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Ruka-2

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    Ruka-2 a réagi à West'ier dans Groupe Pro 2 - Saison 2024/2025   
    https://www.lensois.com/des-negociations-toujours-au-point-mort-entre-lens-et-strasbourg-pour-willsem-boussaid/
  2. Like
    Ruka-2 a reçu une réaction de Clorith dans Groupe Pro 2 - Saison 2024/2025   
    Boussaid ? La situation s'est débloqué ? Car meme un match amical à part si tu es à l'essai j'imagine quil faut une licence.
     
  3. Like
    Ruka-2 a réagi à DamieN62 dans Groupe Pro 2 - Saison 2024/2025   
    "Toutefois, selon nos informations, sa situation n’a pas évolué."
  4. Like
    Ruka-2 a reçu une réaction de Amaury dans Anciens Lensois   
    « Quel est le meilleur joueur avec lequel vous avez joué ?
    Seydou Keita. Il était mon capitaine lors de ma première saison en pro, à Lens (en 2006-2007). J'étais assis à côté de lui dans le vestiaire et je ne bougeais pas une oreille. Il est ensuite parti au Barça, où il a beaucoup joué. Pas mal pour un gars de Lorient et de Lens, non ? Mais le plus talentueux, c'était Jussiê. Le Brésilien possédait une technique et un coup de reins phénoménal. Je n'oublie pas Adel Taarabt, avec qui j'ai débuté à Lens. En termes de technique, il était incroyable. En plus d'une grosse frappe, plus du gauche que du droit d'ailleurs, le ballon lui collait au pied. Il aurait encore pu faire dix fois plus dans sa carrière.
        Le plus fort contre lequel vous avez joué ?
    Karim Benzema l'était déjà, à Lyon. Je me souviens de l'un de ses buts : dos au jeu, il réussit une talonnade sur Fabien Laurenti, accélère et marque contre (Vedran) Runje à Gerland (0-3, le 29 septembre 2007). Il y a aussi Zlatan (Ibrahimovic), quand je jouais à Saint-Étienne. Le Parisien nous a toujours fait la misère. Je ne sais même pas s'il forçait contre nous.
    « Il arrivait aussi à Runje de mimer des lunettes avec ses mains en plein match pour demander à l'entraîneur s'il voyait qu'un joueur était nul et pour lui demander de le sortir »
        Le plus drôle ?
    Mon top 3 du vestiaire : 1) Jessy Moulin. On pleurait de rire, lors des mises au vert avec Saint-Étienne. Après, je suis bon public. 2) Nolan Roux. Je le connais par coeur. On était ensemble au centre de formation et à l'école, à Lens. Il semble un peu détaché du foot, amoureux de la pêche, il est fin, il fait des imitations et il taille en cachette. Un "tueur à gages ". 3) Kanga Akalé. Après avoir été menés 0-2, on mène 3-2 devant Marseille, où Lens l'a prêté. Il entre, il centre pour Djibril Cissé, qui égalise à la dernière minute, et on descend en fin de saison (3-3, le 16 mars 2008). Il revient à la reprise de l'entraînement et il rigole. Comme toujours. Jean-Guy Wallemme (alors entraîneur) pétait les plombs.
     
    Le plus méchant ?
    Gaël Angoula, latéral droit à Bastia (2010-2013). C'était un hargneux et il m'a mis de sacrés taquets, avant de devenir arbitre.
        Le plus fou ?
    Issam Jemaa. Il était dans son monde. Runje possédait aussi un pied gauche de malade et un sacré caractère. Capable de relancer d'un exter' du gauche, il a fait pleurer David Pollet lors d'un jeu réduit, sous les ordres de Jean-Pierre Papin. Comme leur équipe prenait l'eau, Vedran lui a hurlé : "Tu vas courir, Ch'ti de merde ! "Une autre fois, toujours à Lens, il s'est attrapé avec Luigi Pieroni. Plus Runje a avancé sur le terrain, plus le Belge s'est écrasé. Il lui arrivait aussi de mimer des lunettes avec ses mains en plein match pour demander à l'entraîneur s'il voyait qu'un joueur était nul et pour lui demander de le sortir.
    Kevin Monnet-Paquet en bref 37 ans.
    359 matches de L1, 33 buts.
    Ancien international Espoirs.
    Carrière professionnelle : Lens (2006-2010), Lorient (2010-2014), Saint-Étienne (2014-2021), Aris Limassol (CHY, 2021-2023).
    Palmarès : champion de Ligue 2 en 2009, champion de Chypre et vainqueur de la Coupe de Chypre en 2023. Le plus sanguin ?
    Yohan Démont, mais gérable. Bon, il a tapé Akalé, après un tacle. Il se relève, monte sa garde et lui met une patate devant tout le monde. L'entraînement était ouvert au public. Aujourd'hui, les vestiaires sont plus aseptisés.
    La plus grosse engueulade dans un vestiaire ?
    Lors d'une réunion de crise entre joueurs lensois, Runje se lève et dit à un cadre, avec son accent croate : "Bon, toi, avec tout le respect que je te dois, tu dis qu'on doit faire plus, mais je ne t'ai jamais vu en salle de musculation. Tu as le même ventre que mon père ! Tu n'as pas d'abdos." Je me suis enfoncé dans mon casier.
    « L'atmosphère d'un derby, c'est magique, incroyable. Marquer un but contre Lyon, quand on gagne, c'est un truc de dingue ! »
        L'entraîneur qui vous a le plus marqué ?
    Christian Gourcuff. J'aimais bien sa vision du football. Il ne parlait pas trop, que lorsque cela était nécessaire. Il a toujours été de bons conseils et il m'a fait progresser. Lors de notre départ de Lorient en 2014, lui pour devenir sélectionneur de l'Algérie et moi, à Saint-Étienne, il me dit : "Kév', je fais une soirée à la maison. Passe." Je n'ai pas osé.
     
    La consigne d'entraîneur que vous n'avez pas respectée ?
    Avant un derby à Geoffroy-Guichard, Christophe Galtier nous dit : "On attend les Lyonnais, on reste en bloc bas, compact, sans s'ouvrir en allant les agresser." (Corentin) Tolisso se retrouve dos au but. J'avance, je sors au pressing dans le temps de la passe, je lui chipe le ballon, je le glisse en taclant à (Alexander) Söderlund, qui marque. Et on gagne le derby sur cette action (1-0, le 17 janvier 2016).
    Le plus beau moment de votre carrière ?
    L'atmosphère d'un derby, c'est magique, incroyable. Marquer un but contre Lyon, quand on gagne, c'est un truc de dingue ! J'ai connu ce bonheur (2-0, le 5 février 2017). Le fait que les supporters stéphanois m'aient dédié une chanson et qu'elle reste, - ils me la chantent direct dès qu'ils me croisent au stade - me fait plaisir ("Allez, allez, oho ! Ne jamais oublier, ce soir on va gagner, grâce à Monnet-Paquet !"). Cela ne signifie pas que j'en mérite une plus que les autres. Il y a quarante joueurs avant moi ! Mon nom fait que la chanson passe bien. Au début, c'était pour rigoler. Après, pour m'encourager et me féliciter pour mes matches. Forcément, cela m'a touché.
    «Jean-Louis Gasset avait fait de moi le couteau suisse" des Verts »
        Le plus douloureux ?
    La finale de la Coupe de la Ligue contre le PSG, avec la banderole anti-Ch'ti. J'ai 19 ans, je suis titulaire et on perd avec Lens à la dernière seconde sur un penalty bizarre de Bernard Mendy (1-2, le 29 mars 2008). Derrière, on descend en Ligue 2. Avec une telle équipe, c'est dingue.
  5. Like
    Ruka-2 a reçu une réaction de david79 dans Mercato estival 2025 - Ça passe ou ça casse !   
    un thread où l'on apprend que Strasbourg ne répond meme pas au joueur et à son entourage pour une médiation.
    Et que plusieurs autres jeunes sont dans la meme situation 
     
