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Ruka-2

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    Ruka-2 a reçu une réaction de Othian dans [L1: Saison 2024/2025 du RC Lens] Refonte !   
    RC Lens : « Des petits ajustements » attendus sur la réorganisation
    Dans la longue interview qu’il nous a accordée ce dimanche soir, le président du Racing Club de Lens, Joseph Oughourlian, est revenu sur les changements opérés cet été à la direction. D’autres pourraient suivre. La réorganisation mise en place en juin vous donne-t-elle satisfaction avec un directeur général, Pierre Dréossi, dans un rôle très sportif et un DG délégué, Benjamin Parrot qui a d’autres fonctions ?
    « On appelle ça, dans le club “administratif”. En réalité, tout ce qui est commercial, tout ce qui est stade, ce sont des sujets qui sont la quintessence d’un club de football et aussi des sujets long terme. Donc ça permet d’avoir quelqu’un complètement centré sur le court terme, le mercato, le sportif, et quelqu’un qui regarde d’autres aspects. »
    Entre Pierre Dréossi, Jean-Louis Leca (coordinateur sportif), Diego Lopez (responsable de la cellule recrutement), chacun a-t-il trouvé sa place ?
    « Oui, mais il y aura peut-être des petits ajustements à faire. En fait, en sortant du mercato, il y a deux petits points de fine-tuning (ajustements) et on va les faire très bientôt. Je ne pense pas qu’il y ait eu des tensions entre les gens au sein du club, mais ça a été un mercato tendu, parce qu’on n’a pas réalisé l’objectif qu’on voulait, essentiellement sur ce qu’on appellerait en football des faits de jeu. On a deux situations médicales (El Aynaoui, Danso, recalés à la visite médicale par Monaco et la Roma) qui nous ont pris à contre-pied et ont biaisé un peu le mercato.
    Après, on voulait aussi baisser le nombre de joueurs. Ça n’a pas été facile. Le marché n’est pas simple, en fait, quand tu es vendeur et que tu as un peu trop de joueurs. Et on voulait surtout baisser beaucoup la masse salariale, et ça allait avec les ventes de joueurs, ça n’est pas venu. Tout est un peu inextricable. Cela dit, sur le fond, on sort avec une équipe renforcée, une équipe compétitive. Et le coach est content. »

     
    Quelles sont ces retouches, un nouveau directeur sportif ?
    « Peut-être pas prendre quelqu’un de nouveau, mais effectivement faire quelques retouches au sein des gens présents. On va ajuster les rôles des uns et des autres, on va prendre une décision dans les jours qui viennent. »
    « Will Still, un peu Franck Haise avec encore plus de fuel »
    Qu’est-ce que vous gagnerez après ces ajustements ?
    « La clarté. Dans l’ensemble, je suis très satisfait du travail qui a été fait par Pierre, par Jean-Louis, par Diego dans une situation compliquée avec une masse salariale trop élevée. Il fallait vendre des joueurs, ne serait-ce que pour des raisons de trésorerie. Les droits du foot ont fait que le football français a été un peu décimé. Ça nous a un peu amputés de toute une partie du marché qui aurait pu être acheteuse pour certains de nos joueurs. Un peu comme tous les autres clubs français, on l’a vu dans les discussions avec d’autres clubs, avec les agents. Et surtout ce que je retiens aussi, c’est que dans le recrutement, on était rentrés avec l’ancienne direction sportive sur des montants un peu irréalistes ou trop ambitieux. Et que finalement, avec des montants revus très largement à la base, on arrive quand même à faire des joueurs de qualité. »
     
    Êtes-vous satisfait de ce qu’apporte Will Still ?
    « C’est un nouveau souffle, un nouvel esprit. C’est un peu Franck Haise avec encore plus de fuel, d’énergie. Je pense qu’il colle bien à ce club dans un style complètement différent d’un point de vue personnalité. Il est beaucoup plus jeune et beaucoup moins “lisse” dans sa communication. Mais en même temps, ça correspond aussi à nos supporters et à ce club. C’est une question générationnelle aussi. »
     
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    Ruka-2 a reçu une réaction de Jerem Coco dans [L1: Saison 2024/2025 du RC Lens] Refonte !   
    Le RC Lens bientôt propriétaire du stade Bollaert ? « Ne pas l’acheter pour l’acheter », prévient Joseph Oughourlian
    Dans la longue interview qu’il nous a accordée ce dimanche soir, le président du Racing Club de Lens balaie les sujets brûlants de l’actualité des Sang et Or, dont le rachat du stade Bollaert.
     
    Les objectifs de vente et d’allègement de la masse salariale (encore 58 M€) n’ont pas été atteints, quelles sont les conséquences ?
    « Premièrement, c’est décevant. C’est pour ça qu’on a fait les ajustements au niveau du management il y a quelques mois. C’est décevant, en fait, de se retrouver dans une situation où, on ne joue plus la Ligue des champions et avec encore des salaires qui sont au niveau de la Ligue des champions. Il y a un effet de cliquet sur les salaires assez désagréable. Le premier objectif de ce mercato, c’était de réduire la masse salariale. On l’a quand même réduite. Pas assez. Donc il faudra qu’on continue à faire ces efforts. Et il faudra sans doute qu’on fasse appel à d’autres formes d’entrée de capital dans le club. Ça peut prendre des formes diverses et variées, ça peut se mettre en place assez rapidement. On évalue chacune d’elles. Et on essaie de voir ce qui fait le plus de sens pour le club. Il n’y a rien, pour l’instant, de fait. Mais on cherche des moyens de financement. Ma préférence, c’est de faire appel à du capital plutôt que plus d’emprunts. »
    Parmi les leviers, il y a le rachat du stade Bollaert, où en êtes-vous ?
    « Ça peut être une opportunité de lever du capital. Les banques et les financiers en général aiment ce qu’on appelle les tangibles, la pierre. Et ça nous positionnerait aussi de manière intéressante, parce qu’on serait un des très rares clubs en France, peut-être même le seul, une fois que l’OL aura vendu son stade, en tout cas le seul de taille à être propriétaire de son outil de travail. Ça va nous donner aussi les moyens de faire des choses intéressantes. »
    Quels sont les éléments étudiés avec le stade Bollaert ?
    « Il y a déjà des idées lancées. On regarde beaucoup où on peut apporter, où on peut créer de la valeur en étant propriétaire du stade, ce qu’on peut faire différemment. En tant que club, on peut faire des choses autour du stade, tant structurelles qu’apporter plus de contenu au stade, ce serait une chose extrêmement positive pour le club et pour le stade, et pour la municipalité. Le prix a été fixé, on a jusqu’au 31 décembre si on veut acheter le stade à ce prix-là. Après, il faudra repasser devant les Domaines et Bercy. On est en train de regarder ça de près, évidemment. C’est demain, le 31 décembre. Si on ne l’a pas prise ou si on n’a pas été en mesure de financer cette acquisition, il n’y a pas péril en la demeure. Mais ça serait une opportunité perdue. C’est une bonne opportunité pour le club, à condition, encore une fois qu’on ne se contente pas de l’acheter pour l’acheter, faire la même chose que ce qu’on fait déjà. Il faut qu’on fasse un peu plus. »
    Le prix est bien entre 21 et 24 M€ ?
    « Je ne peux pas commenter le prix. C’est un peu plus complexe que ça. »
    Ce serait quoi, le modèle ? À l’étranger surtout, des clubs sont propriétaires de leur stade ou leur stade dans différents sports, il y a le modèle du sport américain aussi…
    « Du sport américain mais même en Europe, il y a des clubs qui sont propriétaires de leurs stades. Ils font à la fois plus d’événements à l’intérieur de leurs stades. Et ils “peuplent”, ils créent des choses dans leurs stades. Par exemple, le Real Madrid : parmi les meilleurs restaurants à Madrid, on trouve les restaurants du stade. On s’aperçoit que les gens aiment bien aller manger dans un stade de football, même si ça semble un peu bizarre.
    Il y en a qui vont dormir au Havre, au Parc des Princes aussi, mais ça, je ne suis pas sûr que ça rapporte beaucoup d’argent. Mais on a aussi regardé pendant de nombreuses années l’éventualité de mettre un musée ou en tout cas des choses qui feraient que le stade ne soit pas juste un endroit où les gens iraient toutes les deux semaines pendant la saison de foot mais un endroit de destination à d’autres moments, soit pour des événements ponctuels, type concerts. On a testé ça cette année. Soit pour des choses plus régulières comme peuvent l’être un musée, un restaurant, des boutiques. »
    Un lieu de vie quotidien ?
    « C’est ça. Mais il faut le mettre dans le contexte de la réorganisation de la ville de Lens. Il y a eu la construction de la piscine. Il va y avoir un parking vertical. D’autres édifices sont en construction de l’autre côté du parking, plein de changements sont en cours. Nous, ce qu’on souhaiterait vivement, c’est que le stade devienne un lieu de centralité de Lens. Pas juste le soir de match, mais en général. »
    Est-ce que la contraction des droits télé, ce mercato qui n’est pas allé jusqu’au bout, vous obligent à accélérer un peu ce processus-là ?
    « Dans le contexte dans lequel on est, on va assister à une ligue à deux vitesses. Le Racing Club de Lens, s’il veut rester dans le premier wagon, doit lever du capital et doit continuer à chercher de nouveaux investisseurs. On a perdu 50 % de droits télé, d’un peu plus de 20 M€ à moins de 10. »
     
    Les objectifs de vente et d’allègement de la masse salariale (encore 58 M€) n’ont pas été atteints, quelles sont les conséquences ?
    « Premièrement, c’est décevant. C’est pour ça qu’on a fait les ajustements au niveau du management il y a quelques mois. C’est décevant, en fait, de se retrouver dans une situation où, on ne joue plus la Ligue des champions et avec encore des salaires qui sont au niveau de la Ligue des champions. Il y a un effet de cliquet sur les salaires assez désagréable. Le premier objectif de ce mercato, c’était de réduire la masse salariale. On l’a quand même réduite. Pas assez. Donc il faudra qu’on continue à faire ces efforts. Et il faudra sans doute qu’on fasse appel à d’autres formes d’entrée de capital dans le club. Ça peut prendre des formes diverses et variées, ça peut se mettre en place assez rapidement. On évalue chacune d’elles. Et on essaie de voir ce qui fait le plus de sens pour le club. Il n’y a rien, pour l’instant, de fait. Mais on cherche des moyens de financement. Ma préférence, c’est de faire appel à du capital plutôt que plus d’emprunts. »

       
    Consultez l’actualité en vidéo  
    Parmi les leviers, il y a le rachat du stade Bollaert, où en êtes-vous ?
    « Ça peut être une opportunité de lever du capital. Les banques et les financiers en général aiment ce qu’on appelle les tangibles, la pierre. Et ça nous positionnerait aussi de manière intéressante, parce qu’on serait un des très rares clubs en France, peut-être même le seul, une fois que l’OL aura vendu son stade, en tout cas le seul de taille à être propriétaire de son outil de travail. Ça va nous donner aussi les moyens de faire des choses intéressantes. »
    Quels sont les éléments étudiés avec le stade Bollaert ?
    « Il y a déjà des idées lancées. On regarde beaucoup où on peut apporter, où on peut créer de la valeur en étant propriétaire du stade, ce qu’on peut faire différemment. En tant que club, on peut faire des choses autour du stade, tant structurelles qu’apporter plus de contenu au stade, ce serait une chose extrêmement positive pour le club et pour le stade, et pour la municipalité. Le prix a été fixé, on a jusqu’au 31 décembre si on veut acheter le stade à ce prix-là. Après, il faudra repasser devant les Domaines et Bercy. On est en train de regarder ça de près, évidemment. C’est demain, le 31 décembre. Si on ne l’a pas prise ou si on n’a pas été en mesure de financer cette acquisition, il n’y a pas péril en la demeure. Mais ça serait une opportunité perdue. C’est une bonne opportunité pour le club, à condition, encore une fois qu’on ne se contente pas de l’acheter pour l’acheter, faire la même chose que ce qu’on fait déjà. Il faut qu’on fasse un peu plus. »
    Le prix est bien entre 21 et 24 M€ ?
    « Je ne peux pas commenter le prix. C’est un peu plus complexe que ça. »
    Ce serait quoi, le modèle ? À l’étranger surtout, des clubs sont propriétaires de leur stade ou leur stade dans différents sports, il y a le modèle du sport américain aussi…
    « Du sport américain mais même en Europe, il y a des clubs qui sont propriétaires de leurs stades. Ils font à la fois plus d’événements à l’intérieur de leurs stades. Et ils “peuplent”, ils créent des choses dans leurs stades. Par exemple, le Real Madrid : parmi les meilleurs restaurants à Madrid, on trouve les restaurants du stade. On s’aperçoit que les gens aiment bien aller manger dans un stade de football, même si ça semble un peu bizarre.
    Il y en a qui vont dormir au Havre, au Parc des Princes aussi, mais ça, je ne suis pas sûr que ça rapporte beaucoup d’argent. Mais on a aussi regardé pendant de nombreuses années l’éventualité de mettre un musée ou en tout cas des choses qui feraient que le stade ne soit pas juste un endroit où les gens iraient toutes les deux semaines pendant la saison de foot mais un endroit de destination à d’autres moments, soit pour des événements ponctuels, type concerts. On a testé ça cette année. Soit pour des choses plus régulières comme peuvent l’être un musée, un restaurant, des boutiques. »
    Un lieu de vie quotidien ?
    « C’est ça. Mais il faut le mettre dans le contexte de la réorganisation de la ville de Lens. Il y a eu la construction de la piscine. Il va y avoir un parking vertical. D’autres édifices sont en construction de l’autre côté du parking, plein de changements sont en cours. Nous, ce qu’on souhaiterait vivement, c’est que le stade devienne un lieu de centralité de Lens. Pas juste le soir de match, mais en général. »
    Est-ce que la contraction des droits télé, ce mercato qui n’est pas allé jusqu’au bout, vous obligent à accélérer un peu ce processus-là ?
    « Dans le contexte dans lequel on est, on va assister à une ligue à deux vitesses. Le Racing Club de Lens, s’il veut rester dans le premier wagon, doit lever du capital et doit continuer à chercher de nouveaux investisseurs. On a perdu 50 % de droits télé, d’un peu plus de 20 M€ à moins de 10. »
    À LIRE AUSSI – RC Lens : Joseph Oughourlian se retire et balance fort sur la LFP
    L’arrivée d’un actionnaire minoritaire est-elle toujours d’actualité ?
    « Ça pourrait aboutir. Il y a beaucoup d’échanges. Le monde du football, en général, est très fluctuant. On voit et on va continuer à voir beaucoup de changements dans le capital des clubs. C’est dû au fait qu’il y a un mouvement de fonds qui est l’entrée d’investisseurs, notamment américains, sur les marchés européens. Ce qui est important pour moi, c’est renforcer le Racing club de Lens et m’assurer que, quoi qu’il arrive, on ne touche pas aux piliers sur lesquels repose le club, c’est-à-dire nos valeurs, notre identité. »
    Vous avez déjà injecté beaucoup d’argent, plus que vous aviez imaginé initialement, pourriez-vous continuer ?
    « La dernière fois, c’était il y a deux ans. Les sommes sont importantes. Il y a un moment où ma surface financière… Je ne peux pas continuer à mettre de l’argent dans le club. Il faut trouver des relais. Il y a d’autres sources de financement, ce n’est pas forcément une augmentation de capital. »
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    RC Lens : « Des petits ajustements » attendus sur la réorganisation
    Dans la longue interview qu’il nous a accordée ce dimanche soir, le président du Racing Club de Lens, Joseph Oughourlian, est revenu sur les changements opérés cet été à la direction. D’autres pourraient suivre. La réorganisation mise en place en juin vous donne-t-elle satisfaction avec un directeur général, Pierre Dréossi, dans un rôle très sportif et un DG délégué, Benjamin Parrot qui a d’autres fonctions ?
    « On appelle ça, dans le club “administratif”. En réalité, tout ce qui est commercial, tout ce qui est stade, ce sont des sujets qui sont la quintessence d’un club de football et aussi des sujets long terme. Donc ça permet d’avoir quelqu’un complètement centré sur le court terme, le mercato, le sportif, et quelqu’un qui regarde d’autres aspects. »
    Entre Pierre Dréossi, Jean-Louis Leca (coordinateur sportif), Diego Lopez (responsable de la cellule recrutement), chacun a-t-il trouvé sa place ?
    « Oui, mais il y aura peut-être des petits ajustements à faire. En fait, en sortant du mercato, il y a deux petits points de fine-tuning (ajustements) et on va les faire très bientôt. Je ne pense pas qu’il y ait eu des tensions entre les gens au sein du club, mais ça a été un mercato tendu, parce qu’on n’a pas réalisé l’objectif qu’on voulait, essentiellement sur ce qu’on appellerait en football des faits de jeu. On a deux situations médicales (El Aynaoui, Danso, recalés à la visite médicale par Monaco et la Roma) qui nous ont pris à contre-pied et ont biaisé un peu le mercato.
    Après, on voulait aussi baisser le nombre de joueurs. Ça n’a pas été facile. Le marché n’est pas simple, en fait, quand tu es vendeur et que tu as un peu trop de joueurs. Et on voulait surtout baisser beaucoup la masse salariale, et ça allait avec les ventes de joueurs, ça n’est pas venu. Tout est un peu inextricable. Cela dit, sur le fond, on sort avec une équipe renforcée, une équipe compétitive. Et le coach est content. »

