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Premier round entre Kylian Mbappé et le PSG devant la LFP

La commission juridique de la LFP, saisie par Kylian Mbappé pour son litige avec le PSG sur des arriérés de salaires et de primes, doit se réunir ce mercredi matin. Une première étape avant de se retrouver devant la justice dans les prochains mois ?

Loïc Tanzipublié le 11 septembre 2024 à 06h30mis à jour le 11 septembre 2024 à 13h57

Même si Kylian Mbappé n'est plus un joueur du Paris-Saint-Germain, ses affaires avec le club de la capitale ne sont pas terminées. Ses avocats ont rendez-vous ce mercredi matin, avec ceux du PSG, devant la commission juridique de la LFP. Cette dernière avait été saisie fin août par le néo-Madrilène pour des arriérés de salaire et de primes de la saison dernière. Le capitaine de l'équipe de France et ses avocats réclament 55 millions d'euros au club de la capitale, que le joueur a quitté libre cet été pour rejoindre le Real Madrid.

L'argumentaire des deux parties tourne autour de deux accords, que la partie joueur conteste, passés les 11 et 12 août 2023 entre le joueur et Nasser al-Khelaïfi, le président du club. Deux documents qui n'ont jamais été signés et qui sont le point de départ d'une année de négociations sans résultat.

Le PSG n'a pas tenu tous ses engagements, selon le clan Mbappé

Un premier accord a été verbalisé entre les deux hommes, puis proposé au Paris-Saint-Germain par Delphine Verheyden, l'avocate de l'attaquant français, au travers d'une lettre, dont nous avons eu connaissance, envoyée le 11 août 2023 à Victoriano Melero, le secrétaire général du club, quand le joueur était mis à l'écart. Il y est écrit :

« Mon client me charge de vous indiquer que pour mettre un terme à cette menace intenable pour un joueur de son rang de ne pas jouer une saison entière, et pour que cesse cette destruction de son image auprès du grand public par la propagation, y compris virale via de faux comptes que nous avons identifiés, d'informations mensongères (*), mon client formule la proposition suivante :

- Réduire de 55 millions brut les primes devant lui être versées lors de la saison 2023-2024 (correspondant aux 30 millions de prime de fidélité liée aux deux premières années de contrat et 25 millions de prime de signature), ceci représentant une économie de plus de 68 millions dans les comptes du club ;

- Transposer le règlement de ce même montant à la saison 2024-2025 s'il devait être encore présent dans les effectifs à cette date.

Cette proposition est conditionnée aux éléments cumulatifs suivants :

- Qu'il soit réintégré dans le groupe pour le match du 12 août 2023 et n'en soit plus sorti de toute la saison sportive ;

- Que cet avenant soit signé au plus tard lundi 14 août à 12 h. Passé cette date l'offre sera caduque ;

- Rédaction d'un communiqué de presse commun indiquant la fin du différend, la réintégration sans condition dans le groupe et le pas fait par mon client pour résoudre ce différend. »

« Avec l'accord que j'ai passé avec le président cet été, peu importe mon choix, on a réussi à protéger l'ensemble des parties et à préserver la sérénité du club pour les défis à venir, ce qui reste le plus important »

Kylian Mbappé, le 4 janvier 2024

 

Mbappé et son entourage estiment que cet accord est devenu caduc à partir du moment où il n'a pas été signé, ni envoyé à la LFP à la date demandée. « Cette proposition, qui était valable jusqu'au 14 août 2023, a expiré sans que le club n'y apporte aucune réponse, écrit de nouveau Delphine Verheyden au PSG le 31 mai 2024, pour demander le paiement des primes et salaires. A fortiori elle n'a jamais été régularisée par voie d'avenant au contrat de travail, ni enregistrée auprès de la LFP. »L'avocate y ajoute : « De manière absolument erratique, en septembre 2023, la prime de 30 millions brut, dite de fidélité et qui était due si le joueur était dans les effectifs du club à cette date, n'a pas été versée, tandis que celle correspondant au deuxième tiers de la prime de signature l'était. Plus tard, la prime relative au dernier tiers de la prime de signature (36,6 millions brut), qui était due en février 2024, n'était pas non plus réglée. Enfin, ses salaires des mois d'avril et mai 2024 n'ont à ce jour pas encore été versés. »

Le capitaine des Bleus et son équipe considèrent également que, même si l'accord avait été conclu, les engagements du club n'ont pas été tenus : « Celui de laisser Kylian Mbappé jouer a été bafoué, celui-ci ne jouant notamment que onze matches entiers sur les 21 derniers de la saison. » Paris rétorque que c'est une décision purement sportive, prise sans influence de la part de Luis Enrique. Là encore, les deux versions divergent.

