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Le conseil municipal devrait acter le rachat du stade Bollaert par le RC Lens ce mercredi Ce mercredi à partir de 14 heures, le conseil municipal de Lens se réunit pour voter le rachat du stade Félix Bollaert-André Delelis par le RC Lens. Ce serait le point final à trois ans de négociations pour que le club artésien devienne propriétaire de l'enceinte où il joue ses matches à domicile depuis 1933. Le 8 avril dernier, à l'occasion d'une émission sur les ondes de RMC, Joseph Oughourlian, le président et propriétaire du RC Lens, avait évoqué un prix probable de vente du stade à hauteur de 40M€ avec, en vue, la rénovation de l'enceinte et le développement d'un projet immobilier autour de Bollaert. Joseph Oughourlian a précisé que le Racing continuerait de jouer dans son stade pendant la période des travaux. Une fois le rachat acté, le RC Lens deviendrait le troisième club de L1 propriétaire de son enceinte, après Lyon (2016) et Auxerre (2019). Rappelons que le stade de Lens, où les Sang et Or jouent presque tous leurs matches quasiment à guichets fermés, a accueilli deux rencontres de l'Euro 1984 (des matches de premier tour) et quatre de l'Euro 2016 (trois du premier tour et le huitième de finale Portugal-Croatie), ainsi que six matches de la Coupe du monde 1998 (cinq du premier tour et le huitième France-Paraguay, remporté 1-0 après prolongation par les futurs champions du monde). L'Equipe

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En effet, il fait rêver

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Alors, c'est pour quand la remise des médailles ?

https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Apres-un-derapage-a-caractere-homophobe-jonathan-gradit-reversera-sa-prime-d-ethique-a-la-fondation-du-rc-lens/1563053

https://www.nordlittoral.fr/247375/article/2025-05-18/football-national-3-ahmed-majid-rejoindre-le-rc-lens-ete-un-mauvais-choix-pour

Eprouvé par une saison 2024-2025 éreintante sur le plan psychologique, l’encadrement technique de la réserve du RC Lens a terminé cet exercice vidé, à bout de forces. Sportivement, les jeunes pousses « Sang et Or » terminent à une honorable quatrième place avec 37 unités au classement du groupe E de Nationale 3. Sanctionnés administrativement d’un retrait de 4 points pour avoir aligné le non-qualifié Nenad Celik, les protégés de Vincent Carlier finissent la saison avec seulement 33 points au compteur. C’est grave docteur ? La réponse est oui, car c’est finalement à la onzième place, premier relégable, que la réserve lensoise achève sa saison. Entretien avec Vincent Carlier qui défendait le bilan d’une saison au dénouement cruel pour la réserve du RC Lens, reléguée en Régionale 1. Cette courte victoire (3-2) acquise face à Saint-Quentin lors de la dernière journée, combinée au résultat nul (2-2) entre Vimy et Pays de Cassel, vous précipite en Régional 1. C’est le pire scénario auquel on pouvait s’attendre ? Forcément. On a fait ce qu’il fallait de notre côté pour gagner le match. On ne maîtrisait pas le résultat des autres, même si on avait de gros doutes pour que ça fasse autre chose qu’un match nul. J’ai essayé de faire abstraction de ça. C’est ce que j’ai dit aux joueurs. Je ne voulais pas savoir l’évolution des différents scores. Forcément, c’est une grosse déception. Je crois qu’on m’a dit qu’on était quatrième finalement s’il n’y avait pas cette sanction. Ça fait mal de descendre quand on est quatrième, mais c’est comme ça. Comment analysez-vous cette saison 2024-2025 ? C’était une saison très compliquée du début jusqu’à la fin, même pour ce dernier match contre Saint-Quentin où on a souffert. En dehors de ça, vous n’imaginez pas les heures qui précédaient ce dernier match. (NDLR : Thierry Malaspina, l’entraîneur des gardiens de la réserve lensoise et Will Still l’entraîneur des pros ont quitté depuis le RC Lens pour des raisons personnelles). Finalement, on a quand même 37 points sportifs, donc les joueurs peuvent être fiers de ce qu’ils ont montré sur les derniers matchs. L’état d’esprit a été meilleur que ce qu’on a pu voir toute la saison où il en a manqué. Ce n’était pas assez régulier. Ça doit construire les joueurs dans leur carrière et nous aussi. On apprend à chaque fois, à tout âge. Est-ce qu’il y a des regrets sur des choses qui auraient pu être maîtrisées plus rapidement ou des choses qui se sont fait attendre ? Une saison est faite d’étapes. On peut toujours refaire les matchs et se dire à tel ou tel moment, on a mal joué. C’est toujours comme ça dans une saison. Elle a été éprouvante jusqu’au bout. Peut-être qu’il y aura un appel de la décision. Ça ne m’appartient pas. Le club va réfléchir à ça. Évoluer en Régional 1, est-ce que ça change des choses sur la formation des jeunes, leur évolution et leur avenir ? Ça change que le niveau et la qualité de la compétition sont moins élevés. Il risque d’y avoir des matchs amicaux réguliers pour compenser. Mais malgré tout, c’est quand même handicapant. Ça va être des stratégies. Il y a beaucoup de réserves qui sont descendues. Certaines continuent ou essayent un an ou deux, mais on voit que c’est difficile pour la plupart de remonter. Il y en a d’autres qui ont fait le choix d’arrêter et de préférer des matchs amicaux de haut niveau ou des compétitions organisées en format interclubs. Ça appartient aussi aux dirigeants de décider. On a déjà émis quelques hypothèses. A priori, je ne pense pas qu’à court terme que ça soit la deuxième solution qui soit envisagée. (Nord Littoral)