     
    Quelles sont ces retouches, un nouveau directeur sportif ?
    « Peut-être pas prendre quelqu’un de nouveau, mais effectivement faire quelques retouches au sein des gens présents. On va ajuster les rôles des uns et des autres, on va prendre une décision dans les jours qui viennent. »
    « Will Still, un peu Franck Haise avec encore plus de fuel »
    Qu’est-ce que vous gagnerez après ces ajustements ?
    « La clarté. Dans l’ensemble, je suis très satisfait du travail qui a été fait par Pierre, par Jean-Louis, par Diego dans une situation compliquée avec une masse salariale trop élevée. Il fallait vendre des joueurs, ne serait-ce que pour des raisons de trésorerie. Les droits du foot ont fait que le football français a été un peu décimé. Ça nous a un peu amputés de toute une partie du marché qui aurait pu être acheteuse pour certains de nos joueurs. Un peu comme tous les autres clubs français, on l’a vu dans les discussions avec d’autres clubs, avec les agents. Et surtout ce que je retiens aussi, c’est que dans le recrutement, on était rentrés avec l’ancienne direction sportive sur des montants un peu irréalistes ou trop ambitieux. Et que finalement, avec des montants revus très largement à la base, on arrive quand même à faire des joueurs de qualité. »
     
    Êtes-vous satisfait de ce qu’apporte Will Still ?
    « C’est un nouveau souffle, un nouvel esprit. C’est un peu Franck Haise avec encore plus de fuel, d’énergie. Je pense qu’il colle bien à ce club dans un style complètement différent d’un point de vue personnalité. Il est beaucoup plus jeune et beaucoup moins “lisse” dans sa communication. Mais en même temps, ça correspond aussi à nos supporters et à ce club. C’est une question générationnelle aussi. »
     
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    Ruka-2 a reçu une réaction de RCL Warszawa dans [L1: Saison 2024/2025 du RC Lens] Refonte !   
    RC Lens : « Des petits ajustements » attendus sur la réorganisation
    Dans la longue interview qu’il nous a accordée ce dimanche soir, le président du Racing Club de Lens, Joseph Oughourlian, est revenu sur les changements opérés cet été à la direction. D’autres pourraient suivre. La réorganisation mise en place en juin vous donne-t-elle satisfaction avec un directeur général, Pierre Dréossi, dans un rôle très sportif et un DG délégué, Benjamin Parrot qui a d’autres fonctions ?
    « On appelle ça, dans le club “administratif”. En réalité, tout ce qui est commercial, tout ce qui est stade, ce sont des sujets qui sont la quintessence d’un club de football et aussi des sujets long terme. Donc ça permet d’avoir quelqu’un complètement centré sur le court terme, le mercato, le sportif, et quelqu’un qui regarde d’autres aspects. »
    Entre Pierre Dréossi, Jean-Louis Leca (coordinateur sportif), Diego Lopez (responsable de la cellule recrutement), chacun a-t-il trouvé sa place ?
    « Oui, mais il y aura peut-être des petits ajustements à faire. En fait, en sortant du mercato, il y a deux petits points de fine-tuning (ajustements) et on va les faire très bientôt. Je ne pense pas qu’il y ait eu des tensions entre les gens au sein du club, mais ça a été un mercato tendu, parce qu’on n’a pas réalisé l’objectif qu’on voulait, essentiellement sur ce qu’on appellerait en football des faits de jeu. On a deux situations médicales (El Aynaoui, Danso, recalés à la visite médicale par Monaco et la Roma) qui nous ont pris à contre-pied et ont biaisé un peu le mercato.
    Après, on voulait aussi baisser le nombre de joueurs. Ça n’a pas été facile. Le marché n’est pas simple, en fait, quand tu es vendeur et que tu as un peu trop de joueurs. Et on voulait surtout baisser beaucoup la masse salariale, et ça allait avec les ventes de joueurs, ça n’est pas venu. Tout est un peu inextricable. Cela dit, sur le fond, on sort avec une équipe renforcée, une équipe compétitive. Et le coach est content. »

     
    Quelles sont ces retouches, un nouveau directeur sportif ?
    « Peut-être pas prendre quelqu’un de nouveau, mais effectivement faire quelques retouches au sein des gens présents. On va ajuster les rôles des uns et des autres, on va prendre une décision dans les jours qui viennent. »
    « Will Still, un peu Franck Haise avec encore plus de fuel »
    Qu’est-ce que vous gagnerez après ces ajustements ?
    « La clarté. Dans l’ensemble, je suis très satisfait du travail qui a été fait par Pierre, par Jean-Louis, par Diego dans une situation compliquée avec une masse salariale trop élevée. Il fallait vendre des joueurs, ne serait-ce que pour des raisons de trésorerie. Les droits du foot ont fait que le football français a été un peu décimé. Ça nous a un peu amputés de toute une partie du marché qui aurait pu être acheteuse pour certains de nos joueurs. Un peu comme tous les autres clubs français, on l’a vu dans les discussions avec d’autres clubs, avec les agents. Et surtout ce que je retiens aussi, c’est que dans le recrutement, on était rentrés avec l’ancienne direction sportive sur des montants un peu irréalistes ou trop ambitieux. Et que finalement, avec des montants revus très largement à la base, on arrive quand même à faire des joueurs de qualité. »
     
    Êtes-vous satisfait de ce qu’apporte Will Still ?
    « C’est un nouveau souffle, un nouvel esprit. C’est un peu Franck Haise avec encore plus de fuel, d’énergie. Je pense qu’il colle bien à ce club dans un style complètement différent d’un point de vue personnalité. Il est beaucoup plus jeune et beaucoup moins “lisse” dans sa communication. Mais en même temps, ça correspond aussi à nos supporters et à ce club. C’est une question générationnelle aussi. »
     
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    Ruka-2 a reçu une réaction de RCL Warszawa dans [L1: Saison 2024/2025 du RC Lens] Refonte !   
    Le RC Lens bientôt propriétaire du stade Bollaert ? « Ne pas l’acheter pour l’acheter », prévient Joseph Oughourlian
    Dans la longue interview qu’il nous a accordée ce dimanche soir, le président du Racing Club de Lens balaie les sujets brûlants de l’actualité des Sang et Or, dont le rachat du stade Bollaert.
     
    Les objectifs de vente et d’allègement de la masse salariale (encore 58 M€) n’ont pas été atteints, quelles sont les conséquences ?
    « Premièrement, c’est décevant. C’est pour ça qu’on a fait les ajustements au niveau du management il y a quelques mois. C’est décevant, en fait, de se retrouver dans une situation où, on ne joue plus la Ligue des champions et avec encore des salaires qui sont au niveau de la Ligue des champions. Il y a un effet de cliquet sur les salaires assez désagréable. Le premier objectif de ce mercato, c’était de réduire la masse salariale. On l’a quand même réduite. Pas assez. Donc il faudra qu’on continue à faire ces efforts. Et il faudra sans doute qu’on fasse appel à d’autres formes d’entrée de capital dans le club. Ça peut prendre des formes diverses et variées, ça peut se mettre en place assez rapidement. On évalue chacune d’elles. Et on essaie de voir ce qui fait le plus de sens pour le club. Il n’y a rien, pour l’instant, de fait. Mais on cherche des moyens de financement. Ma préférence, c’est de faire appel à du capital plutôt que plus d’emprunts. »
    Parmi les leviers, il y a le rachat du stade Bollaert, où en êtes-vous ?
    « Ça peut être une opportunité de lever du capital. Les banques et les financiers en général aiment ce qu’on appelle les tangibles, la pierre. Et ça nous positionnerait aussi de manière intéressante, parce qu’on serait un des très rares clubs en France, peut-être même le seul, une fois que l’OL aura vendu son stade, en tout cas le seul de taille à être propriétaire de son outil de travail. Ça va nous donner aussi les moyens de faire des choses intéressantes. »
    Quels sont les éléments étudiés avec le stade Bollaert ?
    « Il y a déjà des idées lancées. On regarde beaucoup où on peut apporter, où on peut créer de la valeur en étant propriétaire du stade, ce qu’on peut faire différemment. En tant que club, on peut faire des choses autour du stade, tant structurelles qu’apporter plus de contenu au stade, ce serait une chose extrêmement positive pour le club et pour le stade, et pour la municipalité. Le prix a été fixé, on a jusqu’au 31 décembre si on veut acheter le stade à ce prix-là. Après, il faudra repasser devant les Domaines et Bercy. On est en train de regarder ça de près, évidemment. C’est demain, le 31 décembre. Si on ne l’a pas prise ou si on n’a pas été en mesure de financer cette acquisition, il n’y a pas péril en la demeure. Mais ça serait une opportunité perdue. C’est une bonne opportunité pour le club, à condition, encore une fois qu’on ne se contente pas de l’acheter pour l’acheter, faire la même chose que ce qu’on fait déjà. Il faut qu’on fasse un peu plus. »
    Le prix est bien entre 21 et 24 M€ ?
    « Je ne peux pas commenter le prix. C’est un peu plus complexe que ça. »
    Ce serait quoi, le modèle ? À l’étranger surtout, des clubs sont propriétaires de leur stade ou leur stade dans différents sports, il y a le modèle du sport américain aussi…
    « Du sport américain mais même en Europe, il y a des clubs qui sont propriétaires de leurs stades. Ils font à la fois plus d’événements à l’intérieur de leurs stades. Et ils “peuplent”, ils créent des choses dans leurs stades. Par exemple, le Real Madrid : parmi les meilleurs restaurants à Madrid, on trouve les restaurants du stade. On s’aperçoit que les gens aiment bien aller manger dans un stade de football, même si ça semble un peu bizarre.
    Il y en a qui vont dormir au Havre, au Parc des Princes aussi, mais ça, je ne suis pas sûr que ça rapporte beaucoup d’argent. Mais on a aussi regardé pendant de nombreuses années l’éventualité de mettre un musée ou en tout cas des choses qui feraient que le stade ne soit pas juste un endroit où les gens iraient toutes les deux semaines pendant la saison de foot mais un endroit de destination à d’autres moments, soit pour des événements ponctuels, type concerts. On a testé ça cette année. Soit pour des choses plus régulières comme peuvent l’être un musée, un restaurant, des boutiques. »
    Un lieu de vie quotidien ?
    « C’est ça. Mais il faut le mettre dans le contexte de la réorganisation de la ville de Lens. Il y a eu la construction de la piscine. Il va y avoir un parking vertical. D’autres édifices sont en construction de l’autre côté du parking, plein de changements sont en cours. Nous, ce qu’on souhaiterait vivement, c’est que le stade devienne un lieu de centralité de Lens. Pas juste le soir de match, mais en général. »
    Est-ce que la contraction des droits télé, ce mercato qui n’est pas allé jusqu’au bout, vous obligent à accélérer un peu ce processus-là ?
    « Dans le contexte dans lequel on est, on va assister à une ligue à deux vitesses. Le Racing Club de Lens, s’il veut rester dans le premier wagon, doit lever du capital et doit continuer à chercher de nouveaux investisseurs. On a perdu 50 % de droits télé, d’un peu plus de 20 M€ à moins de 10. »
     
    Les objectifs de vente et d’allègement de la masse salariale (encore 58 M€) n’ont pas été atteints, quelles sont les conséquences ?
    « Premièrement, c’est décevant. C’est pour ça qu’on a fait les ajustements au niveau du management il y a quelques mois. C’est décevant, en fait, de se retrouver dans une situation où, on ne joue plus la Ligue des champions et avec encore des salaires qui sont au niveau de la Ligue des champions. Il y a un effet de cliquet sur les salaires assez désagréable. Le premier objectif de ce mercato, c’était de réduire la masse salariale. On l’a quand même réduite. Pas assez. Donc il faudra qu’on continue à faire ces efforts. Et il faudra sans doute qu’on fasse appel à d’autres formes d’entrée de capital dans le club. Ça peut prendre des formes diverses et variées, ça peut se mettre en place assez rapidement. On évalue chacune d’elles. Et on essaie de voir ce qui fait le plus de sens pour le club. Il n’y a rien, pour l’instant, de fait. Mais on cherche des moyens de financement. Ma préférence, c’est de faire appel à du capital plutôt que plus d’emprunts. »