À Paris, on estime qu'un accord oral a été conclu avec Mbappé, et qu'il fait foi. Le club compte notamment utiliser les déclarations du joueur devant la presse, le 4 janvier 2024, comme preuve : « Je n'ai pas encore pris ma décision, mais avec l'accord que j'ai passé avec le président cet été, peu importe mon choix, on a réussi à protéger l'ensemble des parties et à préserver la sérénité du club pour les défis à venir, ce qui reste le plus important. Ma décision, c'est secondaire », a-t-il déclaré après la victoire du PSG face à Toulouse lors du Trophée des champions (2-0).

lire aussiPrimes et salaires impayés : Mbappé ne lâche pas le PSG 

Un rôle clé pour Luis Enrique et Campos à terme

Pour répondre aux conseillers de Mbappé, le club écrit alors le 1er juillet 2024, dans un nouvel échange de courriers : « Si cet avenant n'a pas été signé, c'est parce que, comme vous le savez, une réunion s'est tenue au club le 12 août 2023 (au lendemain donc de la première lettre) à laquelle étaient présents votre client, le président du club ainsi que Messieurs Luis Campos et Luis Enrique au cours de laquelle les modalités de l'accord ont été discutées et renégociées pour aboutir à un accord différent de celui proposé par vos soins le 11 août. Le président a expliqué qu'il ne pouvait pas se contenter d'une baisse de rémunération à hauteur de 55 millions d'euros bruts dans le cas où, finalement, il déciderait de quitter le club le 30 juin 2024. Il a ainsi été établi de s'accorder sur un "gentlemen's agreement"basé sur deux cas de figure :

- Cas n° 1 : le joueur accepte de prolonger son contrat jusqu'au 30 juin 2025, ce qui permet au club de réaliser son transfert lors du mercato d'été 2024 sur la base d'une indemnité de transfert évaluée d'un commun accord à un minimum de 180 millions d'euros et, dans ce cas, le joueur perçoit une prime de fidélité ;

- Cas n° 2 : le joueur décide de ne pas prolonger son contrat jusqu'au 30 juin 2025, ce qui empêche le club de réaliser son transfert lors du mercato d'été 2024 et dans ce cas, le joueur accepte de revoir à la baisse ses conditions de rémunération de la saison 2023-2024.

C'est dans ce contexte que je vous ai adressé un avenant n° 7 consignant les modalités de l'accord telles que convenues dans le cas n° 1, à savoir la prolongation du contrat sur la saison 2024-2025, et que je vous ai invitée à venir discuter cette proposition. Après plusieurs relances, le 22 août 2023, vous m'avez répondu par mail : "Mon client m'informe qu'il souhaite évoquer ce sujet avec son Président". À cet instant, nous avons compris que vous n'étiez plus habilitée à discuter et que les accords passés resteraient oraux. »

lire aussiToute l'actualité du football 

C'est autour de la notion d'accord, et avec les documents amenés par les deux parties, que la commission devra statuer. Il existe trois options : la commission de la LFP demande au PSG de payer à Kylian Mbappé les sommes demandées ; elle prône une médiation ; elle estime que la direction parisienne a été dans son droit.

Dans tous les cas, cette affaire devrait se prolonger à l'UEFA, aux prud'hommes puis sans doute au pénal. Les deux parties s'y attendent et s'y préparent. Présents lors de certaines réunions, Luis Enrique et Luis Campos pourraient alors avoir un rôle déterminant par leurs témoignages.

(*) Contacté, le PSG a tenu à démentir formellement ces accusations.

