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[29] Przemyslaw Frankowski


ethan
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Les supporters Marseillais verraient d'un bon œil l'arrivée de Franko chez eux.

[Découverte] Przemysław Frankowski, un ailier polyvalent à ne pas sous-estimer via @OneFootball. Lis l'article complet ici:

https://onefootball.com/editorial/36312829?language=fr

 

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Przemyslaw Frankowski, la bonne pioche polonaise du RC Lens

Alors qu’il doit affronter l’Arabie Saoudite avec la Pologne samedi, le Lensois Przemyslaw Frankowski confirme après avoir été une bonne surprise lors de sa première saison chez les Sang et Or.

Przemyslaw Frankowski s’est fait un nom dans l’Artois. Débarqué au RC Lens en provenance de la MLS lors de l’été 2021, le Polonais fait partie des valeurs sûres de Franck Haise cette saison encore. Le piston est un habitué de sa sélection, avec laquelle il totalise presque 30 sélections depuis ses débuts fin 2017. Entré à une vingtaine de minutes de la fin contre le Mexique mardi (0-0), il espère une place de titulaire pour le match de la Pologne face à l’Arabie Saoudite samedi.

Premier buteur polonais pour le Racing depuis Jacek Bak, 17 ans plus tôt, Przemyslaw Frankowski a bouclé sa première saison lensoise avec 6 buts et 5 passes décisives en 37 matchs. Celui qui a disputé les 15 premières rencontres de l’exercice en cours totalise 2 offrandes en championnat, lui qui peut jouer dans les deux couloirs.

Déniché aux États-Unis

Mais il serait réducteur de ne parler de Frankowski que par le prisme des statistiques. Déniché par l’ex-coordinateur sportif Florent Ghisolfi aux États-Unis (Chicago Fire), le natif de Gdansk se distingue par sa vivacité, sa qualité technique et son sens du collectif. « Quand il y a de la réussite, ou des aspects décisifs dans son jeu, c'est encore mieux », saluait son entraîneur Franck Haise. « Il est calme, talentueux et peut jouer à plein de postes. Peu importe où il joue, il est très bon. Je pense que sa plus grande qualité est l'intelligence de jeu. Il est très juste techniquement et sublime souvent les autres », commente le gardien Jean-Louis Leca.

Pologne et Lens, duo historique

Arrivé en août 2021, Frankowski n’avait pas mis beaucoup de temps à s’adapter, passeur décisif avec le RC Lens moins de 15 jours après son dernier but outre-Atlantique. Des débuts parfaits pour un joueur à la mentalité exemplaire, comme le souligne son entraîneur : « C'est un joueur ouvert, souriant, et aussi intelligent que technique. Cela fait beaucoup de bons éléments pour s'acclimater et s'intégrer facilement. »

Ce tableau ressemble à celui d'autres renforts attirés par les dirigeants lensois ces dernières années. « De nouveau, nous avons eu des recrues avec beaucoup de qualités footballistiques et humaines », atteste Haise. « C'est un garçon très attachant, très professionnel, abonde Leca. Quand il est arrivé, il a dit qu'il n'avait pas trouvé qu'un club de football, mais une famille. » La famille lensoise a décidé de faire un peu de place à une nation polonaise qui lui a si souvent rendu service, avec Jacek Bak donc mais aussi Joachim Marx, Pawel Kryske ou le buteur des années 1970 Eugeniusz Faber.

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Lens - Monaco : Przemyslaw Frankowski, du sang-froid dans les veines

Fiable, polyvalent, le piston international polonais (29 ans) apporte sa stabilité technique et émotionnelle au RC Lens, notamment dans les grands rendez-vous. Monaco, ce samedi (21 h), en est un dans la quête d’une coupe d’Europe, la plus belle possible.

Przemyslaw Frankowski, ici au Parc des Princes, samedi dernier, est un homme de base du RC Lens. Photo Ludovic Maillard - La Voix du Nord Przemyslaw Frankowski, ici au Parc des Princes, samedi dernier, est un homme de base du RC Lens. Photo Ludovic Maillard - La Voix du Nord /sites/all/themes/enacarbon_vdn/images/logo-gris.png
Par Sandrine Arrestier

Publié:22 Avril 2023 à 07h00Temps de lecture:4 minPartage :

1

 

Il raffole des matchs clés

 

À Paris, samedi dernier, Przemyslaw Frankowski a inscrit son pénalty sans trembler (3-1, 59e), après avoir déjà ouvert le score à l’aller, le 1er janvier. Deux semaines plus tard, il avait assuré dans un exercice où Lens galérait jusque-là pour déverrouiller le bloc auxerrois (1-0). On se souvient aussi, la saison dernière, de ses buts dans le derby, aller et retour, de sa frappe sublime du gauche à Marseille (3-2), de l’ouverture du score contre… Monaco lors de la dernière journée (2-2). « Ces matchs-là sont spéciaux à jouer, je suis très heureux à leur approche, je ressens toute cette atmosphère, explique le natif de Gdansk. Et quand tu as beaucoup d’expérience, tu es prêt pour ça. »