       
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    Parmi les leviers, il y a le rachat du stade Bollaert, où en êtes-vous ?
    « Ça peut être une opportunité de lever du capital. Les banques et les financiers en général aiment ce qu’on appelle les tangibles, la pierre. Et ça nous positionnerait aussi de manière intéressante, parce qu’on serait un des très rares clubs en France, peut-être même le seul, une fois que l’OL aura vendu son stade, en tout cas le seul de taille à être propriétaire de son outil de travail. Ça va nous donner aussi les moyens de faire des choses intéressantes. »
    Quels sont les éléments étudiés avec le stade Bollaert ?
    « Il y a déjà des idées lancées. On regarde beaucoup où on peut apporter, où on peut créer de la valeur en étant propriétaire du stade, ce qu’on peut faire différemment. En tant que club, on peut faire des choses autour du stade, tant structurelles qu’apporter plus de contenu au stade, ce serait une chose extrêmement positive pour le club et pour le stade, et pour la municipalité. Le prix a été fixé, on a jusqu’au 31 décembre si on veut acheter le stade à ce prix-là. Après, il faudra repasser devant les Domaines et Bercy. On est en train de regarder ça de près, évidemment. C’est demain, le 31 décembre. Si on ne l’a pas prise ou si on n’a pas été en mesure de financer cette acquisition, il n’y a pas péril en la demeure. Mais ça serait une opportunité perdue. C’est une bonne opportunité pour le club, à condition, encore une fois qu’on ne se contente pas de l’acheter pour l’acheter, faire la même chose que ce qu’on fait déjà. Il faut qu’on fasse un peu plus. »
    Le prix est bien entre 21 et 24 M€ ?
    « Je ne peux pas commenter le prix. C’est un peu plus complexe que ça. »
    Ce serait quoi, le modèle ? À l’étranger surtout, des clubs sont propriétaires de leur stade ou leur stade dans différents sports, il y a le modèle du sport américain aussi…
    « Du sport américain mais même en Europe, il y a des clubs qui sont propriétaires de leurs stades. Ils font à la fois plus d’événements à l’intérieur de leurs stades. Et ils “peuplent”, ils créent des choses dans leurs stades. Par exemple, le Real Madrid : parmi les meilleurs restaurants à Madrid, on trouve les restaurants du stade. On s’aperçoit que les gens aiment bien aller manger dans un stade de football, même si ça semble un peu bizarre.
    Il y en a qui vont dormir au Havre, au Parc des Princes aussi, mais ça, je ne suis pas sûr que ça rapporte beaucoup d’argent. Mais on a aussi regardé pendant de nombreuses années l’éventualité de mettre un musée ou en tout cas des choses qui feraient que le stade ne soit pas juste un endroit où les gens iraient toutes les deux semaines pendant la saison de foot mais un endroit de destination à d’autres moments, soit pour des événements ponctuels, type concerts. On a testé ça cette année. Soit pour des choses plus régulières comme peuvent l’être un musée, un restaurant, des boutiques. »
    Un lieu de vie quotidien ?
    « C’est ça. Mais il faut le mettre dans le contexte de la réorganisation de la ville de Lens. Il y a eu la construction de la piscine. Il va y avoir un parking vertical. D’autres édifices sont en construction de l’autre côté du parking, plein de changements sont en cours. Nous, ce qu’on souhaiterait vivement, c’est que le stade devienne un lieu de centralité de Lens. Pas juste le soir de match, mais en général. »
    Est-ce que la contraction des droits télé, ce mercato qui n’est pas allé jusqu’au bout, vous obligent à accélérer un peu ce processus-là ?
    « Dans le contexte dans lequel on est, on va assister à une ligue à deux vitesses. Le Racing Club de Lens, s’il veut rester dans le premier wagon, doit lever du capital et doit continuer à chercher de nouveaux investisseurs. On a perdu 50 % de droits télé, d’un peu plus de 20 M€ à moins de 10. »
    À LIRE AUSSI – RC Lens : Joseph Oughourlian se retire et balance fort sur la LFP
    L’arrivée d’un actionnaire minoritaire est-elle toujours d’actualité ?
    « Ça pourrait aboutir. Il y a beaucoup d’échanges. Le monde du football, en général, est très fluctuant. On voit et on va continuer à voir beaucoup de changements dans le capital des clubs. C’est dû au fait qu’il y a un mouvement de fonds qui est l’entrée d’investisseurs, notamment américains, sur les marchés européens. Ce qui est important pour moi, c’est renforcer le Racing club de Lens et m’assurer que, quoi qu’il arrive, on ne touche pas aux piliers sur lesquels repose le club, c’est-à-dire nos valeurs, notre identité. »
    Vous avez déjà injecté beaucoup d’argent, plus que vous aviez imaginé initialement, pourriez-vous continuer ?
    « La dernière fois, c’était il y a deux ans. Les sommes sont importantes. Il y a un moment où ma surface financière… Je ne peux pas continuer à mettre de l’argent dans le club. Il faut trouver des relais. Il y a d’autres sources de financement, ce n’est pas forcément une augmentation de capital. »
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    RC Lens : « Des petits ajustements » attendus sur la réorganisation
    Dans la longue interview qu’il nous a accordée ce dimanche soir, le président du Racing Club de Lens, Joseph Oughourlian, est revenu sur les changements opérés cet été à la direction. D’autres pourraient suivre. La réorganisation mise en place en juin vous donne-t-elle satisfaction avec un directeur général, Pierre Dréossi, dans un rôle très sportif et un DG délégué, Benjamin Parrot qui a d’autres fonctions ?
    « On appelle ça, dans le club “administratif”. En réalité, tout ce qui est commercial, tout ce qui est stade, ce sont des sujets qui sont la quintessence d’un club de football et aussi des sujets long terme. Donc ça permet d’avoir quelqu’un complètement centré sur le court terme, le mercato, le sportif, et quelqu’un qui regarde d’autres aspects. »
    Entre Pierre Dréossi, Jean-Louis Leca (coordinateur sportif), Diego Lopez (responsable de la cellule recrutement), chacun a-t-il trouvé sa place ?
    « Oui, mais il y aura peut-être des petits ajustements à faire. En fait, en sortant du mercato, il y a deux petits points de fine-tuning (ajustements) et on va les faire très bientôt. Je ne pense pas qu’il y ait eu des tensions entre les gens au sein du club, mais ça a été un mercato tendu, parce qu’on n’a pas réalisé l’objectif qu’on voulait, essentiellement sur ce qu’on appellerait en football des faits de jeu. On a deux situations médicales (El Aynaoui, Danso, recalés à la visite médicale par Monaco et la Roma) qui nous ont pris à contre-pied et ont biaisé un peu le mercato.
    Après, on voulait aussi baisser le nombre de joueurs. Ça n’a pas été facile. Le marché n’est pas simple, en fait, quand tu es vendeur et que tu as un peu trop de joueurs. Et on voulait surtout baisser beaucoup la masse salariale, et ça allait avec les ventes de joueurs, ça n’est pas venu. Tout est un peu inextricable. Cela dit, sur le fond, on sort avec une équipe renforcée, une équipe compétitive. Et le coach est content. »

     
    Quelles sont ces retouches, un nouveau directeur sportif ?
    « Peut-être pas prendre quelqu’un de nouveau, mais effectivement faire quelques retouches au sein des gens présents. On va ajuster les rôles des uns et des autres, on va prendre une décision dans les jours qui viennent. »
    « Will Still, un peu Franck Haise avec encore plus de fuel »
    Qu’est-ce que vous gagnerez après ces ajustements ?
    « La clarté. Dans l’ensemble, je suis très satisfait du travail qui a été fait par Pierre, par Jean-Louis, par Diego dans une situation compliquée avec une masse salariale trop élevée. Il fallait vendre des joueurs, ne serait-ce que pour des raisons de trésorerie. Les droits du foot ont fait que le football français a été un peu décimé. Ça nous a un peu amputés de toute une partie du marché qui aurait pu être acheteuse pour certains de nos joueurs. Un peu comme tous les autres clubs français, on l’a vu dans les discussions avec d’autres clubs, avec les agents. Et surtout ce que je retiens aussi, c’est que dans le recrutement, on était rentrés avec l’ancienne direction sportive sur des montants un peu irréalistes ou trop ambitieux. Et que finalement, avec des montants revus très largement à la base, on arrive quand même à faire des joueurs de qualité. »
     
    Êtes-vous satisfait de ce qu’apporte Will Still ?
    « C’est un nouveau souffle, un nouvel esprit. C’est un peu Franck Haise avec encore plus de fuel, d’énergie. Je pense qu’il colle bien à ce club dans un style complètement différent d’un point de vue personnalité. Il est beaucoup plus jeune et beaucoup moins “lisse” dans sa communication. Mais en même temps, ça correspond aussi à nos supporters et à ce club. C’est une question générationnelle aussi. »
     
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    Le RC Lens bientôt propriétaire du stade Bollaert ? « Ne pas l’acheter pour l’acheter », prévient Joseph Oughourlian
    Dans la longue interview qu’il nous a accordée ce dimanche soir, le président du Racing Club de Lens balaie les sujets brûlants de l’actualité des Sang et Or, dont le rachat du stade Bollaert.
     
    Les objectifs de vente et d’allègement de la masse salariale (encore 58 M€) n’ont pas été atteints, quelles sont les conséquences ?
    « Premièrement, c’est décevant. C’est pour ça qu’on a fait les ajustements au niveau du management il y a quelques mois. C’est décevant, en fait, de se retrouver dans une situation où, on ne joue plus la Ligue des champions et avec encore des salaires qui sont au niveau de la Ligue des champions. Il y a un effet de cliquet sur les salaires assez désagréable. Le premier objectif de ce mercato, c’était de réduire la masse salariale. On l’a quand même réduite. Pas assez. Donc il faudra qu’on continue à faire ces efforts. Et il faudra sans doute qu’on fasse appel à d’autres formes d’entrée de capital dans le club. Ça peut prendre des formes diverses et variées, ça peut se mettre en place assez rapidement. On évalue chacune d’elles. Et on essaie de voir ce qui fait le plus de sens pour le club. Il n’y a rien, pour l’instant, de fait. Mais on cherche des moyens de financement. Ma préférence, c’est de faire appel à du capital plutôt que plus d’emprunts. »
    Parmi les leviers, il y a le rachat du stade Bollaert, où en êtes-vous ?
    « Ça peut être une opportunité de lever du capital. Les banques et les financiers en général aiment ce qu’on appelle les tangibles, la pierre. Et ça nous positionnerait aussi de manière intéressante, parce qu’on serait un des très rares clubs en France, peut-être même le seul, une fois que l’OL aura vendu son stade, en tout cas le seul de taille à être propriétaire de son outil de travail. Ça va nous donner aussi les moyens de faire des choses intéressantes. »
    Quels sont les éléments étudiés avec le stade Bollaert ?
    « Il y a déjà des idées lancées. On regarde beaucoup où on peut apporter, où on peut créer de la valeur en étant propriétaire du stade, ce qu’on peut faire différemment. En tant que club, on peut faire des choses autour du stade, tant structurelles qu’apporter plus de contenu au stade, ce serait une chose extrêmement positive pour le club et pour le stade, et pour la municipalité. Le prix a été fixé, on a jusqu’au 31 décembre si on veut acheter le stade à ce prix-là. Après, il faudra repasser devant les Domaines et Bercy. On est en train de regarder ça de près, évidemment. C’est demain, le 31 décembre. Si on ne l’a pas prise ou si on n’a pas été en mesure de financer cette acquisition, il n’y a pas péril en la demeure. Mais ça serait une opportunité perdue. C’est une bonne opportunité pour le club, à condition, encore une fois qu’on ne se contente pas de l’acheter pour l’acheter, faire la même chose que ce qu’on fait déjà. Il faut qu’on fasse un peu plus. »
    Le prix est bien entre 21 et 24 M€ ?
    « Je ne peux pas commenter le prix. C’est un peu plus complexe que ça. »
    Ce serait quoi, le modèle ? À l’étranger surtout, des clubs sont propriétaires de leur stade ou leur stade dans différents sports, il y a le modèle du sport américain aussi…
    « Du sport américain mais même en Europe, il y a des clubs qui sont propriétaires de leurs stades. Ils font à la fois plus d’événements à l’intérieur de leurs stades. Et ils “peuplent”, ils créent des choses dans leurs stades. Par exemple, le Real Madrid : parmi les meilleurs restaurants à Madrid, on trouve les restaurants du stade. On s’aperçoit que les gens aiment bien aller manger dans un stade de football, même si ça semble un peu bizarre.
    Il y en a qui vont dormir au Havre, au Parc des Princes aussi, mais ça, je ne suis pas sûr que ça rapporte beaucoup d’argent. Mais on a aussi regardé pendant de nombreuses années l’éventualité de mettre un musée ou en tout cas des choses qui feraient que le stade ne soit pas juste un endroit où les gens iraient toutes les deux semaines pendant la saison de foot mais un endroit de destination à d’autres moments, soit pour des événements ponctuels, type concerts. On a testé ça cette année. Soit pour des choses plus régulières comme peuvent l’être un musée, un restaurant, des boutiques. »
    Un lieu de vie quotidien ?
    « C’est ça. Mais il faut le mettre dans le contexte de la réorganisation de la ville de Lens. Il y a eu la construction de la piscine. Il va y avoir un parking vertical. D’autres édifices sont en construction de l’autre côté du parking, plein de changements sont en cours. Nous, ce qu’on souhaiterait vivement, c’est que le stade devienne un lieu de centralité de Lens. Pas juste le soir de match, mais en général. »
    Est-ce que la contraction des droits télé, ce mercato qui n’est pas allé jusqu’au bout, vous obligent à accélérer un peu ce processus-là ?
    « Dans le contexte dans lequel on est, on va assister à une ligue à deux vitesses. Le Racing Club de Lens, s’il veut rester dans le premier wagon, doit lever du capital et doit continuer à chercher de nouveaux investisseurs. On a perdu 50 % de droits télé, d’un peu plus de 20 M€ à moins de 10. »
     
    Les objectifs de vente et d’allègement de la masse salariale (encore 58 M€) n’ont pas été atteints, quelles sont les conséquences ?
    « Premièrement, c’est décevant. C’est pour ça qu’on a fait les ajustements au niveau du management il y a quelques mois. C’est décevant, en fait, de se retrouver dans une situation où, on ne joue plus la Ligue des champions et avec encore des salaires qui sont au niveau de la Ligue des champions. Il y a un effet de cliquet sur les salaires assez désagréable. Le premier objectif de ce mercato, c’était de réduire la masse salariale. On l’a quand même réduite. Pas assez. Donc il faudra qu’on continue à faire ces efforts. Et il faudra sans doute qu’on fasse appel à d’autres formes d’entrée de capital dans le club. Ça peut prendre des formes diverses et variées, ça peut se mettre en place assez rapidement. On évalue chacune d’elles. Et on essaie de voir ce qui fait le plus de sens pour le club. Il n’y a rien, pour l’instant, de fait. Mais on cherche des moyens de financement. Ma préférence, c’est de faire appel à du capital plutôt que plus d’emprunts. »