Le PSG risque des sanctions

La commission juridique de la LFP va ce mercredi matin vivre un moment historique. Jamais elle n'a eu à traiter un dossier aussi sensible impliquant de tels enjeux financiers, puisque Kylian Mbappé, qui l'a saisie il y a quelques semaines et qui a aussi porté l'affaire devant l'UEFA, réclame 55 millions d'euros d'arriérés de primes et de salaires à son ancien club, le Paris-Saint-Germain. Cette première réunion entre les deux parties va permettre d'étudier les différentes pièces fournies il y a quelques jours et de confronter les points de vue.
À l'issue, la commission pourrait vouloir reconvoquer les deux camps. Elle peut aussi mettre le dossier en délibéré et rendre sa décision plus tard, mais elle peut également statuer dès ce mercredi. « Compte tenu de l'ambiance actuelle, la plus grande prudence s'impose pour la commission, recommande un spécialiste de ce genre de dossiers. Après, le problème est simple, si ce qui est réclamé par Mbappé relève de son contrat de travail et qu'il y a eu une transgression du droit du travail alors, à défaut d'un accord, c'est le conseil de prud'hommes qui devra trancher le différend. » Comme ce sont des sommes à caractère de salaire, les intérêts courent à compter de la saisine prud'homale. Le taux actuel pour les créances des particuliers est de plus de 8 % annuel, ce qui représente un réel risque financier pour le PSG. Si Mbappé gagnait devant les prud'hommes, le club devrait en effet lui verser les arriérés plus 8 % de ce montant si la décision est rendue un an après la saisine. Et davantage donc si la décision intervenait plus longtemps après.
En attendant, si la commission juridique reconnaît les torts du club parisien et lui demande de payer Mbappé, elle peut, dans le cas où ce règlement ne serait pas effectué, « prendre toute mesure administrative qu'elle estime justifiée » et lui infliger une amende. Mais elle peut aussi, pour « tout défaut de paiement d'un club professionnel français de sommes dues de manière certaine (...) à un autre club français ou un joueur/entraîneur, prononcer à l'encontre du club concerné une interdiction de recruter tout nouveau joueur jusqu'à régularisation de la situation », est-il écrit dans l'article 409 des statuts et des règlements de la LFP. A. H.

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Kylian Mbappé refuse la proposition de médiation de la LFP dans le conflit financier qui l'oppose au PSG

Kylian Mbappé réclame 55 millions d'impayés à son ancien club. (Baptiste Paquot/L'Équipe)

Alors qu'une proposition de médiation avait été posée sur la table par la Ligue de football professionnel (LFP) dans la journée, Kylian Mbappé a refusé cette offre, selon un communiqué livré à l'AFP.

publié le 11 septembre 2024 à 16h59

 

C'est un conflit qui ne semble pas près de s'arrêter. Entre Kylian Mbappé et le Paris Saint-Germain, le litige continue. La Ligue de football professionnel (LFP) avait pourtant tenté d'y mettre un terme ce mercredi, en proposant une offre de médiation, dont s'était « réjouit » le PSG.

Mais le capitaine de l'équipe de France ne semble pas être du même avis et a refusé l'offre de la LFP, a-t-on appris dans un communiqué publié par l'AFP. L'international français (86 sélections, 48 buts) réclame donc toujours 55 millions d'impayés au club de la capitale.

 

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Entre le PSG et Kylian Mbappé, l'histoire devrait se terminer devant les tribunaux

Saisie pour régler le différend financier entre Kylian Mbappé et le PSG, la commission juridique de la LFP a prôné une médiation, repoussée par le joueur. La suite devrait se jouer devant les tribunaux.

José Barroso et Arnaud Hermantpublié le 11 septembre 2024 à 22h40mis à jour le 12 septembre 2024 à 18h03

Cette fois, c'est sûr, la longue histoire entre Kylian Mbappé et le Paris-Saint-Germain finira dans le fiel et les prétoires. Après une septième et dernière saison débutée par une mise à l'écart du groupe pro et achevée par des adieux pas à la hauteur du meilleur buteur de l'histoire du club (256 réalisations), l'attaquant de 25 ans et son ancien employeur jouent de tristes prolongations en dehors des terrains.

lire aussiLa LFP rendra sa décision vendredi à propos du litige entre le PSG et Kylian Mbappé 

Mbappé réclame le paiement de 55 M€ d'arriérés de primes et de salaires et a saisi la commission juridique de la Ligue de football professionnel. Celle-ci s'est réunie, mercredi matin, pour entendre les deux parties. Le joueur et les dirigeants des champions de France n'étaient pas présents. Ils étaient représentés par leurs avocats respectifs, Delphine Verheyden pour Mbappé et Patricia Moyersoen pour le PSG.

