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LDC j2 / Lens - Arsenal / 03-10-23


CoeurO
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RC Lens : Youl Mawéné raconte son match contre Arsenal en 2000, « je n’aurais jamais dû être là ! »

Formé au RC Lens, sans expérience européenne et avec six apparitions de D1 dans les jambes, Youl Mawéné avait été parachuté dans le onze lensois à Highbury, en demi-finale de Coupe UEFA 2000 face à Arsenal. Aujourd’hui encore, il évoque cet épisode avec beaucoup d’autodérision et un sourire large comme sa gentillesse.

Après quelques matchs à Lens et une longue carrière en Angleterre, Youl Mawéné, 44 ans, est désormais coach sportif.

Quand on aborde avec un supporter lensois la demi-finale de la Coupe UEFA en 2000, son nom n’est pas celui qui revient naturellement. Et pour cause. « Le groupe pro me paraissait inatteignable, se marre-t-il. Les entraînements avec l’équipe première, je les jouais comme des matchs de coupes ! Je n’aurais jamais dû être là. » Selon la définition, le syndrome de l’imposteur est un « sentiment auto-entretenu d’incompétence et de doute en sa personne et ses compétences, et qui persiste malgré les succès ».

Lorsque Lens bat Vigo, en quart de finale (0-0 ; 2-1), le 23 mars 2000, le défenseur central, resté sur le banc, est l’un des premiers à se jeter sur son pote Franck Queudrue, titulaire. « Je n’ai alors joué aucune minute en coupe d’Europe de la saison, rappelle celui qui n’avait effectué que six apparitions en D1. À part à l’Atletico Madrid ou à Arnhem, où je regarde les matchs depuis les tribunes, je ne fais même pas les voyages ! (rires) »

 

Pour jouer, il fallait « une hécatombe »

Alors que Bollaert fête sa qualification pour le dernier carré, Youl Mawéné, 20 ans à l’époque, n’a pas encore saisi que sa saison – et un peu sa carrière – vient de basculer. José Pierre-Fanfan et Valérien Ismaël ont écopé d’un avertissement face aux Espagnols, qui les suspendent automatiquement pour la demi-finale aller. « Je ne me pose même pas la question de savoir si c’est moi qui vais jouer à Arsenal. J’étais peut-être sixième dans la hiérarchie des défenseurs centraux. Pour gratter du temps de jeu, pour des joueurs comme moi, il faut une hécatombe. Je me dis aussi que François Brisson, le coach, va préférer faire redescendre un milieu de terrain derrière. J’ai certes déjà joué au Vélodrome un soir où on avait gagné et où on avait pris des boulons de la part du public en sortant du match (1-2, 18 décembre 1999), mais bon… »

Si Thierry Henry est lui aussi suspendu du côté des Gunners, Lens a trois semaines pour trouver le duo idoine amené à défier les Bergkamp, Kanu ou Suker. Le natif de Caen n’a plus foulé de pelouse de l’élite depuis plus de deux mois. Mais, étonné, il est dans le groupe qui débarque « dans un hôtel incroyable, sur une belle place de Londres ». Dans cet établissement de luxe, Youl Mawéné ouvre grand les yeux en croisant les joueurs du Barça de Figo, Puyol, Xavi ou Rivaldo, venus défier Chelsea en Ligue des champions au même moment.

La veille du match, les Lensois prennent leurs repères sur la pelouse d’Highbury. « Je découvrais alors ces stades et ces ambiances typiquement anglaises, avec ce poids de la tradition, explique celui qui ne s’imagine pas encore être dans le onze le lendemain. Et puis, arrive la fin de l’entraînement. Je comprends que je vais débuter. Olivier Dacourt vient me rassurer. Il me dit que j’ai mérité d’être là. Je ne réalise pas. Dans le sens où je me dis que c’est un simple match de foot que je dois disputer comme une rencontre en réserve ou en DH… » Youl Mawéné ne veut pas se prendre la tête. « Bon, au fil des heures, j’ai de plus en plus hâte que le match débute. Parce que plus c’était long, plus je commençais à me faire un peu trop le match dans la tête… »

Bergkamp ouvre le score, la peur de la « casquette »

Si l’attente est donc un peu longue, la dureté des premiers duels est immédiate. Après deux petites minutes de jeu, Bergkamp grille déjà la défense lensoise et ouvre le score. « Je me suis dit qu’on allait prendre une casquette. Mais on a tenu ce 1-0 jusqu’à la mi-temps, on a recadré quelques trucs et on a frustré l’adversaire ».