       
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    Parmi les leviers, il y a le rachat du stade Bollaert, où en êtes-vous ?
    « Ça peut être une opportunité de lever du capital. Les banques et les financiers en général aiment ce qu’on appelle les tangibles, la pierre. Et ça nous positionnerait aussi de manière intéressante, parce qu’on serait un des très rares clubs en France, peut-être même le seul, une fois que l’OL aura vendu son stade, en tout cas le seul de taille à être propriétaire de son outil de travail. Ça va nous donner aussi les moyens de faire des choses intéressantes. »
    Quels sont les éléments étudiés avec le stade Bollaert ?
    « Il y a déjà des idées lancées. On regarde beaucoup où on peut apporter, où on peut créer de la valeur en étant propriétaire du stade, ce qu’on peut faire différemment. En tant que club, on peut faire des choses autour du stade, tant structurelles qu’apporter plus de contenu au stade, ce serait une chose extrêmement positive pour le club et pour le stade, et pour la municipalité. Le prix a été fixé, on a jusqu’au 31 décembre si on veut acheter le stade à ce prix-là. Après, il faudra repasser devant les Domaines et Bercy. On est en train de regarder ça de près, évidemment. C’est demain, le 31 décembre. Si on ne l’a pas prise ou si on n’a pas été en mesure de financer cette acquisition, il n’y a pas péril en la demeure. Mais ça serait une opportunité perdue. C’est une bonne opportunité pour le club, à condition, encore une fois qu’on ne se contente pas de l’acheter pour l’acheter, faire la même chose que ce qu’on fait déjà. Il faut qu’on fasse un peu plus. »
    Le prix est bien entre 21 et 24 M€ ?
    « Je ne peux pas commenter le prix. C’est un peu plus complexe que ça. »
    Ce serait quoi, le modèle ? À l’étranger surtout, des clubs sont propriétaires de leur stade ou leur stade dans différents sports, il y a le modèle du sport américain aussi…
    « Du sport américain mais même en Europe, il y a des clubs qui sont propriétaires de leurs stades. Ils font à la fois plus d’événements à l’intérieur de leurs stades. Et ils “peuplent”, ils créent des choses dans leurs stades. Par exemple, le Real Madrid : parmi les meilleurs restaurants à Madrid, on trouve les restaurants du stade. On s’aperçoit que les gens aiment bien aller manger dans un stade de football, même si ça semble un peu bizarre.
    Il y en a qui vont dormir au Havre, au Parc des Princes aussi, mais ça, je ne suis pas sûr que ça rapporte beaucoup d’argent. Mais on a aussi regardé pendant de nombreuses années l’éventualité de mettre un musée ou en tout cas des choses qui feraient que le stade ne soit pas juste un endroit où les gens iraient toutes les deux semaines pendant la saison de foot mais un endroit de destination à d’autres moments, soit pour des événements ponctuels, type concerts. On a testé ça cette année. Soit pour des choses plus régulières comme peuvent l’être un musée, un restaurant, des boutiques. »
    Un lieu de vie quotidien ?
    « C’est ça. Mais il faut le mettre dans le contexte de la réorganisation de la ville de Lens. Il y a eu la construction de la piscine. Il va y avoir un parking vertical. D’autres édifices sont en construction de l’autre côté du parking, plein de changements sont en cours. Nous, ce qu’on souhaiterait vivement, c’est que le stade devienne un lieu de centralité de Lens. Pas juste le soir de match, mais en général. »
    Est-ce que la contraction des droits télé, ce mercato qui n’est pas allé jusqu’au bout, vous obligent à accélérer un peu ce processus-là ?
    « Dans le contexte dans lequel on est, on va assister à une ligue à deux vitesses. Le Racing Club de Lens, s’il veut rester dans le premier wagon, doit lever du capital et doit continuer à chercher de nouveaux investisseurs. On a perdu 50 % de droits télé, d’un peu plus de 20 M€ à moins de 10. »
    À LIRE AUSSI – RC Lens : Joseph Oughourlian se retire et balance fort sur la LFP
    L’arrivée d’un actionnaire minoritaire est-elle toujours d’actualité ?
    « Ça pourrait aboutir. Il y a beaucoup d’échanges. Le monde du football, en général, est très fluctuant. On voit et on va continuer à voir beaucoup de changements dans le capital des clubs. C’est dû au fait qu’il y a un mouvement de fonds qui est l’entrée d’investisseurs, notamment américains, sur les marchés européens. Ce qui est important pour moi, c’est renforcer le Racing club de Lens et m’assurer que, quoi qu’il arrive, on ne touche pas aux piliers sur lesquels repose le club, c’est-à-dire nos valeurs, notre identité. »
    Vous avez déjà injecté beaucoup d’argent, plus que vous aviez imaginé initialement, pourriez-vous continuer ?
    « La dernière fois, c’était il y a deux ans. Les sommes sont importantes. Il y a un moment où ma surface financière… Je ne peux pas continuer à mettre de l’argent dans le club. Il faut trouver des relais. Il y a d’autres sources de financement, ce n’est pas forcément une augmentation de capital. »
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    RC Lens : « Des petits ajustements » attendus sur la réorganisation
    Dans la longue interview qu’il nous a accordée ce dimanche soir, le président du Racing Club de Lens, Joseph Oughourlian, est revenu sur les changements opérés cet été à la direction. D’autres pourraient suivre. La réorganisation mise en place en juin vous donne-t-elle satisfaction avec un directeur général, Pierre Dréossi, dans un rôle très sportif et un DG délégué, Benjamin Parrot qui a d’autres fonctions ?
    « On appelle ça, dans le club “administratif”. En réalité, tout ce qui est commercial, tout ce qui est stade, ce sont des sujets qui sont la quintessence d’un club de football et aussi des sujets long terme. Donc ça permet d’avoir quelqu’un complètement centré sur le court terme, le mercato, le sportif, et quelqu’un qui regarde d’autres aspects. »
    Entre Pierre Dréossi, Jean-Louis Leca (coordinateur sportif), Diego Lopez (responsable de la cellule recrutement), chacun a-t-il trouvé sa place ?
    « Oui, mais il y aura peut-être des petits ajustements à faire. En fait, en sortant du mercato, il y a deux petits points de fine-tuning (ajustements) et on va les faire très bientôt. Je ne pense pas qu’il y ait eu des tensions entre les gens au sein du club, mais ça a été un mercato tendu, parce qu’on n’a pas réalisé l’objectif qu’on voulait, essentiellement sur ce qu’on appellerait en football des faits de jeu. On a deux situations médicales (El Aynaoui, Danso, recalés à la visite médicale par Monaco et la Roma) qui nous ont pris à contre-pied et ont biaisé un peu le mercato.
    Après, on voulait aussi baisser le nombre de joueurs. Ça n’a pas été facile. Le marché n’est pas simple, en fait, quand tu es vendeur et que tu as un peu trop de joueurs. Et on voulait surtout baisser beaucoup la masse salariale, et ça allait avec les ventes de joueurs, ça n’est pas venu. Tout est un peu inextricable. Cela dit, sur le fond, on sort avec une équipe renforcée, une équipe compétitive. Et le coach est content. »

     
    Quelles sont ces retouches, un nouveau directeur sportif ?
    « Peut-être pas prendre quelqu’un de nouveau, mais effectivement faire quelques retouches au sein des gens présents. On va ajuster les rôles des uns et des autres, on va prendre une décision dans les jours qui viennent. »
    « Will Still, un peu Franck Haise avec encore plus de fuel »
    Qu’est-ce que vous gagnerez après ces ajustements ?
    « La clarté. Dans l’ensemble, je suis très satisfait du travail qui a été fait par Pierre, par Jean-Louis, par Diego dans une situation compliquée avec une masse salariale trop élevée. Il fallait vendre des joueurs, ne serait-ce que pour des raisons de trésorerie. Les droits du foot ont fait que le football français a été un peu décimé. Ça nous a un peu amputés de toute une partie du marché qui aurait pu être acheteuse pour certains de nos joueurs. Un peu comme tous les autres clubs français, on l’a vu dans les discussions avec d’autres clubs, avec les agents. Et surtout ce que je retiens aussi, c’est que dans le recrutement, on était rentrés avec l’ancienne direction sportive sur des montants un peu irréalistes ou trop ambitieux. Et que finalement, avec des montants revus très largement à la base, on arrive quand même à faire des joueurs de qualité. »
     
    Êtes-vous satisfait de ce qu’apporte Will Still ?
    « C’est un nouveau souffle, un nouvel esprit. C’est un peu Franck Haise avec encore plus de fuel, d’énergie. Je pense qu’il colle bien à ce club dans un style complètement différent d’un point de vue personnalité. Il est beaucoup plus jeune et beaucoup moins “lisse” dans sa communication. Mais en même temps, ça correspond aussi à nos supporters et à ce club. C’est une question générationnelle aussi. »
     
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    Le RC Lens bientôt propriétaire du stade Bollaert ? « Ne pas l’acheter pour l’acheter », prévient Joseph Oughourlian
    Dans la longue interview qu’il nous a accordée ce dimanche soir, le président du Racing Club de Lens balaie les sujets brûlants de l’actualité des Sang et Or, dont le rachat du stade Bollaert.
     
    Les objectifs de vente et d’allègement de la masse salariale (encore 58 M€) n’ont pas été atteints, quelles sont les conséquences ?
    « Premièrement, c’est décevant. C’est pour ça qu’on a fait les ajustements au niveau du management il y a quelques mois. C’est décevant, en fait, de se retrouver dans une situation où, on ne joue plus la Ligue des champions et avec encore des salaires qui sont au niveau de la Ligue des champions. Il y a un effet de cliquet sur les salaires assez désagréable. Le premier objectif de ce mercato, c’était de réduire la masse salariale. On l’a quand même réduite. Pas assez. Donc il faudra qu’on continue à faire ces efforts. Et il faudra sans doute qu’on fasse appel à d’autres formes d’entrée de capital dans le club. Ça peut prendre des formes diverses et variées, ça peut se mettre en place assez rapidement. On évalue chacune d’elles. Et on essaie de voir ce qui fait le plus de sens pour le club. Il n’y a rien, pour l’instant, de fait. Mais on cherche des moyens de financement. Ma préférence, c’est de faire appel à du capital plutôt que plus d’emprunts. »
    Parmi les leviers, il y a le rachat du stade Bollaert, où en êtes-vous ?
    « Ça peut être une opportunité de lever du capital. Les banques et les financiers en général aiment ce qu’on appelle les tangibles, la pierre. Et ça nous positionnerait aussi de manière intéressante, parce qu’on serait un des très rares clubs en France, peut-être même le seul, une fois que l’OL aura vendu son stade, en tout cas le seul de taille à être propriétaire de son outil de travail. Ça va nous donner aussi les moyens de faire des choses intéressantes. »
    Quels sont les éléments étudiés avec le stade Bollaert ?
    « Il y a déjà des idées lancées. On regarde beaucoup où on peut apporter, où on peut créer de la valeur en étant propriétaire du stade, ce qu’on peut faire différemment. En tant que club, on peut faire des choses autour du stade, tant structurelles qu’apporter plus de contenu au stade, ce serait une chose extrêmement positive pour le club et pour le stade, et pour la municipalité. Le prix a été fixé, on a jusqu’au 31 décembre si on veut acheter le stade à ce prix-là. Après, il faudra repasser devant les Domaines et Bercy. On est en train de regarder ça de près, évidemment. C’est demain, le 31 décembre. Si on ne l’a pas prise ou si on n’a pas été en mesure de financer cette acquisition, il n’y a pas péril en la demeure. Mais ça serait une opportunité perdue. C’est une bonne opportunité pour le club, à condition, encore une fois qu’on ne se contente pas de l’acheter pour l’acheter, faire la même chose que ce qu’on fait déjà. Il faut qu’on fasse un peu plus. »
    Le prix est bien entre 21 et 24 M€ ?
    « Je ne peux pas commenter le prix. C’est un peu plus complexe que ça. »
    Ce serait quoi, le modèle ? À l’étranger surtout, des clubs sont propriétaires de leur stade ou leur stade dans différents sports, il y a le modèle du sport américain aussi…
    « Du sport américain mais même en Europe, il y a des clubs qui sont propriétaires de leurs stades. Ils font à la fois plus d’événements à l’intérieur de leurs stades. Et ils “peuplent”, ils créent des choses dans leurs stades. Par exemple, le Real Madrid : parmi les meilleurs restaurants à Madrid, on trouve les restaurants du stade. On s’aperçoit que les gens aiment bien aller manger dans un stade de football, même si ça semble un peu bizarre.
    Il y en a qui vont dormir au Havre, au Parc des Princes aussi, mais ça, je ne suis pas sûr que ça rapporte beaucoup d’argent. Mais on a aussi regardé pendant de nombreuses années l’éventualité de mettre un musée ou en tout cas des choses qui feraient que le stade ne soit pas juste un endroit où les gens iraient toutes les deux semaines pendant la saison de foot mais un endroit de destination à d’autres moments, soit pour des événements ponctuels, type concerts. On a testé ça cette année. Soit pour des choses plus régulières comme peuvent l’être un musée, un restaurant, des boutiques. »
    Un lieu de vie quotidien ?
    « C’est ça. Mais il faut le mettre dans le contexte de la réorganisation de la ville de Lens. Il y a eu la construction de la piscine. Il va y avoir un parking vertical. D’autres édifices sont en construction de l’autre côté du parking, plein de changements sont en cours. Nous, ce qu’on souhaiterait vivement, c’est que le stade devienne un lieu de centralité de Lens. Pas juste le soir de match, mais en général. »
    Est-ce que la contraction des droits télé, ce mercato qui n’est pas allé jusqu’au bout, vous obligent à accélérer un peu ce processus-là ?
    « Dans le contexte dans lequel on est, on va assister à une ligue à deux vitesses. Le Racing Club de Lens, s’il veut rester dans le premier wagon, doit lever du capital et doit continuer à chercher de nouveaux investisseurs. On a perdu 50 % de droits télé, d’un peu plus de 20 M€ à moins de 10. »
     
    Les objectifs de vente et d’allègement de la masse salariale (encore 58 M€) n’ont pas été atteints, quelles sont les conséquences ?
    « Premièrement, c’est décevant. C’est pour ça qu’on a fait les ajustements au niveau du management il y a quelques mois. C’est décevant, en fait, de se retrouver dans une situation où, on ne joue plus la Ligue des champions et avec encore des salaires qui sont au niveau de la Ligue des champions. Il y a un effet de cliquet sur les salaires assez désagréable. Le premier objectif de ce mercato, c’était de réduire la masse salariale. On l’a quand même réduite. Pas assez. Donc il faudra qu’on continue à faire ces efforts. Et il faudra sans doute qu’on fasse appel à d’autres formes d’entrée de capital dans le club. Ça peut prendre des formes diverses et variées, ça peut se mettre en place assez rapidement. On évalue chacune d’elles. Et on essaie de voir ce qui fait le plus de sens pour le club. Il n’y a rien, pour l’instant, de fait. Mais on cherche des moyens de financement. Ma préférence, c’est de faire appel à du capital plutôt que plus d’emprunts. »