  6. Like
    Ruka-2 a reçu une réaction de Clorith dans Mercato estival 2025 - Ça passe ou ça casse !   
    un thread où l'on apprend que Strasbourg ne répond meme pas au joueur et à son entourage pour une médiation.
    Et que plusieurs autres jeunes sont dans la meme situation 
     
  7. Haha
    Ruka-2 a réagi à RCL14920 dans Mercato estival 2025 - Ça passe ou ça casse !   
    On préfère "bloquer" des vieux qui n'apportent pas grand chose.
  8. Like
    Ruka-2 a reçu une réaction de Clorith dans Mercato estival 2025 - Ça passe ou ça casse !   
    Grosse merde le Keller. 
  9. Like
    Ruka-2 a reçu une réaction de mArT dans Anciens Lensois   
    « Quel est le meilleur joueur avec lequel vous avez joué ?
    Seydou Keita. Il était mon capitaine lors de ma première saison en pro, à Lens (en 2006-2007). J'étais assis à côté de lui dans le vestiaire et je ne bougeais pas une oreille. Il est ensuite parti au Barça, où il a beaucoup joué. Pas mal pour un gars de Lorient et de Lens, non ? Mais le plus talentueux, c'était Jussiê. Le Brésilien possédait une technique et un coup de reins phénoménal. Je n'oublie pas Adel Taarabt, avec qui j'ai débuté à Lens. En termes de technique, il était incroyable. En plus d'une grosse frappe, plus du gauche que du droit d'ailleurs, le ballon lui collait au pied. Il aurait encore pu faire dix fois plus dans sa carrière.
        Le plus fort contre lequel vous avez joué ?
    Karim Benzema l'était déjà, à Lyon. Je me souviens de l'un de ses buts : dos au jeu, il réussit une talonnade sur Fabien Laurenti, accélère et marque contre (Vedran) Runje à Gerland (0-3, le 29 septembre 2007). Il y a aussi Zlatan (Ibrahimovic), quand je jouais à Saint-Étienne. Le Parisien nous a toujours fait la misère. Je ne sais même pas s'il forçait contre nous.
    « Il arrivait aussi à Runje de mimer des lunettes avec ses mains en plein match pour demander à l'entraîneur s'il voyait qu'un joueur était nul et pour lui demander de le sortir »
        Le plus drôle ?
    Mon top 3 du vestiaire : 1) Jessy Moulin. On pleurait de rire, lors des mises au vert avec Saint-Étienne. Après, je suis bon public. 2) Nolan Roux. Je le connais par coeur. On était ensemble au centre de formation et à l'école, à Lens. Il semble un peu détaché du foot, amoureux de la pêche, il est fin, il fait des imitations et il taille en cachette. Un "tueur à gages ". 3) Kanga Akalé. Après avoir été menés 0-2, on mène 3-2 devant Marseille, où Lens l'a prêté. Il entre, il centre pour Djibril Cissé, qui égalise à la dernière minute, et on descend en fin de saison (3-3, le 16 mars 2008). Il revient à la reprise de l'entraînement et il rigole. Comme toujours. Jean-Guy Wallemme (alors entraîneur) pétait les plombs.
     
    Le plus méchant ?
    Gaël Angoula, latéral droit à Bastia (2010-2013). C'était un hargneux et il m'a mis de sacrés taquets, avant de devenir arbitre.
        Le plus fou ?
    Issam Jemaa. Il était dans son monde. Runje possédait aussi un pied gauche de malade et un sacré caractère. Capable de relancer d'un exter' du gauche, il a fait pleurer David Pollet lors d'un jeu réduit, sous les ordres de Jean-Pierre Papin. Comme leur équipe prenait l'eau, Vedran lui a hurlé : "Tu vas courir, Ch'ti de merde ! "Une autre fois, toujours à Lens, il s'est attrapé avec Luigi Pieroni. Plus Runje a avancé sur le terrain, plus le Belge s'est écrasé. Il lui arrivait aussi de mimer des lunettes avec ses mains en plein match pour demander à l'entraîneur s'il voyait qu'un joueur était nul et pour lui demander de le sortir.
    Kevin Monnet-Paquet en bref 37 ans.
    359 matches de L1, 33 buts.
    Ancien international Espoirs.
    Carrière professionnelle : Lens (2006-2010), Lorient (2010-2014), Saint-Étienne (2014-2021), Aris Limassol (CHY, 2021-2023).
    Palmarès : champion de Ligue 2 en 2009, champion de Chypre et vainqueur de la Coupe de Chypre en 2023. Le plus sanguin ?
    Yohan Démont, mais gérable. Bon, il a tapé Akalé, après un tacle. Il se relève, monte sa garde et lui met une patate devant tout le monde. L'entraînement était ouvert au public. Aujourd'hui, les vestiaires sont plus aseptisés.
    La plus grosse engueulade dans un vestiaire ?
    Lors d'une réunion de crise entre joueurs lensois, Runje se lève et dit à un cadre, avec son accent croate : "Bon, toi, avec tout le respect que je te dois, tu dis qu'on doit faire plus, mais je ne t'ai jamais vu en salle de musculation. Tu as le même ventre que mon père ! Tu n'as pas d'abdos." Je me suis enfoncé dans mon casier.
    « L'atmosphère d'un derby, c'est magique, incroyable. Marquer un but contre Lyon, quand on gagne, c'est un truc de dingue ! »
        L'entraîneur qui vous a le plus marqué ?
    Christian Gourcuff. J'aimais bien sa vision du football. Il ne parlait pas trop, que lorsque cela était nécessaire. Il a toujours été de bons conseils et il m'a fait progresser. Lors de notre départ de Lorient en 2014, lui pour devenir sélectionneur de l'Algérie et moi, à Saint-Étienne, il me dit : "Kév', je fais une soirée à la maison. Passe." Je n'ai pas osé.
     
