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Tibbs

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Tout ce qui a été posté par Tibbs

  1. Le FCN et Cardiff City se sont rejetés la responsabilité des retards pris dans la procédure liée à la tragique affaire Sala. (P. Lahalle/L'Équipe) Foot, Justice, Affaire Sala abonné Un ping-pong procédural entre Nantes et Cardiff dans l'affaire Sala Lors d'une nouvelle audience, ce lundi, devant le tribunal de commerce de Nantes, le FCN et Cardiff City se sont rejetés la responsabilité des retards pris dans la procédure liée à la tragique affaire Sala. Prochain rendez-vous le 21 octobre. Alban Traquet, à Nantespublié le 23 septembre 2024 à 19h35 Treize minutes de discussions procédurales, dans la promiscuité, face au président et ses deux assesseurs, devant la salle d'audience au plafond bas du tribunal de commerce de Nantes. Quatre robes noires -deux pour le FC Nantes, deux pour Cardiff City- qui défendent, debout, leurs positions et arguments dans un triste dossier qui traîne en longueur, au fil des délais qui s'accumulent, dans l'interminable guerre juridique et financière qui oppose les clubs nantais et gallois, à la suite du décès accidentel d'Emiliano Sala, le 21 janvier 2019, dans le crash d'un petit avion privé dans la Manche. Pour rappel, Cardiff City a été contraint de verser les 17 M€ (plus intérêts) de ce funeste transfert aux Canaris, l'an dernier, après avoir été débouté de ses recours devant la justice sportive. Impitoyable, le club gallois a parallèlement assigné le FCN au civil devant le tribunal de commerce de Nantes, en mai 2023, en s'appuyant sur des statistiques virtuelles pour chiffrer un montant des « préjudices subis », selon lui, à la suite de la disparition du joueur, qui n'a jamais évolué sous le maillot des Bluebirds. Après des calculs complexes effectués par différents experts, en France et au Royaume-Uni, le club gallois (rétrogradé en Championship à l'issue de la saison 2018-2019) a estimé sa « perte de chance » et sa « perte de valeur » à 120,2 millions d'euros, comme l'avait révélé L'Équipe. Une somme astronomique qu'il réclame au FCN, qui qualifie ces demandes d'« extravagantes ». Débats autour d'un « incident » introduit par le FCN Alors, ce lundi après-midi, les deux parties avaient de nouveau rendez-vous devant la juridiction commerciale, sur les bords de Loire, pour faire le point sur un volet interne à la procédure : un « incident » introduit par Nantes, le 24 juillet, aux fins de communication forcée de certaines pièces par son homologue gallois. Après le chiffrage effectué par Cardiff, en avril, c'est autour du FCN de rédiger et rendre ses conclusions, avant le jugement sur le fond. Mais le club de Loire-Atlantique n'a pas obtenu tout ce qu'il exigeait. Et reproche en outre à Cardiff des envois bien tardifs de pièces ; les derniers en date du 19 septembre, quatre jours avant cette audience de lundi, qui faisait office d'étape pour ce « litige dans le litige ». « On ne veut pas faire d'esclandre mais on estime que Nantes est en état de plaider et on ne va plus livrer de documents, le défendeur veut juste multiplier les incidents », a estimé face aux magistrats Me Max de Castelnau, un des conseils français de Cardiff City, qui était accompagné de Celine Jones, du cabinet britannique Capital Law. « Cardiff parcelle sa communication, lui a répondu Me Jérôme Marsaudon, un des conseils du FC Nantes, du cabinet RMT. C'est scandaleux. On avait déjà reçu leurs conclusions (le chiffrage livré en avril) avec trois mois de retard. » Il fut alors repris et corrigé par le président, visiblement très au fait du dossier, sur ces arguties de calendrier et sur le temps pris par le FCN pour analyser les pièces déjà en sa possession. Me Marsaudon a demandé un délai supplémentaire « pour analyser les données qui ont été communiquées » et le tribunal a fixé les échéances, dans cette parenthèse technique, pour les audiences à venir : le 21 octobre, pour les conclusions liées à cet incident, puis le 18 novembre, pour solder ledit incident en plaidoirie. lire aussiTous nos articles sur la mort d'Emiliano Sala L'agent écossais Willie McKay en fond d'écran Pour justifier leur refus de livrer l'intégralité des pièces demandées par leurs homologues nantais, les conseils du club gallois expliquent que certains de ces documents -liés aux calculs de la « perte de chance » des Bluebirds après le décès de leur « actif » argentin- sont « protégés par la propriété intellectuelle » ou pas « pertinents ». D'autres pièces concernent leurs échanges sur une procédure annexe engagée au Royaume-Uni, devant le tribunal de commerce de Cardiff, à l'encontre du sulfureux agent écossais Willie McKay, qui avait arrangé le vol fatal au joueur. Sur ce plan, Cardiff estime que Nantes peut directement obtenir ces documents auprès de la justice galloise. Au-delà, le CCFC continue de vouloir associer l'intermédiaire Willie McKay -qui ne disposait plus de sa licence d'agent à l'époque du drame- et le FC Nantes dans les « fautes commises au cours du transfert d'Emiliano Sala ». Selon lui « le mandat de vente de l'attaquant argentin appartenait à Mark McKay, un des fils de Willie, au nom de la société Mercato Sports, qui a été liquidée depuis ». Un non-sens pour les avocats de Nantes, qui réfutent totalement cette thèse. « Même si Willie McKay avait été l'agent, ce qui n'est pas le cas, ce n'est pas pour autant que le FCN serait responsable du crash de l'avion et de la mort du joueur, insiste Me Marsaudon. La meilleure preuve, c'est qu'au terme des différentes enquêtes sur l'affaire, Willie McKay ne sort jamais comme responsable du décès d'Emiliano Sala. »
  2. Tibbs

    Rennes - Lens / J05 / 21-09-24

    Aucun intérêt selon moi. Si on veut favoriser le jeu offensif, il faut faire comme au Rugby avec des bonus offensifs, et défensifs également. Le foot est un jeu d’attaque mais de défense aussi. Une équipe qui perds 4-3 pourrait marquer 1 point et son adversaire 4 points, une équipe qui fait nul 3-3 aurait 2 points, une équipe qui gagne 3-0 ou 4-0 ou 4-1 aurait 5 points. Une victoire 1-0, 2-0, 2-1 aurait toujours 3 points, et le défait 0 point.
  3. Tibbs