       
    Consultez l’actualité en vidéo  
    Parmi les leviers, il y a le rachat du stade Bollaert, où en êtes-vous ?
    « Ça peut être une opportunité de lever du capital. Les banques et les financiers en général aiment ce qu’on appelle les tangibles, la pierre. Et ça nous positionnerait aussi de manière intéressante, parce qu’on serait un des très rares clubs en France, peut-être même le seul, une fois que l’OL aura vendu son stade, en tout cas le seul de taille à être propriétaire de son outil de travail. Ça va nous donner aussi les moyens de faire des choses intéressantes. »
    Quels sont les éléments étudiés avec le stade Bollaert ?
    « Il y a déjà des idées lancées. On regarde beaucoup où on peut apporter, où on peut créer de la valeur en étant propriétaire du stade, ce qu’on peut faire différemment. En tant que club, on peut faire des choses autour du stade, tant structurelles qu’apporter plus de contenu au stade, ce serait une chose extrêmement positive pour le club et pour le stade, et pour la municipalité. Le prix a été fixé, on a jusqu’au 31 décembre si on veut acheter le stade à ce prix-là. Après, il faudra repasser devant les Domaines et Bercy. On est en train de regarder ça de près, évidemment. C’est demain, le 31 décembre. Si on ne l’a pas prise ou si on n’a pas été en mesure de financer cette acquisition, il n’y a pas péril en la demeure. Mais ça serait une opportunité perdue. C’est une bonne opportunité pour le club, à condition, encore une fois qu’on ne se contente pas de l’acheter pour l’acheter, faire la même chose que ce qu’on fait déjà. Il faut qu’on fasse un peu plus. »
    Le prix est bien entre 21 et 24 M€ ?
    « Je ne peux pas commenter le prix. C’est un peu plus complexe que ça. »
    Ce serait quoi, le modèle ? À l’étranger surtout, des clubs sont propriétaires de leur stade ou leur stade dans différents sports, il y a le modèle du sport américain aussi…
    « Du sport américain mais même en Europe, il y a des clubs qui sont propriétaires de leurs stades. Ils font à la fois plus d’événements à l’intérieur de leurs stades. Et ils “peuplent”, ils créent des choses dans leurs stades. Par exemple, le Real Madrid : parmi les meilleurs restaurants à Madrid, on trouve les restaurants du stade. On s’aperçoit que les gens aiment bien aller manger dans un stade de football, même si ça semble un peu bizarre.
    Il y en a qui vont dormir au Havre, au Parc des Princes aussi, mais ça, je ne suis pas sûr que ça rapporte beaucoup d’argent. Mais on a aussi regardé pendant de nombreuses années l’éventualité de mettre un musée ou en tout cas des choses qui feraient que le stade ne soit pas juste un endroit où les gens iraient toutes les deux semaines pendant la saison de foot mais un endroit de destination à d’autres moments, soit pour des événements ponctuels, type concerts. On a testé ça cette année. Soit pour des choses plus régulières comme peuvent l’être un musée, un restaurant, des boutiques. »
    Un lieu de vie quotidien ?
    « C’est ça. Mais il faut le mettre dans le contexte de la réorganisation de la ville de Lens. Il y a eu la construction de la piscine. Il va y avoir un parking vertical. D’autres édifices sont en construction de l’autre côté du parking, plein de changements sont en cours. Nous, ce qu’on souhaiterait vivement, c’est que le stade devienne un lieu de centralité de Lens. Pas juste le soir de match, mais en général. »
    Est-ce que la contraction des droits télé, ce mercato qui n’est pas allé jusqu’au bout, vous obligent à accélérer un peu ce processus-là ?
    « Dans le contexte dans lequel on est, on va assister à une ligue à deux vitesses. Le Racing Club de Lens, s’il veut rester dans le premier wagon, doit lever du capital et doit continuer à chercher de nouveaux investisseurs. On a perdu 50 % de droits télé, d’un peu plus de 20 M€ à moins de 10. »
    À LIRE AUSSI – RC Lens : Joseph Oughourlian se retire et balance fort sur la LFP
    L’arrivée d’un actionnaire minoritaire est-elle toujours d’actualité ?
    « Ça pourrait aboutir. Il y a beaucoup d’échanges. Le monde du football, en général, est très fluctuant. On voit et on va continuer à voir beaucoup de changements dans le capital des clubs. C’est dû au fait qu’il y a un mouvement de fonds qui est l’entrée d’investisseurs, notamment américains, sur les marchés européens. Ce qui est important pour moi, c’est renforcer le Racing club de Lens et m’assurer que, quoi qu’il arrive, on ne touche pas aux piliers sur lesquels repose le club, c’est-à-dire nos valeurs, notre identité. »
    Vous avez déjà injecté beaucoup d’argent, plus que vous aviez imaginé initialement, pourriez-vous continuer ?
    « La dernière fois, c’était il y a deux ans. Les sommes sont importantes. Il y a un moment où ma surface financière… Je ne peux pas continuer à mettre de l’argent dans le club. Il faut trouver des relais. Il y a d’autres sources de financement, ce n’est pas forcément une augmentation de capital. »
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    RC Lens : « Des petits ajustements » attendus sur la réorganisation
    Dans la longue interview qu’il nous a accordée ce dimanche soir, le président du Racing Club de Lens, Joseph Oughourlian, est revenu sur les changements opérés cet été à la direction. D’autres pourraient suivre. La réorganisation mise en place en juin vous donne-t-elle satisfaction avec un directeur général, Pierre Dréossi, dans un rôle très sportif et un DG délégué, Benjamin Parrot qui a d’autres fonctions ?
    « On appelle ça, dans le club “administratif”. En réalité, tout ce qui est commercial, tout ce qui est stade, ce sont des sujets qui sont la quintessence d’un club de football et aussi des sujets long terme. Donc ça permet d’avoir quelqu’un complètement centré sur le court terme, le mercato, le sportif, et quelqu’un qui regarde d’autres aspects. »
    Entre Pierre Dréossi, Jean-Louis Leca (coordinateur sportif), Diego Lopez (responsable de la cellule recrutement), chacun a-t-il trouvé sa place ?
    « Oui, mais il y aura peut-être des petits ajustements à faire. En fait, en sortant du mercato, il y a deux petits points de fine-tuning (ajustements) et on va les faire très bientôt. Je ne pense pas qu’il y ait eu des tensions entre les gens au sein du club, mais ça a été un mercato tendu, parce qu’on n’a pas réalisé l’objectif qu’on voulait, essentiellement sur ce qu’on appellerait en football des faits de jeu. On a deux situations médicales (El Aynaoui, Danso, recalés à la visite médicale par Monaco et la Roma) qui nous ont pris à contre-pied et ont biaisé un peu le mercato.
    Après, on voulait aussi baisser le nombre de joueurs. Ça n’a pas été facile. Le marché n’est pas simple, en fait, quand tu es vendeur et que tu as un peu trop de joueurs. Et on voulait surtout baisser beaucoup la masse salariale, et ça allait avec les ventes de joueurs, ça n’est pas venu. Tout est un peu inextricable. Cela dit, sur le fond, on sort avec une équipe renforcée, une équipe compétitive. Et le coach est content. »

     
    Quelles sont ces retouches, un nouveau directeur sportif ?
    « Peut-être pas prendre quelqu’un de nouveau, mais effectivement faire quelques retouches au sein des gens présents. On va ajuster les rôles des uns et des autres, on va prendre une décision dans les jours qui viennent. »
    « Will Still, un peu Franck Haise avec encore plus de fuel »
    Qu’est-ce que vous gagnerez après ces ajustements ?
    « La clarté. Dans l’ensemble, je suis très satisfait du travail qui a été fait par Pierre, par Jean-Louis, par Diego dans une situation compliquée avec une masse salariale trop élevée. Il fallait vendre des joueurs, ne serait-ce que pour des raisons de trésorerie. Les droits du foot ont fait que le football français a été un peu décimé. Ça nous a un peu amputés de toute une partie du marché qui aurait pu être acheteuse pour certains de nos joueurs. Un peu comme tous les autres clubs français, on l’a vu dans les discussions avec d’autres clubs, avec les agents. Et surtout ce que je retiens aussi, c’est que dans le recrutement, on était rentrés avec l’ancienne direction sportive sur des montants un peu irréalistes ou trop ambitieux. Et que finalement, avec des montants revus très largement à la base, on arrive quand même à faire des joueurs de qualité. »
     
    Êtes-vous satisfait de ce qu’apporte Will Still ?
    « C’est un nouveau souffle, un nouvel esprit. C’est un peu Franck Haise avec encore plus de fuel, d’énergie. Je pense qu’il colle bien à ce club dans un style complètement différent d’un point de vue personnalité. Il est beaucoup plus jeune et beaucoup moins “lisse” dans sa communication. Mais en même temps, ça correspond aussi à nos supporters et à ce club. C’est une question générationnelle aussi. »
     
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    Le RC Lens bientôt propriétaire du stade Bollaert ? « Ne pas l’acheter pour l’acheter », prévient Joseph Oughourlian
    Dans la longue interview qu’il nous a accordée ce dimanche soir, le président du Racing Club de Lens balaie les sujets brûlants de l’actualité des Sang et Or, dont le rachat du stade Bollaert.
     
    Les objectifs de vente et d’allègement de la masse salariale (encore 58 M€) n’ont pas été atteints, quelles sont les conséquences ?
    « Premièrement, c’est décevant. C’est pour ça qu’on a fait les ajustements au niveau du management il y a quelques mois. C’est décevant, en fait, de se retrouver dans une situation où, on ne joue plus la Ligue des champions et avec encore des salaires qui sont au niveau de la Ligue des champions. Il y a un effet de cliquet sur les salaires assez désagréable. Le premier objectif de ce mercato, c’était de réduire la masse salariale. On l’a quand même réduite. Pas assez. Donc il faudra qu’on continue à faire ces efforts. Et il faudra sans doute qu’on fasse appel à d’autres formes d’entrée de capital dans le club. Ça peut prendre des formes diverses et variées, ça peut se mettre en place assez rapidement. On évalue chacune d’elles. Et on essaie de voir ce qui fait le plus de sens pour le club. Il n’y a rien, pour l’instant, de fait. Mais on cherche des moyens de financement. Ma préférence, c’est de faire appel à du capital plutôt que plus d’emprunts. »
    Parmi les leviers, il y a le rachat du stade Bollaert, où en êtes-vous ?
    « Ça peut être une opportunité de lever du capital. Les banques et les financiers en général aiment ce qu’on appelle les tangibles, la pierre. Et ça nous positionnerait aussi de manière intéressante, parce qu’on serait un des très rares clubs en France, peut-être même le seul, une fois que l’OL aura vendu son stade, en tout cas le seul de taille à être propriétaire de son outil de travail. Ça va nous donner aussi les moyens de faire des choses intéressantes. »
    Quels sont les éléments étudiés avec le stade Bollaert ?
    « Il y a déjà des idées lancées. On regarde beaucoup où on peut apporter, où on peut créer de la valeur en étant propriétaire du stade, ce qu’on peut faire différemment. En tant que club, on peut faire des choses autour du stade, tant structurelles qu’apporter plus de contenu au stade, ce serait une chose extrêmement positive pour le club et pour le stade, et pour la municipalité. Le prix a été fixé, on a jusqu’au 31 décembre si on veut acheter le stade à ce prix-là. Après, il faudra repasser devant les Domaines et Bercy. On est en train de regarder ça de près, évidemment. C’est demain, le 31 décembre. Si on ne l’a pas prise ou si on n’a pas été en mesure de financer cette acquisition, il n’y a pas péril en la demeure. Mais ça serait une opportunité perdue. C’est une bonne opportunité pour le club, à condition, encore une fois qu’on ne se contente pas de l’acheter pour l’acheter, faire la même chose que ce qu’on fait déjà. Il faut qu’on fasse un peu plus. »
    Le prix est bien entre 21 et 24 M€ ?
    « Je ne peux pas commenter le prix. C’est un peu plus complexe que ça. »
    Ce serait quoi, le modèle ? À l’étranger surtout, des clubs sont propriétaires de leur stade ou leur stade dans différents sports, il y a le modèle du sport américain aussi…
    « Du sport américain mais même en Europe, il y a des clubs qui sont propriétaires de leurs stades. Ils font à la fois plus d’événements à l’intérieur de leurs stades. Et ils “peuplent”, ils créent des choses dans leurs stades. Par exemple, le Real Madrid : parmi les meilleurs restaurants à Madrid, on trouve les restaurants du stade. On s’aperçoit que les gens aiment bien aller manger dans un stade de football, même si ça semble un peu bizarre.
    Il y en a qui vont dormir au Havre, au Parc des Princes aussi, mais ça, je ne suis pas sûr que ça rapporte beaucoup d’argent. Mais on a aussi regardé pendant de nombreuses années l’éventualité de mettre un musée ou en tout cas des choses qui feraient que le stade ne soit pas juste un endroit où les gens iraient toutes les deux semaines pendant la saison de foot mais un endroit de destination à d’autres moments, soit pour des événements ponctuels, type concerts. On a testé ça cette année. Soit pour des choses plus régulières comme peuvent l’être un musée, un restaurant, des boutiques. »
    Un lieu de vie quotidien ?
    « C’est ça. Mais il faut le mettre dans le contexte de la réorganisation de la ville de Lens. Il y a eu la construction de la piscine. Il va y avoir un parking vertical. D’autres édifices sont en construction de l’autre côté du parking, plein de changements sont en cours. Nous, ce qu’on souhaiterait vivement, c’est que le stade devienne un lieu de centralité de Lens. Pas juste le soir de match, mais en général. »
    Est-ce que la contraction des droits télé, ce mercato qui n’est pas allé jusqu’au bout, vous obligent à accélérer un peu ce processus-là ?
    « Dans le contexte dans lequel on est, on va assister à une ligue à deux vitesses. Le Racing Club de Lens, s’il veut rester dans le premier wagon, doit lever du capital et doit continuer à chercher de nouveaux investisseurs. On a perdu 50 % de droits télé, d’un peu plus de 20 M€ à moins de 10. »
     
    Les objectifs de vente et d’allègement de la masse salariale (encore 58 M€) n’ont pas été atteints, quelles sont les conséquences ?
    « Premièrement, c’est décevant. C’est pour ça qu’on a fait les ajustements au niveau du management il y a quelques mois. C’est décevant, en fait, de se retrouver dans une situation où, on ne joue plus la Ligue des champions et avec encore des salaires qui sont au niveau de la Ligue des champions. Il y a un effet de cliquet sur les salaires assez désagréable. Le premier objectif de ce mercato, c’était de réduire la masse salariale. On l’a quand même réduite. Pas assez. Donc il faudra qu’on continue à faire ces efforts. Et il faudra sans doute qu’on fasse appel à d’autres formes d’entrée de capital dans le club. Ça peut prendre des formes diverses et variées, ça peut se mettre en place assez rapidement. On évalue chacune d’elles. Et on essaie de voir ce qui fait le plus de sens pour le club. Il n’y a rien, pour l’instant, de fait. Mais on cherche des moyens de financement. Ma préférence, c’est de faire appel à du capital plutôt que plus d’emprunts. »

       
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    Parmi les leviers, il y a le rachat du stade Bollaert, où en êtes-vous ?
    « Ça peut être une opportunité de lever du capital. Les banques et les financiers en général aiment ce qu’on appelle les tangibles, la pierre. Et ça nous positionnerait aussi de manière intéressante, parce qu’on serait un des très rares clubs en France, peut-être même le seul, une fois que l’OL aura vendu son stade, en tout cas le seul de taille à être propriétaire de son outil de travail. Ça va nous donner aussi les moyens de faire des choses intéressantes. »
    Quels sont les éléments étudiés avec le stade Bollaert ?
    « Il y a déjà des idées lancées. On regarde beaucoup où on peut apporter, où on peut créer de la valeur en étant propriétaire du stade, ce qu’on peut faire différemment. En tant que club, on peut faire des choses autour du stade, tant structurelles qu’apporter plus de contenu au stade, ce serait une chose extrêmement positive pour le club et pour le stade, et pour la municipalité. Le prix a été fixé, on a jusqu’au 31 décembre si on veut acheter le stade à ce prix-là. Après, il faudra repasser devant les Domaines et Bercy. On est en train de regarder ça de près, évidemment. C’est demain, le 31 décembre. Si on ne l’a pas prise ou si on n’a pas été en mesure de financer cette acquisition, il n’y a pas péril en la demeure. Mais ça serait une opportunité perdue. C’est une bonne opportunité pour le club, à condition, encore une fois qu’on ne se contente pas de l’acheter pour l’acheter, faire la même chose que ce qu’on fait déjà. Il faut qu’on fasse un peu plus. »
    Le prix est bien entre 21 et 24 M€ ?
    « Je ne peux pas commenter le prix. C’est un peu plus complexe que ça. »
    Ce serait quoi, le modèle ? À l’étranger surtout, des clubs sont propriétaires de leur stade ou leur stade dans différents sports, il y a le modèle du sport américain aussi…
    « Du sport américain mais même en Europe, il y a des clubs qui sont propriétaires de leurs stades. Ils font à la fois plus d’événements à l’intérieur de leurs stades. Et ils “peuplent”, ils créent des choses dans leurs stades. Par exemple, le Real Madrid : parmi les meilleurs restaurants à Madrid, on trouve les restaurants du stade. On s’aperçoit que les gens aiment bien aller manger dans un stade de football, même si ça semble un peu bizarre.
    Il y en a qui vont dormir au Havre, au Parc des Princes aussi, mais ça, je ne suis pas sûr que ça rapporte beaucoup d’argent. Mais on a aussi regardé pendant de nombreuses années l’éventualité de mettre un musée ou en tout cas des choses qui feraient que le stade ne soit pas juste un endroit où les gens iraient toutes les deux semaines pendant la saison de foot mais un endroit de destination à d’autres moments, soit pour des événements ponctuels, type concerts. On a testé ça cette année. Soit pour des choses plus régulières comme peuvent l’être un musée, un restaurant, des boutiques. »
    Un lieu de vie quotidien ?
    « C’est ça. Mais il faut le mettre dans le contexte de la réorganisation de la ville de Lens. Il y a eu la construction de la piscine. Il va y avoir un parking vertical. D’autres édifices sont en construction de l’autre côté du parking, plein de changements sont en cours. Nous, ce qu’on souhaiterait vivement, c’est que le stade devienne un lieu de centralité de Lens. Pas juste le soir de match, mais en général. »
    Est-ce que la contraction des droits télé, ce mercato qui n’est pas allé jusqu’au bout, vous obligent à accélérer un peu ce processus-là ?
    « Dans le contexte dans lequel on est, on va assister à une ligue à deux vitesses. Le Racing Club de Lens, s’il veut rester dans le premier wagon, doit lever du capital et doit continuer à chercher de nouveaux investisseurs. On a perdu 50 % de droits télé, d’un peu plus de 20 M€ à moins de 10. »
    À LIRE AUSSI – RC Lens : Joseph Oughourlian se retire et balance fort sur la LFP
    L’arrivée d’un actionnaire minoritaire est-elle toujours d’actualité ?
    « Ça pourrait aboutir. Il y a beaucoup d’échanges. Le monde du football, en général, est très fluctuant. On voit et on va continuer à voir beaucoup de changements dans le capital des clubs. C’est dû au fait qu’il y a un mouvement de fonds qui est l’entrée d’investisseurs, notamment américains, sur les marchés européens. Ce qui est important pour moi, c’est renforcer le Racing club de Lens et m’assurer que, quoi qu’il arrive, on ne touche pas aux piliers sur lesquels repose le club, c’est-à-dire nos valeurs, notre identité. »
    Vous avez déjà injecté beaucoup d’argent, plus que vous aviez imaginé initialement, pourriez-vous continuer ?
    « La dernière fois, c’était il y a deux ans. Les sommes sont importantes. Il y a un moment où ma surface financière… Je ne peux pas continuer à mettre de l’argent dans le club. Il faut trouver des relais. Il y a d’autres sources de financement, ce n’est pas forcément une augmentation de capital. »
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    RC Lens : « Des petits ajustements » attendus sur la réorganisation
    Dans la longue interview qu’il nous a accordée ce dimanche soir, le président du Racing Club de Lens, Joseph Oughourlian, est revenu sur les changements opérés cet été à la direction. D’autres pourraient suivre. La réorganisation mise en place en juin vous donne-t-elle satisfaction avec un directeur général, Pierre Dréossi, dans un rôle très sportif et un DG délégué, Benjamin Parrot qui a d’autres fonctions ?
    « On appelle ça, dans le club “administratif”. En réalité, tout ce qui est commercial, tout ce qui est stade, ce sont des sujets qui sont la quintessence d’un club de football et aussi des sujets long terme. Donc ça permet d’avoir quelqu’un complètement centré sur le court terme, le mercato, le sportif, et quelqu’un qui regarde d’autres aspects. »
    Entre Pierre Dréossi, Jean-Louis Leca (coordinateur sportif), Diego Lopez (responsable de la cellule recrutement), chacun a-t-il trouvé sa place ?
    « Oui, mais il y aura peut-être des petits ajustements à faire. En fait, en sortant du mercato, il y a deux petits points de fine-tuning (ajustements) et on va les faire très bientôt. Je ne pense pas qu’il y ait eu des tensions entre les gens au sein du club, mais ça a été un mercato tendu, parce qu’on n’a pas réalisé l’objectif qu’on voulait, essentiellement sur ce qu’on appellerait en football des faits de jeu. On a deux situations médicales (El Aynaoui, Danso, recalés à la visite médicale par Monaco et la Roma) qui nous ont pris à contre-pied et ont biaisé un peu le mercato.
    Après, on voulait aussi baisser le nombre de joueurs. Ça n’a pas été facile. Le marché n’est pas simple, en fait, quand tu es vendeur et que tu as un peu trop de joueurs. Et on voulait surtout baisser beaucoup la masse salariale, et ça allait avec les ventes de joueurs, ça n’est pas venu. Tout est un peu inextricable. Cela dit, sur le fond, on sort avec une équipe renforcée, une équipe compétitive. Et le coach est content. »