    La consigne d'entraîneur que vous n'avez pas respectée ?
    Avant un derby à Geoffroy-Guichard, Christophe Galtier nous dit : "On attend les Lyonnais, on reste en bloc bas, compact, sans s'ouvrir en allant les agresser." (Corentin) Tolisso se retrouve dos au but. J'avance, je sors au pressing dans le temps de la passe, je lui chipe le ballon, je le glisse en taclant à (Alexander) Söderlund, qui marque. Et on gagne le derby sur cette action (1-0, le 17 janvier 2016).
    Le plus beau moment de votre carrière ?
    L'atmosphère d'un derby, c'est magique, incroyable. Marquer un but contre Lyon, quand on gagne, c'est un truc de dingue ! J'ai connu ce bonheur (2-0, le 5 février 2017). Le fait que les supporters stéphanois m'aient dédié une chanson et qu'elle reste, - ils me la chantent direct dès qu'ils me croisent au stade - me fait plaisir ("Allez, allez, oho ! Ne jamais oublier, ce soir on va gagner, grâce à Monnet-Paquet !"). Cela ne signifie pas que j'en mérite une plus que les autres. Il y a quarante joueurs avant moi ! Mon nom fait que la chanson passe bien. Au début, c'était pour rigoler. Après, pour m'encourager et me féliciter pour mes matches. Forcément, cela m'a touché.
    «Jean-Louis Gasset avait fait de moi le couteau suisse" des Verts »
        Le plus douloureux ?
    La finale de la Coupe de la Ligue contre le PSG, avec la banderole anti-Ch'ti. J'ai 19 ans, je suis titulaire et on perd avec Lens à la dernière seconde sur un penalty bizarre de Bernard Mendy (1-2, le 29 mars 2008). Derrière, on descend en Ligue 2. Avec une telle équipe, c'est dingue.
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    Ruka-2 a reçu une réaction de vince dans Anciens Lensois   
    « Quel est le meilleur joueur avec lequel vous avez joué ?
    Seydou Keita. Il était mon capitaine lors de ma première saison en pro, à Lens (en 2006-2007). J'étais assis à côté de lui dans le vestiaire et je ne bougeais pas une oreille. Il est ensuite parti au Barça, où il a beaucoup joué. Pas mal pour un gars de Lorient et de Lens, non ? Mais le plus talentueux, c'était Jussiê. Le Brésilien possédait une technique et un coup de reins phénoménal. Je n'oublie pas Adel Taarabt, avec qui j'ai débuté à Lens. En termes de technique, il était incroyable. En plus d'une grosse frappe, plus du gauche que du droit d'ailleurs, le ballon lui collait au pied. Il aurait encore pu faire dix fois plus dans sa carrière.
        Le plus fort contre lequel vous avez joué ?
    Karim Benzema l'était déjà, à Lyon. Je me souviens de l'un de ses buts : dos au jeu, il réussit une talonnade sur Fabien Laurenti, accélère et marque contre (Vedran) Runje à Gerland (0-3, le 29 septembre 2007). Il y a aussi Zlatan (Ibrahimovic), quand je jouais à Saint-Étienne. Le Parisien nous a toujours fait la misère. Je ne sais même pas s'il forçait contre nous.
    « Il arrivait aussi à Runje de mimer des lunettes avec ses mains en plein match pour demander à l'entraîneur s'il voyait qu'un joueur était nul et pour lui demander de le sortir »
        Le plus drôle ?
    Mon top 3 du vestiaire : 1) Jessy Moulin. On pleurait de rire, lors des mises au vert avec Saint-Étienne. Après, je suis bon public. 2) Nolan Roux. Je le connais par coeur. On était ensemble au centre de formation et à l'école, à Lens. Il semble un peu détaché du foot, amoureux de la pêche, il est fin, il fait des imitations et il taille en cachette. Un "tueur à gages ". 3) Kanga Akalé. Après avoir été menés 0-2, on mène 3-2 devant Marseille, où Lens l'a prêté. Il entre, il centre pour Djibril Cissé, qui égalise à la dernière minute, et on descend en fin de saison (3-3, le 16 mars 2008). Il revient à la reprise de l'entraînement et il rigole. Comme toujours. Jean-Guy Wallemme (alors entraîneur) pétait les plombs.
     
    Le plus méchant ?
    Gaël Angoula, latéral droit à Bastia (2010-2013). C'était un hargneux et il m'a mis de sacrés taquets, avant de devenir arbitre.
        Le plus fou ?
    Issam Jemaa. Il était dans son monde. Runje possédait aussi un pied gauche de malade et un sacré caractère. Capable de relancer d'un exter' du gauche, il a fait pleurer David Pollet lors d'un jeu réduit, sous les ordres de Jean-Pierre Papin. Comme leur équipe prenait l'eau, Vedran lui a hurlé : "Tu vas courir, Ch'ti de merde ! "Une autre fois, toujours à Lens, il s'est attrapé avec Luigi Pieroni. Plus Runje a avancé sur le terrain, plus le Belge s'est écrasé. Il lui arrivait aussi de mimer des lunettes avec ses mains en plein match pour demander à l'entraîneur s'il voyait qu'un joueur était nul et pour lui demander de le sortir.
    Kevin Monnet-Paquet en bref 37 ans.
    359 matches de L1, 33 buts.
    Ancien international Espoirs.
    Carrière professionnelle : Lens (2006-2010), Lorient (2010-2014), Saint-Étienne (2014-2021), Aris Limassol (CHY, 2021-2023).
    Palmarès : champion de Ligue 2 en 2009, champion de Chypre et vainqueur de la Coupe de Chypre en 2023. Le plus sanguin ?
    Yohan Démont, mais gérable. Bon, il a tapé Akalé, après un tacle. Il se relève, monte sa garde et lui met une patate devant tout le monde. L'entraînement était ouvert au public. Aujourd'hui, les vestiaires sont plus aseptisés.
    La plus grosse engueulade dans un vestiaire ?
    Lors d'une réunion de crise entre joueurs lensois, Runje se lève et dit à un cadre, avec son accent croate : "Bon, toi, avec tout le respect que je te dois, tu dis qu'on doit faire plus, mais je ne t'ai jamais vu en salle de musculation. Tu as le même ventre que mon père ! Tu n'as pas d'abdos." Je me suis enfoncé dans mon casier.
    « L'atmosphère d'un derby, c'est magique, incroyable. Marquer un but contre Lyon, quand on gagne, c'est un truc de dingue ! »
        L'entraîneur qui vous a le plus marqué ?
    Christian Gourcuff. J'aimais bien sa vision du football. Il ne parlait pas trop, que lorsque cela était nécessaire. Il a toujours été de bons conseils et il m'a fait progresser. Lors de notre départ de Lorient en 2014, lui pour devenir sélectionneur de l'Algérie et moi, à Saint-Étienne, il me dit : "Kév', je fais une soirée à la maison. Passe." Je n'ai pas osé.
     
    La consigne d'entraîneur que vous n'avez pas respectée ?
    Avant un derby à Geoffroy-Guichard, Christophe Galtier nous dit : "On attend les Lyonnais, on reste en bloc bas, compact, sans s'ouvrir en allant les agresser." (Corentin) Tolisso se retrouve dos au but. J'avance, je sors au pressing dans le temps de la passe, je lui chipe le ballon, je le glisse en taclant à (Alexander) Söderlund, qui marque. Et on gagne le derby sur cette action (1-0, le 17 janvier 2016).
    Le plus beau moment de votre carrière ?
    L'atmosphère d'un derby, c'est magique, incroyable. Marquer un but contre Lyon, quand on gagne, c'est un truc de dingue ! J'ai connu ce bonheur (2-0, le 5 février 2017). Le fait que les supporters stéphanois m'aient dédié une chanson et qu'elle reste, - ils me la chantent direct dès qu'ils me croisent au stade - me fait plaisir ("Allez, allez, oho ! Ne jamais oublier, ce soir on va gagner, grâce à Monnet-Paquet !"). Cela ne signifie pas que j'en mérite une plus que les autres. Il y a quarante joueurs avant moi ! Mon nom fait que la chanson passe bien. Au début, c'était pour rigoler. Après, pour m'encourager et me féliciter pour mes matches. Forcément, cela m'a touché.
    «Jean-Louis Gasset avait fait de moi le couteau suisse" des Verts »
        Le plus douloureux ?
    La finale de la Coupe de la Ligue contre le PSG, avec la banderole anti-Ch'ti. J'ai 19 ans, je suis titulaire et on perd avec Lens à la dernière seconde sur un penalty bizarre de Bernard Mendy (1-2, le 29 mars 2008). Derrière, on descend en Ligue 2. Avec une telle équipe, c'est dingue.
  11. Like
    Ruka-2 a reçu une réaction de Clorith dans Anciens Lensois   
    « Quel est le meilleur joueur avec lequel vous avez joué ?
    Seydou Keita. Il était mon capitaine lors de ma première saison en pro, à Lens (en 2006-2007). J'étais assis à côté de lui dans le vestiaire et je ne bougeais pas une oreille. Il est ensuite parti au Barça, où il a beaucoup joué. Pas mal pour un gars de Lorient et de Lens, non ? Mais le plus talentueux, c'était Jussiê. Le Brésilien possédait une technique et un coup de reins phénoménal. Je n'oublie pas Adel Taarabt, avec qui j'ai débuté à Lens. En termes de technique, il était incroyable. En plus d'une grosse frappe, plus du gauche que du droit d'ailleurs, le ballon lui collait au pied. Il aurait encore pu faire dix fois plus dans sa carrière.
        Le plus fort contre lequel vous avez joué ?
    Karim Benzema l'était déjà, à Lyon. Je me souviens de l'un de ses buts : dos au jeu, il réussit une talonnade sur Fabien Laurenti, accélère et marque contre (Vedran) Runje à Gerland (0-3, le 29 septembre 2007). Il y a aussi Zlatan (Ibrahimovic), quand je jouais à Saint-Étienne. Le Parisien nous a toujours fait la misère. Je ne sais même pas s'il forçait contre nous.
    « Il arrivait aussi à Runje de mimer des lunettes avec ses mains en plein match pour demander à l'entraîneur s'il voyait qu'un joueur était nul et pour lui demander de le sortir »
        Le plus drôle ?
    Mon top 3 du vestiaire : 1) Jessy Moulin. On pleurait de rire, lors des mises au vert avec Saint-Étienne. Après, je suis bon public. 2) Nolan Roux. Je le connais par coeur. On était ensemble au centre de formation et à l'école, à Lens. Il semble un peu détaché du foot, amoureux de la pêche, il est fin, il fait des imitations et il taille en cachette. Un "tueur à gages ". 3) Kanga Akalé. Après avoir été menés 0-2, on mène 3-2 devant Marseille, où Lens l'a prêté. Il entre, il centre pour Djibril Cissé, qui égalise à la dernière minute, et on descend en fin de saison (3-3, le 16 mars 2008). Il revient à la reprise de l'entraînement et il rigole. Comme toujours. Jean-Guy Wallemme (alors entraîneur) pétait les plombs.
     
