris dans la tête. C’est plus facile aujourd’hui mais cela ne m’empêche pas de compatir. Quand Lens a joué le match retour des barrages à Dijon en 2019, j’étais hospitalisé. J’ai contracté une septicémie. J’avais 42 de fièvre et le spécialiste que j’ai vu à l’hôpital m’a dit que si j’étais venu aux urgences un jour plus tard, j’y restais. Bref, même dans mon état et sans être à la place qui a été la mienne au club, j’étais mal pour le Racing de le voir louper la montée. Je me suis mis à la place de Joseph (Oughourlian). Puis des supporters. Je sais ce que ça représente pour les gens. »

Quelques années plus tard, le feuilleton Mammadov résonne-t-il encore en vous comme une blessure ?

« À l’époque, je me suis mal expliqué, il n’y a pas de honte à le reconnaître. Ce qui a fait mal, c’est qu’on me traite de menteur. Avant Mammadov, j’ai voyagé partout pour trouver de l’argent. Cinq fois j’ai rencontré les représentants d’un émir de Dubaï avec avocats et tout ce qu’il faut. Il se disait intéressé. Il devait venir à la Gaillette, nous avions eu les autorisations pour qu’il se pose en hélico à la Gaillette. Il n’est jamais venu. J’ai tout vu dans cette affaire. Des escrocs, des faisans, des rêveurs… Je savais que ça allait se planter avec le Crédit Agricole. Mammadov a sauvé le club mais la suite était complètement imprévisible. On a subi ça avec un mec qui a eu des problèmes personnels. J’ai visité ses puits de pétrole, j’y suis allé avec Olivier Dacourt et Jean-Pierre Papin. Puis le pétrole s’est cassé la gueule. »

Avez-vous tiré un trait définitif sur l’idée de revenir aux affaires ?

« Oui, parce que je suis beaucoup plus heureux comme ça. Contrairement à ce qu’on pense, je suis quelqu’un de pudique et réservé. J’aime bien regarder les matchs comme je le fais aujourd’hui. Je n’aime pas être emmerdé, j’aime ma tranquillité. Je vais vous faire une confidence : à la fin de mon aventure de président, je n’aimais plus trop aller dans les salons VIP de Bollaert-Delelis après les matchs. Parce que c’est là que ça pouvait partir en vrille. Un mec qui aurait bu un coup de trop et qui aurait commencé à critiquer mon équipe… Cela m’était devenu insupportable. Je restais avec les joueurs dans le vestiaire. Ce lien avec les joueurs me manque, c’est vrai. Mais, avant, les événements faisaient que je subissais ma vie, maintenant, c’est moi qui la dirige, c’est moi qui règle mon emploi du temps, je suis le maître de ma réussite. Et surtout, j’adore ce que je fais. »

« Je suis sanguin, excessif, je ne suis pas fait pour la politique, ce n’est pas mon truc »

Fut un temps où on vous a prêté des ambitions politiques…

« J’ai été sollicité par tous les bords politiques, à gauche, à droite. À l’exception des extrêmes… ce n’est pas la peine. Le maire de Lens m’a demandé un coup de main pour les municipales, j’y suis allé. Idem avec Xavier Bertrand à la Région. Non, la politique est un métier difficile, je n’aurais pas la patience. Je suis sanguin, excessif, je ne suis pas fait pour ça, ce n’est pas mon truc. »

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il y a 35 minutes, robiwan a dit :

Je vais pas faire comme sur Twitter mais je l'ai interpellé en fin de match. 

Moi "tu reviens quand à Lens ? 

Kali (petit sourire) :" sont partout les lensois, on verra..."

 

IMG_20210807_220108.jpg

En étant à Troyes, il aurait quand même pu répondre : "Demain, dès l'aube" :14:

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