Lens « tient » cette courte défaite jusqu’au bout et est même à quelques centimètres, ceux de la barre transversale, d’égaliser en seconde période. « On est sorti de là la tête haute, en se disant qu’on donnait la chance à Bollaert de vivre une demi-finale retour à suspense. Pour l’anecdote, je voulais faire le fier ce soir-là et j’avais décidé de n’échanger mon maillot avec personne (rires). Un équipier m’avait quand même récupéré celui de Marc Overmars, le Néerlandais qui courait à 2000 à l’heure. » S’il l’avait laissé traîner dans un sac en plastique chez sa maman, Youl Mawéné a récupéré cette tunique il y a quelques mois. « Je l’accrocherai peut-être un jour quand même chez moi. »

Youl Mawéné, sous le maillot de Preston, à la lutte avec la star espagnole de Liverpool, Fernando Torres, en 2009.

Évoquant le Racing, celui qui a stoppé sa carrière professionnelle en 2013 est clair : « Ces années passées à Lens ont été fantastiques. Pour les jeunes du centre, ce n’était pas simple d’intégrer l’équipe première car on parle du grand Lens, qui venait de gagner le championnat et la Coupe de la Ligue. Quand l’un de nous y parvenait, même pour un match, il représentait tous les potes du centre de formation. Là-bas, on a appris la rigueur et la discipline avec Daniel Leclercq ou Georges Tournay. J’ai tellement de reconnaissance vis-à-vis de ces gens. Je suis étonné que vous m’ayez contacté car je ne suis qu’une goutte d’eau dans l’histoire de ce très grand club qui a vu passer des Oudjani, Warmuz ou Sikora. » Une goutte d’eau qui a plongé tête la première dans l’un des matchs les plus prestigieux de l’histoire du club et s’en était très bien sorti. Cet Arsenal - Lens demeurera jusqu’au bout son seul match européen en carrière. Au match retour, il regardera Arsenal s’imposer (1-2) depuis la tribune de Bollaert. Il ne jouera plus jamais une seule minute sous le maillot lensois. L’été suivant, il reprendra le Shuttle, pour y signer à Derby County alors en Premier League. Il y passera quatre saisons, avant de poursuivre à Preston (2004-2010), dans le club grec de Panserraïkos (2010-2011), puis en Écosse à Aberdeen.

Aujourd’hui devenu coach sportif, il est père de deux enfants qui évoluent à Preston (Lancashire). Noah, son premier fils, a d’ailleurs effectué ses premiers pas en Championship (D2) cet été. Youl Mawéné, 44 ans, les laisse vivre leur passion comme ils l’entendent. « Une carrière peut se jouer sur un choix d’agent, une blessure, un changement d’entraîneur ou des suspensions… » Des aléas qui l’ont amené à être titularisé à Highbury un soir d’avril 2000, avant de jouer plus 300 matchs en Angleterre, dont 25 en Premier League et 174 en D2. Pas franchement les statistiques d’un imposteur.

Affronter Kanu, Bergkamp, Petit... Youl Mawéné a vécu un rêve éveillé, le 6 avril 2000, contre les Gunners d’Arsenal.

La Voix du Nord

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Cette saison là, en plus de mawene, d'autres jeunes ont eu leur chance : Delporte (buteur contre le Maccabi), queudrue (qui s'imposera en n°3), bogaczyck (buteur une fois en D1). L'effectif avait beaucoup bougé pendant l'été et, entre blessures et déceptions, avec l'accumulation des matches, certains jeunes étaient lancés dans le grand bain.

Mawene m'avait fait bonne impression dès ses débuts contre rennes et shabani nonda je crois. Dommage qu'il ne soit pas resté un peu plus.

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Il y a 3 heures, Kwarkz a dit :

Où ça, où ça?

Bruno Sports Bar. 

Près de Métro Beaubien.