    Le plus méchant ?
    Gaël Angoula, latéral droit à Bastia (2010-2013). C'était un hargneux et il m'a mis de sacrés taquets, avant de devenir arbitre.
        Le plus fou ?
    Issam Jemaa. Il était dans son monde. Runje possédait aussi un pied gauche de malade et un sacré caractère. Capable de relancer d'un exter' du gauche, il a fait pleurer David Pollet lors d'un jeu réduit, sous les ordres de Jean-Pierre Papin. Comme leur équipe prenait l'eau, Vedran lui a hurlé : "Tu vas courir, Ch'ti de merde ! "Une autre fois, toujours à Lens, il s'est attrapé avec Luigi Pieroni. Plus Runje a avancé sur le terrain, plus le Belge s'est écrasé. Il lui arrivait aussi de mimer des lunettes avec ses mains en plein match pour demander à l'entraîneur s'il voyait qu'un joueur était nul et pour lui demander de le sortir.
    Kevin Monnet-Paquet en bref 37 ans.
    359 matches de L1, 33 buts.
    Ancien international Espoirs.
    Carrière professionnelle : Lens (2006-2010), Lorient (2010-2014), Saint-Étienne (2014-2021), Aris Limassol (CHY, 2021-2023).
    Palmarès : champion de Ligue 2 en 2009, champion de Chypre et vainqueur de la Coupe de Chypre en 2023. Le plus sanguin ?
    Yohan Démont, mais gérable. Bon, il a tapé Akalé, après un tacle. Il se relève, monte sa garde et lui met une patate devant tout le monde. L'entraînement était ouvert au public. Aujourd'hui, les vestiaires sont plus aseptisés.
    La plus grosse engueulade dans un vestiaire ?
    Lors d'une réunion de crise entre joueurs lensois, Runje se lève et dit à un cadre, avec son accent croate : "Bon, toi, avec tout le respect que je te dois, tu dis qu'on doit faire plus, mais je ne t'ai jamais vu en salle de musculation. Tu as le même ventre que mon père ! Tu n'as pas d'abdos." Je me suis enfoncé dans mon casier.
    « L'atmosphère d'un derby, c'est magique, incroyable. Marquer un but contre Lyon, quand on gagne, c'est un truc de dingue ! »
        L'entraîneur qui vous a le plus marqué ?
    Christian Gourcuff. J'aimais bien sa vision du football. Il ne parlait pas trop, que lorsque cela était nécessaire. Il a toujours été de bons conseils et il m'a fait progresser. Lors de notre départ de Lorient en 2014, lui pour devenir sélectionneur de l'Algérie et moi, à Saint-Étienne, il me dit : "Kév', je fais une soirée à la maison. Passe." Je n'ai pas osé.
     
    La consigne d'entraîneur que vous n'avez pas respectée ?
    Avant un derby à Geoffroy-Guichard, Christophe Galtier nous dit : "On attend les Lyonnais, on reste en bloc bas, compact, sans s'ouvrir en allant les agresser." (Corentin) Tolisso se retrouve dos au but. J'avance, je sors au pressing dans le temps de la passe, je lui chipe le ballon, je le glisse en taclant à (Alexander) Söderlund, qui marque. Et on gagne le derby sur cette action (1-0, le 17 janvier 2016).
    Le plus beau moment de votre carrière ?
    L'atmosphère d'un derby, c'est magique, incroyable. Marquer un but contre Lyon, quand on gagne, c'est un truc de dingue ! J'ai connu ce bonheur (2-0, le 5 février 2017). Le fait que les supporters stéphanois m'aient dédié une chanson et qu'elle reste, - ils me la chantent direct dès qu'ils me croisent au stade - me fait plaisir ("Allez, allez, oho ! Ne jamais oublier, ce soir on va gagner, grâce à Monnet-Paquet !"). Cela ne signifie pas que j'en mérite une plus que les autres. Il y a quarante joueurs avant moi ! Mon nom fait que la chanson passe bien. Au début, c'était pour rigoler. Après, pour m'encourager et me féliciter pour mes matches. Forcément, cela m'a touché.
    «Jean-Louis Gasset avait fait de moi le couteau suisse" des Verts »
        Le plus douloureux ?
    La finale de la Coupe de la Ligue contre le PSG, avec la banderole anti-Ch'ti. J'ai 19 ans, je suis titulaire et on perd avec Lens à la dernière seconde sur un penalty bizarre de Bernard Mendy (1-2, le 29 mars 2008). Derrière, on descend en Ligue 2. Avec une telle équipe, c'est dingue.
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    Ruka-2 a reçu une réaction de daykatana dans Anciens Lensois   
    « Quel est le meilleur joueur avec lequel vous avez joué ?
    Seydou Keita. Il était mon capitaine lors de ma première saison en pro, à Lens (en 2006-2007). J'étais assis à côté de lui dans le vestiaire et je ne bougeais pas une oreille. Il est ensuite parti au Barça, où il a beaucoup joué. Pas mal pour un gars de Lorient et de Lens, non ? Mais le plus talentueux, c'était Jussiê. Le Brésilien possédait une technique et un coup de reins phénoménal. Je n'oublie pas Adel Taarabt, avec qui j'ai débuté à Lens. En termes de technique, il était incroyable. En plus d'une grosse frappe, plus du gauche que du droit d'ailleurs, le ballon lui collait au pied. Il aurait encore pu faire dix fois plus dans sa carrière.
        Le plus fort contre lequel vous avez joué ?
    Karim Benzema l'était déjà, à Lyon. Je me souviens de l'un de ses buts : dos au jeu, il réussit une talonnade sur Fabien Laurenti, accélère et marque contre (Vedran) Runje à Gerland (0-3, le 29 septembre 2007). Il y a aussi Zlatan (Ibrahimovic), quand je jouais à Saint-Étienne. Le Parisien nous a toujours fait la misère. Je ne sais même pas s'il forçait contre nous.
    « Il arrivait aussi à Runje de mimer des lunettes avec ses mains en plein match pour demander à l'entraîneur s'il voyait qu'un joueur était nul et pour lui demander de le sortir »
        Le plus drôle ?
    Mon top 3 du vestiaire : 1) Jessy Moulin. On pleurait de rire, lors des mises au vert avec Saint-Étienne. Après, je suis bon public. 2) Nolan Roux. Je le connais par coeur. On était ensemble au centre de formation et à l'école, à Lens. Il semble un peu détaché du foot, amoureux de la pêche, il est fin, il fait des imitations et il taille en cachette. Un "tueur à gages ". 3) Kanga Akalé. Après avoir été menés 0-2, on mène 3-2 devant Marseille, où Lens l'a prêté. Il entre, il centre pour Djibril Cissé, qui égalise à la dernière minute, et on descend en fin de saison (3-3, le 16 mars 2008). Il revient à la reprise de l'entraînement et il rigole. Comme toujours. Jean-Guy Wallemme (alors entraîneur) pétait les plombs.
     
