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LDC j5 / Arsenal - Lens / 29-11-23


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il y a 1 minute, david79 a dit :

Pas fan d'Haidara en piston gauche comme semble l'indiquer l'équipe.


Pas le choix malheureusement si Machado pas remis. Et je préfère Franko à droite perso.

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Arsenal - Lens : Joseph Oughourlian, le plus Londonien des Lensois

Le discret homme d’affaires franco-libanais habite à Londres, une ville d’où il pilote en grande partie la destinée du club sang et or dans lequel il est entré en 2016, avant d’en prendre la présidence en juin 2018. Ce mercredi soir, à l’occasion d’Arsenal - Lens, il va vivre son « derby ».

« Benjamin, il va me falloir beaucoup de places ! » Lorsque la petite boule « Lens » a atterri dans le groupe d’Arsenal lors du tirage au sort de la Ligue des champions, en août, Joseph Oughourlian a bondi. Arsenal, c’est Londres. Et Londres, c’est chez lui.

Alors, Benjamin Parrot, directeur de la communication et du marketing du RC Lens, a dû faire le forcing pour récupérer des places, payantes, pour toute la famille et les proches du président qui vont l’accompagner dans ce match si particulier.

Londres, c’est le terrain de jeu de Joseph Oughourlian, qui y a recentré ses activités en 2012 et le fonds activiste Amber Capital, qu’il a créé en 2005. Le foot, il l’a d’abord connu via ses enfants, Jean et Julien, qu’il a accompagnés sur les terrains londoniens.

L’économiste pointu qu’il est s’est ensuite investi plus intensément avec le ballon lorsqu’il a repris le club de Millonarios (Bogota), alors en difficulté, en 2015. En Colombie, pays d’origine de sa grand-mère, comme en Italie (Calcio Padoue, racheté en 2017), il n’est pas aussi impliqué qu’au RC Lens.

Président depuis 2018, plus de 77 millions d’euros investis, « il est tombé amoureux du club, du territoire et de la culture locale », raconte Didier Delannoy, président du Club 100, qui regroupe des dirigeants d’entreprises, fans du RC Lens.

« Quand il est arrivé, il a voulu écrire les vraies valeurs du club. Il a créé un groupe de travail et les valeurs sont affichées désormais à La Gaillette. » Didier Delannoy, comme tous ceux qui travaillent et gravitent autour du club, a découvert un homme rassembleur, humble, à l’écoute. « Quelqu’un de méthodique, qui sait s’entourer. »

Les bonnes personnes à la bonne place. Facile à dire, beaucoup moins à mettre en place. « Je veux un conseil d’administration opérationnel, un management fort et des gens qui, chacun dans leur domaine de compétence, puissent prendre des décisions. Un circuit court et efficace. J’ai adapté au club le process de mes entreprises », nous disait-il en 2019.

Très présent à Lens à ses débuts, il l’est beaucoup moins désormais. «  Il était beaucoup plus présent la semaine en Ligue 2, on se voyait énormément. C’est aussi en fonction de ses investissements et de son travail. Il était beaucoup plus à Paris. Il connaît mieux le club, il est moins inquiet. Sa présence est plus concentrée sur certains matchs  », souligne le directeur général, Arnaud Pouille.

 

« Il est ultra-connecté via Linkedin et WhatsApp. Il partage ses idées, les rendez-vous qu’il fait »

 

Depuis qu’il a pris la présidence de Prisa, le plus grand groupe de presse (télé, radio, journaux) espagnol en 2021, il lui faut jongler entre les trains, les avions, les réunions. « Mais on a des contacts quotidiens, indique-t-on au Racing. Il est ultra-connecté via Linkedin et WhatsApp. Il partage ses idées, les rendez-vous qu’il fait, notamment sur le digital. »

Sans tout contrôler, puisqu’il délègue facilement, Joseph Oughourlian aime être au courant de ce qu’il se passe. Ce qu’il définit ainsi : « Je veux des rapports, réduire les incertitudes, je veux qu’on m’explique, je veux des arguments. Quand vous investissez plusieurs millions d’euros dans une équipe, vous êtes en droit de valider et de demander la raison des choix. Et comme par hasard, depuis, on a quelque chose de cohérent. »

Cette saison, il a assisté à quatre matchs de Ligue 1 et deux de Ligue des champions. Quand il vient à Lens, en passionné de culture (musique classique, expositions), c’est à l’hôtel du Louvre-Lens qu’il séjourne. Il en profite pour assurer les gros rendez-vous ou les réunions qui fixent les grandes orientations.