313 Rue Beaubien E, Montréal, QC H2S 1R9, Canada

Ils font tous les matchs de Champion 's League.

J'ai bloqué mon mercredi après-midi. C'est 15 h icitte... si tu viens, on pourra se prendre une bière ensemble !

 

Là, je suis au Centre Bell pour Canadiens de Montréal contre Les Maple Leaf de Toronto.

 

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il y a 6 minutes, Clorith a dit :

Bruno Sports Bar. 

Près de Métro Beaubien.

313 Rue Beaubien E, Montréal, QC H2S 1R9, Canada

Ils font tous les matchs de Champion 's League.

J'ai bloqué mon mercredi après-midi. C'est 15 h icitte... si tu viens, on pourra se prendre une bière ensemble !

 

Là, je suis au Centre Bell pour Canadiens de Montréal contre Les Maple Leaf de Toronto.

 

Ça marche! C'est certain que je passe si je peux venir en ville! Passe un bon match!

PS: Y'a que la bière "saison du tracteur" qui vaut la peine de payer 10$ au centre Bell ;)

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il y a une heure, Kwarkz a dit :

Ça marche! C'est certain que je passe si je peux venir en ville! Passe un bon match!

PS: Y'a que la bière "saison du tracteur" qui vaut la peine de payer 10$ au centre Bell ;)

J'ai pris l'amer IPA... 15$

Mais bon, c'est une fois.

A la pause, j'essaie celle que tu as dit !

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Il y a 9 heures, DamieN62 a dit :

Bon, je me lance : Samba - Gradit, Danso, Medina - Frankowski, Abdul Samed, Diouf (ou Mendy), Machado - Sotoca, Wahi, Fulgini

Cela dit, j'aimerais bien voir Guilavogui ou Saïd à gauche.

Mendy à la place de Diouf qui semble encore bien léger pour ce genre d'affiches. Pour le reste je pense que ce sera exactement la compo de FH

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Il y a 7 heures, Clorith a dit :

J'ai pris l'amer IPA... 15$

Mais bon, c'est une fois.

A la pause, j'essaie celle que tu as dit !

Quel beau site de rencontres ici, par contre à 30$ la tournée, je vous conseille de rapidement conclure 😆

Plus sérieusement à 15$ la binouze, j'espère que c'est une 50cl 

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Il y a 15 heures, West'ier a dit :

RC Lens : Youl Mawéné raconte son match contre Arsenal en 2000, « je n’aurais jamais dû être là ! »

Formé au RC Lens, sans expérience européenne et avec six apparitions de D1 dans les jambes, Youl Mawéné avait été parachuté dans le onze lensois à Highbury, en demi-finale de Coupe UEFA 2000 face à Arsenal. Aujourd’hui encore, il évoque cet épisode avec beaucoup d’autodérision et un sourire large comme sa gentillesse.

Après quelques matchs à Lens et une longue carrière en Angleterre, Youl Mawéné, 44 ans, est désormais coach sportif.

Quand on aborde avec un supporter lensois la demi-finale de la Coupe UEFA en 2000, son nom n’est pas celui qui revient naturellement. Et pour cause. « Le groupe pro me paraissait inatteignable, se marre-t-il. Les entraînements avec l’équipe première, je les jouais comme des matchs de coupes ! Je n’aurais jamais dû être là. » Selon la définition, le syndrome de l’imposteur est un « sentiment auto-entretenu d’incompétence et de doute en sa personne et ses compétences, et qui persiste malgré les succès ».

Lorsque Lens bat Vigo, en quart de finale (0-0 ; 2-1), le 23 mars 2000, le défenseur central, resté sur le banc, est l’un des premiers à se jeter sur son pote Franck Queudrue, titulaire. « Je n’ai alors joué aucune minute en coupe d’Europe de la saison, rappelle celui qui n’avait effectué que six apparitions en D1. À part à l’Atletico Madrid ou à Arnhem, où je regarde les matchs depuis les tribunes, je ne fais même pas les voyages ! (rires) »

 

Pour jouer, il fallait « une hécatombe »