    Le plus méchant ?
    Gaël Angoula, latéral droit à Bastia (2010-2013). C'était un hargneux et il m'a mis de sacrés taquets, avant de devenir arbitre.
        Le plus fou ?
    Issam Jemaa. Il était dans son monde. Runje possédait aussi un pied gauche de malade et un sacré caractère. Capable de relancer d'un exter' du gauche, il a fait pleurer David Pollet lors d'un jeu réduit, sous les ordres de Jean-Pierre Papin. Comme leur équipe prenait l'eau, Vedran lui a hurlé : "Tu vas courir, Ch'ti de merde ! "Une autre fois, toujours à Lens, il s'est attrapé avec Luigi Pieroni. Plus Runje a avancé sur le terrain, plus le Belge s'est écrasé. Il lui arrivait aussi de mimer des lunettes avec ses mains en plein match pour demander à l'entraîneur s'il voyait qu'un joueur était nul et pour lui demander de le sortir.
    Kevin Monnet-Paquet en bref 37 ans.
    359 matches de L1, 33 buts.
    Ancien international Espoirs.
    Carrière professionnelle : Lens (2006-2010), Lorient (2010-2014), Saint-Étienne (2014-2021), Aris Limassol (CHY, 2021-2023).
    Palmarès : champion de Ligue 2 en 2009, champion de Chypre et vainqueur de la Coupe de Chypre en 2023. Le plus sanguin ?
    Yohan Démont, mais gérable. Bon, il a tapé Akalé, après un tacle. Il se relève, monte sa garde et lui met une patate devant tout le monde. L'entraînement était ouvert au public. Aujourd'hui, les vestiaires sont plus aseptisés.
    La plus grosse engueulade dans un vestiaire ?
    Lors d'une réunion de crise entre joueurs lensois, Runje se lève et dit à un cadre, avec son accent croate : "Bon, toi, avec tout le respect que je te dois, tu dis qu'on doit faire plus, mais je ne t'ai jamais vu en salle de musculation. Tu as le même ventre que mon père ! Tu n'as pas d'abdos." Je me suis enfoncé dans mon casier.
    « L'atmosphère d'un derby, c'est magique, incroyable. Marquer un but contre Lyon, quand on gagne, c'est un truc de dingue ! »
        L'entraîneur qui vous a le plus marqué ?
    Christian Gourcuff. J'aimais bien sa vision du football. Il ne parlait pas trop, que lorsque cela était nécessaire. Il a toujours été de bons conseils et il m'a fait progresser. Lors de notre départ de Lorient en 2014, lui pour devenir sélectionneur de l'Algérie et moi, à Saint-Étienne, il me dit : "Kév', je fais une soirée à la maison. Passe." Je n'ai pas osé.
     
    La consigne d'entraîneur que vous n'avez pas respectée ?
    Avant un derby à Geoffroy-Guichard, Christophe Galtier nous dit : "On attend les Lyonnais, on reste en bloc bas, compact, sans s'ouvrir en allant les agresser." (Corentin) Tolisso se retrouve dos au but. J'avance, je sors au pressing dans le temps de la passe, je lui chipe le ballon, je le glisse en taclant à (Alexander) Söderlund, qui marque. Et on gagne le derby sur cette action (1-0, le 17 janvier 2016).
    Le plus beau moment de votre carrière ?
    L'atmosphère d'un derby, c'est magique, incroyable. Marquer un but contre Lyon, quand on gagne, c'est un truc de dingue ! J'ai connu ce bonheur (2-0, le 5 février 2017). Le fait que les supporters stéphanois m'aient dédié une chanson et qu'elle reste, - ils me la chantent direct dès qu'ils me croisent au stade - me fait plaisir ("Allez, allez, oho ! Ne jamais oublier, ce soir on va gagner, grâce à Monnet-Paquet !"). Cela ne signifie pas que j'en mérite une plus que les autres. Il y a quarante joueurs avant moi ! Mon nom fait que la chanson passe bien. Au début, c'était pour rigoler. Après, pour m'encourager et me féliciter pour mes matches. Forcément, cela m'a touché.
    «Jean-Louis Gasset avait fait de moi le couteau suisse" des Verts »
        Le plus douloureux ?
    La finale de la Coupe de la Ligue contre le PSG, avec la banderole anti-Ch'ti. J'ai 19 ans, je suis titulaire et on perd avec Lens à la dernière seconde sur un penalty bizarre de Bernard Mendy (1-2, le 29 mars 2008). Derrière, on descend en Ligue 2. Avec une telle équipe, c'est dingue.
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    Ruka-2 a reçu une réaction de CoeurO dans Anciens Lensois   
    « Quel est le meilleur joueur avec lequel vous avez joué ?
    Seydou Keita. Il était mon capitaine lors de ma première saison en pro, à Lens (en 2006-2007). J'étais assis à côté de lui dans le vestiaire et je ne bougeais pas une oreille. Il est ensuite parti au Barça, où il a beaucoup joué. Pas mal pour un gars de Lorient et de Lens, non ? Mais le plus talentueux, c'était Jussiê. Le Brésilien possédait une technique et un coup de reins phénoménal. Je n'oublie pas Adel Taarabt, avec qui j'ai débuté à Lens. En termes de technique, il était incroyable. En plus d'une grosse frappe, plus du gauche que du droit d'ailleurs, le ballon lui collait au pied. Il aurait encore pu faire dix fois plus dans sa carrière.
        Le plus fort contre lequel vous avez joué ?
    Karim Benzema l'était déjà, à Lyon. Je me souviens de l'un de ses buts : dos au jeu, il réussit une talonnade sur Fabien Laurenti, accélère et marque contre (Vedran) Runje à Gerland (0-3, le 29 septembre 2007). Il y a aussi Zlatan (Ibrahimovic), quand je jouais à Saint-Étienne. Le Parisien nous a toujours fait la misère. Je ne sais même pas s'il forçait contre nous.
    « Il arrivait aussi à Runje de mimer des lunettes avec ses mains en plein match pour demander à l'entraîneur s'il voyait qu'un joueur était nul et pour lui demander de le sortir »
        Le plus drôle ?
    Mon top 3 du vestiaire : 1) Jessy Moulin. On pleurait de rire, lors des mises au vert avec Saint-Étienne. Après, je suis bon public. 2) Nolan Roux. Je le connais par coeur. On était ensemble au centre de formation et à l'école, à Lens. Il semble un peu détaché du foot, amoureux de la pêche, il est fin, il fait des imitations et il taille en cachette. Un "tueur à gages ". 3) Kanga Akalé. Après avoir été menés 0-2, on mène 3-2 devant Marseille, où Lens l'a prêté. Il entre, il centre pour Djibril Cissé, qui égalise à la dernière minute, et on descend en fin de saison (3-3, le 16 mars 2008). Il revient à la reprise de l'entraînement et il rigole. Comme toujours. Jean-Guy Wallemme (alors entraîneur) pétait les plombs.
     