« Il mouille le maillot au sens propre. Il a une stratégie, un projet », remarque Gervais Martel, qui constate que Joseph Oughourlian assiste le plus souvent en présentiel aux réunions du conseil d’administration de la Ligue de football professionnel à Paris.

À Londres, il a aussi développé la marque RC Lens, via le club de ses enfants et la rencontre avec Cyrille Allain, responsable du RCL London, qui confirme son côté accessible. Celui qui vient d’être nommé parmi les meilleurs présidents européens aux Globe Soccer Awards, se définit comme un investisseur actif. À l’Emirates Stadium, c’est un supporter actif qu’on devrait voir…

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Tactique : que doit faire Lens face aux corners d'Arsenal ?

Référence mondiale sur coups de pied arrêtés, Arsenal a été particulièrement menaçant dans ce secteur face au RC Lens à Bollaert (2-1) le 3 octobre dernier. Avant le match retour, les Sang et Or sont prévenus.

 
Gabriel s'impose devant les Lensois à l'aller. (B. Papon/L'Équipe)
 
Gabriel s'impose devant les Lensois à l'aller. (B. Papon/L'Équipe)
Matthias Ribeiromis à jour le 29 novembre 2023 à 10h35
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Depuis l'arrivée à Arsenal du Français Nicolas Jover, entraîneur adjoint chargé des phases arrêtées, à l'été 2021 dans le staff de Mikel Arteta, les chiffres du club londonien ne cessent de progresser dans le domaine. Auteurs de 7 buts et 42 tirs à la suite d'un corner cette saison en Premier League (meilleurs totaux du Championnat), les Gunners sont l'équipe d'outre-Manche la plus prolifique dans l'exercice. Une statistique qu'il est possible d'étendre jusqu'à août 2022, mois depuis lequel les Londoniens ont inscrit 20 buts suite à un coup de pied de coin.

 
 

La rencontre de Ligue des champions à Lens a épousé cette logique : sur les 1,51 xG produits par Arsenal, 0,56 l'ont été sur coups de pied arrêtés. Pour parvenir à une telle domination dans un secteur de jeu aussi précis, et désormais en constante évolution, la préparation, l'ingéniosité et la précision semblent être des facteurs primordiaux.

Des Lensois plus nombreux dans la surface...

Sur les cinq corners frappés par les Gunners dans l'Artois, tous ont été les témoins d'une organisation préparée en amont : trois joueurs aux abords de la surface (Zinchenko, Vieira et Odegaard ou Trossard selon le tireur), un au premier poteau (Saliba), un au second (Havertz), deux joueurs libres de se déplacer dans l'axe de la surface (Rice et Jesus) et deux joueurs plus éloignés (Gabriel et Tomiyasu).

Pour répondre à cette disposition, Lens a adopté un marquage mixte mélangeant défense en zone au premier poteau avec la présence de Florian Sotoca et Adrien Thomasson et individuelle dans le reste de sa surface. Résultat : un 6 contre 8 à la faveur des Artésiens devant Brice Samba. Seule modification en cours de match : l'adaptation de Franck Haise et de son staff à la mi-temps afin de placer Facundo Medina, plus agressif au duel, au marquage de l'ancien Lillois Gabriel alors constamment recherché par Arsenal sur corner, plutôt que Przemyslaw Frankowski initialement missionné.

 
 
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L'organisation défensive lensoise en première période. Les dix joueurs de champ sont concernés, huit sont au marquage d'un adversaire, deux sont libres au premier poteau (Sotoca et Thomasson). Initialement, Gradit et Frankowski sont sur Gabriel et Tomiyasu, cibles préférentielles d'Arsenal, tandis que Medina est sur Saliba (2) au premier poteau.