Alors que Bollaert fête sa qualification pour le dernier carré, Youl Mawéné, 20 ans à l’époque, n’a pas encore saisi que sa saison – et un peu sa carrière – vient de basculer. José Pierre-Fanfan et Valérien Ismaël ont écopé d’un avertissement face aux Espagnols, qui les suspendent automatiquement pour la demi-finale aller. « Je ne me pose même pas la question de savoir si c’est moi qui vais jouer à Arsenal. J’étais peut-être sixième dans la hiérarchie des défenseurs centraux. Pour gratter du temps de jeu, pour des joueurs comme moi, il faut une hécatombe. Je me dis aussi que François Brisson, le coach, va préférer faire redescendre un milieu de terrain derrière. J’ai certes déjà joué au Vélodrome un soir où on avait gagné et où on avait pris des boulons de la part du public en sortant du match (1-2, 18 décembre 1999), mais bon… »

Si Thierry Henry est lui aussi suspendu du côté des Gunners, Lens a trois semaines pour trouver le duo idoine amené à défier les Bergkamp, Kanu ou Suker. Le natif de Caen n’a plus foulé de pelouse de l’élite depuis plus de deux mois. Mais, étonné, il est dans le groupe qui débarque « dans un hôtel incroyable, sur une belle place de Londres ». Dans cet établissement de luxe, Youl Mawéné ouvre grand les yeux en croisant les joueurs du Barça de Figo, Puyol, Xavi ou Rivaldo, venus défier Chelsea en Ligue des champions au même moment.

La veille du match, les Lensois prennent leurs repères sur la pelouse d’Highbury. « Je découvrais alors ces stades et ces ambiances typiquement anglaises, avec ce poids de la tradition, explique celui qui ne s’imagine pas encore être dans le onze le lendemain. Et puis, arrive la fin de l’entraînement. Je comprends que je vais débuter. Olivier Dacourt vient me rassurer. Il me dit que j’ai mérité d’être là. Je ne réalise pas. Dans le sens où je me dis que c’est un simple match de foot que je dois disputer comme une rencontre en réserve ou en DH… » Youl Mawéné ne veut pas se prendre la tête. « Bon, au fil des heures, j’ai de plus en plus hâte que le match débute. Parce que plus c’était long, plus je commençais à me faire un peu trop le match dans la tête… »

Bergkamp ouvre le score, la peur de la « casquette »

Si l’attente est donc un peu longue, la dureté des premiers duels est immédiate. Après deux petites minutes de jeu, Bergkamp grille déjà la défense lensoise et ouvre le score. « Je me suis dit qu’on allait prendre une casquette. Mais on a tenu ce 1-0 jusqu’à la mi-temps, on a recadré quelques trucs et on a frustré l’adversaire ».

Lens « tient » cette courte défaite jusqu’au bout et est même à quelques centimètres, ceux de la barre transversale, d’égaliser en seconde période. « On est sorti de là la tête haute, en se disant qu’on donnait la chance à Bollaert de vivre une demi-finale retour à suspense. Pour l’anecdote, je voulais faire le fier ce soir-là et j’avais décidé de n’échanger mon maillot avec personne (rires). Un équipier m’avait quand même récupéré celui de Marc Overmars, le Néerlandais qui courait à 2000 à l’heure. » S’il l’avait laissé traîner dans un sac en plastique chez sa maman, Youl Mawéné a récupéré cette tunique il y a quelques mois. « Je l’accrocherai peut-être un jour quand même chez moi. »

Youl Mawéné, sous le maillot de Preston, à la lutte avec la star espagnole de Liverpool, Fernando Torres, en 2009.