    Le plus méchant ?
    Gaël Angoula, latéral droit à Bastia (2010-2013). C'était un hargneux et il m'a mis de sacrés taquets, avant de devenir arbitre.
        Le plus fou ?
    Issam Jemaa. Il était dans son monde. Runje possédait aussi un pied gauche de malade et un sacré caractère. Capable de relancer d'un exter' du gauche, il a fait pleurer David Pollet lors d'un jeu réduit, sous les ordres de Jean-Pierre Papin. Comme leur équipe prenait l'eau, Vedran lui a hurlé : "Tu vas courir, Ch'ti de merde ! "Une autre fois, toujours à Lens, il s'est attrapé avec Luigi Pieroni. Plus Runje a avancé sur le terrain, plus le Belge s'est écrasé. Il lui arrivait aussi de mimer des lunettes avec ses mains en plein match pour demander à l'entraîneur s'il voyait qu'un joueur était nul et pour lui demander de le sortir.
    Kevin Monnet-Paquet en bref 37 ans.
    359 matches de L1, 33 buts.
    Ancien international Espoirs.
    Carrière professionnelle : Lens (2006-2010), Lorient (2010-2014), Saint-Étienne (2014-2021), Aris Limassol (CHY, 2021-2023).
    Palmarès : champion de Ligue 2 en 2009, champion de Chypre et vainqueur de la Coupe de Chypre en 2023. Le plus sanguin ?
    Yohan Démont, mais gérable. Bon, il a tapé Akalé, après un tacle. Il se relève, monte sa garde et lui met une patate devant tout le monde. L'entraînement était ouvert au public. Aujourd'hui, les vestiaires sont plus aseptisés.
    La plus grosse engueulade dans un vestiaire ?
    Lors d'une réunion de crise entre joueurs lensois, Runje se lève et dit à un cadre, avec son accent croate : "Bon, toi, avec tout le respect que je te dois, tu dis qu'on doit faire plus, mais je ne t'ai jamais vu en salle de musculation. Tu as le même ventre que mon père ! Tu n'as pas d'abdos." Je me suis enfoncé dans mon casier.
    « L'atmosphère d'un derby, c'est magique, incroyable. Marquer un but contre Lyon, quand on gagne, c'est un truc de dingue ! »
        L'entraîneur qui vous a le plus marqué ?
    Christian Gourcuff. J'aimais bien sa vision du football. Il ne parlait pas trop, que lorsque cela était nécessaire. Il a toujours été de bons conseils et il m'a fait progresser. Lors de notre départ de Lorient en 2014, lui pour devenir sélectionneur de l'Algérie et moi, à Saint-Étienne, il me dit : "Kév', je fais une soirée à la maison. Passe." Je n'ai pas osé.
     
    La consigne d'entraîneur que vous n'avez pas respectée ?
    Avant un derby à Geoffroy-Guichard, Christophe Galtier nous dit : "On attend les Lyonnais, on reste en bloc bas, compact, sans s'ouvrir en allant les agresser." (Corentin) Tolisso se retrouve dos au but. J'avance, je sors au pressing dans le temps de la passe, je lui chipe le ballon, je le glisse en taclant à (Alexander) Söderlund, qui marque. Et on gagne le derby sur cette action (1-0, le 17 janvier 2016).
    Le plus beau moment de votre carrière ?
    L'atmosphère d'un derby, c'est magique, incroyable. Marquer un but contre Lyon, quand on gagne, c'est un truc de dingue ! J'ai connu ce bonheur (2-0, le 5 février 2017). Le fait que les supporters stéphanois m'aient dédié une chanson et qu'elle reste, - ils me la chantent direct dès qu'ils me croisent au stade - me fait plaisir ("Allez, allez, oho ! Ne jamais oublier, ce soir on va gagner, grâce à Monnet-Paquet !"). Cela ne signifie pas que j'en mérite une plus que les autres. Il y a quarante joueurs avant moi ! Mon nom fait que la chanson passe bien. Au début, c'était pour rigoler. Après, pour m'encourager et me féliciter pour mes matches. Forcément, cela m'a touché.
    «Jean-Louis Gasset avait fait de moi le couteau suisse" des Verts »
        Le plus douloureux ?
    La finale de la Coupe de la Ligue contre le PSG, avec la banderole anti-Ch'ti. J'ai 19 ans, je suis titulaire et on perd avec Lens à la dernière seconde sur un penalty bizarre de Bernard Mendy (1-2, le 29 mars 2008). Derrière, on descend en Ligue 2. Avec une telle équipe, c'est dingue.
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    Ruka-2 a reçu une réaction de West'ier dans Anciens Lensois   
    « Quel est le meilleur joueur avec lequel vous avez joué ?
    Seydou Keita. Il était mon capitaine lors de ma première saison en pro, à Lens (en 2006-2007). J'étais assis à côté de lui dans le vestiaire et je ne bougeais pas une oreille. Il est ensuite parti au Barça, où il a beaucoup joué. Pas mal pour un gars de Lorient et de Lens, non ? Mais le plus talentueux, c'était Jussiê. Le Brésilien possédait une technique et un coup de reins phénoménal. Je n'oublie pas Adel Taarabt, avec qui j'ai débuté à Lens. En termes de technique, il était incroyable. En plus d'une grosse frappe, plus du gauche que du droit d'ailleurs, le ballon lui collait au pied. Il aurait encore pu faire dix fois plus dans sa carrière.
        Le plus fort contre lequel vous avez joué ?
    Karim Benzema l'était déjà, à Lyon. Je me souviens de l'un de ses buts : dos au jeu, il réussit une talonnade sur Fabien Laurenti, accélère et marque contre (Vedran) Runje à Gerland (0-3, le 29 septembre 2007). Il y a aussi Zlatan (Ibrahimovic), quand je jouais à Saint-Étienne. Le Parisien nous a toujours fait la misère. Je ne sais même pas s'il forçait contre nous.
    « Il arrivait aussi à Runje de mimer des lunettes avec ses mains en plein match pour demander à l'entraîneur s'il voyait qu'un joueur était nul et pour lui demander de le sortir »
        Le plus drôle ?
    Mon top 3 du vestiaire : 1) Jessy Moulin. On pleurait de rire, lors des mises au vert avec Saint-Étienne. Après, je suis bon public. 2) Nolan Roux. Je le connais par coeur. On était ensemble au centre de formation et à l'école, à Lens. Il semble un peu détaché du foot, amoureux de la pêche, il est fin, il fait des imitations et il taille en cachette. Un "tueur à gages ". 3) Kanga Akalé. Après avoir été menés 0-2, on mène 3-2 devant Marseille, où Lens l'a prêté. Il entre, il centre pour Djibril Cissé, qui égalise à la dernière minute, et on descend en fin de saison (3-3, le 16 mars 2008). Il revient à la reprise de l'entraînement et il rigole. Comme toujours. Jean-Guy Wallemme (alors entraîneur) pétait les plombs.
     