    Rennes - Lens / J05 / 21-09-24

  4. Tibbs

    Rennes - Lens / J05 / 21-09-24

    J’étais au stade pour ce match. Celui de la Route de Lorient, l’ancien stade de Rennes. Je me souviens du déplacement épique… Parti de Lens du parking Bollaert vers 7/8/9h je ne sais plus exactement, là où il y avait un commerce discount, premier arrêt, sur l’A1, proche d’Arras après quelques minutes, pour vidanger la vessie de certains qui avaient déjà vidé des packs… Plusieurs arrêts sur la route, et on arrive de justesse au stade pour le début du match. J’avais rejoins quelqu’un de Rennes qui supportait Rennes et qui est rentrée avec nous dans le parcage lensois… (vive la sécurité à l’époque). Et un retour… honteux de la part d’une partie des supporters du bus à une aire d’autoroute, le bac à sandwich triangle avait diminué de moitié si ce n’est plus et seuls 2 ou 3 personnes étaient passées en caisse (dont moi pour un paquet de clopes et une barre chocolatée), en face une pauvre caissière, toute seule… qui n’a pu que subir et constater.
  5. Tibbs

    Ligue 2

    Kiki président version Julien Cazarre https://www.facebook.com/share/r/W7A2tTYahvFutshp/?mibextid=UalRPS
  6. Tibbs

    Lens - Lyon / J04 / 15-09-24

    Pour moi il n’y a pas d’équipe type ou plusieurs équipes types. Il y a juste l’équipe du moment. Hormis derrière où ça va tourner à 4 avec le retour de Danso dans quelques semaines, et le rôle de remplaçant de Sarr, aucune place n’est assurée pour personne sur les autres postes. Machado/Chavez, ça va tourner, Aguilar/Franko aussi. On a 4 titulaires. Au milieu, Thomasson a l’air d’être un élément clé de Still, comme Diouf. On a une bonne paire derrière avec Ojediran, qu’on à uniquement vu en remplaçant, on a envi de le voir titulaire, mais on ne sait pas encore avec qui et ce qu’il donnera et donc a juger sur la durée ; et Neil qui ne revient que maintenant qui n’a pas joué depuis presque 6 mois, il va falloir qu’il revienne sportivement parlant, aujourd’hui on ne sait pas dans quel état. Ça fait 4 potentiels titulaires sur le moyen terme. Sans oublier qu’on a aussi Mendy, qui ne joue plus, qui partira peut-être cet hiver ? Devant, ça reste indécis. Il semble que Fulgini ne fasse plus parti des plans. DPC/Zaroury, faut voir sur la durée, difficile de juger Zaroury sur 1 match et demi même si c’est prometteur. En attaque, c’est là que c’est compliqué. On sait que Saïd est plus un supersub qu’un titulaire en puissance mais on n’a pas d’autre pur buteur, Sotoca n’est pas dans sa meilleure position, RLL est encore jeune et n’a rien prouvé pour être titulaire régulier, Satriano, on ne l’a pas encore vu titulaire mais associé à Sotoca, ça fait un peu doublon, et Nzola reste une énigme de recrutement, qui sera peut être un homme fort de la 2eme partie de saison. En tout cas difficile de le voir potentiel titulaire aujourd’hui, vu qu’il y a des inconnus à son sujet. En potentiel titulaire : Samba Gradit/Khusanov - Danso/Khusanov - Medina/Khusanov Franko/Aguilar - Thomasson/Ojediran - Diouf/NEA - Machado/Chavez DPC/Zaroury Sotoca/Satriano - Saïd/Satriano/(RLL) Reste : Koffi, Petric, Sarr, Pouilly, Mendy, Fulgini, (RLL), Nzola (pour le moment) + les jeunes : Sane, Ganiou, Diallo… Et le blessé de longue durée, Cabot qui aura du mal à revenir, sauf miracle médical.
  7. Tibbs

    Lens - Lyon / J04 / 15-09-24

    la note moyenne Lens 5,4 Samba 7 L'International français a sauvé son équipe à deux reprises en première période avec deux arrêts déterminants sur un tir de Tolisso (27e) et, surtout, une énorme claquette réflexe sous sa barre pour sortir un tir puissant de Lacazette depuis la surface (32e). Présent dans le domaine aérien sur les phases arrêtées en deuxième période et concentré dans les temps forts de son équipe. Gradit 6 Il a livré un combat très dur pour s'opposer à Lacazette et s'est montré costaud dans les duels (sept sur onze remportés en première période). II a fait son boulot même quand il n'était pas aidé par Frankowski. Khusanov 6 Il a cherché à simplifier son jeu et à ne prendre aucun risque dans ses relances, ce qui était intelligent et a assuré son efficacité. Lui aussi était solide en position de dernier défenseur où il ne faut pas se manquer. Il sort par exemple un centre dangereux de Clinton Mata dans le temps additionnel (45e + 1). Toujours aussi concentré en deuxième période où il intervient sur un autre centre de Fofana sans sourciller (90e + 3). Medina 6 Il n'a pas commis d'erreur en première période mais il a eu tendance à faire le geste de trop pour ressortir le ballon proprement, ce qui lui a fait prendre des risques qu'il aurait pu éviter. Mais sa hargne incitait ses partenaires à redoubler d'intensité. Il a été intraitable défensivement en deuxième. Et a tenté sa chance d'un tir non cadré (81e). Frankowski 3 Recherché sur son aile droite où il était disponible. Son manque permanent de justesse dans les centres n'a cependant pas permis à son équipe d'en profiter là où Lens avait justement besoin d'écarter le jeu. Un peu juste dans les un-contre-un et trop souvent en difficulté en deuxième période. Thomasson 7 Son très gros volume défensif a beaucoup aidé au pressing et à la récupération. Il a touché beaucoup de ballons mais en a aussi perdu quelques-uns quand il était pressé par les joueurs de l'OL. Passé meneur de jeu axial à l'entrée d'Ojediran (58e), il offre notamment un ballon de but à Labeau Lascary (79e). Remplacé par Anass Zaroury(84e). A. Diouf 6 Ses quelques percussions au coeur du jeu lui ont permis de changer le rythme et d'initier quelques contres où il a lâché le ballon nettement plus vite. Dans le jeu court, il a aussi commis de petites erreurs et subit des interceptions. Remplacé par Neil El Aynaoui (85e). Machado 5 Sa puissance est utile et il va au bout de ses percussions. Mais il ne les finit pas à la hauteur de ses intentions. Auteur d'un bon tir cadré claqué par le gardien lyonnais (42e). Pereira Da Costa 6 Son centre de gravité bas lui permet de s'échapper du marquage appuyé de Caleta-Car et de profiter de sa vitesse. Son très bon début de match a été entrecoupé de périodes où il ne recevait plus le ballon. Il ne parvient pas à redresser le centre en retrait de Thomasson (48e). Remplacé par Hamzat Ojediran (58e) qui a densifié le coeur du jeu par son impact, apporte plus d'équilibre collectif et qui aurait pu marquer sur un tir cadré soudain (90e + 5). Sotoca 4 Il s'est surtout initié par son activité défensive et une présence aérienne dans sa propre surface. Offensivement, il a proposé des appels mais est resté assez peu dangereux. Remplacé par Martin Satriano(84e) qui ne cadre pas sa tête (86e) sur centre de Machado. W. Saïd 3 Assez juste dans ses relais dos au but ou dans le sens du jeu (48e pour Thomasson), agressif sur le pressing, rapide dans les petits espaces pour déclencher sa frappe soudaine (35e), il n'a cependant pas assez pesé offensivement et a subi la densité de la défense olympienne. En manque de carburant après l'heure de jeu. Remplacé par Rémy Labeau Lascary (70e) qui a apporté de la vitesse et de l'engagement. Et s'est offert une occasion par un tir brossé non cadré (79e). Still l'entraîneur 6 Son équipe a montré du dynamisme, a pris des risques face à un bon adversaire même si elle a manqué de poids et d'efficacité devant. Ses changements (Ojediran) ont permis de densifier un milieu en difficulté à la récupération. Il a tout tenté pour l'emporter.
  8. Tibbs