À l'issue de près de deux heures et demie d'échanges, pendant lesquelles chacun a présenté ses arguments et ses documents, la commission juridique ne s'est pas positionnée. Elle a invité le néo-Madrilène et le club de la capitale à engager une médiation pour déboucher sur un accord bilatéral. Au cours de l'audience, l'avocate de Mbappé a une première fois repoussé cette option, mais les membres de la commission ont conclu les débats en demandant aux deux parties de « prendre quelques jours » pour y réfléchir. Sans succès.

lire aussiKylian Mbappé refuse la proposition de médiation de la LFP dans le conflit financier qui l'oppose au PSG 

Dans l'après-midi, alors que le club se réjouissait de ce voeu de « médiation (...) que le PSG recherche depuis de nombreux mois », l'entourage du néo-Madrilène confirmait dans un communiqué transmis à l'Agence France-Presse son rejet d'une telle démarche. À présent, la commission juridique de la LFP va acter ce refus du clan Mbappé et rapidement rendre une décision, qu'elle prévoit de notifier dès vendredi aux intéressés.

Kylian Mbappé (au second plan) derrière Luis Campos et Nasser al-Khelaïfi, respectivement directeur sportif et président du PSG, au Campus de Poissy le 6 mai. (A.Réau/L'Equipe)

Le conseil de prud'hommes devrait prendre le relais

Sur le papier, tout est possible de la part de cet organe indépendant, y compris une sommation du PSG à payer les 55 M€ à son ancien joueur. Mais ce n'est pas la tendance au regard de sa tonalité lors de l'audience de mercredi, où la petite vingtaine de membres de la commission a clairement laissé entendre que faute de compromis entre les deux camps, le différend devrait certainement se résoudre devant un tribunal.

lire aussiKylian Mbappé a saisi l'UEFA et la LFP pour réclamer 55 millions d'euros impayés par le PSG 

Une manière de dire que, au regard des éléments qui lui ont été exposés mercredi, l'instance de la LFP ne semble pas en mesure de rendre un avis en faveur de l'un ou de l'autre. Après l'échec de la médiation, la commission renverrait alors tout ce petit monde vers le conseil de prud'hommes, habilité à régler les litiges de droit du travail (2).


(1) Mbappé ou le PSG peuvent encore saisir la commission juridique d'appel de la FFF, mais cela ne ferait que retarder le processus, celle-ci ayant très peu de chances d'adopter une position différente.

Si ce scénario se confirme, il s'agirait d'une petite victoire provisoire pour le PSG, qui encourt aussi des sanctions de la part de l'UEFA. Pour autant, cela ne présage pas de l'issue de cette affaire hors-norme, dont les improbables dédales ont interpellé les présents autour de la table mercredi.

À l'image de la lettre de Mbappé expliquant qu'il n'activerait pas l'option pour une saison supplémentaire qui aurait étiré son contrat jusqu'en 2025, missive datée du 15 juillet 2022 et envoyée au club seulement un an plus tard. Ou bien l'armée de trolls numériques mise en place en interne pour nuire à l'image du joueur et le pousser à accepter la prolongation de mai 2022. Ou encore la décision de l'état-major parisien de mettre au ban son meilleur élément il y a quatorze mois, avec la menace de le priver de compétition toute la saison...

Kylian Mbappé et Nasser al-Khelaïfi lors de la saison 2022-23. (A. Mounic/L'Équipe)

Sur le fond du différend, un élément paraît central : l'accord oral passé en août 2023 entre le président Nasser al-Khelaïfi et l'attaquant pour que ce dernier soit réintégré au groupe pro de Luis Enrique.