Évoquant le Racing, celui qui a stoppé sa carrière professionnelle en 2013 est clair : « Ces années passées à Lens ont été fantastiques. Pour les jeunes du centre, ce n’était pas simple d’intégrer l’équipe première car on parle du grand Lens, qui venait de gagner le championnat et la Coupe de la Ligue. Quand l’un de nous y parvenait, même pour un match, il représentait tous les potes du centre de formation. Là-bas, on a appris la rigueur et la discipline avec Daniel Leclercq ou Georges Tournay. J’ai tellement de reconnaissance vis-à-vis de ces gens. Je suis étonné que vous m’ayez contacté car je ne suis qu’une goutte d’eau dans l’histoire de ce très grand club qui a vu passer des Oudjani, Warmuz ou Sikora. » Une goutte d’eau qui a plongé tête la première dans l’un des matchs les plus prestigieux de l’histoire du club et s’en était très bien sorti. Cet Arsenal - Lens demeurera jusqu’au bout son seul match européen en carrière. Au match retour, il regardera Arsenal s’imposer (1-2) depuis la tribune de Bollaert. Il ne jouera plus jamais une seule minute sous le maillot lensois. L’été suivant, il reprendra le Shuttle, pour y signer à Derby County alors en Premier League. Il y passera quatre saisons, avant de poursuivre à Preston (2004-2010), dans le club grec de Panserraïkos (2010-2011), puis en Écosse à Aberdeen.

Aujourd’hui devenu coach sportif, il est père de deux enfants qui évoluent à Preston (Lancashire). Noah, son premier fils, a d’ailleurs effectué ses premiers pas en Championship (D2) cet été. Youl Mawéné, 44 ans, les laisse vivre leur passion comme ils l’entendent. « Une carrière peut se jouer sur un choix d’agent, une blessure, un changement d’entraîneur ou des suspensions… » Des aléas qui l’ont amené à être titularisé à Highbury un soir d’avril 2000, avant de jouer plus 300 matchs en Angleterre, dont 25 en Premier League et 174 en D2. Pas franchement les statistiques d’un imposteur.

Affronter Kanu, Bergkamp, Petit... Youl Mawéné a vécu un rêve éveillé, le 6 avril 2000, contre les Gunners d’Arsenal.

La Voix du Nord

Il a les cheveux un peu longs pour quelqu'un qui se prénomme Youl :D:

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Il y a 13 heures, DamieN62 a dit :

Bon, je me lance : Samba - Gradit, Danso, Medina - Frankowski, Abdul Samed, Diouf (ou Mendy), Machado - Sotoca, Wahi, Fulgini

Cela dit, j'aimerais bien voir Guilavogui ou Saïd à gauche.


Face à une équipe qui sera sûrement offensive, je pense que la paire Aguilar - Franko est plus sécurisante. Machado est plus utile quand nous sommes en structure offensive.

J'aimerais que Fulgini ne soit pas titulaire après son nouveau match effacé hier. A voir si FH l'a utilisé contre Strasbourg car il le sort mardi. Thomasson, Guilavogui ou Saïd à la place.

Pas de préférence sur les M.D. Je vais faire confiance à FH. SAS va sûrement débuter le match.

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Il y a 4 heures, CoeurO a dit :

Quel beau site de rencontres ici, par contre à 30$ la tournée, je vous conseille de rapidement conclure 😆

Plus sérieusement à 15$ la binouze, j'espère que c'est une 50cl 

Merci !

La bière à 15$, c'est dans la salle de hockey. Au bar, je ne sais pas, on verra ! 🫣

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Lens-Arsenal : 1 800 supporters anglais attendus à Bollaert, et au moins 200 autres sans billet

Un match de Ligue des champions à gérer mardi, contre un club anglais - quand bien même les supporters des Gunners ne sont pas les plus féroces - suivi, dimanche, d’un derby du Nord qui n’est jamais sans risque : autorités et forces de l’ordre s’apprêtent à vivre une semaine qui en vaudra deux à Lens.

Lens-Arsenal le mardi 3. Lens-Lille le dimanche 8. Et puis Lens-PSV Eindhoven le mardi 24. Au commissariat de Lens, on a forcément coché ces trois dates d’octobre. Bien sûr parce que les supporters des Sang et Or y sont nombreux, mais surtout parce qu’on sait que ces journées-là seront longues et sans doute un peu sous tension.

Première étape mardi, donc, avec ce très attendu match contre Arsenal à Bollaert, qui n’a plus entendu résonner l’hymme de la Ligue des champions depuis le 29 octobre 2002. Selon la préfecture du Pas-de-Calais, qui planche forcément sur le dossier « sécurité » depuis plusieurs semaines, quelque 1 800 supporters anglais sont attendus en parcage. Mais au moins 200 autres, sans billet, devraient aussi faire le déplacement, ayant programmé de regarder le match dans un bar lensois. Les fans des Gunners ne figurent pas dans la liste des plus virulents des supporters d’outre-Manche, mais n’empêche qu’on s’inquiète toujours de la possibilité de quelques débordements.