...mais piégés par les mouvements d'Arsenal

Bien que la structure initiale sur coups de pied arrêtés ait son importance, elle ne prend réellement vie qu'à l'instant où les joueurs concernés démarrent leurs courses préparées et combinées. Face à Lens, Arsenal avait, comme à chaque match, concocté une animation en adéquation avec ses forces et les faiblesses de l'adversaire. Pour Damien Della-Santa, ancien entraîneur adjoint de l'OGC Nice en charge des phases arrêtées (2021-2023) et présent à Bollaert ce soir-là : « Arsenal a cette capacité à s'adapter à l'adversaire et à exploiter les failles presque en temps réel. À l'image des corners sortants frappés à Lens, ce qui semble inhabituel pour eux, plutôt habitués aux rentrants. »

La défense en zone de Thomasson et Sotoca était attaquée par Havertz, Rice et Saliba afin de boucher cette zone et d'y aspirer un maximum de Lensois alors que, dans le même temps, Gabriel et Tomiyasu, les deux joueurs chargés de transformer la combinaison, étaient chacun en un-contre-un en second poteau. Leur mission : se défaire du marquage par leur mouvement et leur densité physique. Avec des frappeurs précis tels que Martin Odegaard ou Leandro Trossard, Arsenal s'est montré menaçant dans le domaine et aurait même pu prendre l'avantage à la 66e minute sans un immense arrêt de Brice Samba, qui a maintenu l'exploit à portée des siens.

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(1/2) Les trois appels au premier poteau des Gunners permettent d'aspirer Lens dans cette zone et de libérer totalement le second poteau pour Jesus, Gabriel et Tomiyasu, alors en 3 contre 3.
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(2/2) Le corner est tiré dans la bonne zone, Lens a la majorité de ses joueurs au premier poteau qui ne peuvent que regarder l'action, mais Gabriel, qui a sauté plus haut que tout le monde, ne peut pas mieux frapper sa tête qui finira dans les gants de Samba.
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Même animation sur l'occasion de Tomiyasu. Lens perd à nouveau cinq joueurs au premier poteau sur la mise en place, le Japonais a pris l'avantage à la course face à Jonathan Gradit et le corner est parfaitement frappé au point de penalty. Samba s'interposera.

La densité physique comme réponse possible

Alors que ces mises en place élaborées sont le résultat de certaines habitudes observables et donc anticipables sur coups de pied arrêtés (défense en zone ou individuelle notamment), les déplacements précis et prévus en amont de joueurs ciblés quant à eux resteront toujours inattendus pour l'adversaire. Damien Della-Santa à nouveau : « Arsenal est l'exemple type d'une équipe qui n'a pas forcément un potentiel exceptionnel individuellement sur phases arrêtées, peut-être même inférieur à celui de Lens, mais qui se retrouve, grâce au travail en amont, à être une des meilleures équipes du monde dans le domaine. Chaque coup de pied arrêté est un danger. »

S'impose alors un rapport de force à l'avantage de celui qui surprend plutôt que celui surpris, comme l'a volontairement concédé Franck Haise au micro de RMC Sport à l'heure de détailler les clés de l'exploit face aux Gunners : « C'est toujours un axe de travail les coups de pied arrêtés. Mais quand c'est parfaitement bien joué, et cette combinaison on ne l'avait pas anticipée, il faut accepter que l'adversaire pose aussi des problèmes sur ces situations. »

Toutefois, un élément peut permettre d'équilibrer relativement la situation : le rapport physique. « Il faut garder en tête que l'engagement est une part de la réussite sur phases arrêtées et que Lens est tout à fait capable d'exister dans ce domaine-là », complète Damien Della-Santa. En étant proche de son vis-à-vis, alerte sur ses démarrages et changements de directions en plus d'être solide voire rugueux au duel, certaines mises en place peuvent être annihilées ou au moins bousculées. Une réponse qui semble aisée, mais qui s'annonce bien plus périlleuse au moment de défendre sur un fil, face à l'inconnu, dans sa surface, zone dans laquelle la moindre erreur peut rapidement coûter très cher.

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Sur le premier corner d'Arsenal, où Gabriel était déjà ciblé au point de penalty, Frankowski intervient de justesse grâce à sa vivacité, supérieure à celle du défenseur brésilien, et coupe la trajectoire in extremis.
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En fin de match, les courses de Tomiyasu et Gabriel sont contrôlées par Medina et Gradit grâce à l'impact physique et au léger vice de chacun. Ici, l'Argentin se positionne entre le but et son vis-à-vis tout en accrochant le Brésilien pour l'empêcher de prendre de la vitesse, alors le Français, en retard et moins bien positionné, n'hésite pas à accrocher discrètement le maillot du Japonais pour le freiner légèrement.
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Dans la densité, les deux défenseurs sont aussi très proches de leurs adversaires, pour tenter d'être agressifs afin de s'imposer physiquement et ne pas laisser d'opportunité aux Gunners de reprendre le ballon ou a minima rendre ces dernières moins évidentes.