    Lens - Lyon / J04 / 15-09-24

  9. Foot, Ligue 1, Lens abonné « À un moment, cela devient compliqué » : Wesley Saïd et les 28 autres joueurs de Lens face à la concurrence interne Les départs avortés de Neil el-Aynaoui ou de Kevin Danso n'ont pas permis, notamment, d'alléger l'effectif de Lens. Le club et son entraîneur, qui accueillent Lyon ce dimanche (20 h 45), devront gérer un effectif pléthorique. Joël Domenighetti et Nathan Gourdol, à Avion (Pas-de-Calais)publié le 15 septembre 2024 à 06h30mis à jour le 15 septembre 2024 à 09h15 Le RC Lens avait programmé 47 M€ de ventes nettes cet été. Les départs avortés du milieu relayeur Neil el-Aynaoui à Monaco(autour de 17 M€, ligament croisé antérieur d'un genou) et du défenseur central Kevin Danso à l'AS Rome (ITA), lors du dernier jour du mercato (autour de 23 M€, examen cardiaque approfondi, indisponible jusqu'à fin septembre), ont privé le club artésien de cette manne annoncée lors de son passage devant la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG), mi-mai. lire aussiMercato : les coulisses du transfert avorté de Kevin Danso (Lens) à l'AS Rome Lens a bien baissé sa masse salariale (*). Mais le maintien d'El-Aynaoui et de Danso au sein de l'effectif porte à 29 le nombre de professionnels là où Will Still s'attendait à diriger de 21 à 24 pros, gardiens compris. (*) Douze joueurs sont partis. Les départs de Wahi à l'OM (on parle de 300 000 € mensuels brut en interne) et Spierings à Bröndby (DAN) (130 000 € mensuels brut) ont généré une économie annuelle d'au moins 7,3 M€, cotisations sociales incluses. « L'organisation se fait très facilement, expliquait l'entraîneur ce vendredi. Nous mettons des exercices en place où nous sommes capables de faire jouer tout le monde. Par exemple en utilisant certains joueurs sur certains exercices. En les faisant tourner sur des périodes très courtes pour garder tout le monde en activité permanente. En scindant le groupe en deux ou trois avec des exercices spécifiques. Enfin, en faisant comprendre que tout le monde à une place à prendre. Il y a la concurrence qui est là et des places à prendre. C'est assez simple, finalement. » Ses affirmations seront jaugées à la lumière des résultats. Car l'embouteillage est un frein à l'épanouissement. « Tant que tu es honnête, droit et que tu ne tournes pas autour du pot en inventant n'importe quoi, le joueur dira OK. Il ne sera pas forcément d'accord, mais c'est la concurrence » Will Still, entraîneur de Lens « Avoir du choix, c'est incroyable, maintenait cependant Still cette semaine. Car le niveau d'intensité dans les séances depuis la fin du mercato, c'est impressionnant. On voit que les joueurs ont faim, ils veulent tous jouer, beaucoup, avec l'envie d'enchaîner. Ceux qui jouent sont sous pression positive, car ils savent qu'au moindre pied de travers, suspension un peu inutile ou blessure, quelqu'un va entrer dans l'équipe et chercher à prendre leur place. Ce n'est pas le monde idéal, mais il n'y a pas de monde idéal dans le foot. On adapte les séances, on essaie de faire en sorte que tout le monde soit impliqué le plus souvent possible, que tout le monde ait un rôle à jouer. » Le jeu réclame de l'implication et une gestion humaine minutieuse. Pas forcément compatible avec les états d'âme, les frustrations. « C'est le foot de haut niveau, c'est dur,poursuivait le coach belge. Ce n'est pas toujours facile à expliquer, parce que parfois il n'y a pas d'explication. Il faut juste dire : "Écoute il y a meilleur que toi pour l'instant." Il faut garder cette communication ouverte, constante. Tant que tu es honnête, droit et que tu ne tournes pas autour du pot en inventant n'importe quoi, le joueur dira OK. Il ne sera pas forcément d'accord, mais c'est la concurrence. Tant que tu es logique, il n'y a pas 1000 questions à se poser. Si tu es bon, tu joueras. Mais dans les très grands clubs, il y a beaucoup de joueurs de grande qualité, et c'est le cas ici. » « Les rotations à l'entraînement peuvent être frustrantes pour certains » Wesley Saïd, attaquant de Lens Du côté des joueurs, on vante l'état d'esprit du groupe et la saine concurrence. Sans se leurrer. « Forcément, il y aura des déçus,notait Wesley Saïd vendredi. L'objectif est de rester concentré et de rester soudés. On a pu voir qu'il y avait pas mal de changements depuis la préparation. Les choix ne sont pas figés. Maintenant, ce n'est pas simple. Les rotations à l'entraînement peuvent être frustrantes pour certains. À un moment, cela devient compliqué. J'en suis la preuve (la saison passée, il a eu un temps de jeu deux fois moindre que celui d'Elye Wahi dont il était la doublure). J'ai envie de dire qu'il ne faut pas lâcher. Mais les places seront chères. »
  10. La défense de Brest contre Paris. Haïdara - Le Cardinal - Chardonnet - Lala 3 anciens lensois, dont 2 récents.
  11. Comme moi avec VGE. Je suis né sous Giscard, mais seulement quelques jours avant l’élection de Mitterrand.
  12. Du coup ma démonstration perds de son intérêt 😹😹 mais elle aura permis de mettre en avant une erreur. Et je mise sur une année de naissance vers 1958-1959, si tu dis ne pas avoir connu la IVe republique, ça voudrait dire après octobre 1958.
  13. Quels abrutis les ultras marseillais… ça fera plusieurs matchs de suspension pour leur tribune…
  14. Tibbs