 

2

 

Maître de ses émotions

 

Frankowski impressionne par sa stabilité émotionnelle, que souligne Franck Haise : «  " Frankie" est maître de ses émotions, de sa technique. Souvent, les deux sont liés. Il a aussi une très bonne connaissance du jeu. Sa formation à un autre poste (milieu offensif) lui a permis de s’ouvrir à beaucoup de choses, il a une vraie polyvalence. Et son expérience internationale compte, il a voyagé, est parti en MLS (Chicago de 2019 à 2021, avant Lens), il joue avec la Pologne depuis plusieurs saisons, il a fait la Coupe du monde… »

À LIRE AUSSI  Frankowski, un rôle différent en sélection

Surtout, la pression, très peu pour lui : « Pour moi, il n’y en a pas dans le football, ou plutôt je la mets de côté. Je n’en ressens pas vraiment, même si je connais l’importance des matchs. » Question de caractère aussi, pas effacé ni même discret, placide : « Dans la vie, je suis tranquille, jamais nerveux, ça m’aide pour ces matchs. »

3

 

Progrès et régularité

 

Sa deuxième saison lensoise est pleine et très régulière. Il est le deuxième centreur de Ligue 1 (222, derrière le Toulousain Van den Boomen 242, 4e au nombre de centres réussis) mais aussi le Lensois qui crée le plus de chances, et avec Florian Sotoca, celui qui a le plus d’actions menant à un tir (4,11 par match).

« Il a beaucoup évolué, souligne Sotoca. Défensivement, il a beaucoup progressé aussi dans son placement ou les un-contre-un. » «  Avec lui, vous avez une fiabilité, prolonge Franck Haise. Il passe rarement en dessous des 10/20, il est même plus souvent au-dessus des 14. » Avec une faculté à répéter les efforts. Frappé par l’intensité des séances à son arrivée des États-Unis, Frankowski s’est mis au niveau : «  En MLS, j’étais un joueur rapide mais j’avais besoin de temps pour récupérer, ici, je peux enchaîner les courses en défense et en attaque, et je me sens bien. »

4

 

Droite ou gauche ?

 

Droitier, il joue aussi bien à droite  (la plupart du temps cette saison) qu’à gauche (la saison dernière), sans préférence réelle, passant « naturellement » d’un côté à l’autre. « C’est le même poste, en défense surtout, un peu différent en attaque. Après, ça dépend des matchs. J’aime jouer à gauche parce qu’il y a plus de joueurs, Seko (Fofana), Facundo (Medina). À droite, on a moins de joueurs pour se connecter, parce que Seko va toujours à gauche alors que Salis (Abdul Samed) joue en 6, toujours au milieu. Mais j’aime aussi jouer sur mon pied. Mais mon pied gauche est pas mal aussi donc, à gauche, en un-contre-un, je peux aller à gauche puis me mettre sur le droit pour tirer. Pour les centres, c’est mieux à droite, mais ça fonctionne aussi avec le pied gauche. Fac’ et Jo (Gradit) sont deux très bons joueurs mais différents. J’aime jouer avec Facundo évidemment, Jo a plus d’expérience et parfois, il me dit "Frankie, reste là, n’y va pas "  ».

5

 

Épanoui à Lens

 

À l’aise dans un vestiaire «  pas difficile à intégrer, avec des joueurs ouverts », Frankowski, qui commence à maîtriser le français, a trouvé ses marques dans le club comme dans la région. Franck Haise le souligne, « il a continué de progresser aussi parce qu’il a trouvé un endroit où il peut s’exprimer, il se sent bien, avec une vie de groupe agréable et fluide. » « On est heureux avec ma famille ici », confirme le joueur, père de deux garçons, dont l’aîné joue au foot à Rouvroy, encadré par Nicolas Micelli, intendant du Racing. « Après les premiers jours, j’ai dit à ma femme que je serais heureux ici. J’aime la façon de s’entraîner, la mentalité, les supporters sont les meilleurs de France. Le club est comme une famille. »

 

source : La Voix du Nord

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Il y a 1 heure, daykatana a dit :

Lens - Monaco : Przemyslaw Frankowski, du sang-froid dans les veines

Fiable, polyvalent, le piston international polonais (29 ans) apporte sa stabilité technique et émotionnelle au RC Lens, notamment dans les grands rendez-vous. Monaco, ce samedi (21 h), en est un dans la quête d’une coupe d’Europe, la plus belle possible.