Pour Damien Della-Santa, l'enjeu lensois avant le déplacement à l'Emirates réside dans une « occupation de l'espace plus rationnelle, notamment pour les joueurs en zone, afin de tenter d'anticiper la manière dont Arsenal va essayer de les manipuler ». Une réflexion délicate, mais qui, comme pour le match aller, semble clé dans la construction d'un exploit face à l'actuel leader de Premier League.

publié le 29 novembre 2023 à 10h35mis à jour le 29 novembre 2023 à 10h35
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Dans tous les cas on aura notre finale face à Séville pour continuer l'aventure européenne. J'espère que les joueurs joueront ce soir décomplexés et qui sait ? 

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il y a 5 minutes, neegh a dit :

Dans tous les cas on aura notre finale face à Séville pour continuer l'aventure européenne. J'espère que les joueurs joueront ce soir décomplexés et qui sait ? 

bah clairement le discours d'Haise c'st : aujourd'hui c'est cadeau, amusez vous en respectant les consignes, peu importe le résultat ca ne change pas que la finale sera a bollaert

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il y a une heure, Kwarkz a dit :

Victoire des 2-0 de nos U-19 et qualification pour les 8emes dans la foulée. 

Quand les jeunes ont gagné on n'a jamais perdu en LDC et quand ils ont perdu, on a aussi perdu. De bon augure pour ce soir?

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il y a 9 minutes, manico a dit :

Quand les jeunes ont gagné on n'a jamais perdu en LDC et quand ils ont perdu, on a aussi perdu. De bon augure pour ce soir?

On se le souhaite :)

Posté(e)

Il ne faut surtout pas que Séville gagne, car si on perd, un match nul contre eux ne sera peut-être pas suffisant. Si on est à égalité avant le match et qu'on fait 2-2, ils nous passeront devant grâce au nombre de buts marqués à l'extérieur. Il faut absolument qu'on soit dans une situation où un simple nul suffit, sans se préoccuper du nombre de buts marqués.

Après, j'avoue que depuis la défaite contre le PSV, je n'ai plus vraiment les 8ème de finale à l'esprit. Si le PSV gagne et qu'on prend un point, je serai très content car ça signifie qu'on sera européen au printemps prochain.

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il y a 28 minutes, DamieN62 a dit :

Il ne faut surtout pas que Séville gagne, car si on perd, un match nul contre eux ne sera peut-être pas suffisant. Si on est à égalité avant le match et qu'on fait 2-2, ils nous passeront devant grâce au nombre de buts marqués à l'extérieur. Il faut absolument qu'on soit dans une situation où un simple nul suffit, sans se préoccuper du nombre de buts marqués.

Après, j'avoue que depuis la défaite contre le PSV, je n'ai plus vraiment les 8ème de finale à l'esprit. Si le PSV gagne et qu'on prend un point, je serai très content car ça signifie qu'on sera européen au printemps prochain.


Soyons ambitieux. Mais oui, idéalement, un match nul permettrait de quasi faire de la victoire contre Séville un 16è de finale, dans la mesure où j'imagine mal le PSV battre Arsenal.

Posté(e)
il y a 15 minutes, enti a dit :


Soyons ambitieux. Mais oui, idéalement, un match nul permettrait de quasi faire de la victoire contre Séville un 16è de finale, dans la mesure où j'imagine mal le PSV battre Arsenal.

Sachant qu’Arsenal n’aura très certainement plus rien à jouer, cela ne m’étonnerait pas du tout de mon côté malheureusement 

Posté(e) (modifié)
il y a 18 minutes, enti a dit :

Séville ouvre le score. Mieux ça que l'autre sens !


Et carton jaune pour Lozano qui loupera le match contre Arsenal

Edit : et il sort sur blessure avant la mi-temps

Modifié par enti
Posté(e)
il y a 27 minutes, enti a dit :

Séville ouvre le score. Mieux ça que l'autre sens !

ben non car on peux encore plus finir 4e avec seville qui viendra pour gagner.

Posté(e) (modifié)
il y a 6 minutes, eagle a dit :

ben non car on peux encore plus finir 4e avec seville qui viendra pour gagner.

à l'inverse si PSV gagne et que nous on perd, on peut gagner 50-0 Séville on ne passera pas. C'est ce qu'il veut dire je pense. Après oui pour lka 3ème ça change des choses

Modifié par mArT

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