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[14] Facundo Medina


Teddy
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  • 4 weeks later...

Facundo Medina : « J’aime qu’on m’insulte, qu’on me siffle »

Joueur au caractère bien trempé, Facundo Medina n’a pas toujours fait l’unanimité auprès de ses supporters dans sa carrière. S’il fait aujourd’hui partie des chouchous de Bollaert, le défenseur du RC Lens a aussi subi les quolibets à son encontre lors de ses débuts en Argentine. Une situation vécue avec beaucoup de recul par l’intéressé, qui avoue même s’en être servi pour poursuivre sa progression.

Le caractère bien trempé de Facundo Medina

Si Facundo Medina profite aujourd’hui de l’ambiance incandescente d’un stade Bollaert plus que jamais derrière son équipe, l’Argentin assure n’avoir aucun mal à évoluer dans une atmosphère bien plus hostile. « J’aime sentir la pression, j’adore jouer à l’extérieur, quand tout le stade t’insulte et te siffle. J’adore sentir cette pression, c’est le folklore du football. Je le vis comme ça. J’aime qu’on m’insulte, qu’on me siffle, a-t-il lâché à l’occasion d’un entretien accordé à nos confrères de 90 football. Une anecdote me revient, quand j’avais 19-20 ans, je jouais à Talleres avant de venir ici. Les premiers matches ne se passaient pas bien du tout. Tout le stade me sifflait mais j’adorais ça. »

Et pour cause, Facundo Medina a pris l’habitude de s’en nourrir plutôt que de se brusquer. « Ca me plaisait car ils te mettent la pression pour que tu t’améliores, que tu ailles de l’avant, que tu sois fort dans la tête pour être à la hauteur. Tout ça m’a beaucoup aidé. Je suis parti par la grande porte de Talleres, je suis très reconnaissant envers les supporters, leurs représentants, précise l’Argentin. Je continue de parler avec beaucoup de gars. Je les remercie de m’avoir sifflé dans ces moments. » Aujourd’hui, le gaucher récolte surtout des applaudissements et des encouragements dans un stade Bollaert qu’il juge « incroyable« . « On ressent aussi cette passion ici. Pour moi, ils font partie des meilleurs publics en France. Que l’on joue à domicile ou à l’extérieur, on les sent. Nous, les joueurs, devons être reconnaissants de ça. »

https://le11hdf.fr/rc-lens-facundo-medina-jaime-quon-minsulte-quon-me-siffle/

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  • 3 weeks later...
  • 1 month later...
  • 3 months later...

Facundo Medina, joueur lensois de l’année : « Je suis bien dans ma tête, je veux tout donner »

Le défenseur argentin du RC Lens a réalisé une très grosse saison 2022-2023 et a redémarré la nouvelle sur les mêmes bases. Il fait partie des cadres et des régulateurs de ce Racing.

Quel est le souvenir le plus fort que vous gardez de cette année ?

Bon ou mauvais ? Il y a eu beaucoup de choses. De très mauvaises. Mais au niveau personnel, il y a eu beaucoup de très bonnes choses. On s’est qualifiés pour la Ligue des champions avec ce club, cette grande institution, pour les gens, les supporters. Mais je suis très content, fier et je remercie tout le monde. Parmi les moments marquants, il y a eu l’après-match contre Ajaccio, le dernier match de la saison à Bollaert. Il y avait ma mère, ma grand-mère. C’est un des moments les plus forts de la saison parce que ma grand-mère est venue me voir. Ils sont tous venus d’Argentine, 14 heures d’avion. Je sais les efforts qu’ils ont faits pour venir. Je les remercie et je suis content d’avoir pu profiter de ce moment avec eux. On l’a vécu tous ensemble avec mes sœurs et j’étais très content.

Auriez-vous pu être champions la saison passée ?

Ah quelle question ! Il y a une phrase qu’on dit beaucoup en Argentine, c’est : “Con el diario del lunes, todo podemos hablar” (Avec le journal du lundi, on peut parler de tout). Ça veut dire, il est toujours facile de refaire les choses le lendemain. Alors pourquoi tu n’as pas fait ça, pourquoi tu as fait ça ? La vérité, c’est que ça s’est passé comme ça. Si on avait battu le PSG, on aurait peut-être perdu le match suivant. Il s’est passé ce qui s’est passé. Moi, ce que je retiens, ce qui me marque beaucoup, c’est l’attitude de l’équipe après ce match qui nous a fait souffrir à Paris. On a tourné la page pour maintenir notre concentration et nous focaliser sur notre objectif.