Przemyslaw Frankowski, ici au Parc des Princes, samedi dernier, est un homme de base du RC Lens. Photo Ludovic Maillard - La Voix du Nord Przemyslaw Frankowski, ici au Parc des Princes, samedi dernier, est un homme de base du RC Lens. Photo Ludovic Maillard - La Voix du Nord /sites/all/themes/enacarbon_vdn/images/logo-gris.png

Par Sandrine Arrestier

Publié:22 Avril 2023 à 07h00Temps de lecture:4 minPartage :

1

 

Il raffole des matchs clés

 

À Paris, samedi dernier, Przemyslaw Frankowski a inscrit son pénalty sans trembler (3-1, 59e), après avoir déjà ouvert le score à l’aller, le 1er janvier. Deux semaines plus tard, il avait assuré dans un exercice où Lens galérait jusque-là pour déverrouiller le bloc auxerrois (1-0). On se souvient aussi, la saison dernière, de ses buts dans le derby, aller et retour, de sa frappe sublime du gauche à Marseille (3-2), de l’ouverture du score contre… Monaco lors de la dernière journée (2-2). « Ces matchs-là sont spéciaux à jouer, je suis très heureux à leur approche, je ressens toute cette atmosphère, explique le natif de Gdansk. Et quand tu as beaucoup d’expérience, tu es prêt pour ça. »

 

2

 

Maître de ses émotions

 

Frankowski impressionne par sa stabilité émotionnelle, que souligne Franck Haise : «  " Frankie" est maître de ses émotions, de sa technique. Souvent, les deux sont liés. Il a aussi une très bonne connaissance du jeu. Sa formation à un autre poste (milieu offensif) lui a permis de s’ouvrir à beaucoup de choses, il a une vraie polyvalence. Et son expérience internationale compte, il a voyagé, est parti en MLS (Chicago de 2019 à 2021, avant Lens), il joue avec la Pologne depuis plusieurs saisons, il a fait la Coupe du monde… »

À LIRE AUSSI  Frankowski, un rôle différent en sélection

Surtout, la pression, très peu pour lui : « Pour moi, il n’y en a pas dans le football, ou plutôt je la mets de côté. Je n’en ressens pas vraiment, même si je connais l’importance des matchs. » Question de caractère aussi, pas effacé ni même discret, placide : « Dans la vie, je suis tranquille, jamais nerveux, ça m’aide pour ces matchs. »

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Progrès et régularité

 

Sa deuxième saison lensoise est pleine et très régulière. Il est le deuxième centreur de Ligue 1 (222, derrière le Toulousain Van den Boomen 242, 4e au nombre de centres réussis) mais aussi le Lensois qui crée le plus de chances, et avec Florian Sotoca, celui qui a le plus d’actions menant à un tir (4,11 par match).

« Il a beaucoup évolué, souligne Sotoca. Défensivement, il a beaucoup progressé aussi dans son placement ou les un-contre-un. » «  Avec lui, vous avez une fiabilité, prolonge Franck Haise. Il passe rarement en dessous des 10/20, il est même plus souvent au-dessus des 14. » Avec une faculté à répéter les efforts. Frappé par l’intensité des séances à son arrivée des États-Unis, Frankowski s’est mis au niveau : «  En MLS, j’étais un joueur rapide mais j’avais besoin de temps pour récupérer, ici, je peux enchaîner les courses en défense et en attaque, et je me sens bien. »

4

 

Droite ou gauche ?

 

Droitier, il joue aussi bien à droite  (la plupart du temps cette saison) qu’à gauche (la saison dernière), sans préférence réelle, passant « naturellement » d’un côté à l’autre. « C’est le même poste, en défense surtout, un peu différent en attaque. Après, ça dépend des matchs. J’aime jouer à gauche parce qu’il y a plus de joueurs, Seko (Fofana), Facundo (Medina). À droite, on a moins de joueurs pour se connecter, parce que Seko va toujours à gauche alors que Salis (Abdul Samed) joue en 6, toujours au milieu. Mais j’aime aussi jouer sur mon pied. Mais mon pied gauche est pas mal aussi donc, à gauche, en un-contre-un, je peux aller à gauche puis me mettre sur le droit pour tirer. Pour les centres, c’est mieux à droite, mais ça fonctionne aussi avec le pied gauche. Fac’ et Jo (Gradit) sont deux très bons joueurs mais différents. J’aime jouer avec Facundo évidemment, Jo a plus d’expérience et parfois, il me dit "Frankie, reste là, n’y va pas "  ».