Des détails financiers ont alors été couchés sur le papier, avec plusieurs hypothèses (levée de l'année optionnelle et vente à l'été 2024 « pour un montant supérieur à 180 M€ » ; départ libre à la même période avec un abandon de primes et de salaires pour un montant équivalent), mais ces documents n'ont jamais été signés. Paris argue que le joueur voulait en rediscuter directement avec Al-Khelaïfi et évoque dès lors un gentlemen's agreement, quand Mbappé estime de son côté que les engagements n'ont pas été tenus, rendant ledit accord caduc.

Le club chiffre l'investissement consenti pour Mbappé à près d'un milliard d'euros

Cet épineux dossier devrait donc être démêlé par les juges des prud'hommes dans une procédure amenée à s'étirer sur plusieurs années. Ces derniers mois, marqués par une dégradation continue des relations entre l'état-major du PSG et le clan Mbappé depuis la communication de ce dernier de sa décision de quitter Paris l'été dernier, l'entourage de l'attaquant expliquait à certains interlocuteurs qu'il ne ferait aucun cadeau à son ancien employeur.

De son côté, pour justifier son préjudice dans cette histoire, le PSG a présenté mercredi un document de juin 2024, où il chiffrait « un investissement de près d'un milliard d'euros sur les sept années contractées ». En football aussi, les histoires d'amour finissent mal, en général.

L'UEFA combat les arriérés de paiement

Pour l'heure, l'UEFA n'est pas saisie du dossier Mbappé-PSG. Mais s'il est avéré que le club parisien ne paye pas des rémunérations légalement dues au capitaine de l'équipe de France, il s'expose à des ennuis du côté de l'instance européenne.

L'article 82 du « règlement sur l'octroi de la licence aux clubs et la viabilité financière » (un développement du fair-play financier) prévoit en effet que « au 15 juillet, au 15 octobre et au 15 janvier de la saison de licence, le bénéficiaire ne doit avoir aucun arriéré de paiement (...) envers son personnel résultant d'obligations contractuelles ou légales (...). » Il est également mentionné que « le bénéficiaire de la licence doit indiquer tous les employés pour lesquels il existe un arriéré de paiement, un montant différé ou un montant contesté » (ce qui est le cas pour Mbappé).

Des clubs ont été sanctionnés pour de tels manquements. En 2022-2023, certains, comme Cluj (Roumanie), NK Osijek (Croatie) ou l'Aris Salonique (Grèce) ont subi des exclusions avec sursis des compétitions européennes, avec obligation de régulariser au plus vite leur situation et ont été sanctionnés d'amendes. La saison dernière, le FC Porto (1,5 million d'euros) ou encore le CSKA Sofia (450 000) ont été sanctionnés financièrement.

 

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La LFP rendra sa décision vendredi à propos du litige entre le PSG et Kylian Mbappé

Luis Campos et Nasser al-Khelaïfi loin devant Kylian Mbappé. (A. Réau/L'Équipe)

Après avoir proposé une médiation entre Kylian Mbappé et le PSG pour régler leur différend financier, une option repoussée par le joueur, la commission juridique de la LFP rendra sa décision vendredi.

J. Ba., A. H.publié le 11 septembre 2024 à 19h51mis à jour le 12 septembre 2024 à 18h08

Saisie pour régler le différend financier entre Kylian Mbappé et le PSG (le joueur réclame 55 M€ d'arriérés de primes et de salaires), la commission juridique de la LFP a entendu ce mercredi matin les deux parties et proposé une médiation. Une option repoussée dans l'après-midi par l'attaquant. En conséquence, l'instance va à présent rapidement rendre sa décision, qu'elle prévoit de notifier aux intéressés vendredi.

Au regard de la teneur de ses échanges dans la matinée, la commission pourrait ne pas prendre position en faveur de Mbappé ou du PSG et les diriger vers le tribunal des prud'hommes, habilité à statuer sur les litiges de droit du travail. Mais sur le principe, rien ne peut être écarté, et elle pourrait également sommer le club de la capitale de régler les 55 M€ à son ancien joueur.

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Le PSG condamné à payer 55 millions d'euros à Kylian Mbappé

INFO L'ÉQUIPE. La commission juridique de la LFP a rendu un jugement favorable à Kylian Mbappé dans le différend qui l'oppose au PSG, son ancien club.

