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[L1: Saison 2022/2023 du RC Lens] Terminer le plus haut possible


manico
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à l’instant, Othian a dit :

Possiblement une fracture ou une luxation si c'est à l'épaule, ce serait pas étonnant qu'il soit absent plusieurs semaines dans ce cas...

Oui, on ne le reverra pas avant février ou mars. Après c'est vrai que Said peut très bien jouer à ce poste.

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il y a 1 minute, Othian a dit :

Oui, mais dans ce cas ça rend assez urgent le recrutement d'un attaquant car si Saïd rentre dans la rotation des milieux offensifs, il y a plus qu'Openda et Sotoca en attaquants "finisseurs"

Sotoca n'est pas vraiment utilisé comme un finisseur, en plus. On aurait littéralement plus de banc lol. 

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C'est un vrai coup dur la perte de PDC pour la construction et notre secteur offensif. Après Gradit, on perd encore un titulaire pour pas mal de matchs visiblement. Il avait joué tous les matchs jusque-là et avait été titularisé sur 13 des 15 matchs, le 9ème lensois avec le plus de temps de jeu.

Avec l'effectif actuel, seuls ACM et Saïd seraient susceptibles de le remplacer ou alors Onana comme à Marseille mais avec un profil moins offensif. A voir la durée de l'indisponibilité car notre profondeur de banc est automatiquement impactée du coup.

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RC Lens : « Kevin Danso est un beau résumé de l’équipe », confie Franck Haise

 

En 18 mois, l’international autrichien s’est rendu indispensable dans la défense du RC Lens et a obtenu le respect de ses pairs. Son entaîneur, Franck Haise, commente son ascension.

 

Franck Haise préfère évidemment les récompenses collectives. Pour autant la désignation de Kevin Danso comme joueur lensois de l’année ne le chagrine pas : « Il est un beau résumé de l’équipe, à la fois dans l’état d’esprit, les progrès, le travail. On fait une année 2022 très solide, d’autres joueurs auraient pu postuler à ce titre, mais il fait partie de ceux qui le méritent. »

Quand il évoque son défenseur central, dans lequel il voit un leader au potentiel éventuel de capitaine, l’entraîneur et manager général du RC Lens pointe surtout sa curiosité et son envie permanente de s’améliorer. « Il est toujours avide d’apprendre. Il prend toutes les petites choses que le club met à la disposition des joueurs. Après, il fait le tri sur ce qui lui est le plus utile. Il fait partie des gens qui progressent parce qu’ils sont curieux, ils ne se disent pas qu’ils n’ont pas besoin ou qu’ils savent tout. »

En dix-huit mois à Lens, l’international autrichien est devenu «  un des défenseurs centraux qui comptent dans les grands championnats. Il était arrivé avec un très bon niveau mais en un an et demi, il a passé de sacrés caps, dans la lecture du jeu, des situations défensives, dans sa connexion avec le reste de l’équipe et notamment les autres défenseurs centraux, dans l’apprentissage des principes aussi. »

Curiosité et exigence

Kevin Danso a aussi beaucoup progressé dans la prise d’initiative, pour coller au jeu prôné par son coach, qui part de derrière avec des défenseurs qui doivent aussi chercher le déséquilibre. «  Dans la manière dont on défend, je l’amène parfois à sortir de l’axe loin, fort, ou en avançant ou en allant sur les côtés. Ce n’est pas quelque chose qu’il appréciait parce qu’il se sentait potentiellement en danger. Mais quand on a les bonnes lectures, associées à ses qualités athlétiques, il y a de moins en moins de danger, même si c’est une prise de risques et ça, il l’a intégré. Même s’il a beaucoup avancé dans l’initiative quand l’équipe a le ballon et quand lui l’a, il y a encore de la marge. Il peut encore optimiser tout ce qui fait un très grand défenseur central moderne, il a encore une marge, pas 50 %, mais 3 % par-ci par-là. 5 %, 10 % et comme il va continuer à bosser, je ne doute pas qu’il va continuer à progresser. »