     
    Quelles sont ces retouches, un nouveau directeur sportif ?
    « Peut-être pas prendre quelqu’un de nouveau, mais effectivement faire quelques retouches au sein des gens présents. On va ajuster les rôles des uns et des autres, on va prendre une décision dans les jours qui viennent. »
    « Will Still, un peu Franck Haise avec encore plus de fuel »
    Qu’est-ce que vous gagnerez après ces ajustements ?
    « La clarté. Dans l’ensemble, je suis très satisfait du travail qui a été fait par Pierre, par Jean-Louis, par Diego dans une situation compliquée avec une masse salariale trop élevée. Il fallait vendre des joueurs, ne serait-ce que pour des raisons de trésorerie. Les droits du foot ont fait que le football français a été un peu décimé. Ça nous a un peu amputés de toute une partie du marché qui aurait pu être acheteuse pour certains de nos joueurs. Un peu comme tous les autres clubs français, on l’a vu dans les discussions avec d’autres clubs, avec les agents. Et surtout ce que je retiens aussi, c’est que dans le recrutement, on était rentrés avec l’ancienne direction sportive sur des montants un peu irréalistes ou trop ambitieux. Et que finalement, avec des montants revus très largement à la base, on arrive quand même à faire des joueurs de qualité. »
     
    Êtes-vous satisfait de ce qu’apporte Will Still ?
    « C’est un nouveau souffle, un nouvel esprit. C’est un peu Franck Haise avec encore plus de fuel, d’énergie. Je pense qu’il colle bien à ce club dans un style complètement différent d’un point de vue personnalité. Il est beaucoup plus jeune et beaucoup moins “lisse” dans sa communication. Mais en même temps, ça correspond aussi à nos supporters et à ce club. C’est une question générationnelle aussi. »
     
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    RC Lens : « Des petits ajustements » attendus sur la réorganisation
    Dans la longue interview qu’il nous a accordée ce dimanche soir, le président du Racing Club de Lens, Joseph Oughourlian, est revenu sur les changements opérés cet été à la direction. D’autres pourraient suivre. La réorganisation mise en place en juin vous donne-t-elle satisfaction avec un directeur général, Pierre Dréossi, dans un rôle très sportif et un DG délégué, Benjamin Parrot qui a d’autres fonctions ?
    « On appelle ça, dans le club “administratif”. En réalité, tout ce qui est commercial, tout ce qui est stade, ce sont des sujets qui sont la quintessence d’un club de football et aussi des sujets long terme. Donc ça permet d’avoir quelqu’un complètement centré sur le court terme, le mercato, le sportif, et quelqu’un qui regarde d’autres aspects. »
    Entre Pierre Dréossi, Jean-Louis Leca (coordinateur sportif), Diego Lopez (responsable de la cellule recrutement), chacun a-t-il trouvé sa place ?
    « Oui, mais il y aura peut-être des petits ajustements à faire. En fait, en sortant du mercato, il y a deux petits points de fine-tuning (ajustements) et on va les faire très bientôt. Je ne pense pas qu’il y ait eu des tensions entre les gens au sein du club, mais ça a été un mercato tendu, parce qu’on n’a pas réalisé l’objectif qu’on voulait, essentiellement sur ce qu’on appellerait en football des faits de jeu. On a deux situations médicales (El Aynaoui, Danso, recalés à la visite médicale par Monaco et la Roma) qui nous ont pris à contre-pied et ont biaisé un peu le mercato.
    Après, on voulait aussi baisser le nombre de joueurs. Ça n’a pas été facile. Le marché n’est pas simple, en fait, quand tu es vendeur et que tu as un peu trop de joueurs. Et on voulait surtout baisser beaucoup la masse salariale, et ça allait avec les ventes de joueurs, ça n’est pas venu. Tout est un peu inextricable. Cela dit, sur le fond, on sort avec une équipe renforcée, une équipe compétitive. Et le coach est content. »

     
    Quelles sont ces retouches, un nouveau directeur sportif ?
    « Peut-être pas prendre quelqu’un de nouveau, mais effectivement faire quelques retouches au sein des gens présents. On va ajuster les rôles des uns et des autres, on va prendre une décision dans les jours qui viennent. »
    « Will Still, un peu Franck Haise avec encore plus de fuel »
    Qu’est-ce que vous gagnerez après ces ajustements ?
    « La clarté. Dans l’ensemble, je suis très satisfait du travail qui a été fait par Pierre, par Jean-Louis, par Diego dans une situation compliquée avec une masse salariale trop élevée. Il fallait vendre des joueurs, ne serait-ce que pour des raisons de trésorerie. Les droits du foot ont fait que le football français a été un peu décimé. Ça nous a un peu amputés de toute une partie du marché qui aurait pu être acheteuse pour certains de nos joueurs. Un peu comme tous les autres clubs français, on l’a vu dans les discussions avec d’autres clubs, avec les agents. Et surtout ce que je retiens aussi, c’est que dans le recrutement, on était rentrés avec l’ancienne direction sportive sur des montants un peu irréalistes ou trop ambitieux. Et que finalement, avec des montants revus très largement à la base, on arrive quand même à faire des joueurs de qualité. »
     
    Êtes-vous satisfait de ce qu’apporte Will Still ?
    « C’est un nouveau souffle, un nouvel esprit. C’est un peu Franck Haise avec encore plus de fuel, d’énergie. Je pense qu’il colle bien à ce club dans un style complètement différent d’un point de vue personnalité. Il est beaucoup plus jeune et beaucoup moins “lisse” dans sa communication. Mais en même temps, ça correspond aussi à nos supporters et à ce club. C’est une question générationnelle aussi. »
     
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    Le RC Lens bientôt propriétaire du stade Bollaert ? « Ne pas l’acheter pour l’acheter », prévient Joseph Oughourlian
    Dans la longue interview qu’il nous a accordée ce dimanche soir, le président du Racing Club de Lens balaie les sujets brûlants de l’actualité des Sang et Or, dont le rachat du stade Bollaert.
     
    Les objectifs de vente et d’allègement de la masse salariale (encore 58 M€) n’ont pas été atteints, quelles sont les conséquences ?
    « Premièrement, c’est décevant. C’est pour ça qu’on a fait les ajustements au niveau du management il y a quelques mois. C’est décevant, en fait, de se retrouver dans une situation où, on ne joue plus la Ligue des champions et avec encore des salaires qui sont au niveau de la Ligue des champions. Il y a un effet de cliquet sur les salaires assez désagréable. Le premier objectif de ce mercato, c’était de réduire la masse salariale. On l’a quand même réduite. Pas assez. Donc il faudra qu’on continue à faire ces efforts. Et il faudra sans doute qu’on fasse appel à d’autres formes d’entrée de capital dans le club. Ça peut prendre des formes diverses et variées, ça peut se mettre en place assez rapidement. On évalue chacune d’elles. Et on essaie de voir ce qui fait le plus de sens pour le club. Il n’y a rien, pour l’instant, de fait. Mais on cherche des moyens de financement. Ma préférence, c’est de faire appel à du capital plutôt que plus d’emprunts. »
    Parmi les leviers, il y a le rachat du stade Bollaert, où en êtes-vous ?
    « Ça peut être une opportunité de lever du capital. Les banques et les financiers en général aiment ce qu’on appelle les tangibles, la pierre. Et ça nous positionnerait aussi de manière intéressante, parce qu’on serait un des très rares clubs en France, peut-être même le seul, une fois que l’OL aura vendu son stade, en tout cas le seul de taille à être propriétaire de son outil de travail. Ça va nous donner aussi les moyens de faire des choses intéressantes. »
    Quels sont les éléments étudiés avec le stade Bollaert ?
    « Il y a déjà des idées lancées. On regarde beaucoup où on peut apporter, où on peut créer de la valeur en étant propriétaire du stade, ce qu’on peut faire différemment. En tant que club, on peut faire des choses autour du stade, tant structurelles qu’apporter plus de contenu au stade, ce serait une chose extrêmement positive pour le club et pour le stade, et pour la municipalité. Le prix a été fixé, on a jusqu’au 31 décembre si on veut acheter le stade à ce prix-là. Après, il faudra repasser devant les Domaines et Bercy. On est en train de regarder ça de près, évidemment. C’est demain, le 31 décembre. Si on ne l’a pas prise ou si on n’a pas été en mesure de financer cette acquisition, il n’y a pas péril en la demeure. Mais ça serait une opportunité perdue. C’est une bonne opportunité pour le club, à condition, encore une fois qu’on ne se contente pas de l’acheter pour l’acheter, faire la même chose que ce qu’on fait déjà. Il faut qu’on fasse un peu plus. »
    Le prix est bien entre 21 et 24 M€ ?
    « Je ne peux pas commenter le prix. C’est un peu plus complexe que ça. »
    Ce serait quoi, le modèle ? À l’étranger surtout, des clubs sont propriétaires de leur stade ou leur stade dans différents sports, il y a le modèle du sport américain aussi…
    « Du sport américain mais même en Europe, il y a des clubs qui sont propriétaires de leurs stades. Ils font à la fois plus d’événements à l’intérieur de leurs stades. Et ils “peuplent”, ils créent des choses dans leurs stades. Par exemple, le Real Madrid : parmi les meilleurs restaurants à Madrid, on trouve les restaurants du stade. On s’aperçoit que les gens aiment bien aller manger dans un stade de football, même si ça semble un peu bizarre.
    Il y en a qui vont dormir au Havre, au Parc des Princes aussi, mais ça, je ne suis pas sûr que ça rapporte beaucoup d’argent. Mais on a aussi regardé pendant de nombreuses années l’éventualité de mettre un musée ou en tout cas des choses qui feraient que le stade ne soit pas juste un endroit où les gens iraient toutes les deux semaines pendant la saison de foot mais un endroit de destination à d’autres moments, soit pour des événements ponctuels, type concerts. On a testé ça cette année. Soit pour des choses plus régulières comme peuvent l’être un musée, un restaurant, des boutiques. »
    Un lieu de vie quotidien ?
    « C’est ça. Mais il faut le mettre dans le contexte de la réorganisation de la ville de Lens. Il y a eu la construction de la piscine. Il va y avoir un parking vertical. D’autres édifices sont en construction de l’autre côté du parking, plein de changements sont en cours. Nous, ce qu’on souhaiterait vivement, c’est que le stade devienne un lieu de centralité de Lens. Pas juste le soir de match, mais en général. »
    Est-ce que la contraction des droits télé, ce mercato qui n’est pas allé jusqu’au bout, vous obligent à accélérer un peu ce processus-là ?
    « Dans le contexte dans lequel on est, on va assister à une ligue à deux vitesses. Le Racing Club de Lens, s’il veut rester dans le premier wagon, doit lever du capital et doit continuer à chercher de nouveaux investisseurs. On a perdu 50 % de droits télé, d’un peu plus de 20 M€ à moins de 10. »
     
    Les objectifs de vente et d’allègement de la masse salariale (encore 58 M€) n’ont pas été atteints, quelles sont les conséquences ?
    « Premièrement, c’est décevant. C’est pour ça qu’on a fait les ajustements au niveau du management il y a quelques mois. C’est décevant, en fait, de se retrouver dans une situation où, on ne joue plus la Ligue des champions et avec encore des salaires qui sont au niveau de la Ligue des champions. Il y a un effet de cliquet sur les salaires assez désagréable. Le premier objectif de ce mercato, c’était de réduire la masse salariale. On l’a quand même réduite. Pas assez. Donc il faudra qu’on continue à faire ces efforts. Et il faudra sans doute qu’on fasse appel à d’autres formes d’entrée de capital dans le club. Ça peut prendre des formes diverses et variées, ça peut se mettre en place assez rapidement. On évalue chacune d’elles. Et on essaie de voir ce qui fait le plus de sens pour le club. Il n’y a rien, pour l’instant, de fait. Mais on cherche des moyens de financement. Ma préférence, c’est de faire appel à du capital plutôt que plus d’emprunts. »