    Will Still

    Will Still est l'entraîneur du RC Lens depuis le 10 juin 2024. (B. Papon/L'Équipe) Foot, Ligue 1, Lens abonné « Une image de Will complètement faussée » : en passant de Reims à Lens, Still a changé sa manière de communiquer Trois mois après sa nomination à Lens, le technicien anglo-belge Will Still a pris le pouls de sa nouvelle mission, dans laquelle il assume avoir changé de communication. Nathan Gourdol, à Avion (Pas-de-Calais)publié le 14 septembre 2024 à 15h38 Tandis que notre photographe tentait de le faire rire sous le soleil de la Gaillette, Will Still, bras croisés, s'est contenu autant qu'il a pu. Nommé sur le banc de Lens le 10 juin, moins de six semaines après son départ brutal de Reims, le technicien de 31 ans a pris du recul sur son ascension éclair et ses crises de croissance, et tente de changer son image, pour la rendre moins légère. Il est convaincu d'être dans le bon environnement pour cela. « À votre départ de Reims, on vous attendait en Angleterre, pas à Lens... Tout le monde m'envoyait là-bas, mais dans ma tête, rien n'était décidé. J'ai toujours dit qu'un jour j'aimerais y aller, parce que je suis Anglais, que j'ai une maison là-bas, que ma compagne y vit, mais je n'ai jamais dit quand. Le projet sportif est plus bien plus important, et je veux penser de façon égoïste à ma carrière. Je connais la Ligue 1, ce qu'elle peut m'apporter, ce qu'un club comme Lens peut signifier pour mon évolution. Il y avait des négociations avec d'autres clubs, mais le président (Joseph Oughourlian) m'a appelé et j'avais toujours dit que s'il y avait une équipe ici que je ne refuserai jamais, c'était Lens. Trois jours plus tard, j'avais un accord avec eux. C'était le bon club, au bon moment. Il n'y avait pas l'envie de fuir la L1 après la fin d'histoire avec Reims ? Pas du tout. Je n'ai jamais eu de problèmes avec qui que ce soit. Je sais ce qui s'est passé, pourquoi je suis parti, mais ça s'arrête là. Je n'en veux pas à la France ou aux journalistes. La meilleure décision a été prise. « Bollaert, c'est incomparable (...) C'est supérieur encore à ce que j'avais imaginé » Comment vit-on le fait d'être sans contrat en tant que jeune coach ? Je suis reparti chez moi en Angleterre, je n'ai pas regardé de foot pendant une semaine, parlé à personne sauf à ma compagne. Les deux années à Reims m'ont enlevé de l'énergie, et ça a été une claque quand ça s'est fini. Tu as beau avoir le plus gros ego du monde, prétendre être quelqu'un, tu es un humain, et ça fait beaucoup de mal. Mais ces semaines m'ont permis de prendre du temps pour réfléchir. Est-ce que mes séances sont bonnes ? Est-ce que l'intensité que je veux mettre en vaut la peine ou vaut-il mieux couper parfois ? Est-ce que je responsabilise correctement les joueurs ? Je me suis posé des millions de questions. Après, j'étais à 200 % en arrivant ici. Qu'est-ce qui est le plus différent à Lens ? Bollaert. C'est incomparable. Quand j'étais à Reims, on avait mis des baffles à l'entraînement pour créer du bruit et habituer les joueurs à l'ambiance de Lens. Cet été, dès les tests contre Leverkusen (2-2) et Leicester (3-0), ça m'a frappé. C'est une folie, des amicaux à guichets fermés, normalement ça n'existe pas. C'est supérieur encore à ce que j'avais imaginé, de loin. Tu as l'impression d'être avec eux, tu sens l'énergie que ça crée. Will Still est conquis par l'ambiance de Bollaert (Jean-Baptiste Autissier/L'Equipe) lire aussiLes coulisses du départ avorté de Danso à l'AS Rome Avez-vous douté devant l'ampleur de la tâche de passer après Franck Haise ? Je ne l'appréhendais pas du tout, pour être honnête. J'ai toujours eu un super bon contact avec Franck, il a fait des choses incroyables, mais comme je le répète, je ne suis pas là pour le remplacer. Bouleverser tout ce qui est ici, c'est impossible, car tu arrives dans une institution, avec des codes. Peu importe l'entraîneur, Lens restera toujours. C'est une nouvelle histoire qu'on doit écrire ensemble, avec Pierre (Dréossi, nouveau directeur général), quelqu'un de très franc, droit, juste, avec un très bon sens de l'humour, avec Jean-Louis (Leca, nommé coordinateur sportif). Serrons-nous les coudes. Jusqu'ici, les échanges ont été parfaits. Vous n'aviez jamais travaillé avec votre frère et adjoint Edward. C'est fluide aussi ? Super. On a des caractères opposés, Ed est beaucoup plus analytique, rigide sur des principes, alors que je suis ouvert à tout, avec beaucoup plus d'instinct et d'émotionnel. J'ai dit à Ed qu'après deux ans à Reims j'avais besoin de quelqu'un qui était aussi bon voire meilleur que moi, et en qui j'ai une totale confiance, capable de prendre la charge émotionnelle et physique du groupe pendant un temps si je ne sais pas le faire. On a toujours été meilleurs potes, hyper proches parce qu'on était des Anglais en Belgique, roux, on a toujours été différents. On se pousse à être les meilleurs. C'est hyper intéressant d'avoir allié nos forces. En plus avec Nico (le petit frère, déjà dans son staff à Reims), un peu le mixte de nous deux. « Je suis juste là pour être l'entraîneur. Je ne vais pas me prendre pour un autre, mais je suis hyper compétitif et le groupe est comme moi » Sur la communication, vous semblez bien plus policé ici que vous ne l'étiez à Reims... On a souvent vendu une image de Will qui était complètement faussée. Sincèrement, je suis juste un gars normal, qui parle comme sa génération. Mais j'ai compris qu'il fallait adapter mon langage, sinon c'est systématiquement sorti de son contexte, ça devient disproportionné par rapport à ce que tu as vraiment dit. Je sais qu'il y a des personnes ici qui vont me faire progresser sur ma communication, et qui l'ont déjà fait. Parce qu'il faut se protéger. J'ai envie d'entraîner le plus longtemps possible et de paraître comme je suis en vrai, de grandir, et la communication est un gros élément. Ce n'était pas le vrai Will qui était dépeint ? Le Will est toujours le même, je dis juste que je fais plus attention aux mots que j'utilise. Une expression belge ne passe pas forcément de la même façon en France, une expression anglaise traduite non plus. J'en avais un peu marre qu'on fasse une fixation sur chaque formule, chaque comportement. Ce n'est pas le club qui m'a demandé ça, Lens voulait Will et Will voulait Lens, et Will voulait progresser. Lens m'a dit ''OK, on veut que tu deviennes un entraîneur qui marque l'histoire du club, on va t'aider''. lire aussiToute l'actu du RC Lens Dans la communication interne, avez-vous changé aussi ? J'ai modifié certaines choses, mais plutôt en me basant sur l'identité du nouveau groupe que j'avais en face. Dans les causeries par exemple. À Reims, je devais mettre l'énergie juste avant le match, parce que les joueurs avaient besoin d'un impact, d'un choc émotionnel presque. Ici, je ne dis presque rien. Après ma causerie, je donne le plan de jeu, comment on l'exécute, mais ils n'ont pas besoin d'un secouement émotionnel avant de sortir sur le terrain, ce sont eux qui s'en occupent. Il y a Flo (Sotoca), Brice (Samba), Jo (Gradit), Fac (Medina) pour ça. Vous êtes donc plus en retrait... Je suis juste là pour être l'entraîneur. Je ne vais pas me prendre pour un autre, mais je suis hyper compétitif et le groupe est comme moi. Les meilleurs joueront et on va gagner en mettant énormément d'intensité. Le début de saison est positif, mais il y a encore des tonnes de travail avant d'avoir un produit poli, propre. Positif malgré l'élimination en barrages de C4 contre Panathinaïkos (2-1, 0-2), après laquelle vous ne regrettiez pas votre plan de jeu ? Si tu rejoues ce match dix fois, tu dois le gagner huit ou neuf. Mais il y a des jours où tu te dis que peu importe ce que tu fais, ça tourne contre toi. C'est toujours facile de dire après qu'il fallait jouer plus défensif. Si tu marques, tout le contexte change et on dit que Lens est magnifique. Je suis fier de ce qu'on a montré. Ça ne me dérange pas de perdre si c'est de cette façon-là. Je suis déçu, mais je préfère garder l'intime conviction qu'on est sur la bonne voie, plutôt que de changer nos principes. » —— En bref Will Still, entraîneur du RC Lens. Âge : 31 ans Carrière d'entraîneur : Lierse SK (BEL, octobre à décembre 2017), Beerschot VA (BEL, janvier à juin 2021), Stade de Reims (octobre 2022-2024), RC Lens (depuis 2024
  15. Tibbs