5

 

Épanoui à Lens

 

À l’aise dans un vestiaire «  pas difficile à intégrer, avec des joueurs ouverts », Frankowski, qui commence à maîtriser le français, a trouvé ses marques dans le club comme dans la région. Franck Haise le souligne, « il a continué de progresser aussi parce qu’il a trouvé un endroit où il peut s’exprimer, il se sent bien, avec une vie de groupe agréable et fluide. » « On est heureux avec ma famille ici », confirme le joueur, père de deux garçons, dont l’aîné joue au foot à Rouvroy, encadré par Nicolas Micelli, intendant du Racing. « Après les premiers jours, j’ai dit à ma femme que je serais heureux ici. J’aime la façon de s’entraîner, la mentalité, les supporters sont les meilleurs de France. Le club est comme une famille. »

 

source : La Voix du Nord

Excellent. Comme je disais dans un autre topic, j'adore ce genre de joueur discret qui se contente juste de faire son boulot et ne s'affiche pas dans les médias. J'espère qu'il restera encore quelques années, surtout qu'en étant Polonais j'imagine que le soleil n'est pas forcément une priorité pour lui. De toute façon, c'est un peu comme Gradit, les deux sont bons mais il leur manque un petit truc pour attirer l’œil de plus grands clubs, et ce n'est pas dit qu'ils joueraient autant ailleurs, donc je pense qu'on aura aucun mal à le conserver.

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Intéressant quand il explique que s'il est meilleur à gauche, c'est pas parce qu'il est plus à l'aise avec son pied gauche mais qu'avec Facundo et Fofana c'est plus facile pour lui pour trouver des connexions dans le jeu. Alors qu'à droite, samed est au milieu en sentinelle.

Modifié par david79
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  • 2 weeks later...
il y a 31 minutes, Amaury a dit :

Quelqu'un a l'article de Frankowski dans l'Equipe s'il vous plaît ? 😊

Tiens mon lapin 😂

 

Przemyslaw Frankowski avant Lens-OM : « J'avais tout à gagner »

Arrivé sur la pointe des pieds de Chicago (MLS) à l'été 2021, le Polonais s'est imposé comme l'une des pièces essentielles du RC Lens en devenant une référence à un poste de piston qu'il a dû apprivoiser.

Nathan Gourdol, envoyé spécial à Avion (Pas-de-Calais)mis à jour le 5 mai 2023 à 00h05
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Parmi les trois joueurs à avoir pris part à toutes les rencontres du RC Lens cette saison - avec Florian Sotoca et Loïs Openda - Przemyslaw Frankowski est aussi régulier sur un terrain que discret en dehors. Rouage capital du rouleau compresseur lensois, le piston polonais, 5e meilleur joueur de Ligue 1 selon les notes L'Équipe (5,89 de moyenne, à égalité avec son coéquipier Salis Abdul Samed), a toutefois accepté de s'ouvrir sur sa progression durant une demi-heure à La Gaillette, le centre d'entraînement du RC Lens, avant le choc contre l'OM (samedi, 21 h) lors duquel il recroisera Jonathan Clauss, qu'il a su faire oublier dans le couloir droit artésien.

 
 

« Pensiez-vous connaître une telle progression lors de votre signature à Lens en août 2021 ?
Quand je suis arrivé, personne ne me connaissait. Les gens se disaient : "What the fuck, c'est quoi ce joueur, polonais, qui arrive d'Amérique". Mais ça m'a facilité la tâche, car j'arrivais sans statut, j'avais tout à gagner. Je savais que j'allais évoluer dans une des meilleures ligues, très intense et tactique, avec des joueurs forts et rapides. Mais j'étais prêt à jouer en France dès mon transfert, j'en étais convaincu.

Przemyslaw Frankowski en bref
28 ans (POL).
Poste : ailier/piston.
Club : RC Lens
(32 sélections, 1 but).

2018 : le 23 mars, il honore sa première sélection avec la Pologne face au Nigeria (0-1).

2023 : en janvier, il est nommé pour être élu joueur du mois de L1. Le trophée est finalement remporté par Wissam Ben Yedder (Monaco).

Est-ce que la diaspora polonaise à Lens a facilité votre adaptation ?
Pas vraiment. Au club et autour, il y a beaucoup de personnes avec des noms polonais, mais ils ne parlent pas polonais (sourire). J'ai appris à connaître l'histoire de Lens et de la Pologne, mais je ne peux pas dire que je l'ai ressenti plus que cela. Même si c'est très gentil quand je vois les drapeaux au stade. Les quatre cinq premiers mois ont été difficiles, car peu de joueurs parlaient anglais. Dans le vestiaire, je ne communiquais quasiment pas. Heureusement, je me suis vite rapproché de Seko (Fofana), car il avait joué en Angleterre, et c'était facile d'échanger avec lui. Maintenant, avec Adam (Buksa) et Lukasz (Poreba, tous les deux recrutés l'été dernier), je peux parler polonais. Mais nous allons vers les autres en essayant de parler français ou de leur apprendre le polonais (rires).