       
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    Parmi les leviers, il y a le rachat du stade Bollaert, où en êtes-vous ?
    « Ça peut être une opportunité de lever du capital. Les banques et les financiers en général aiment ce qu’on appelle les tangibles, la pierre. Et ça nous positionnerait aussi de manière intéressante, parce qu’on serait un des très rares clubs en France, peut-être même le seul, une fois que l’OL aura vendu son stade, en tout cas le seul de taille à être propriétaire de son outil de travail. Ça va nous donner aussi les moyens de faire des choses intéressantes. »
    Quels sont les éléments étudiés avec le stade Bollaert ?
    « Il y a déjà des idées lancées. On regarde beaucoup où on peut apporter, où on peut créer de la valeur en étant propriétaire du stade, ce qu’on peut faire différemment. En tant que club, on peut faire des choses autour du stade, tant structurelles qu’apporter plus de contenu au stade, ce serait une chose extrêmement positive pour le club et pour le stade, et pour la municipalité. Le prix a été fixé, on a jusqu’au 31 décembre si on veut acheter le stade à ce prix-là. Après, il faudra repasser devant les Domaines et Bercy. On est en train de regarder ça de près, évidemment. C’est demain, le 31 décembre. Si on ne l’a pas prise ou si on n’a pas été en mesure de financer cette acquisition, il n’y a pas péril en la demeure. Mais ça serait une opportunité perdue. C’est une bonne opportunité pour le club, à condition, encore une fois qu’on ne se contente pas de l’acheter pour l’acheter, faire la même chose que ce qu’on fait déjà. Il faut qu’on fasse un peu plus. »
    Le prix est bien entre 21 et 24 M€ ?
    « Je ne peux pas commenter le prix. C’est un peu plus complexe que ça. »
    Ce serait quoi, le modèle ? À l’étranger surtout, des clubs sont propriétaires de leur stade ou leur stade dans différents sports, il y a le modèle du sport américain aussi…
    « Du sport américain mais même en Europe, il y a des clubs qui sont propriétaires de leurs stades. Ils font à la fois plus d’événements à l’intérieur de leurs stades. Et ils “peuplent”, ils créent des choses dans leurs stades. Par exemple, le Real Madrid : parmi les meilleurs restaurants à Madrid, on trouve les restaurants du stade. On s’aperçoit que les gens aiment bien aller manger dans un stade de football, même si ça semble un peu bizarre.
    Il y en a qui vont dormir au Havre, au Parc des Princes aussi, mais ça, je ne suis pas sûr que ça rapporte beaucoup d’argent. Mais on a aussi regardé pendant de nombreuses années l’éventualité de mettre un musée ou en tout cas des choses qui feraient que le stade ne soit pas juste un endroit où les gens iraient toutes les deux semaines pendant la saison de foot mais un endroit de destination à d’autres moments, soit pour des événements ponctuels, type concerts. On a testé ça cette année. Soit pour des choses plus régulières comme peuvent l’être un musée, un restaurant, des boutiques. »
    Un lieu de vie quotidien ?
    « C’est ça. Mais il faut le mettre dans le contexte de la réorganisation de la ville de Lens. Il y a eu la construction de la piscine. Il va y avoir un parking vertical. D’autres édifices sont en construction de l’autre côté du parking, plein de changements sont en cours. Nous, ce qu’on souhaiterait vivement, c’est que le stade devienne un lieu de centralité de Lens. Pas juste le soir de match, mais en général. »
    Est-ce que la contraction des droits télé, ce mercato qui n’est pas allé jusqu’au bout, vous obligent à accélérer un peu ce processus-là ?
    « Dans le contexte dans lequel on est, on va assister à une ligue à deux vitesses. Le Racing Club de Lens, s’il veut rester dans le premier wagon, doit lever du capital et doit continuer à chercher de nouveaux investisseurs. On a perdu 50 % de droits télé, d’un peu plus de 20 M€ à moins de 10. »
    À LIRE AUSSI – RC Lens : Joseph Oughourlian se retire et balance fort sur la LFP
    L’arrivée d’un actionnaire minoritaire est-elle toujours d’actualité ?
    « Ça pourrait aboutir. Il y a beaucoup d’échanges. Le monde du football, en général, est très fluctuant. On voit et on va continuer à voir beaucoup de changements dans le capital des clubs. C’est dû au fait qu’il y a un mouvement de fonds qui est l’entrée d’investisseurs, notamment américains, sur les marchés européens. Ce qui est important pour moi, c’est renforcer le Racing club de Lens et m’assurer que, quoi qu’il arrive, on ne touche pas aux piliers sur lesquels repose le club, c’est-à-dire nos valeurs, notre identité. »
    Vous avez déjà injecté beaucoup d’argent, plus que vous aviez imaginé initialement, pourriez-vous continuer ?
    « La dernière fois, c’était il y a deux ans. Les sommes sont importantes. Il y a un moment où ma surface financière… Je ne peux pas continuer à mettre de l’argent dans le club. Il faut trouver des relais. Il y a d’autres sources de financement, ce n’est pas forcément une augmentation de capital. »
  15. Super
    Ruka-2 a reçu une réaction de CoeurO dans [L1: Saison 2024/2025 du RC Lens] Refonte !   
    Le RC Lens bientôt propriétaire du stade Bollaert ? « Ne pas l’acheter pour l’acheter », prévient Joseph Oughourlian
    Dans la longue interview qu’il nous a accordée ce dimanche soir, le président du Racing Club de Lens balaie les sujets brûlants de l’actualité des Sang et Or, dont le rachat du stade Bollaert.
     
    Les objectifs de vente et d’allègement de la masse salariale (encore 58 M€) n’ont pas été atteints, quelles sont les conséquences ?
    « Premièrement, c’est décevant. C’est pour ça qu’on a fait les ajustements au niveau du management il y a quelques mois. C’est décevant, en fait, de se retrouver dans une situation où, on ne joue plus la Ligue des champions et avec encore des salaires qui sont au niveau de la Ligue des champions. Il y a un effet de cliquet sur les salaires assez désagréable. Le premier objectif de ce mercato, c’était de réduire la masse salariale. On l’a quand même réduite. Pas assez. Donc il faudra qu’on continue à faire ces efforts. Et il faudra sans doute qu’on fasse appel à d’autres formes d’entrée de capital dans le club. Ça peut prendre des formes diverses et variées, ça peut se mettre en place assez rapidement. On évalue chacune d’elles. Et on essaie de voir ce qui fait le plus de sens pour le club. Il n’y a rien, pour l’instant, de fait. Mais on cherche des moyens de financement. Ma préférence, c’est de faire appel à du capital plutôt que plus d’emprunts. »
    Parmi les leviers, il y a le rachat du stade Bollaert, où en êtes-vous ?
    « Ça peut être une opportunité de lever du capital. Les banques et les financiers en général aiment ce qu’on appelle les tangibles, la pierre. Et ça nous positionnerait aussi de manière intéressante, parce qu’on serait un des très rares clubs en France, peut-être même le seul, une fois que l’OL aura vendu son stade, en tout cas le seul de taille à être propriétaire de son outil de travail. Ça va nous donner aussi les moyens de faire des choses intéressantes. »
    Quels sont les éléments étudiés avec le stade Bollaert ?
    « Il y a déjà des idées lancées. On regarde beaucoup où on peut apporter, où on peut créer de la valeur en étant propriétaire du stade, ce qu’on peut faire différemment. En tant que club, on peut faire des choses autour du stade, tant structurelles qu’apporter plus de contenu au stade, ce serait une chose extrêmement positive pour le club et pour le stade, et pour la municipalité. Le prix a été fixé, on a jusqu’au 31 décembre si on veut acheter le stade à ce prix-là. Après, il faudra repasser devant les Domaines et Bercy. On est en train de regarder ça de près, évidemment. C’est demain, le 31 décembre. Si on ne l’a pas prise ou si on n’a pas été en mesure de financer cette acquisition, il n’y a pas péril en la demeure. Mais ça serait une opportunité perdue. C’est une bonne opportunité pour le club, à condition, encore une fois qu’on ne se contente pas de l’acheter pour l’acheter, faire la même chose que ce qu’on fait déjà. Il faut qu’on fasse un peu plus. »
    Le prix est bien entre 21 et 24 M€ ?
    « Je ne peux pas commenter le prix. C’est un peu plus complexe que ça. »
    Ce serait quoi, le modèle ? À l’étranger surtout, des clubs sont propriétaires de leur stade ou leur stade dans différents sports, il y a le modèle du sport américain aussi…
    « Du sport américain mais même en Europe, il y a des clubs qui sont propriétaires de leurs stades. Ils font à la fois plus d’événements à l’intérieur de leurs stades. Et ils “peuplent”, ils créent des choses dans leurs stades. Par exemple, le Real Madrid : parmi les meilleurs restaurants à Madrid, on trouve les restaurants du stade. On s’aperçoit que les gens aiment bien aller manger dans un stade de football, même si ça semble un peu bizarre.
    Il y en a qui vont dormir au Havre, au Parc des Princes aussi, mais ça, je ne suis pas sûr que ça rapporte beaucoup d’argent. Mais on a aussi regardé pendant de nombreuses années l’éventualité de mettre un musée ou en tout cas des choses qui feraient que le stade ne soit pas juste un endroit où les gens iraient toutes les deux semaines pendant la saison de foot mais un endroit de destination à d’autres moments, soit pour des événements ponctuels, type concerts. On a testé ça cette année. Soit pour des choses plus régulières comme peuvent l’être un musée, un restaurant, des boutiques. »
    Un lieu de vie quotidien ?
    « C’est ça. Mais il faut le mettre dans le contexte de la réorganisation de la ville de Lens. Il y a eu la construction de la piscine. Il va y avoir un parking vertical. D’autres édifices sont en construction de l’autre côté du parking, plein de changements sont en cours. Nous, ce qu’on souhaiterait vivement, c’est que le stade devienne un lieu de centralité de Lens. Pas juste le soir de match, mais en général. »
    Est-ce que la contraction des droits télé, ce mercato qui n’est pas allé jusqu’au bout, vous obligent à accélérer un peu ce processus-là ?
    « Dans le contexte dans lequel on est, on va assister à une ligue à deux vitesses. Le Racing Club de Lens, s’il veut rester dans le premier wagon, doit lever du capital et doit continuer à chercher de nouveaux investisseurs. On a perdu 50 % de droits télé, d’un peu plus de 20 M€ à moins de 10. »
     
    Les objectifs de vente et d’allègement de la masse salariale (encore 58 M€) n’ont pas été atteints, quelles sont les conséquences ?
    « Premièrement, c’est décevant. C’est pour ça qu’on a fait les ajustements au niveau du management il y a quelques mois. C’est décevant, en fait, de se retrouver dans une situation où, on ne joue plus la Ligue des champions et avec encore des salaires qui sont au niveau de la Ligue des champions. Il y a un effet de cliquet sur les salaires assez désagréable. Le premier objectif de ce mercato, c’était de réduire la masse salariale. On l’a quand même réduite. Pas assez. Donc il faudra qu’on continue à faire ces efforts. Et il faudra sans doute qu’on fasse appel à d’autres formes d’entrée de capital dans le club. Ça peut prendre des formes diverses et variées, ça peut se mettre en place assez rapidement. On évalue chacune d’elles. Et on essaie de voir ce qui fait le plus de sens pour le club. Il n’y a rien, pour l’instant, de fait. Mais on cherche des moyens de financement. Ma préférence, c’est de faire appel à du capital plutôt que plus d’emprunts. »

       
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    Parmi les leviers, il y a le rachat du stade Bollaert, où en êtes-vous ?
    « Ça peut être une opportunité de lever du capital. Les banques et les financiers en général aiment ce qu’on appelle les tangibles, la pierre. Et ça nous positionnerait aussi de manière intéressante, parce qu’on serait un des très rares clubs en France, peut-être même le seul, une fois que l’OL aura vendu son stade, en tout cas le seul de taille à être propriétaire de son outil de travail. Ça va nous donner aussi les moyens de faire des choses intéressantes. »
    Quels sont les éléments étudiés avec le stade Bollaert ?
    « Il y a déjà des idées lancées. On regarde beaucoup où on peut apporter, où on peut créer de la valeur en étant propriétaire du stade, ce qu’on peut faire différemment. En tant que club, on peut faire des choses autour du stade, tant structurelles qu’apporter plus de contenu au stade, ce serait une chose extrêmement positive pour le club et pour le stade, et pour la municipalité. Le prix a été fixé, on a jusqu’au 31 décembre si on veut acheter le stade à ce prix-là. Après, il faudra repasser devant les Domaines et Bercy. On est en train de regarder ça de près, évidemment. C’est demain, le 31 décembre. Si on ne l’a pas prise ou si on n’a pas été en mesure de financer cette acquisition, il n’y a pas péril en la demeure. Mais ça serait une opportunité perdue. C’est une bonne opportunité pour le club, à condition, encore une fois qu’on ne se contente pas de l’acheter pour l’acheter, faire la même chose que ce qu’on fait déjà. Il faut qu’on fasse un peu plus. »
    Le prix est bien entre 21 et 24 M€ ?
    « Je ne peux pas commenter le prix. C’est un peu plus complexe que ça. »
    Ce serait quoi, le modèle ? À l’étranger surtout, des clubs sont propriétaires de leur stade ou leur stade dans différents sports, il y a le modèle du sport américain aussi…
    « Du sport américain mais même en Europe, il y a des clubs qui sont propriétaires de leurs stades. Ils font à la fois plus d’événements à l’intérieur de leurs stades. Et ils “peuplent”, ils créent des choses dans leurs stades. Par exemple, le Real Madrid : parmi les meilleurs restaurants à Madrid, on trouve les restaurants du stade. On s’aperçoit que les gens aiment bien aller manger dans un stade de football, même si ça semble un peu bizarre.
    Il y en a qui vont dormir au Havre, au Parc des Princes aussi, mais ça, je ne suis pas sûr que ça rapporte beaucoup d’argent. Mais on a aussi regardé pendant de nombreuses années l’éventualité de mettre un musée ou en tout cas des choses qui feraient que le stade ne soit pas juste un endroit où les gens iraient toutes les deux semaines pendant la saison de foot mais un endroit de destination à d’autres moments, soit pour des événements ponctuels, type concerts. On a testé ça cette année. Soit pour des choses plus régulières comme peuvent l’être un musée, un restaurant, des boutiques. »
    Un lieu de vie quotidien ?
    « C’est ça. Mais il faut le mettre dans le contexte de la réorganisation de la ville de Lens. Il y a eu la construction de la piscine. Il va y avoir un parking vertical. D’autres édifices sont en construction de l’autre côté du parking, plein de changements sont en cours. Nous, ce qu’on souhaiterait vivement, c’est que le stade devienne un lieu de centralité de Lens. Pas juste le soir de match, mais en général. »
    Est-ce que la contraction des droits télé, ce mercato qui n’est pas allé jusqu’au bout, vous obligent à accélérer un peu ce processus-là ?
    « Dans le contexte dans lequel on est, on va assister à une ligue à deux vitesses. Le Racing Club de Lens, s’il veut rester dans le premier wagon, doit lever du capital et doit continuer à chercher de nouveaux investisseurs. On a perdu 50 % de droits télé, d’un peu plus de 20 M€ à moins de 10. »
    À LIRE AUSSI – RC Lens : Joseph Oughourlian se retire et balance fort sur la LFP
    L’arrivée d’un actionnaire minoritaire est-elle toujours d’actualité ?
    « Ça pourrait aboutir. Il y a beaucoup d’échanges. Le monde du football, en général, est très fluctuant. On voit et on va continuer à voir beaucoup de changements dans le capital des clubs. C’est dû au fait qu’il y a un mouvement de fonds qui est l’entrée d’investisseurs, notamment américains, sur les marchés européens. Ce qui est important pour moi, c’est renforcer le Racing club de Lens et m’assurer que, quoi qu’il arrive, on ne touche pas aux piliers sur lesquels repose le club, c’est-à-dire nos valeurs, notre identité. »
    Vous avez déjà injecté beaucoup d’argent, plus que vous aviez imaginé initialement, pourriez-vous continuer ?
    « La dernière fois, c’était il y a deux ans. Les sommes sont importantes. Il y a un moment où ma surface financière… Je ne peux pas continuer à mettre de l’argent dans le club. Il faut trouver des relais. Il y a d’autres sources de financement, ce n’est pas forcément une augmentation de capital. »
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    RC Lens : « Des petits ajustements » attendus sur la réorganisation
    Dans la longue interview qu’il nous a accordée ce dimanche soir, le président du Racing Club de Lens, Joseph Oughourlian, est revenu sur les changements opérés cet été à la direction. D’autres pourraient suivre. La réorganisation mise en place en juin vous donne-t-elle satisfaction avec un directeur général, Pierre Dréossi, dans un rôle très sportif et un DG délégué, Benjamin Parrot qui a d’autres fonctions ?
    « On appelle ça, dans le club “administratif”. En réalité, tout ce qui est commercial, tout ce qui est stade, ce sont des sujets qui sont la quintessence d’un club de football et aussi des sujets long terme. Donc ça permet d’avoir quelqu’un complètement centré sur le court terme, le mercato, le sportif, et quelqu’un qui regarde d’autres aspects. »
    Entre Pierre Dréossi, Jean-Louis Leca (coordinateur sportif), Diego Lopez (responsable de la cellule recrutement), chacun a-t-il trouvé sa place ?
    « Oui, mais il y aura peut-être des petits ajustements à faire. En fait, en sortant du mercato, il y a deux petits points de fine-tuning (ajustements) et on va les faire très bientôt. Je ne pense pas qu’il y ait eu des tensions entre les gens au sein du club, mais ça a été un mercato tendu, parce qu’on n’a pas réalisé l’objectif qu’on voulait, essentiellement sur ce qu’on appellerait en football des faits de jeu. On a deux situations médicales (El Aynaoui, Danso, recalés à la visite médicale par Monaco et la Roma) qui nous ont pris à contre-pied et ont biaisé un peu le mercato.
    Après, on voulait aussi baisser le nombre de joueurs. Ça n’a pas été facile. Le marché n’est pas simple, en fait, quand tu es vendeur et que tu as un peu trop de joueurs. Et on voulait surtout baisser beaucoup la masse salariale, et ça allait avec les ventes de joueurs, ça n’est pas venu. Tout est un peu inextricable. Cela dit, sur le fond, on sort avec une équipe renforcée, une équipe compétitive. Et le coach est content. »