    Lens - Lyon / J04 / 15-09-24

    Autant, c’était facile de deviner les compos de Haise la saison dernière à 1 voire 2 joueurs près. Là c’est compliqué, hormis la DC, Samba voire Sotoca. Samba Gradit - Khusanov - Medina Aguilar ou Franko - Ojediran ou Thomasson ? - Diouf ou Ojediran ? - Chavez ou Machado ? DPC (ou Zaroury ?) Sotoca ou Satriano ? - Saïd ou RLL ? Koffi, Sarr, Pouilly, El Aynaoui qui revient de blessure, Fulgini, peut-être Zaroury si pas à 100% seront sur le banc. Apres, on peut s’attendre à tout, même si Sotoca-Saïd semble être l’option la plus probable en attaque. Au milieu, 3 joueurs pour 2 places (je ne compte pas NEA), en piston, ça a tourné depuis le début de saison, il n’y a pas de titulaire attitré. En absent, on note : Danso (pour les raisons qu’on connaît), Mendy (?), Nzola (choix ?), Cabot (blessé), puis les jeunes Sane, Ganiou, Diallo.
  16. L’année de naissance est entre 1948 et 1953. Bah si, la 5eme république date de 1958. Et vu ma réponse au dessus, tu avais entre 5 et 10 ans quand elle a été mise en place. Et vu que toutes les personnes nées après 1953 n’ont pas pu voter à l’élection de 1974 permettant à VGE d’être président.
  17. On pourrait mettre des sujets chaque jour https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Le-valence-cf-suspend-rafa-mir-accuse-d-agression-sexuelle-pour-deux-matches/1507472 https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Le-sud-coreen-son-jun-ho-voit-son-contrat-resilie-par-son-club-apres-l-affaire-des-matches-truques-en-chine/1507486
  18. Merde, on est mal barré. La rouetourne tourne pour Ribéry https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Franck-ribery-a-obtenu-son-diplome-d-entraineur-en-italie/1507244
  19. J’ai créé un sujet Foot-Justice pour poursuivre :)
  20. Foot, LFP Litige avec Mbappé : le PSG ne paiera pas Enjoint par la commission juridique de la LFP à payer 55 M€ à Kylian Mbappé, le PSG s'estime dans son droit et ne paiera pas, prêt à régler l'affaire devant les tribunaux. J. Ba.publié le 12 septembre 2024 à 17h55mis à jour le 12 septembre 2024 à 18h30 On est à l'évidence partis pour une procédure à rallonge. Enjoint ce jeudi par la commission juridique de la LFP à régler 55 M€ d'arriérés de primes et de salaires à Kylian Mbappé, le PSG n'a pas l'intention de régler cette somme. Le club de la capitale s'estime dans son droit et attend désormais que l'attaquant de 25 ans réclame son dû devant les tribunaux habilités à juger des affaires relatives au droit du travail (a priori le conseil des prud'hommes). « Compte tenu des limites du champ juridique de la commission pour prendre une décision complète sur ce dossier, l'affaire doit désormais être contestée devant une autre juridiction, à laquelle le Paris Saint-Germain se réjouira de présenter l'ensemble des faits au cours des mois et des années à venir », écrit le club parisien dans un communiqué. Et d'ajouter : « En droit et en fait, le joueur a pris des engagements publics et privés clairs et répétés qui doivent être respectés, ayant bénéficié d'avantages sans précédent de la part du club pendant 7 ans à Paris. Le club attend avec impatience que ces engagements soient confirmés en temps voulu dans l'enceinte appropriée, si le joueur cherche à poursuivre cette affaire inévitablement préjudiciable à sa réputation. » lire
  21. Foot, LFP Le PSG condamné à payer 55 millions d'euros à Kylian Mbappé INFO L'ÉQUIPE. La commission juridique de la LFP a rendu un jugement favorable à Kylian Mbappé dans le différend qui l'oppose au PSG, son ancien club. D. D.publié le 12 septembre 2024 à 16h52mis à jour le 12 septembre 2024 à 18h00 La commission juridique de la Ligue de football professionnel a enjoint ce jeudi le Paris Saint-Germain à régler les 55 M€ réclamés par Kylian Mbappé au titre de salaires impayés sur les périodes d'avril, mai et juin 2024. Dans son jugement, la commission estime que « c'est à tort » que le PSG n'a pas versé à son ancien attaquant « les éléments de salaire prévus par l'avenant au contrat de travail conclu entre les deux parties le 21 mai 2022 », un avenant homologué par la LFP. La direction du PSG estimait avoir un accord oral conclu avec Kylian Mbappé dans l'hypothèse où il quitterait le club sans indemnité de transfert. De son côté, l'attaquant rétorquait que les termes de cet accord oral n'avaient pas été respectés par le PSG dès lors qu'il a vu son temps de jeu diminuer de façon drastique après avoir annoncé son départ en fin de saison. Le PSG a huit jours pour payer Après avoir entendu les avocats des deux parties mercredi et tenté une médiation refusée par Kylian Mbappé, la commission juridique a considéré que rien, parmi les éléments versés au dossier, n'était de nature à prouver « soit la formation d'un accord résultant de l'offre émise » par Mbappé, précisant que « celle-ci étant devenue caduque », « soit d'un droit du Paris Saint-Germain à ne pas verser les éléments de salaire prévus par contrat ». En conséquence, la commission juridique de la LFP a enjoint le PSG à régler, sous huitaine, ce qu'il doit à son ancien joueur : 55 M€, correspondant aux trois derniers mois de salaire du joueur à Paris et les primes d'éthique correspondantes.
  22. La LFP rendra sa décision vendredi à propos du litige entre le PSG et Kylian Mbappé Luis Campos et Nasser al-Khelaïfi loin devant Kylian Mbappé. (A. Réau/L'Équipe) Après avoir proposé une médiation entre Kylian Mbappé et le PSG pour régler leur différend financier, une option repoussée par le joueur, la commission juridique de la LFP rendra sa décision vendredi. J. Ba., A. H.publié le 11 septembre 2024 à 19h51mis à jour le 12 septembre 2024 à 18h08 Saisie pour régler le différend financier entre Kylian Mbappé et le PSG (le joueur réclame 55 M€ d'arriérés de primes et de salaires), la commission juridique de la LFP a entendu ce mercredi matin les deux parties et proposé une médiation. Une option repoussée dans l'après-midi par l'attaquant. En conséquence, l'instance va à présent rapidement rendre sa décision, qu'elle prévoit de notifier aux intéressés vendredi. Au regard de la teneur de ses échanges dans la matinée, la commission pourrait ne pas prendre position en faveur de Mbappé ou du PSG et les diriger vers le tribunal des prud'hommes, habilité à statuer sur les litiges de droit du travail. Mais sur le principe, rien ne peut être écarté, et elle pourrait également sommer le club de la capitale de régler les 55 M€ à son ancien joueur.