 
 

« Je n'avais jamais joué piston par le passé. En MLS, j'étais ailier, j'ai découvert ce poste en arrivant »

 

 
 
 

Votre réussite ici surprend d'autant plus que vous avez dû apprendre un nouveau poste...
Je n'avais jamais joué piston par le passé. En MLS, j'étais ailier, j'ai découvert ce poste en arrivant. Le plus important, c'est de connaître les coéquipiers qui sont autour de toi. À droite par exemple avec "Jo" (Jonathan) Gradit et Florian Sotoca, il a fallu comprendre leur façon de jouer, leurs mouvements, et j'ai cherché à savoir ce que je pouvais apporter. Quand tu as deux très bons joueurs comme eux à côté de toi, tu grandis énormément et rapidement. Ce rôle, c'est beaucoup de courses, il faut être sans cesse en éveil, connecté à l'ensemble, et garder le plus de lucidité pour les passes et les centres. Certaines équipes jouent avec des pistons, mais en restant basses. Nous, c'est l'inverse, c'est très intense. Je ne m'attendais pas à ce que le poste me réussisse autant, mais ça vient aussi de l'équipe. C'est plus facile d'être en valeur ici, car tout le monde est connecté.

Comment avez-vous progressé sur l'aspect défensif, qui n'était pas naturel pour vous ?
Par le jeu, tout simplement. Ici, on n'arrête jamais de jouer, c'est ballon, ballon, ballon. Je savais que j'avais beaucoup à apprendre sur le plan de l'intensité car la Ligue 1 est réputée pour ça. Les trois quatre premières semaines, je n'ai pas très bien joué défensivement, mais j'ai analysé mes matches, réglé petit à petit mes soucis, notamment dans la gestion des un-contre-un. Je regarde beaucoup de matches, je prends un peu de chaque piston, à l'Inter, à Marseille, dans les équipes de Premier League qui jouent comme nous. Je regarde comment ils gèrent les transitions, la position de leur corps sur les actions défensives, etc.

Frankowski au duel avec l'Angevin Yan Valery lors de la victoire des Nordistes contre Angers SCO (3-0, le 18 mars). (B.Papon /L'Équipe)
 
Frankowski au duel avec l'Angevin Yan Valery lors de la victoire des Nordistes contre Angers SCO (3-0, le 18 mars). (B.Papon /L'Équipe)

Samedi contre l'OM, vous allez retrouver Jonathan Clauss, titulaire à votre poste de piston droit l'an dernier à Lens. A-t-il été une inspiration ?
Il est excellent. Quand je suis arrivé ici, je ne savais pas que j'allais devoir jouer à gauche, je pensais uniquement au côté droit. Mais c'était un sacré concurrent, et finalement, j'ai trouvé mes marques à gauche, on a pu jouer ensemble. Je l'ai beaucoup observé, je regardais sa manière de s'entraîner, ce qu'il faisait, son positionnement. C'était vraiment un atout. Mais nous sommes deux joueurs différents. Il aime être proche de la ligne, enchaîner les centres, les tirs, moi parfois j'aime être à l'intérieur, chercher des connexions courtes, construire. Mon profil correspond bien à la façon dont nous jouons cette saison, avec une grosse possession. "Jo" (Clauss) a su faire sa place à Marseille, je suis content pour lui.

230
Przemyslaw Frankowski est le second plus gros centreur de L1 (230 centres effectués).
Seul Branco Van Den Boomen (248) fait mieux.

Votre entraîneur et vos coéquipiers louent votre calme à toute épreuve...
C'est ma meilleure saison parce que j'arrive à jouer toujours au même niveau. Par le passé, il m'arrivait d'avoir deux bons matches, et de rater le suivant. Je ne peux pas dire que j'ai de la pression quand je joue au foot. Parfois, je ressens des choses dans l'estomac, mais je le transforme en positif. Je me dis : "Tu es dans ce club parce que tu le mérites". Ces émotions, ça me pousse. C'était peut-être moins le cas quand j'étais plus jeune, mais j'ai grandi, et j'ai travaillé mon mental avec le psychologue.

Comment expliquez-vous votre progression physique ?
Cette saison, j'ai commencé à travailler avec un entraîneur personnel (Mateusz Kasprzak), je parle avec lui tous les jours. Je passe énormément de temps en salle de gym, je fais aussi beaucoup d'exercices à la maison, ça me permet d'être prêt tout le temps. Je suis extrêmement rigoureux sur la diététique et le sommeil, même un peu fou avec ça. Mais ça m'aide vraiment. Je suis healthy, ça me donne de la force.

« Beaucoup de mes amis sont venus (à Bollaert), mais ils n'ont pas regardé les matches, ils ont passé leur temps à observer le public »

 

 
 
 

Certains supporters polonais sont réputés bouillants. Est-ce que Bollaert rivalise ?
Mais il n'y a pas photo ! Ici c'est incroyable, magnifique, ce sont les meilleurs, je les aime, c'est dingue quand on joue à la maison. Parfois, quand tu fais une grosse action, tu entends le bruit et tu te sens porté, ça te touche directement au coeur. On joue à douze ou treize. Je ne sais pas comment le dire, mais c'est plus que spécial ce qui se passe dans ce stade, c'est un sentiment unique. Beaucoup de mes amis sont venus, mais ils n'ont pas regardé les matches, ils ont passé leur temps à observer le public (rires). C'est vrai que ça peut être chaud en Pologne, mais seulement si tu as des résultats, sinon ça se calme. Ici, ils s'en foutent, ils sont toujours là.