Comment pourriez-vous définir cette équipe de Lens en 2023 ?

« Il y a beaucoup de phrases, beaucoup de mots comme l’humilité, être solidaires, être intenses, la camaraderie, la rage, la passion, ce qui t’identifie comme club, les valeurs que nous donne le club : être forts, unis. On a des individualités très bonnes, c’est pour ça que l’équipe, le groupe sont ainsi, ceux qui jouent, ceux qui jouent mois, c’est un peu de tout qui fait que l’équipe a pu faire ce qu’elle a fait. Unis, forts, solidaires, déterminés, les valeurs qu’on a comme club. »

C’est assez exceptionnel de vivre une telle année…

« Ça aurait été décevant de ne pas pouvoir vivre tout ça. Sans que ce soit mal interprété, je veux aider le club à s’habituer à se battre à ce niveau, et toujours laisser le club le plus haut possible. »

Comment analysez-vous votre jeu, vos progrès, ce que vous pouvez améliorer ?

« Me calmer un peu. Non, c’est un mensonge. Bon, à vrai dire, oui. Je crois que je travaille tous les jours, les soins personnels, le repos, un peu de tout ce qui m’aide parce que l’équipe m’aide vraiment à continuer à progresser, à me motiver, à donner le meilleur, à m’accompagner. Si elle me donne tout, je dois aussi tout donner et si c’est bien pour moi, c’est bien pour tous mes partenaires et toute l’équipe. Si on gagne, on gagne tous ensemble, si on perd, on perd ensemble. Sincèrement, je me suis aussi adapté à l’arbitrage, à leurs façons de faire, j’ai appris de ça, du championnat. »

« Ça fait trois ans que je suis ici et j’ai beaucoup appris. J’ai eu besoin d’un temps d’adaptation, j’ai eu besoin de comprendre, de m’habituer à la culture, et la vérité, c’est que ça s’est passé de la meilleure des manières. C’est une échelle, mais il faut comprendre qu’il y a des blessures, de l’inconfort, mais au-delà de ça, je me suis focalisé sur le fait de me calmer pour bien penser et me calmer dans le bon sens, parce que vous me voyez, je suis un peu fou quand je suis dedans, je veux gagner, je suis un compétiteur, tout ce que j’ai accompli, je le dois à mes partenaires. »

Vous pensez que vous devez vous calmer ?

« Non, je dis juste ça pour que les gens ne me dérangent pas. Non, je suis assez calme. Les gens pensent que je suis un fou, que je suis pire, non je suis très calme. »

Vous pouviez quitter Lens l’été dernier, vous êtes resté pour la Ligue des champions ?

« La vérité, c’est que je suis bien ici. Je suis heureux, sincèrement. On a rejoint la Ligue des champions avec notre classement, on a rempli nos objectifs. Je suis très à l’aise, très heureux. La ville, l’ambiance, ça ressemble à ce que je vivais en Argentine, à part le climat. Mais pour le reste, tout est bien. Je suis bien dans ma tête, je veux tout donner. Je ne suis pas fou dans ma tête, les matchs, les entraînements chaque jour, je veux donner le meilleur tout le temps et que les gens m’aiment, ça c’est très précieux et motivant. Tu sens ce soutien qui est très important pour nous. »

« Nous, les joueurs, nous sommes humains, nous avons des sentiments. Il y a un exemple avec le match de Séville. Je suis très autocritique, parce que pour moi, je ne pense pas avoir fait le match que j’aurais voulu faire, mais j’ai senti tout l’amour des supporters. Ça me motive, ça me donne envie de continuer à démontrer que, quand j’enfile le maillot, je le mets pour transpirer, pour donner le meilleur pour l’équipe, parce que j’ai envie qu’on gagne, pour toutes les personnes qui nous suivent chaque jour. C’est ce que je suis. »

Qu’avez-vous appris de la Ligue des champions ?