 

« Un dispositif similaire à un Lens-OM, Lens-PSG ou Lens-LOSC »

Ainsi, « le dispositif sera relativement similaire à celui d’un Lens-OM, Lens-PSG ou Lens-LOSC », indique-t-on au commissariat. Et « un point d'attention particulier sera accordé au point de rassemblement des supporters anglais situé dans le centre-ville, ainsi qu'à leur déplacement en ville et jusqu'au stade », ajoute-t-on du côté de la préfecture. Ceux qui resteront en ville bénéficieront d’une surveillance discrète, mais tout de même dissuasive.

Par ailleurs, comme pour chaque mach, un poste de sécurité sera mis en place pour gérer le dispositif à l’intérieur du stade. La nouvelle sous-préfète de l’arrondissement de Lens y prendra ses quartiers. En complément, un poste de commandement opérationnel sera déployé au sein du stade et dirigé par la directrice de cabinet du préfet du Pas-de-Calais. Il a vocation à coordonner le dispositif de sécurité mobilisé à l’extérieur du stade.

Les supporters du LOSC privés de derby

Le préfet du Pas-de-Calais a décidé de se simplifier la vie, ou du moins de ne pas se la compliquer davantage, en interdisant aux supporters du LOSC de faire le déplacement dans le bassin minier dimanche prochain. Pas franchement surprenant, la « politique du parapluie » condamnée par les fans étant devenue la norme pour les préfets. Même si celui du Pas-de-Calais n’a pas manqué d’arguments pour justifier l’arrêté qu’il a signé vendredi.

Il évoque notamment l’intrusion de supporters lensois au domaine de Luchin (où s’entraine le LOSC) le 12 octobre 2020 pour y hisser un drapeau sang et or, et les tags de supporters lillois ayant souillé la façade du local des Red Tigers en réponse ; les incidents du 18 septembre 2021, avec des dégradations commises par les fans du LOSC en parcage, provoquant la colère des ultras lensois qui envihiront la pelouse de Bollaert ; le déploiement de banderoles « insultantes » le 4 mars 2023...

 

S’appuyant également sur la mobilisation des forces de l’ordre au stade Pierre-Mauroy pour la Coupe du monde de rugby (Angleterre-Samoa samedi, Tonga-Roumanie dimanche), Jacques Billant a donc décidé purement et simplement « à toute personne se prévalant de la qualité de supporter du LOSC, ou se comportant comme tel, d’accéder au stade Bollaert-Delelis de Lens et à ses abords », entre le samedi 7 à 19 h et le dimanche 8 octobre à minuit. Tout contrevenant s’expose à une peine de 6 mois d’emprisonnement, une amende de 30 000 € et une interdiction de stade.

PSV Eindhoven, la plus grande crainte ?

C’est sans doute le match le plus craint, même si personne ne le dit (encore) officiellement. Les supporters du club néerlandais ne sont pas réputés les plus dociles. Et certains se sont déjà illustrés à plusieurs reprises lors de compétitions européennes. En octobre 2022, à l'Emirates Stadium de Londres, qui abrite les desseins des joueurs d’Arsenal, les supporters du PSV avaient arraché des sièges du parcage visiteurs et allumé des fusées de détresse, en jetant l'une d'elles en direction des supporters des Gunners, ce qui avait forcé la police à intervenir. En février dernier, un fan du PSV avait carrément pénétré sur le terrain et frappé le gardien du FC Séville lors d’un match de barrage de Ligue Europa ; il avait été condamné à trois mois de prison...

La proximité des Pays-Bas (Eindhoven n’est qu’à 3 heures de route de Lens) et cette sulfureuse réputation nécessiteront sans doute un dispositif adapté. Mais pour l’heure, « il ne nous est pas encore possible de communiquer sur ces prochaines échéances », dit-on en préfecture.

https://www.lavoixdunord.fr/1379481/article/2023-09-30/lens-arsenal-1-800-supporters-anglais-attendus-bollaert-et-au-moins-200-autres

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