Vous arrive-t-il de rêver à l'ambiance de Bollaert un soir de Ligue des champions ?
J'essaie vraiment de ne pas penser à ce que ça pourrait être, pour ne pas perdre la concentration. Mais évidemment ce serait fou, totalement fou. (Il s'interrompt). Mais il faut qu'on reste zen. »

L'ailier ou piston compte 32 sélections avec la Pologne. (A.Mounic /L'Équipe)
 
L'ailier ou piston compte 32 sélections avec la Pologne. (A.Mounic /L'Équipe)
 

 

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il y a 15 minutes, vince a dit :

Tiens mon lapin 😂

 

Przemyslaw Frankowski avant Lens-OM : « J'avais tout à gagner »

Arrivé sur la pointe des pieds de Chicago (MLS) à l'été 2021, le Polonais s'est imposé comme l'une des pièces essentielles du RC Lens en devenant une référence à un poste de piston qu'il a dû apprivoiser.

Nathan Gourdol, envoyé spécial à Avion (Pas-de-Calais)mis à jour le 5 mai 2023 à 00h05
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Parmi les trois joueurs à avoir pris part à toutes les rencontres du RC Lens cette saison - avec Florian Sotoca et Loïs Openda - Przemyslaw Frankowski est aussi régulier sur un terrain que discret en dehors. Rouage capital du rouleau compresseur lensois, le piston polonais, 5e meilleur joueur de Ligue 1 selon les notes L'Équipe (5,89 de moyenne, à égalité avec son coéquipier Salis Abdul Samed), a toutefois accepté de s'ouvrir sur sa progression durant une demi-heure à La Gaillette, le centre d'entraînement du RC Lens, avant le choc contre l'OM (samedi, 21 h) lors duquel il recroisera Jonathan Clauss, qu'il a su faire oublier dans le couloir droit artésien.

 
 

« Pensiez-vous connaître une telle progression lors de votre signature à Lens en août 2021 ?
Quand je suis arrivé, personne ne me connaissait. Les gens se disaient : "What the fuck, c'est quoi ce joueur, polonais, qui arrive d'Amérique". Mais ça m'a facilité la tâche, car j'arrivais sans statut, j'avais tout à gagner. Je savais que j'allais évoluer dans une des meilleures ligues, très intense et tactique, avec des joueurs forts et rapides. Mais j'étais prêt à jouer en France dès mon transfert, j'en étais convaincu.

Przemyslaw Frankowski en bref
28 ans (POL).
Poste : ailier/piston.
Club : RC Lens
(32 sélections, 1 but).

2018 : le 23 mars, il honore sa première sélection avec la Pologne face au Nigeria (0-1).

2023 : en janvier, il est nommé pour être élu joueur du mois de L1. Le trophée est finalement remporté par Wissam Ben Yedder (Monaco).

Est-ce que la diaspora polonaise à Lens a facilité votre adaptation ?
Pas vraiment. Au club et autour, il y a beaucoup de personnes avec des noms polonais, mais ils ne parlent pas polonais (sourire). J'ai appris à connaître l'histoire de Lens et de la Pologne, mais je ne peux pas dire que je l'ai ressenti plus que cela. Même si c'est très gentil quand je vois les drapeaux au stade. Les quatre cinq premiers mois ont été difficiles, car peu de joueurs parlaient anglais. Dans le vestiaire, je ne communiquais quasiment pas. Heureusement, je me suis vite rapproché de Seko (Fofana), car il avait joué en Angleterre, et c'était facile d'échanger avec lui. Maintenant, avec Adam (Buksa) et Lukasz (Poreba, tous les deux recrutés l'été dernier), je peux parler polonais. Mais nous allons vers les autres en essayant de parler français ou de leur apprendre le polonais (rires).

 
 

« Je n'avais jamais joué piston par le passé. En MLS, j'étais ailier, j'ai découvert ce poste en arrivant »

 

 
 
 

Votre réussite ici surprend d'autant plus que vous avez dû apprendre un nouveau poste...
Je n'avais jamais joué piston par le passé. En MLS, j'étais ailier, j'ai découvert ce poste en arrivant. Le plus important, c'est de connaître les coéquipiers qui sont autour de toi. À droite par exemple avec "Jo" (Jonathan) Gradit et Florian Sotoca, il a fallu comprendre leur façon de jouer, leurs mouvements, et j'ai cherché à savoir ce que je pouvais apporter. Quand tu as deux très bons joueurs comme eux à côté de toi, tu grandis énormément et rapidement. Ce rôle, c'est beaucoup de courses, il faut être sans cesse en éveil, connecté à l'ensemble, et garder le plus de lucidité pour les passes et les centres. Certaines équipes jouent avec des pistons, mais en restant basses. Nous, c'est l'inverse, c'est très intense. Je ne m'attendais pas à ce que le poste me réussisse autant, mais ça vient aussi de l'équipe. C'est plus facile d'être en valeur ici, car tout le monde est connecté.