« C’est incroyable. Tu te mesures à d’autres équipes. Chaque joueur rêve d’accomplir cet objectif. Tout le monde sait aussi que mon rêve, c’est de gagner la Coupe du monde avec ma sélection, mon pays. La vérité, c’est que tu te confrontes à des équipes d’autres pays, une autre culture, une autre façon de jouer, avec d’autres types de joueurs, meilleurs. C’est incroyable. »

Est-ce que la sélection d’Argentine vous semble proche ou encore lointaine ?

« Sans que ce soit mal interprété, je ne la vois pas loin. Je la vois proche. Ça dépend de ton rendement, de comment tu es. »

Est-ce que le fait qu’elle joue à quatre en défense peut être un frein à votre sélection ?

« Pour moi, ce n’est pas un problème. Jeune joueur, j’ai appris à jouer central dans une défense à quatre. Il faut s’adapter, ce n’est pas un problème. Il faut être intelligent. Si on change de défense, si on joue avec une ligne de quatre ça m’intéresse, à trois aussi. Je l’ai fait à quatre comme à trois, ce n’est pas un problème pour moi, on s’adapte et on donne le meilleur quand c’est ton moment et il faut être intelligent. »

Dites-nous en plus sur votre pied droit ?

« Je suis un buteur avec. Non, c’est un mensonge. J’ai eu un peu de chance (contre Nantes). Si on se souvient bien de l’action, tirer n’était pas ma première option. Mais j’ai tiré et avec de la chance c’est rentré. À aucun moment de l’action je regarde le but, je voulais passer la balle, mais quand j’ai vu que c’était fermé… C’est mon deuxième but du droit. Vous savez quand était le premier ? Avec Talleres, mon seul et unique but avec eux (en février 2020). Il y a eu un centre et j’ai repris le ballon du droit. De la chance encore. Et je crois que c’était aussi la première fois que ma mère venait me voir avec Talleres. La première fois qu’elle est venue à l’extérieur pour me voir. Je crois qu’il faut qu’elle vienne me voir plus souvent. »

Vous allez en faire un tatouage ?

« Non, quand même pas. Je dois garder de la place. Il y en a qui signifient quelque chose pour moi, d’autres pour le plaisir. Je vais continuer, mais intelligemment sinon après… Il y en a beaucoup qui signifient des choses pour moi, ceux que j’aime, mon grand-père, ma grand-mère, ma mère, mon animal, les personnes qui te marquent dans la vie. Les mots ne suffisent pas. Rien ne suffit pour démontrer l’amour, l’affection. Ma mère et ma grand-mère sont très représentatives pour moi. J’essaie d’être un bon fils, un bon petit-fils, même si j’ai fait des erreurs. Plus que faire des erreurs, le plus important, c’est l’intention d’être bon, c’est comme ça que je fonctionne. »

Que vous a apporté Franck Haise, quel joueur souhaite-t-il que vous soyez ?

« Ah Franck, je suis en train de le rendre fou. Il est beaucoup sur moi. Sincèrement, il m’a apporté beaucoup, il me laisse beaucoup de liberté, me transmet sa confiance et c’est important pour les joueurs, pas que pour moi. Je sens aussi le respect du staff. On parle beaucoup quand on peut. Moi, ce qui m’importe, c’est que tout le groupe se sente bien, pas seulement un joueur, le meilleur ou le pire. Nous avons de multiples facettes et nous les transformons en une seule parce que je crois que ce qui est fondamental – on voyage tout le temps ensemble, on est quasiment tout le temps ensemble – c’est la relation, discuter et tous les messages qu’on peut passer au groupe. Avec ma petite expérience, j’essaie de me concentrer là-dessus. Quand je vois quelque chose qui ne me convient pas, c’est un coach qui te laisse de la liberté, qui parle tranquillement avec toi, va t’écouter, prêter attention à toi. Il va nous aider, comme chaque joueur, individuellement et collectivement. C’est agréable et bon de ressentir ça d’un coach. L’accompagnement, le respect, c’est fondamental pour la confiance. »

Que peut-on vous souhaiter pour l’année qui vient ?