     
    Quelles sont ces retouches, un nouveau directeur sportif ?
    « Peut-être pas prendre quelqu’un de nouveau, mais effectivement faire quelques retouches au sein des gens présents. On va ajuster les rôles des uns et des autres, on va prendre une décision dans les jours qui viennent. »
    « Will Still, un peu Franck Haise avec encore plus de fuel »
    Qu’est-ce que vous gagnerez après ces ajustements ?
    « La clarté. Dans l’ensemble, je suis très satisfait du travail qui a été fait par Pierre, par Jean-Louis, par Diego dans une situation compliquée avec une masse salariale trop élevée. Il fallait vendre des joueurs, ne serait-ce que pour des raisons de trésorerie. Les droits du foot ont fait que le football français a été un peu décimé. Ça nous a un peu amputés de toute une partie du marché qui aurait pu être acheteuse pour certains de nos joueurs. Un peu comme tous les autres clubs français, on l’a vu dans les discussions avec d’autres clubs, avec les agents. Et surtout ce que je retiens aussi, c’est que dans le recrutement, on était rentrés avec l’ancienne direction sportive sur des montants un peu irréalistes ou trop ambitieux. Et que finalement, avec des montants revus très largement à la base, on arrive quand même à faire des joueurs de qualité. »
     
    Êtes-vous satisfait de ce qu’apporte Will Still ?
    « C’est un nouveau souffle, un nouvel esprit. C’est un peu Franck Haise avec encore plus de fuel, d’énergie. Je pense qu’il colle bien à ce club dans un style complètement différent d’un point de vue personnalité. Il est beaucoup plus jeune et beaucoup moins “lisse” dans sa communication. Mais en même temps, ça correspond aussi à nos supporters et à ce club. C’est une question générationnelle aussi. »
     
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    RC Lens : « Des petits ajustements » attendus sur la réorganisation
    Dans la longue interview qu’il nous a accordée ce dimanche soir, le président du Racing Club de Lens, Joseph Oughourlian, est revenu sur les changements opérés cet été à la direction. D’autres pourraient suivre. La réorganisation mise en place en juin vous donne-t-elle satisfaction avec un directeur général, Pierre Dréossi, dans un rôle très sportif et un DG délégué, Benjamin Parrot qui a d’autres fonctions ?
    « On appelle ça, dans le club “administratif”. En réalité, tout ce qui est commercial, tout ce qui est stade, ce sont des sujets qui sont la quintessence d’un club de football et aussi des sujets long terme. Donc ça permet d’avoir quelqu’un complètement centré sur le court terme, le mercato, le sportif, et quelqu’un qui regarde d’autres aspects. »
    Entre Pierre Dréossi, Jean-Louis Leca (coordinateur sportif), Diego Lopez (responsable de la cellule recrutement), chacun a-t-il trouvé sa place ?
    « Oui, mais il y aura peut-être des petits ajustements à faire. En fait, en sortant du mercato, il y a deux petits points de fine-tuning (ajustements) et on va les faire très bientôt. Je ne pense pas qu’il y ait eu des tensions entre les gens au sein du club, mais ça a été un mercato tendu, parce qu’on n’a pas réalisé l’objectif qu’on voulait, essentiellement sur ce qu’on appellerait en football des faits de jeu. On a deux situations médicales (El Aynaoui, Danso, recalés à la visite médicale par Monaco et la Roma) qui nous ont pris à contre-pied et ont biaisé un peu le mercato.
    Après, on voulait aussi baisser le nombre de joueurs. Ça n’a pas été facile. Le marché n’est pas simple, en fait, quand tu es vendeur et que tu as un peu trop de joueurs. Et on voulait surtout baisser beaucoup la masse salariale, et ça allait avec les ventes de joueurs, ça n’est pas venu. Tout est un peu inextricable. Cela dit, sur le fond, on sort avec une équipe renforcée, une équipe compétitive. Et le coach est content. »

     
    Quelles sont ces retouches, un nouveau directeur sportif ?
    « Peut-être pas prendre quelqu’un de nouveau, mais effectivement faire quelques retouches au sein des gens présents. On va ajuster les rôles des uns et des autres, on va prendre une décision dans les jours qui viennent. »
    « Will Still, un peu Franck Haise avec encore plus de fuel »
    Qu’est-ce que vous gagnerez après ces ajustements ?
    « La clarté. Dans l’ensemble, je suis très satisfait du travail qui a été fait par Pierre, par Jean-Louis, par Diego dans une situation compliquée avec une masse salariale trop élevée. Il fallait vendre des joueurs, ne serait-ce que pour des raisons de trésorerie. Les droits du foot ont fait que le football français a été un peu décimé. Ça nous a un peu amputés de toute une partie du marché qui aurait pu être acheteuse pour certains de nos joueurs. Un peu comme tous les autres clubs français, on l’a vu dans les discussions avec d’autres clubs, avec les agents. Et surtout ce que je retiens aussi, c’est que dans le recrutement, on était rentrés avec l’ancienne direction sportive sur des montants un peu irréalistes ou trop ambitieux. Et que finalement, avec des montants revus très largement à la base, on arrive quand même à faire des joueurs de qualité. »
     
    Êtes-vous satisfait de ce qu’apporte Will Still ?
    « C’est un nouveau souffle, un nouvel esprit. C’est un peu Franck Haise avec encore plus de fuel, d’énergie. Je pense qu’il colle bien à ce club dans un style complètement différent d’un point de vue personnalité. Il est beaucoup plus jeune et beaucoup moins “lisse” dans sa communication. Mais en même temps, ça correspond aussi à nos supporters et à ce club. C’est une question générationnelle aussi. »
     
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    Ruka-2 a reçu une réaction de tibocm1 dans [L1: Saison 2024/2025 du RC Lens] Refonte !   
    RC Lens : « Des petits ajustements » attendus sur la réorganisation
    Dans la longue interview qu’il nous a accordée ce dimanche soir, le président du Racing Club de Lens, Joseph Oughourlian, est revenu sur les changements opérés cet été à la direction. D’autres pourraient suivre. La réorganisation mise en place en juin vous donne-t-elle satisfaction avec un directeur général, Pierre Dréossi, dans un rôle très sportif et un DG délégué, Benjamin Parrot qui a d’autres fonctions ?
    « On appelle ça, dans le club “administratif”. En réalité, tout ce qui est commercial, tout ce qui est stade, ce sont des sujets qui sont la quintessence d’un club de football et aussi des sujets long terme. Donc ça permet d’avoir quelqu’un complètement centré sur le court terme, le mercato, le sportif, et quelqu’un qui regarde d’autres aspects. »
    Entre Pierre Dréossi, Jean-Louis Leca (coordinateur sportif), Diego Lopez (responsable de la cellule recrutement), chacun a-t-il trouvé sa place ?
    « Oui, mais il y aura peut-être des petits ajustements à faire. En fait, en sortant du mercato, il y a deux petits points de fine-tuning (ajustements) et on va les faire très bientôt. Je ne pense pas qu’il y ait eu des tensions entre les gens au sein du club, mais ça a été un mercato tendu, parce qu’on n’a pas réalisé l’objectif qu’on voulait, essentiellement sur ce qu’on appellerait en football des faits de jeu. On a deux situations médicales (El Aynaoui, Danso, recalés à la visite médicale par Monaco et la Roma) qui nous ont pris à contre-pied et ont biaisé un peu le mercato.
    Après, on voulait aussi baisser le nombre de joueurs. Ça n’a pas été facile. Le marché n’est pas simple, en fait, quand tu es vendeur et que tu as un peu trop de joueurs. Et on voulait surtout baisser beaucoup la masse salariale, et ça allait avec les ventes de joueurs, ça n’est pas venu. Tout est un peu inextricable. Cela dit, sur le fond, on sort avec une équipe renforcée, une équipe compétitive. Et le coach est content. »

     
    Quelles sont ces retouches, un nouveau directeur sportif ?
    « Peut-être pas prendre quelqu’un de nouveau, mais effectivement faire quelques retouches au sein des gens présents. On va ajuster les rôles des uns et des autres, on va prendre une décision dans les jours qui viennent. »
    « Will Still, un peu Franck Haise avec encore plus de fuel »
    Qu’est-ce que vous gagnerez après ces ajustements ?
    « La clarté. Dans l’ensemble, je suis très satisfait du travail qui a été fait par Pierre, par Jean-Louis, par Diego dans une situation compliquée avec une masse salariale trop élevée. Il fallait vendre des joueurs, ne serait-ce que pour des raisons de trésorerie. Les droits du foot ont fait que le football français a été un peu décimé. Ça nous a un peu amputés de toute une partie du marché qui aurait pu être acheteuse pour certains de nos joueurs. Un peu comme tous les autres clubs français, on l’a vu dans les discussions avec d’autres clubs, avec les agents. Et surtout ce que je retiens aussi, c’est que dans le recrutement, on était rentrés avec l’ancienne direction sportive sur des montants un peu irréalistes ou trop ambitieux. Et que finalement, avec des montants revus très largement à la base, on arrive quand même à faire des joueurs de qualité. »
     
    Êtes-vous satisfait de ce qu’apporte Will Still ?
    « C’est un nouveau souffle, un nouvel esprit. C’est un peu Franck Haise avec encore plus de fuel, d’énergie. Je pense qu’il colle bien à ce club dans un style complètement différent d’un point de vue personnalité. Il est beaucoup plus jeune et beaucoup moins “lisse” dans sa communication. Mais en même temps, ça correspond aussi à nos supporters et à ce club. C’est une question générationnelle aussi. »
     
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    Ruka-2 a reçu une réaction de DamieN62 dans Les internationaux lensois   
    C'était moi. Et c'était ce que disais la VDS sur l'article de Danso.
    " Autres blessés à soigner, Andy Diouf (adducteurs), sélectionné en espoir mais renvoyé au club après avoir été remplacé par Lucien Agoumé. Abukodir Khusanov est lui resté en sélection. S’il a manqué le premier match face à la Corée du Nord (victoire 1-0), il pourrait jouer le deuxième au Kirghizstan dans le cadre des éliminatoires Asie pour la coupe du monde 2026. Jimmy Cabot est toujours en soins pour son genou. "
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    Ruka-2 a réagi à West'ier dans [L1: Saison 2024/2025 du RC Lens] Refonte !   
    Depuis que son transfert à l’AS Rome a été retoqué suite à des examens médicaux non concluants, Kevin Danso n’a pas rejoué avec le RC Lens ni repris les entraînements. Conformément à ce que le club avait indiqué, l’international autrichien poursuit les examens poussés afin d’évaluer le plus précisément possible son état, notamment cardiaque pour confirmer, infirmer ou modérer les tests qu’il avait passés à Rome dans le cadre de sa visite médicale d’avant signature.
    Le joueur a besoin d’être rassuré, le RC Lens également. Celui qui fêtera ses 26 ans dans 10 jours, devait être vendu environ 25 M€ (22+3) après avoir été acheté 5,5 M€ à Augsbourg en 2023. Les tests vont prendre du temps et Danso va devoir prendre son mal en patience.
    À l’infirmerie également, Anass Zaroury, touché à la cheville sur la pelouse catastrophique de Monaco, a l’air d’avoir le moral. Il a envoyé un post sur Instagram, installé sur son vélo.
    Autres blessés à soigner, Andy Diouf (adducteurs), sélectionné en espoir mais renvoyé au club après avoir été remplacé par Lucien Agoumé. Abukodir Khusanov est lui resté en sélection. S’il a manqué le premier match face à la Corée du Nord (victoire 1-0), il pourrait jouer le deuxième au Kirghizstan dans le cadre des éliminatoires Asie pour la coupe du monde 2026. Jimmy Cabot est toujours en soins pour son genou.
    Les internationaux sur le pont.
    Jhoanner Chávez (Équateur). Éliminatoires Coupe du Monde 2026. Sur le banc contre le Brésil (défaite 1-0), il affronte le Pérou ce mardi. Hervé Koffi (Burkina Faso). Éliminatoires Coupe d’Afrique des Nations. Titulaires quelques jours après avoir été papa, il a fait match nul contre le Sénégal (1-1). Il affronte le Malawi demain. Nampalys Mendy (Sénégal). Éliminatoires Coupe d’Afrique des Nations. Entré à la 82e contre le Burkina Faso (1-1). Il affronte le Burundi aujourd’hui. Przemyslaw Frankowski (Pologne). Ligue des Nations. Titulaire en Écosse (victoire 1-2), il a joué la fin de match contre La Croatie (défaite 1-0). Brice Samba (Ligue des Nations). France – Belgique ce soir.
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    Ruka-2 a réagi à DamieN62 dans Mercato estival - Saison 2024-2025   
    Selon la presse autrichienne, l’OFB (la fédération autrichienne) ne s’attend pas à avoir un retour sur les examens du joueur avant mercredi au mieux, alors que le rassemblement sera terminé.
    J'imagine que le club sera au courant avant donc on aura une réponse très bientôt.
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    Ruka-2 a reçu une réaction de jean claude dusse dans Anciens Lensois   
    Loic Badé appele en EDF A. Cool il s' est bien relancé !
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    Ruka-2 a réagi à Jerem Coco dans Monaco - Lens / J03 / 01-09-24   
    Du coup c'est encore pire, tu payes et tu sais toujours pas la durée d'indispo 🤣
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    Ruka-2 a reçu une réaction de CoeurO dans Anciens Lensois   
    Loic Badé appele en EDF A. Cool il s' est bien relancé !
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    Ruka-2 a reçu une réaction de y0ru dans Anciens Lensois   
    Loic Badé appele en EDF A. Cool il s' est bien relancé !
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