    Le plus méchant ?
    Gaël Angoula, latéral droit à Bastia (2010-2013). C'était un hargneux et il m'a mis de sacrés taquets, avant de devenir arbitre.
        Le plus fou ?
    Issam Jemaa. Il était dans son monde. Runje possédait aussi un pied gauche de malade et un sacré caractère. Capable de relancer d'un exter' du gauche, il a fait pleurer David Pollet lors d'un jeu réduit, sous les ordres de Jean-Pierre Papin. Comme leur équipe prenait l'eau, Vedran lui a hurlé : "Tu vas courir, Ch'ti de merde ! "Une autre fois, toujours à Lens, il s'est attrapé avec Luigi Pieroni. Plus Runje a avancé sur le terrain, plus le Belge s'est écrasé. Il lui arrivait aussi de mimer des lunettes avec ses mains en plein match pour demander à l'entraîneur s'il voyait qu'un joueur était nul et pour lui demander de le sortir.
    Kevin Monnet-Paquet en bref 37 ans.
    359 matches de L1, 33 buts.
    Ancien international Espoirs.
    Carrière professionnelle : Lens (2006-2010), Lorient (2010-2014), Saint-Étienne (2014-2021), Aris Limassol (CHY, 2021-2023).
    Palmarès : champion de Ligue 2 en 2009, champion de Chypre et vainqueur de la Coupe de Chypre en 2023. Le plus sanguin ?
    Yohan Démont, mais gérable. Bon, il a tapé Akalé, après un tacle. Il se relève, monte sa garde et lui met une patate devant tout le monde. L'entraînement était ouvert au public. Aujourd'hui, les vestiaires sont plus aseptisés.
    La plus grosse engueulade dans un vestiaire ?
    Lors d'une réunion de crise entre joueurs lensois, Runje se lève et dit à un cadre, avec son accent croate : "Bon, toi, avec tout le respect que je te dois, tu dis qu'on doit faire plus, mais je ne t'ai jamais vu en salle de musculation. Tu as le même ventre que mon père ! Tu n'as pas d'abdos." Je me suis enfoncé dans mon casier.
    « L'atmosphère d'un derby, c'est magique, incroyable. Marquer un but contre Lyon, quand on gagne, c'est un truc de dingue ! »
        L'entraîneur qui vous a le plus marqué ?
    Christian Gourcuff. J'aimais bien sa vision du football. Il ne parlait pas trop, que lorsque cela était nécessaire. Il a toujours été de bons conseils et il m'a fait progresser. Lors de notre départ de Lorient en 2014, lui pour devenir sélectionneur de l'Algérie et moi, à Saint-Étienne, il me dit : "Kév', je fais une soirée à la maison. Passe." Je n'ai pas osé.
     
    La consigne d'entraîneur que vous n'avez pas respectée ?
    Avant un derby à Geoffroy-Guichard, Christophe Galtier nous dit : "On attend les Lyonnais, on reste en bloc bas, compact, sans s'ouvrir en allant les agresser." (Corentin) Tolisso se retrouve dos au but. J'avance, je sors au pressing dans le temps de la passe, je lui chipe le ballon, je le glisse en taclant à (Alexander) Söderlund, qui marque. Et on gagne le derby sur cette action (1-0, le 17 janvier 2016).
    Le plus beau moment de votre carrière ?
    L'atmosphère d'un derby, c'est magique, incroyable. Marquer un but contre Lyon, quand on gagne, c'est un truc de dingue ! J'ai connu ce bonheur (2-0, le 5 février 2017). Le fait que les supporters stéphanois m'aient dédié une chanson et qu'elle reste, - ils me la chantent direct dès qu'ils me croisent au stade - me fait plaisir ("Allez, allez, oho ! Ne jamais oublier, ce soir on va gagner, grâce à Monnet-Paquet !"). Cela ne signifie pas que j'en mérite une plus que les autres. Il y a quarante joueurs avant moi ! Mon nom fait que la chanson passe bien. Au début, c'était pour rigoler. Après, pour m'encourager et me féliciter pour mes matches. Forcément, cela m'a touché.
    «Jean-Louis Gasset avait fait de moi le couteau suisse" des Verts »
        Le plus douloureux ?
    La finale de la Coupe de la Ligue contre le PSG, avec la banderole anti-Ch'ti. J'ai 19 ans, je suis titulaire et on perd avec Lens à la dernière seconde sur un penalty bizarre de Bernard Mendy (1-2, le 29 mars 2008). Derrière, on descend en Ligue 2. Avec une telle équipe, c'est dingue.
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    Ruka-2 a réagi à tibocm1 dans Mercato estival 2025 - Ça passe ou ça casse !   
  17. Like
    Ruka-2 a reçu une réaction de Clorith dans RC Lens Féminin   
    MDR entre les féminines, la réserve et je crois la coupe gambardella aussi il y a 1 an c'est juste honteux cette gestion 😭
  18. Like
    Ruka-2 a reçu une réaction de RiDeR dans RC Lens Féminin   
    MDR entre les féminines, la réserve et je crois la coupe gambardella aussi il y a 1 an c'est juste honteux cette gestion 😭
  19. Super
    Ruka-2 a reçu une réaction de Clorith dans Les jeunes   
    C'est un Thread donc il faut aller sur les posts en dessous sur X 
     
     
     
     
  20. Haha
    Ruka-2 a réagi à y0ru dans Mercato estival 2025 - Ça passe ou ça casse !   
    35 ans, notre ami @karldu91 serait tombé en dépression 😂
  21. Like
    Ruka-2 a réagi à tibocm1 dans [L1: Saison 2025/2026 du RC Lens] Une saison sans Still mais avec un nouveau look Sage ?   
    Vous venez de boucler votre premier mercato en tant que directeur sportif, comment avez-vous pris la mesure de vos nouvelles fonctions ?
    « Je suis directeur sportif du Racing Club de Lens, et sportif c’est pas que le professionnel, c’est le sportif du Racing-club de Lens. La première des choses, qui était primordiale, c’était la sortie à gérer de Will Still et de ses adjoints qui étaient ses frères. Et une fois qu’on a fait ça, il fallait constituer le staff avec le coach. Il a fallu trouver des préparateurs physiques, des kinés, trouver un analyste vidéo. Avant le premier recrutement, il s’est passé un mois. Pendant un mois, c’est là qu’on a mis en place les fondations du projet, avec la formation, la recherche d’un nouveau directeur du centre (David Ducourtioux), avec de nouveaux éducateurs. L’objectif à terme, c’est d’avoir minimum, 3 ou 4 jeunes et au maximum entre 7 et 8 dans le groupe professionnel. Après, une fois que les staffs étaient constitués, et que tout nous semblait cohérent, et dans la stabilité du projet qu’on voulait mettre en place, on a commencé à s’atteler à l’équipe première, avec Pierre (Sage), Ben (Parrot), et Victor (Linglart), en suivant notre vision et notre stratégie. »
    « La satisfaction, tu la fais venir »
    Est-ce que vous êtes satisfait du mercato ?
    « Ce dont je suis le plus fier, c’est qu’on a donné le maximum avec l’équipe. On n’aurait pas pu donner plus. Ce serait prétentieux de dire que je suis satisfait. Tu ne sais jamais en fait. Je serai satisfait quand l’équipe gagnera, et quand le projet prendra forme. Parce qu’en fait on ne sait pas, on pense que ce qu’on dessine, les contours, la stratégie, on pense qu’elle est bonne, sinon on ne le fait pas. Mais la satisfaction, tu la fais venir. »
    On a l’impression que la relation avec Benjamin Parrot a été assez incroyable sur ce mercato…
    « On peut tout se dire et tout entendre. Il y a eu des discussions avant cette prise de fonctions qui sont bien plus profondes que du football. Et ça n’a fait que renforcer de travailler ensemble, main dans la main, et d’être sur le même bateau. »
    Comment définiriez-vous votre poste ?
    « Je suis au milieu de l’équation entre l’administratif et l’équipe première, et la formation où on doit tout mettre en œuvre pour que sportivement, toutes les strates sportives soient contentes, qu’elles soient professionnelles. Et ça, c’est un peu mon rôle, que notre identité club, ce qu’on dégage, c’est-à-dire un club très humain, très proche les uns des autres, que ce soit l’administratif ou le sportif, continue à vivre et continue à se bagarrer ensemble comme on l’a toujours fait. »
    Est-ce que quelqu’un comme Florent Ghisolfi, a pu vous inspirer ou vous conseiller ?
    « Bien sûr. De toute façon, avec Florent on a échangé en tant que joueur et directeur sportif, quand j’étais joueur, en tant qu’ami quand il est parti, et en tant que, de nouveau, DS aujourd’hui. Comme collègue. Bien entendu, quand j’ai eu des moments où il y avait des situations, je n’ai pas eu honte de me tourner vers ceux qui avaient de l’expérience, comme François Modesto (directeur technique Juventus Turin), Florent Ghisolfi (directeur du foot, Sunderland), Greg Lorenzi (directeur sportif Stade Brestois). Je sais qu’aujourd’hui je dois me construire, il y a des situations qui arrivent, il y a des relations avec énormément de personnes dans ce milieu où tu prends des renseignements sur des agents, des joueurs, sur l’entourage des joueurs, sur toutes ces choses-là, et les conseils ont été précieux. »
    Vous aviez une mission, une feuille de route, comment avez-vous procédé ?
    « On a essayé d’être méthodique et cohérent. Pour baisser la masse salariale, il fallait baisser le nombre de joueurs. Et il y avait aussi une volonté du coach de travailler avec un certain nombre de joueurs et ne pas avoir un groupe élargi. La feuille de route est respectée au niveau de la masse salariale, les ventes, oui et pour le groupe que souhaitait le coach, on n’y est pas totalement, mais on s’y est quand même fortement rapproché. On souhaitait 22 plus trois gardiens, on est à 24 +3. Ça ne veut pas dire qu’il y a deux joueurs à sortir en plus. Ça veut dire qu’il y a eu aussi des jeunes que le coach ne connaissait pas. Ces mecs-là, quand ils ont joué, le coach a été surpris de leur qualité et aujourd’hui, ces gamins-là existent dans le groupe. Ça faisait partie aussi des objectifs du président, que notre formation soit au cœur du projet. Aujourd’hui, c’est peut-être la première année où on a dans le groupe autant de jeunes. »
     