  23. Foot, L1 abonné Entre le PSG et Kylian Mbappé, l'histoire devrait se terminer devant les tribunaux Saisie pour régler le différend financier entre Kylian Mbappé et le PSG, la commission juridique de la LFP a prôné une médiation, repoussée par le joueur. La suite devrait se jouer devant les tribunaux. José Barroso et Arnaud Hermantpublié le 11 septembre 2024 à 22h40mis à jour le 12 septembre 2024 à 18h03 Cette fois, c'est sûr, la longue histoire entre Kylian Mbappé et le Paris-Saint-Germain finira dans le fiel et les prétoires. Après une septième et dernière saison débutée par une mise à l'écart du groupe pro et achevée par des adieux pas à la hauteur du meilleur buteur de l'histoire du club (256 réalisations), l'attaquant de 25 ans et son ancien employeur jouent de tristes prolongations en dehors des terrains. lire aussiLa LFP rendra sa décision vendredi à propos du litige entre le PSG et Kylian Mbappé Mbappé réclame le paiement de 55 M€ d'arriérés de primes et de salaires et a saisi la commission juridique de la Ligue de football professionnel. Celle-ci s'est réunie, mercredi matin, pour entendre les deux parties. Le joueur et les dirigeants des champions de France n'étaient pas présents. Ils étaient représentés par leurs avocats respectifs, Delphine Verheyden pour Mbappé et Patricia Moyersoen pour le PSG. À l'issue de près de deux heures et demie d'échanges, pendant lesquelles chacun a présenté ses arguments et ses documents, la commission juridique ne s'est pas positionnée. Elle a invité le néo-Madrilène et le club de la capitale à engager une médiation pour déboucher sur un accord bilatéral. Au cours de l'audience, l'avocate de Mbappé a une première fois repoussé cette option, mais les membres de la commission ont conclu les débats en demandant aux deux parties de « prendre quelques jours » pour y réfléchir. Sans succès. lire aussiKylian Mbappé refuse la proposition de médiation de la LFP dans le conflit financier qui l'oppose au PSG Dans l'après-midi, alors que le club se réjouissait de ce voeu de « médiation (...) que le PSG recherche depuis de nombreux mois », l'entourage du néo-Madrilène confirmait dans un communiqué transmis à l'Agence France-Presse son rejet d'une telle démarche. À présent, la commission juridique de la LFP va acter ce refus du clan Mbappé et rapidement rendre une décision, qu'elle prévoit de notifier dès vendredi aux intéressés. Kylian Mbappé (au second plan) derrière Luis Campos et Nasser al-Khelaïfi, respectivement directeur sportif et président du PSG, au Campus de Poissy le 6 mai. (A.Réau/L'Equipe) Le conseil de prud'hommes devrait prendre le relais Sur le papier, tout est possible de la part de cet organe indépendant, y compris une sommation du PSG à payer les 55 M€ à son ancien joueur. Mais ce n'est pas la tendance au regard de sa tonalité lors de l'audience de mercredi, où la petite vingtaine de membres de la commission a clairement laissé entendre que faute de compromis entre les deux camps, le différend devrait certainement se résoudre devant un tribunal. lire aussiKylian Mbappé a saisi l'UEFA et la LFP pour réclamer 55 millions d'euros impayés par le PSG Une manière de dire que, au regard des éléments qui lui ont été exposés mercredi, l'instance de la LFP ne semble pas en mesure de rendre un avis en faveur de l'un ou de l'autre. Après l'échec de la médiation, la commission renverrait alors tout ce petit monde vers le conseil de prud'hommes, habilité à régler les litiges de droit du travail (2). (1) Mbappé ou le PSG peuvent encore saisir la commission juridique d'appel de la FFF, mais cela ne ferait que retarder le processus, celle-ci ayant très peu de chances d'adopter une position différente. Si ce scénario se confirme, il s'agirait d'une petite victoire provisoire pour le PSG, qui encourt aussi des sanctions de la part de l'UEFA. Pour autant, cela ne présage pas de l'issue de cette affaire hors-norme, dont les improbables dédales ont interpellé les présents autour de la table mercredi. À l'image de la lettre de Mbappé expliquant qu'il n'activerait pas l'option pour une saison supplémentaire qui aurait étiré son contrat jusqu'en 2025, missive datée du 15 juillet 2022 et envoyée au club seulement un an plus tard. Ou bien l'armée de trolls numériques mise en place en interne pour nuire à l'image du joueur et le pousser à accepter la prolongation de mai 2022. Ou encore la décision de l'état-major parisien de mettre au ban son meilleur élément il y a quatorze mois, avec la menace de le priver de compétition toute la saison... Kylian Mbappé et Nasser al-Khelaïfi lors de la saison 2022-23. (A. Mounic/L'Équipe) Sur le fond du différend, un élément paraît central : l'accord oral passé en août 2023 entre le président Nasser al-Khelaïfi et l'attaquant pour que ce dernier soit réintégré au groupe pro de Luis Enrique. Des détails financiers ont alors été couchés sur le papier, avec plusieurs hypothèses (levée de l'année optionnelle et vente à l'été 2024 « pour un montant supérieur à 180 M€ » ; départ libre à la même période avec un abandon de primes et de salaires pour un montant équivalent), mais ces documents n'ont jamais été signés. Paris argue que le joueur voulait en rediscuter directement avec Al-Khelaïfi et évoque dès lors un gentlemen's agreement, quand Mbappé estime de son côté que les engagements n'ont pas été tenus, rendant ledit accord caduc. Le club chiffre l'investissement consenti pour Mbappé à près d'un milliard d'euros Cet épineux dossier devrait donc être démêlé par les juges des prud'hommes dans une procédure amenée à s'étirer sur plusieurs années. Ces derniers mois, marqués par une dégradation continue des relations entre l'état-major du PSG et le clan Mbappé depuis la communication de ce dernier de sa décision de quitter Paris l'été dernier, l'entourage de l'attaquant expliquait à certains interlocuteurs qu'il ne ferait aucun cadeau à son ancien employeur. De son côté, pour justifier son préjudice dans cette histoire, le PSG a présenté mercredi un document de juin 2024, où il chiffrait « un investissement de près d'un milliard d'euros sur les sept années contractées ». En football aussi, les histoires d'amour finissent mal, en général. L'UEFA combat les