« Beaucoup de choses. Continuer à m’améliorer, essayer de gagner des matchs, profiter de chaque moment tous les jours. Il faut se préparer pour les matchs qui arrivent, la Coupe de France. L’intention est toujours d’être le meilleur possible, pour pouvoir dire à la fin de la journée : “J’ai tout donné”. Il faut toujours afficher une bonne tête, indifféremment de comment vont les choses. On va tenter de tout gagner et de se classer le mieux possible. »

Voix Du Nord

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Medina, c'est le Fofana de la défense. Quand tu vois son but contre Nantes ou sa course contre Séville, tu te demandes si son successeur aura ce même grain de folie. On peut déjà voir la différence entre lui et Gradit au niveau de la prise de risque. Si on venait à se retrouver avec deux Gradit, on serait peut-être toujours aussi solide défensivement, mais ça manquerait de piquant dans la relance et la construction, et l'équipe est déjà devenue bien assez fade sans les courses et dribbles de Fofana.

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  • 1 month later...
  • 2 weeks later...
  • 4 weeks later...
  • 4 weeks later...
il y a 3 minutes, DamieN62 a dit :

Prolongation jusqu'en 2028, excellente nouvelle!

Étant donné le timing, je doute qu'il ait prolongé pour ensuite partir dans 2 ou 3 mois. Je pense que cette prolongation signifie qu'il sera toujours là les 10 prochaines saisons.

Je me suis permis de corriger ta coquille :D:

Modifié par karldu91
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Facundo Medina fier et heureux d'avoir prolongé au RC Lens

Quelques jours après l’annonce de sa prolongation de contrat avec le RC Lens, club avec lequel il est désormais lié jusqu’en juin 2026, Facundo Medina s’est présenté devant la presse, ce jeudi en amont de la réception de Clermont. L’occasion pour l’Argentin d’expliquer les raisons de sa fidélité et de se montrer optimiste pour la fin de saison.

Les raisons de sa prolongation avec le RC Lens

« Pourquoi pas ! Je suis trop content d’avoir prolongé. J’ai décidé de prolonger après avoir échangé avec ma mère, ma famille. Je suis fier de rester ici. Je connais le club, je suis là depuis trois ans, c’est une belle histoire. On a décidé de continuer. Je suis heureux ici. Je respecte le club, mes coéquipiers, tout le groupe. Ce qui se passera par la suite, je ne suis pas. Dans ma tête, je suis à 110-120% ici. »

La mauvaise passe actuelle du collectif

« Même dans le moment actuel, il faut rester calme et concentré. Se réfugier dans le travail pour retrouver le chemin de la victoire. La saison n’est pas terminée, on est encore bien classé, ce sont des périodes dans une saison. On a perdu des matches, on a fait des erreurs, il faut savoir faire son autocritique et travailler. Cela commence par moi-même, savoir ce que je peux donner de plus à l’équipe ou au groupe. Ce sont des petits détails, comme la concentration. Dans les matches, il faut aussi garder le même rythme. Il faut être stable pendant 93 minutes. Il faut retrouver la confiance, ça va tourner en notre faveur. On travaille beaucoup pour ça. »

Un groupe déstabilisé par les remous internes ?

« A mes yeux, non. Si on gagne, on parlera du retour au premier plan de Lens. Ce sont des périodes comme ça, ça existe dans tous les clubs. Il faut être concentré sur nous, avoir confiance en nous. Les problèmes qui peuvent exister dans le vestiaire, c’est entre nous. Vous pouvez poser la question, cela peut être votre opinion. »

Facundo Medina, « un leader d’exemplarité » pour Franck Haise

« Il est prolongé pour ce qu’il donne, son évolution depuis quatre ans, ce qu’il est capable d’apporter dans une forme de leadership. Il a ce leadership sur la grinta, l’engagement. J’attends toujours ça de lui. C’est un joueur qui compte déjà pour le club. En quatre ans, il y a un certain nombre de choses faites et il a apporté au club. Je suis très heureux qu’il s’inscrive et que le club souhaite l’inscrire dans la durée. Maintenant, dans le football, il y a toujours des choses qui peuvent se passer. Il a envie de s’inscrire dans la durée, sinon il n’aurait pas prolongé. C’est très important d’avoir des gens comme lui. C’est un leader d’exemplarité sur un terrain. On a besoin de ces joueurs et de ces personnes-là. »

https://le11hdf.fr/facundo-medina-fier-et-heureux-davoir-prolonge-au-rc-lens/

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