Comment avez-vous progressé sur l'aspect défensif, qui n'était pas naturel pour vous ?
Par le jeu, tout simplement. Ici, on n'arrête jamais de jouer, c'est ballon, ballon, ballon. Je savais que j'avais beaucoup à apprendre sur le plan de l'intensité car la Ligue 1 est réputée pour ça. Les trois quatre premières semaines, je n'ai pas très bien joué défensivement, mais j'ai analysé mes matches, réglé petit à petit mes soucis, notamment dans la gestion des un-contre-un. Je regarde beaucoup de matches, je prends un peu de chaque piston, à l'Inter, à Marseille, dans les équipes de Premier League qui jouent comme nous. Je regarde comment ils gèrent les transitions, la position de leur corps sur les actions défensives, etc.

Frankowski au duel avec l'Angevin Yan Valery lors de la victoire des Nordistes contre Angers SCO (3-0, le 18 mars). (B.Papon /L'Équipe)
 
Frankowski au duel avec l'Angevin Yan Valery lors de la victoire des Nordistes contre Angers SCO (3-0, le 18 mars). (B.Papon /L'Équipe)

Samedi contre l'OM, vous allez retrouver Jonathan Clauss, titulaire à votre poste de piston droit l'an dernier à Lens. A-t-il été une inspiration ?
Il est excellent. Quand je suis arrivé ici, je ne savais pas que j'allais devoir jouer à gauche, je pensais uniquement au côté droit. Mais c'était un sacré concurrent, et finalement, j'ai trouvé mes marques à gauche, on a pu jouer ensemble. Je l'ai beaucoup observé, je regardais sa manière de s'entraîner, ce qu'il faisait, son positionnement. C'était vraiment un atout. Mais nous sommes deux joueurs différents. Il aime être proche de la ligne, enchaîner les centres, les tirs, moi parfois j'aime être à l'intérieur, chercher des connexions courtes, construire. Mon profil correspond bien à la façon dont nous jouons cette saison, avec une grosse possession. "Jo" (Clauss) a su faire sa place à Marseille, je suis content pour lui.

230
Przemyslaw Frankowski est le second plus gros centreur de L1 (230 centres effectués).
Seul Branco Van Den Boomen (248) fait mieux.

Votre entraîneur et vos coéquipiers louent votre calme à toute épreuve...
C'est ma meilleure saison parce que j'arrive à jouer toujours au même niveau. Par le passé, il m'arrivait d'avoir deux bons matches, et de rater le suivant. Je ne peux pas dire que j'ai de la pression quand je joue au foot. Parfois, je ressens des choses dans l'estomac, mais je le transforme en positif. Je me dis : "Tu es dans ce club parce que tu le mérites". Ces émotions, ça me pousse. C'était peut-être moins le cas quand j'étais plus jeune, mais j'ai grandi, et j'ai travaillé mon mental avec le psychologue.

Comment expliquez-vous votre progression physique ?
Cette saison, j'ai commencé à travailler avec un entraîneur personnel (Mateusz Kasprzak), je parle avec lui tous les jours. Je passe énormément de temps en salle de gym, je fais aussi beaucoup d'exercices à la maison, ça me permet d'être prêt tout le temps. Je suis extrêmement rigoureux sur la diététique et le sommeil, même un peu fou avec ça. Mais ça m'aide vraiment. Je suis healthy, ça me donne de la force.

« Beaucoup de mes amis sont venus (à Bollaert), mais ils n'ont pas regardé les matches, ils ont passé leur temps à observer le public »

 

 
 
 

Certains supporters polonais sont réputés bouillants. Est-ce que Bollaert rivalise ?
Mais il n'y a pas photo ! Ici c'est incroyable, magnifique, ce sont les meilleurs, je les aime, c'est dingue quand on joue à la maison. Parfois, quand tu fais une grosse action, tu entends le bruit et tu te sens porté, ça te touche directement au coeur. On joue à douze ou treize. Je ne sais pas comment le dire, mais c'est plus que spécial ce qui se passe dans ce stade, c'est un sentiment unique. Beaucoup de mes amis sont venus, mais ils n'ont pas regardé les matches, ils ont passé leur temps à observer le public (rires). C'est vrai que ça peut être chaud en Pologne, mais seulement si tu as des résultats, sinon ça se calme. Ici, ils s'en foutent, ils sont toujours là.