À LIRE AUSSIKevin Danso, pourquoi il est si fort

Car, son interview le pointe, Kevin Danso est avant tout perfectionniste, avec un goût affirmé pour le travail, et d’une grande exigence qu’il a toutefois appris à tempérer, estime Franck Haise. « Il est resté exigeant mais en voyant d’abord les bons côtés et en se disant : " Là, je peux encore avancer ". Dans un premier temps, il mettait d’abord le doigt à chaque fois sur les erreurs ou les mauvais côtés de ses performances ou celles de ses partenaires. C’est important, ça permet de mieux accueillir la frustration. Il a encore de la marge de ce côté aussi. »

(Source: VDN)

 

Modifié par manico
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« Au RC Lens, tout est à sa place, aligné », explique Kevin Danso, notre joueur lensois de l’année

 

Depuis son arrivée, en 2021, le défenseur international autrichien s’est imposé, progressant au point de devenir l’un des meilleurs défenseurs centraux de Ligue 1.

 

Kevin, êtes-vous sensible aux récompenses individuelles ?

« Pas vraiment mais c’est toujours un sentiment particulier quand tu travailles dur, que tu donnes 100 % tous les jours, d’être reconnu pour ça. Donc je suis très heureux de cette distinction, j’ai juste envie de dire merci. »

Êtes-vous encore surpris des résultats de Lens ?

« Pas du tout, parce que je sais tout ce que l’équipe donne au quotidien, à l’entraînement, sur le terrain. Parce que notre objectif, c’est de toujours vouloir gagner contre n’importe quelle équipe, de donner le meilleur de nous-mêmes. On a aussi des joueurs de qualité. Aussi longtemps qu’on aura cette attitude, on peut gagner. »

« Si on continue, on finira le plus haut possible »

L’Europe est devenue une ambition légitime, vous en parlez beaucoup entre joueurs ?

« Non, pas trop. Le but, c’est de finir le plus haut possible, et on n’en est qu’à quinze journées. Après, on ne croit pas non plus qu’on va descendre au classement, on est persuadés qu’on peut continuer à gagner des matchs. Mais quand on approchera de la fin de la saison, on pourra commencer à parler de façon réaliste de ce qu’on peut viser. Mais si on continue de travailler dur, de rester humbles, avec cet état d’esprit, à toujours vouloir s’améliorer, on n’a pas de limites. Ce sera difficile pour n’importe quel adversaire. »

 

Quelles sont les clés de cette réussite ?

« Je crois simplement que tout se met en place, le club est une vraie famille, les joueurs qui arrivent sont bons et s’intègrent directement. Et nous, on fait en sorte de les intégrer au plus vite. Il y a un entraîneur incroyable, un staff remarquable, l’environnement. Quand tout s’emboîte comme ça, ce qui nous arrive en ce moment est normal, c’est ça la clé, tout est à sa place, aligné. »

On parle beaucoup d’état d’esprit, de confiance, comment cela se traduit-il ?

« En ce moment, c’est facile parce que tout va bien. Mais la différence, ici, à Lens, c’est que peu importe la situation, le classement, ou qu’on perde un match, on essaye de garder cet esprit d’équipe et de continuer à nous pousser les uns les autres. C’est une des choses les plus importantes dans le football. Si on continue, on finira le plus haut possible. C’est quelque chose de difficile à entretenir, tu dois te le rappeler tous les jours. Parfois, ce n’est pas évident de venir à l’entraînement avec le sourire mais tous ceux qui passent la porte pour s’entraîner à Lens sont heureux parce qu’on se sent bien. C’est un endroit où chacun est libre d’être lui-même, y compris sur le terrain, parce que c’est ce que le coach demande et te permet. Personne dans le vestiaire ne te dit : "   Ne fais pas ça ". Sois juste toi ! C’est là que ça commence. Évidemment si quelqu’un en fait trop, on gère en équipe et on dit : " OK, ça, ce n’est pas bon ". L’esprit d’équipe est incroyable. Je n’avais pas connu ça à ce point. »

« Avec Brice Samba, on se comprend beaucoup mieux »

Comment expliquez-vous la force défensive de l’équipe et quelle est votre part ?

« La défense commence devant et nous comprenons vraiment comment défendre en équipe. Maintenant, je connais aussi beaucoup mieux "Jo" et "Fac" (Gradit et Medina). On est aussi très concentrés sur ces tâches-là parce qu’on sait qu’on peut marquer n’importe quand, qu’on se crée beaucoup d’occasions. En tant que défenseur, mon objectif, c’est de m’assurer qu’on ne concède pas de but, parce qu’on va marquer. Et si on encaisse moins de buts qu’on n’en marque, on gagne… »

Quelles sont vos relations avec Brice Samba, votre gardien, et vos partenaires de la défense ?