arriérés de paiement Pour l'heure, l'UEFA n'est pas saisie du dossier Mbappé-PSG. Mais s'il est avéré que le club parisien ne paye pas des rémunérations légalement dues au capitaine de l'équipe de France, il s'expose à des ennuis du côté de l'instance européenne. L'article 82 du « règlement sur l'octroi de la licence aux clubs et la viabilité financière » (un développement du fair-play financier) prévoit en effet que « au 15 juillet, au 15 octobre et au 15 janvier de la saison de licence, le bénéficiaire ne doit avoir aucun arriéré de paiement (...) envers son personnel résultant d'obligations contractuelles ou légales (...). » Il est également mentionné que « le bénéficiaire de la licence doit indiquer tous les employés pour lesquels il existe un arriéré de paiement, un montant différé ou un montant contesté » (ce qui est le cas pour Mbappé). Des clubs ont été sanctionnés pour de tels manquements. En 2022-2023, certains, comme Cluj (Roumanie), NK Osijek (Croatie) ou l'Aris Salonique (Grèce) ont subi des exclusions avec sursis des compétitions européennes, avec obligation de régulariser au plus vite leur situation et ont été sanctionnés d'amendes. La saison dernière, le FC Porto (1,5 million d'euros) ou encore le CSKA Sofia (450 000) ont été sanctionnés financièrement.
  24. Foot, PSG Kylian Mbappé refuse la proposition de médiation de la LFP dans le conflit financier qui l'oppose au PSG Kylian Mbappé réclame 55 millions d'impayés à son ancien club. (Baptiste Paquot/L'Équipe) Alors qu'une proposition de médiation avait été posée sur la table par la Ligue de football professionnel (LFP) dans la journée, Kylian Mbappé a refusé cette offre, selon un communiqué livré à l'AFP. publié le 11 septembre 2024 à 16h59 C'est un conflit qui ne semble pas près de s'arrêter. Entre Kylian Mbappé et le Paris Saint-Germain, le litige continue. La Ligue de football professionnel (LFP) avait pourtant tenté d'y mettre un terme ce mercredi, en proposant une offre de médiation, dont s'était « réjouit » le PSG. Mais le capitaine de l'équipe de France ne semble pas être du même avis et a refusé l'offre de la LFP, a-t-on appris dans un communiqué publié par l'AFP. L'international français (86 sélections, 48 buts) réclame donc toujours 55 millions d'impayés au club de la capitale.
  25. Foot, PSG abonné Premier round entre Kylian Mbappé et le PSG devant la LFP La commission juridique de la LFP, saisie par Kylian Mbappé pour son litige avec le PSG sur des arriérés de salaires et de primes, doit se réunir ce mercredi matin. Une première étape avant de se retrouver devant la justice dans les prochains mois ? Loïc Tanzipublié le 11 septembre 2024 à 06h30mis à jour le 11 septembre 2024 à 13h57 Même si Kylian Mbappé n'est plus un joueur du Paris-Saint-Germain, ses affaires avec le club de la capitale ne sont pas terminées. Ses avocats ont rendez-vous ce mercredi matin, avec ceux du PSG, devant la commission juridique de la LFP. Cette dernière avait été saisie fin août par le néo-Madrilène pour des arriérés de salaire et de primes de la saison dernière. Le capitaine de l'équipe de France et ses avocats réclament 55 millions d'euros au club de la capitale, que le joueur a quitté libre cet été pour rejoindre le Real Madrid. L'argumentaire des deux parties tourne autour de deux accords, que la partie joueur conteste, passés les 11 et 12 août 2023 entre le joueur et Nasser al-Khelaïfi, le président du club. Deux documents qui n'ont jamais été signés et qui sont le point de départ d'une année de négociations sans résultat. Le PSG n'a pas tenu tous ses engagements, selon le clan Mbappé Un premier accord a été verbalisé entre les deux hommes, puis proposé au Paris-Saint-Germain par Delphine Verheyden, l'avocate de l'attaquant français, au travers d'une lettre, dont nous avons eu connaissance, envoyée le 11 août 2023 à Victoriano Melero, le secrétaire général du club, quand le joueur était mis à l'écart. Il y est écrit : « Mon client me charge de vous indiquer que pour mettre un terme à cette menace intenable pour un joueur de son rang de ne pas jouer une saison entière, et pour que cesse cette destruction de son image auprès du grand public par la propagation, y compris virale via de faux comptes que nous avons identifiés, d'informations mensongères (*), mon client formule la proposition suivante : - Réduire de 55 millions brut les primes devant lui être versées lors de la saison 2023-2024 (correspondant aux 30 millions de prime de fidélité liée aux deux premières années de contrat et 25 millions de prime de signature), ceci représentant une économie de plus de 68 millions dans les comptes du club ; - Transposer le règlement de ce même montant à la saison 2024-2025 s'il devait être encore présent dans les effectifs à cette date. Cette proposition est conditionnée aux éléments cumulatifs suivants : - Qu'il soit réintégré dans le groupe pour le match du 12 août 2023 et n'en soit plus sorti de toute la saison sportive ; - Que cet avenant soit signé au plus tard lundi 14 août à 12 h. Passé cette date l'offre sera caduque ; - Rédaction d'un communiqué de presse commun indiquant la fin du différend, la réintégration sans condition dans le groupe et le pas fait par mon client pour résoudre ce différend. » « Avec l'accord que j'ai passé avec le président cet été, peu importe mon choix, on a réussi à protéger l'ensemble des parties et à préserver la sérénité du club pour les défis à venir, ce qui reste le plus important » Kylian Mbappé, le 4 janvier 2024 Mbappé et son entourage estiment que cet accord est devenu caduc à partir du moment où il n'a pas été signé, ni envoyé à la LFP à la date demandée. « Cette proposition, qui était valable jusqu'au 14 août 2023, a expiré sans que le club n'y apporte aucune réponse, écrit de nouveau Delphine Verheyden au PSG le 31 mai 2024, pour demander le paiement des primes et salaires. A fortiori elle n'a jamais été régularisée par voie d'avenant au contrat de travail, ni enregistrée auprès de la LFP. »L'avocate y ajoute : « De manière absolument erratique, en septembre 2023, la prime de 30 millions brut, dite de fidélité et qui était due si le joueur était dans les effectifs du club à cette date, n'a pas été versée, tandis que celle correspondant au deuxième tiers de la prime de signature l'était. Plus tard, la prime relative au dernier tiers de la