    Vous avez presque travaillé poste par poste dans le recrutement, quelle était la logique ?
    « Pour nous, c’était très important de construire l’effectif rapidement et de le construire vraiment très bien et être équilibré. Ce qui était prioritaire, c’était les gardiens, on n’en avait plus. Et après, il a fallu travailler les centraux parce que c’était là où on pêchait énormément. Alors que devant, on avait énormément de joueurs. Ça ne servait à rien de mettre de l’énergie dans un attaquant. Et après, tout doucement, on savait que nos objectifs de vente allaient passer par nos objectifs. Et nos personnes fortes dans la vente, c’était Facundo (Medina) qui s’est assez fait rapidement au mois de juillet (Marseille, prêt payant 2 M€ et option d’achat de 18 M€). On savait que Neil (El Aynaoui, Roma, 23,5 millions d’euros) ou Andy (Diouf, Inter Milan, 25 millions d’euros), on allait être attaqués. Donc on était prêts. On avait essayé d’anticiper. On a acheté le petit Mamadou Sangaré (Vienne, 5 millions d’euros) avant de vendre Andy parce qu’on savait que ça allait se faire. Et puis tout doucement, on a fait les centraux, les milieux. Et ensuite, on s’est positionnés offensivement, on devait s’améliorer par rapport aux saisons passées. »
    « Guilavogui, pour le remplacer, c’est 8-10 millions d’euros»
    Comment comprendre le fait d’avoir activé la clause de rachat de Morgan Guilavogui et finalement d’être tout proche de le vendre à Southampton ?
    « Morgan est un garçon extraordinaire, qui est respectueux, qui a nos valeurs, qui est un travailleur, qui a une éducation extraordinaire. Le laisser partir (à Sankt Pauli) pour le montant qui était fixé (4 millions d’euros), c’était hors de question. S’il ne revenait pas, on allait chercher un offensif et pour 4 millions d’euros, on n’aurait pas eu des opportunités pour le remplacer rapidement. Un mec qui a joué l’année dernière en Allemagne, qui a fait 6 buts et 5 ou 6 passes décisives, on ne l’aurait jamais eu pour moins de 5 millions d’euros. En Bundesliga, ça vaut de suite 8 ou 10 millions. On avait une option de contre-levée qui ne nous coûtait pas grand-chose, et on l’a gardé. Et puis après, il arrive des offres qui sont irrefusables parce qu’il y a un truc économique, comme pour Frankowski l’an passé, ce sont des choses qui sont hors-marché. L’offre de Morgan, qui n’en était pas réellement une, ça ne s’est pas fait. »
    Le recrutement est une chose mais il y avait aussi l’allégement de la masse salariale. Trouver des portes de sorties, ce n’est pas simple non plus…
    « Ce n’est jamais facile. Avec les problématiques du football français aujourd’hui, ces salaires-là ne se pratiquent peut-être que dans deux ou trois clubs. Donc, ça a été problématique. Il a fallu être très clair avec ceux qui s’interrogeaient. J’ai vu l’année dernière, quand les situations ne sont pas claires, quand on garde du monde, le coach n’était pas content parce qu’il ne pouvait pas travailler réellement ce qu’il voulait travailler parce qu’il avait 30 joueurs à l’entraînement. Quand tu fais un jeu 10 contre 10 et qu’il y a 30 joueurs, il y en a toujours 8 qui restent sur le carreau. Ils ne sont pas contents. C’est problématique pour tout le monde. J’ai été franc et j’ai dit à tout le monde comment je voyais la situation. Sur le coup, ça ne leur a pas plu. Mais après coup, les joueurs partis, s’ils sont dans leur club, c’est qu’ils sont heureux d’être partis. Il a fallu activer beaucoup de contacts pour pouvoir les faire sortir, des agents et des directeurs sportifs pour travailler les dossiers et essayer que tout le monde y trouve son compte. »
     
    Le dossier du numéro 9 a vraiment été très compliqué ?
    « Odsonne (Edouard) était dans notre liste, mais en début de mercato, le prix demandé ne nous semblait pas cohérent. Et puis, quand le dossier Sinayoko s’est éteint, il a fallu être stratégique pour attaquer au bon moment et ne pas surpayer le dossier Edouard. Et puis après, on a eu la chance aussi que ça se soit fait assez rapidement parce qu’on était aussi pressés par le temps. »
     
    VDS
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    Ruka-2 a reçu une réaction de RCL Warszawa dans [Coach] Franck Haise   
    Je dirais plutôt pour que Nice touche le pactole avec les pigeons rennais 🤣
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    Je dirais plutôt pour que Nice touche le pactole avec les pigeons rennais 🤣
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    Ruka-2 a reçu une réaction de Kwarkz dans Mercato estival 2025 - Ça passe ou ça casse !   
    On a 3 solutions. Un joker sur un joueur moyen de l1/l2 ne servirait à rien.
     
    Si vraiment tu veux faire un piston gauche. Il faut attendre janvier. On avait pensé a Christ Tapé. 
    Machado serait sur le point de reprendre quand Bermont pourrait partir à la cdm u20.
    De plus je pense que le club bloquerai Bermont (vu que j'imagine que ce n'est pas une date fifa) dans le cas où Udol se serait gravement blessé et que Machado ne pourrai pas revenir à temps.
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