« On se comprend beaucoup mieux. Et Brice arrive d’Angleterre, il connaît ma mentalité, la façon dont je joue, c’était facile de me connecter avec lui. Il parle anglais aussi. Parfois si "Jo" ou "Fac" ne me comprennent pas, je l’explique à Brice qui traduit et c’est réglé. Même si je progresse sans cesse en français. Et puis il y a des choses qu’on n’a plus besoin de se dire, ça devient naturel, comme instinctif. »

Quel est le meilleur attaquant que vous ayez affronté en Ligue 1 ?

« Cette saison, Alexis Sanchez. On l’a gagné, mais c’est un match dont je suis sorti extrêmement fatigué. Il avait fallu être totalement concentré 90 minutes et en revenir avec un clean sheet, c’était vraiment une sensation incroyable. En plus, c’était Marseille, au Vélodrome (0-1)… »

À quel point aimez-vous les duels ?

« C’est ce pour quoi je joue au football. Pour les attaquants, c’est marquer des buts, pour moi, c’est jouer les un-contre-un face aux meilleurs joueurs, essayer de gagner les duels. Ça te donne une grande confiance, surtout à Bollaert, où les supporters te donnent toujours un coup de pouce. »

« Je me sens vraiment bien, je peux être moi-même »

 

Sur quoi avez-vous le plus progressé ?

« Un peu sur tout mais essentiellement sur la concentration pendant 90 minutes et plus. Et sur la communication. Ça facilite la lecture du jeu pour tout le monde et ça m’aide aussi à rester concentré. La régularité aussi. J’ai beaucoup travaillé sur l’analyse de mes matchs. Je les regarde toujours deux ou trois fois. Je fais aussi de la vidéo avec le staff. Nos adversaires regardent toujours ce qu’on fait pour exploiter les failles. Même si on gagne, c’est essentiel de parler avec les coachs de certaines situations, avec toujours l’idée de m’améliorer. »

Vous êtes un roc ! À quel point êtes-vous attentif à votre corps ?

« À 100 % ! Prendre soin de son corps, c’est le plus important dans le football. J’ai ma routine avec du travail supplémentaire en salle trois fois par semaine. Je fais attention à la récupération, après chaque entraînement, chaque match, pour éviter les blessures, être prêt à jouer chaque semaine ou tous les trois jours et être performant. »

Vous avez aussi travaillé avec la psychologue du club sur la gestion de vos émotions…

« Ça a été très bénéfique. Dans certaines situations, tu réagis sur le moment, et ça crée une perte de concentration, ce n’est pas grand-chose mais ça peut affecter le match. Je cherche tout ce qui peut faire une différence et améliorer mon jeu. Je lui parle une fois par semaine mais c’est aussi une démarche quotidienne, avec des exercices. »

 

Quelle est votre place dans le vestiaire ? Mettez-vous l’ambiance ? De qui êtes-vous plus proche ?

« Je parle beaucoup, je danse beaucoup, je chante ! Je me sens vraiment bien, je peux être moi-même. Je suis un membre de la famille. Tout le monde dans le vestiaire est écouté, l’opinion de chacun compte. On a évidemment notre capitaine mais tout le monde est au même niveau, ce n’est pas le cas partout. Je suis proche de beaucoup : Salis (Abdul Samed) car il parle la même langue – il aime danser aussi –, Brice (Samba), Seko (Fofana) qui parlent anglais, Massadio Haïdara, Junior (Onana). Tout le monde en fait ! Et j’essaye de parler français la plupart du temps, avec Jean-Louis (Leca), "Flo" (Sotoca)… »

« Quand je suis arrivé en Angleterre avec ma famille, je détestais le football »

Vous êtes né en Autriche de parents ghanéens, avez grandi en Angleterre de 6 à 15 ans, puis êtes parti seul à Augsbourg en Allemagne. C’était avec l’idée de devenir footballeur professionnel ?