Deux relégations en quatre saisons pour la réserve lensoise. Si quitter le National 2 n’avait rien de catastrophique pour une équipe réserve professionnelle — la majorité évolue désormais en National 3 —, descendre au niveau régional relève d’une tout autre dimension. Car quitter rapidement le championnat de Régional 1 est loin d’être une évidence. À cet échelon, Lens B pourrait retrouver la réserve de Valenciennes, également reléguée, mais aussi Boulogne-sur-Mer B, Sannois Saint-Gratien ou encore Compiègne. Autant dire que remonter en une seule saison n’a rien d’une formalité. Des matches amicaux pour compenser ou faire le choix d’une autre compétition ? Surtout, le club avait déjà pris l’habitude de prêter ses meilleurs jeunes dans des divisions supérieures au National 3. Qu’en sera-t-il avec un noyau qui devrait évoluer toute l’année en R1 ? « Le niveau de la qualité de la compétition est moins élevé, commente Vincent Carlier, entraîneur de la réserve depuis trois saisons. Il risque d’y avoir des matchs amicaux réguliers pour compenser. Mais malgré tout, c’est quand même handicapant. Après, ça va être des stratégies. Il y a beaucoup de réserves qui sont descendues. Certaines continuent ou essayent un an ou deux. Mais on voit que c’est difficile pour la plupart de remonter. Il y en a d’autres qui ont fait le choix d’arrêter et de préférer des matchs amicaux de haut niveau ou des compétitions, malgré tout, organisées en interclubs. » En effet, le Paris Saint-Germain a supprimé son équipe réserve. D’autres écuries comme Monaco ou Lyon ont engagé leur groupe élite en Premier League International Cup, un championnat européen des réserves où évoluent notamment Chelsea, Valence, Liverpool, l’Ajax, le Sporting ou encore Leipzig. « Après, ça appartient aussi aux dirigeants de décider. On a déjà émis quelques hypothèses. On verra. À priori, je ne pense pas que ce soit ça à court terme. » Le club a toujours la possibilité de faire appel de la sanction qui lui a coûté le maintien. Sans ces quatre points de pénalité, Lens aurait terminé 4e de sa poule. Il faudra également surveiller les éventuelles relégations administratives qui pourraient être prononcées cet été. Mais même dans ce cas, Lens ne sera pas prioritaire parmi les clubs repêchables. Lensois.com

Alou Diarra diplômé.