Vous arrive-t-il de rêver à l'ambiance de Bollaert un soir de Ligue des champions ?
J'essaie vraiment de ne pas penser à ce que ça pourrait être, pour ne pas perdre la concentration. Mais évidemment ce serait fou, totalement fou. (Il s'interrompt). Mais il faut qu'on reste zen. »

L'ailier ou piston compte 32 sélections avec la Pologne. (A.Mounic /L'Équipe)
 
L'ailier ou piston compte 32 sélections avec la Pologne. (A.Mounic /L'Équipe)
 

 

Merci mon chaton. 😂

Il n'est pas toujours régulier pour autant, même cette saison, il a encore à travailler là dessus. Mais au delà de ça, c'est un joueur rare pour un collectif, il ne fait jamais parler de lui, reste calme, fait toujours les efforts. On ne se rend pas compte mais il joue quasiment tous les matchs à fond. 

Il lui faudrait un concurrent pour le pousser encore plus dans ses retranchements et il serait meilleur. On peut imaginer qu'il est parfois dans son confort comme il est toujours titulaire d'où son manque de régularité.

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Il ne faut pas oublier Jimmy Cabot les gars. Une grande partie s'accorde sur le fait qu'il faille recruter au niveau piston, mais faut pas oublier qu'il reviendra l'an prochain. 

Cependant, je ne serais pas contre un piston côté gauche en concurrence avec Deiver Machado. Haidara et Le Cardinale en backup sur la base arrière et/ou piston. 

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il y a 4 minutes, MisterFraiZ a dit :

Il ne faut pas oublier Jimmy Cabot les gars. Une grande partie s'accorde sur le fait qu'il faille recruter au niveau piston, mais faut pas oublier qu'il reviendra l'an prochain. 

Cependant, je ne serais pas contre un piston côté gauche en concurrence avec Deiver Machado. Haidara et Le Cardinale en backup sur la base arrière et/ou piston. 

je l'ai pas oublié mais perso j'ai pas été convaincu.

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Il y a 1 heure, Amaury a dit :

Merci mon chaton. 😂

Il n'est pas toujours régulier pour autant, même cette saison, il a encore à travailler là dessus. Mais au delà de ça, c'est un joueur rare pour un collectif, il ne fait jamais parler de lui, reste calme, fait toujours les efforts. On ne se rend pas compte mais il joue quasiment tous les matchs à fond. 

Il lui faudrait un concurrent pour le pousser encore plus dans ses retranchements et il serait meilleur. On peut imaginer qu'il est parfois dans son confort comme il est toujours titulaire d'où son manque de régularité.

Peut-être qu'il pense être régulier par rapport à ce que le coach lui demande de faire. D'ailleurs, quand je vois sa moyenne dans l'Equipe et les réactions ici, il y a quelque chose qui ne va pas. Pour tourner à 5.89 de moyenne, il faut accumuler beaucoup de 6 et 7, ce qui signifie faire un bon match. Du coup, est-ce que ça veut dire que les journalistes le jugent en fonction de son apport défensif plutôt qu'offensif ? Après tout, on a fait beaucoup de clean sheet et il fait partie de la défense. On en reviendrait donc à ce que je disais au début, à savoir qu'il pense avoir été régulier par rapport à ses performances défensives. Mais comme on considère que ce poste de piston est aussi un poste offensif et qu'il a un déficit statistique par rapport à Clauss, on considère qu'il a fait une saison moyenne.

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il y a 9 minutes, DamieN62 a dit :

Peut-être qu'il pense être régulier par rapport à ce que le coach lui demande de faire. D'ailleurs, quand je vois sa moyenne dans l'Equipe et les réactions ici, il y a quelque chose qui ne va pas. Pour tourner à 5.89 de moyenne, il faut accumuler beaucoup de 6 et 7, ce qui signifie faire un bon match. Du coup, est-ce que ça veut dire que les journalistes le jugent en fonction de son apport défensif plutôt qu'offensif ? Après tout, on a fait beaucoup de clean sheet et il fait partie de la défense. On en reviendrait donc à ce que je disais au début, à savoir qu'il pense avoir été régulier par rapport à ses performances défensives. Mais comme on considère que ce poste de piston est aussi un poste offensif et qu'il a un déficit statistique par rapport à Clauss, on considère qu'il a fait une saison moyenne.

alors qu'en soit on est plus stable défensivement avec franko à la place de clauss.

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il y a une heure, eagle a dit :

alors qu'en soit on est plus stable défensivement avec franko à la place de clauss.

Oui, et d'ailleurs, même si on peut penser que Clauss aurait apporté plus de buts et passes décisives, ça ne veut pas dire pour autant qu'on serait 1er ou 2ème avec plus de points. Peut-être qu'il aurait pu débloquer la situation à Troyes ou Brest mais peut-être aussi que son placement défensif nous aurait coûté quelques buts dans d'autres matchs. Au final, quoi qu'on puisse dire sur la saison de Frankowski ou Fofana, ils sont titulaires indiscutables dans une équipe qui a battu le record de points dans l'histoire du club et ils y sont en partie pour quelque chose.

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