« Oui, c’était le but. J’allais encore à l’école, ça a été très compliqué de mener les deux de front, Je jouais en pro tout en passant mes examens mais je suis content d’avoir fini mon cursus, avec un baccalauréat international. Mais quand je suis arrivé en Angleterre avec ma famille, je détestais le football. J’ai commencé à 8 ans. Un de mes frères est revenu vivre avec nous et m’a dit que je devais pratiquer une activité. Moi, j’avais toujours voulu faire du karaté. Il m’a dit non. Mon grand frère voulait faire du foot, on y est allés ensemble. Dès le premier jour, j’ai adoré. »

Être loin de vos proches à cet âge-là vous a construit ?

« C’était très dur mais ça m’a motivé encore plus. Si je quittais ma famille, mes amis, c’était pour quelque chose, pour réussir. Ça aurait été un gâchis sinon, car on ne revient pas en arrière. Aujourd’hui, je suis là où je l’avais envisagé. »

 

Avoir plusieurs cultures et vécu dans différents pays facilite-t-il votre adaptation ?

« Oui, ce n’est jamais compliqué de m’adapter et d’apprendre une langue. J’en parlais déjà trois. J’aime essayer de parler français, ça fait rire les autres parfois, ça met une bonne ambiance. J’aime faire sourire les autres, car, depuis que je suis arrivé, tout le monde a été comme ça avec moi. »

Comment vous sentez-vous dans la région ? Qu’aimez-vous faire en dehors du football ?

« Je me sens bien déjà parce qu’avec l’équipe, c’est une famille. Et ma famille n’est pas loin, elle vient souvent. Après, j’aime jouer à la Playstation, regarder la boxe et l’UFC, parler avec mes amis en Angleterre. J’aime manger, et cuisiner mais pas seul : quand ma copine est là, on cuisine beaucoup ensemble, on fait le rôti traditionnel du dimanche du pudding… J’adore aussi aller à Paris. »

(Source: VDN)

 

 

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il y a 1 minute, DamieN62 a dit :

C'est peut-être le bon moment pour ressortir le 352 avec Saïd ou Openda et Sotoca en pointe. Ça en laisserait un en option sur le banc, car si tu alignes les 3 d'un coup, derrière, y a plus personne.

Je suis d'accord.

On devrait cependant voir au moins un des 2 jeunes (Lascary, Bonte, Sishuba) pour la première fois en L1 pour quelques minutes.

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il y a 1 minute, karldu91 a dit :

Je suis d'accord.

On devrait cependant voir au moins un des 2 jeunes (Lascary, Bonte, Sishuba) pour la première fois en L1 pour quelques minutes.

@CoeurO a créé un topic pour ce match et j'ai posé une question à ton argumentation, j'aimerais bien que vous y répondiez. 😄

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Entre 2 et 3 mois, c'est énorme. Les tuiles s'accumulent. Et ça ne sera dû au départ de Bessiere puisqu'il n'est pas encore parti. À voir comment Claude Maurice va gérer la situation. Comme on dit, les malheurs des uns fait le bonheur des autres. On verra sa performance sur le terrain.

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à l’instant, david79 a dit :

Entre 2 et 3 mois, c'est énorme. Les tuiles s'accumulent. Et ça ne sera dû au départ de Bessiere puisqu'il n'est pas encore parti. À voir comment Claude Maurice va gérer la situation. Comme on dit, les malheurs des uns fait le bonheur des autres. On verra sa performance sur le terrain.

Une luxation ou fracture de l'épaule, de toute manière, même avec le meilleure préparateur physique de tous les temps, tu n'y peux rien... c'est lié à un choc.

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à l’instant, karldu91 a dit :

Après, c'est 3 mois max et SI opération.

Si pas d'opérations, ce sera bien moins long, car tu ne passes pas par la même case de rééducation.

Ouais, ceci étant si c’est réellement 3 mois, c’est Janvier, Février et Mars. Ça ferait mal au cul. 

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à l’instant, tibocm1 a dit :

Ouais, ceci étant si c’est réellement 3 mois, c’est Janvier, Février et Mars. Ça ferait mal au cul. 

Oui...

Début de réponse fin de semaine. On prie pour la non opération.

C'est en plus notre seul joueur avec ce profil, capable de donner des ballons que personne d'autre ne donne. Et puis, le remplacer, alors qu'il vient seulement de prendre ce rôle de titulaire, à son retour ce serait relou. Mais bon, on verra bien.

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