prime de signature (36,6 millions brut), qui était due en février 2024, n'était pas non plus réglée. Enfin, ses salaires des mois d'avril et mai 2024 n'ont à ce jour pas encore été versés. » Le capitaine des Bleus et son équipe considèrent également que, même si l'accord avait été conclu, les engagements du club n'ont pas été tenus : « Celui de laisser Kylian Mbappé jouer a été bafoué, celui-ci ne jouant notamment que onze matches entiers sur les 21 derniers de la saison. » Paris rétorque que c'est une décision purement sportive, prise sans influence de la part de Luis Enrique. Là encore, les deux versions divergent. À Paris, on estime qu'un accord oral a été conclu avec Mbappé, et qu'il fait foi. Le club compte notamment utiliser les déclarations du joueur devant la presse, le 4 janvier 2024, comme preuve : « Je n'ai pas encore pris ma décision, mais avec l'accord que j'ai passé avec le président cet été, peu importe mon choix, on a réussi à protéger l'ensemble des parties et à préserver la sérénité du club pour les défis à venir, ce qui reste le plus important. Ma décision, c'est secondaire », a-t-il déclaré après la victoire du PSG face à Toulouse lors du Trophée des champions (2-0). lire aussiPrimes et salaires impayés : Mbappé ne lâche pas le PSG Un rôle clé pour Luis Enrique et Campos à terme Pour répondre aux conseillers de Mbappé, le club écrit alors le 1er juillet 2024, dans un nouvel échange de courriers : « Si cet avenant n'a pas été signé, c'est parce que, comme vous le savez, une réunion s'est tenue au club le 12 août 2023 (au lendemain donc de la première lettre) à laquelle étaient présents votre client, le président du club ainsi que Messieurs Luis Campos et Luis Enrique au cours de laquelle les modalités de l'accord ont été discutées et renégociées pour aboutir à un accord différent de celui proposé par vos soins le 11 août. Le président a expliqué qu'il ne pouvait pas se contenter d'une baisse de rémunération à hauteur de 55 millions d'euros bruts dans le cas où, finalement, il déciderait de quitter le club le 30 juin 2024. Il a ainsi été établi de s'accorder sur un "gentlemen's agreement"basé sur deux cas de figure : - Cas n° 1 : le joueur accepte de prolonger son contrat jusqu'au 30 juin 2025, ce qui permet au club de réaliser son transfert lors du mercato d'été 2024 sur la base d'une indemnité de transfert évaluée d'un commun accord à un minimum de 180 millions d'euros et, dans ce cas, le joueur perçoit une prime de fidélité ; - Cas n° 2 : le joueur décide de ne pas prolonger son contrat jusqu'au 30 juin 2025, ce qui empêche le club de réaliser son transfert lors du mercato d'été 2024 et dans ce cas, le joueur accepte de revoir à la baisse ses conditions de rémunération de la saison 2023-2024. C'est dans ce contexte que je vous ai adressé un avenant n° 7 consignant les modalités de l'accord telles que convenues dans le cas n° 1, à savoir la prolongation du contrat sur la saison 2024-2025, et que je vous ai invitée à venir discuter cette proposition. Après plusieurs relances, le 22 août 2023, vous m'avez répondu par mail : "Mon client m'informe qu'il souhaite évoquer ce sujet avec son Président". À cet instant, nous avons compris que vous n'étiez plus habilitée à discuter et que les accords passés resteraient oraux. » lire aussiToute l'actualité du football C'est autour de la notion d'accord, et avec les documents amenés par les deux parties, que la commission devra statuer. Il existe trois options : la commission de la LFP demande au PSG de payer à Kylian Mbappé les sommes demandées ; elle prône une médiation ; elle estime que la direction parisienne a été dans son droit. Dans tous les cas, cette affaire devrait se prolonger à l'UEFA, aux prud'hommes puis sans doute au pénal. Les deux parties s'y attendent et s'y préparent. Présents lors de certaines réunions, Luis Enrique et Luis Campos pourraient alors avoir un rôle déterminant par leurs témoignages. (*) Contacté, le PSG a tenu à démentir formellement ces accusations. Le PSG risque des sanctions La commission juridique de la LFP va ce mercredi matin vivre un moment historique. Jamais elle n'a eu à traiter un dossier aussi sensible impliquant de tels enjeux financiers, puisque Kylian Mbappé, qui l'a saisie il y a quelques semaines et qui a aussi porté l'affaire devant l'UEFA, réclame 55 millions d'euros d'arriérés de primes et de salaires à son ancien club, le Paris-Saint-Germain. Cette première réunion entre les deux parties va permettre d'étudier les différentes pièces fournies il y a quelques jours et de confronter les points de vue. À l'issue, la commission pourrait vouloir reconvoquer les deux camps. Elle peut aussi mettre le dossier en délibéré et rendre sa décision plus tard, mais elle peut également statuer dès ce mercredi. « Compte tenu de l'ambiance actuelle, la plus grande prudence s'impose pour la commission, recommande un spécialiste de ce genre de dossiers. Après, le problème est simple, si ce qui est réclamé par Mbappé relève de son contrat de travail et qu'il y a eu une transgression du droit du travail alors, à défaut d'un accord, c'est le conseil de prud'hommes qui devra trancher le différend. » Comme ce sont des sommes à caractère de salaire, les intérêts courent à compter de la saisine prud'homale. Le taux actuel pour les créances des particuliers est de plus de 8 % annuel, ce qui représente un réel risque financier pour le PSG. Si Mbappé gagnait devant les prud'hommes, le club devrait en effet lui verser les arriérés plus 8 % de ce montant si la décision est rendue un an après la saisine. Et davantage donc si la décision intervenait plus longtemps après. En attendant, si la commission juridique reconnaît les torts du club parisien et lui demande de payer Mbappé, elle peut, dans le cas où ce règlement ne serait pas effectué, « prendre toute mesure administrative qu'elle estime justifiée » et lui infliger une amende. Mais elle peut aussi, pour « tout défaut de paiement d'un club professionnel français de sommes dues de manière certaine (...) à un autre club français ou un joueur/entraîneur, prononcer à l'encontre du club concerné une interdiction de recruter tout nouveau joueur jusqu'à régularisation de la situation », est-il écrit dans l'article 409 des statuts et des règlements de la LFP. A. H.
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