D. D.publié le 12 septembre 2024 à 16h52mis à jour le 12 septembre 2024 à 18h00

La commission juridique de la Ligue de football professionnel a enjoint ce jeudi le Paris Saint-Germain à régler les 55 M€ réclamés par Kylian Mbappé au titre de salaires impayés sur les périodes d'avril, mai et juin 2024. Dans son jugement, la commission estime que « c'est à tort » que le PSG n'a pas versé à son ancien attaquant « les éléments de salaire prévus par l'avenant au contrat de travail conclu entre les deux parties le 21 mai 2022 », un avenant homologué par la LFP.

La direction du PSG estimait avoir un accord oral conclu avec Kylian Mbappé dans l'hypothèse où il quitterait le club sans indemnité de transfert. De son côté, l'attaquant rétorquait que les termes de cet accord oral n'avaient pas été respectés par le PSG dès lors qu'il a vu son temps de jeu diminuer de façon drastique après avoir annoncé son départ en fin de saison.

Le PSG a huit jours pour payer

Après avoir entendu les avocats des deux parties mercredi et tenté une médiation refusée par Kylian Mbappé, la commission juridique a considéré que rien, parmi les éléments versés au dossier, n'était de nature à prouver « soit la formation d'un accord résultant de l'offre émise » par Mbappé, précisant que « celle-ci étant devenue caduque », « soit d'un droit du Paris Saint-Germain à ne pas verser les éléments de salaire prévus par contrat ».

En conséquence, la commission juridique de la LFP a enjoint le PSG à régler, sous huitaine, ce qu'il doit à son ancien joueur : 55 M€, correspondant aux trois derniers mois de salaire du joueur à Paris et les primes d'éthique correspondantes.

 

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LFP

Litige avec Mbappé : le PSG ne paiera pas

Enjoint par la commission juridique de la LFP à payer 55 M€ à Kylian Mbappé, le PSG s'estime dans son droit et ne paiera pas, prêt à régler l'affaire devant les tribunaux.

J. Ba.publié le 12 septembre 2024 à 17h55mis à jour le 12 septembre 2024 à 18h30

On est à l'évidence partis pour une procédure à rallonge. Enjoint ce jeudi par la commission juridique de la LFP à régler 55 M€ d'arriérés de primes et de salaires à Kylian Mbappé, le PSG n'a pas l'intention de régler cette somme. Le club de la capitale s'estime dans son droit et attend désormais que l'attaquant de 25 ans réclame son dû devant les tribunaux habilités à juger des affaires relatives au droit du travail (a priori le conseil des prud'hommes).

« Compte tenu des limites du champ juridique de la commission pour prendre une décision complète sur ce dossier, l'affaire doit désormais être contestée devant une autre juridiction, à laquelle le Paris Saint-Germain se réjouira de présenter l'ensemble des faits au cours des mois et des années à venir », écrit le club parisien dans un communiqué.

Et d'ajouter : « En droit et en fait, le joueur a pris des engagements publics et privés clairs et répétés qui doivent être respectés, ayant bénéficié d'avantages sans précédent de la part du club pendant 7 ans à Paris. Le club attend avec impatience que ces engagements soient confirmés en temps voulu dans l'enceinte appropriée, si le joueur cherche à poursuivre cette affaire inévitablement préjudiciable à sa réputation. »

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Je reposte ici :

Ah oui effectivement c'est plus compliqué que je ne le pensais. Un accord oral est un accord valable. Maintenant si le clan Mbappé réfute avoir validé l'accord oral, difficile de défendre devant les tribunaux qu'il a été accepté par le clan Mbappé.

Et le cas 2 manque de clarté. On parle de baisse de salaire mais l'accord oral mentionnait un montant de la baisse ? Et de où le clan Mbappé aurait accepté une baisse de son salaire si départ ? Ça semble difficile d'imaginer le clan Mbappé dire "ah oui, si je me barre cet été, j'accepte de renoncer à trois mois de salaires et à mes primes".

J'arrive pas à comprendre comment un salarié en CDD dirait à son employeur que s'il va jusqu'au bout de son CDD mais ne renouvelle pas son CDD ensuite, il lâche une partie de son salaire.

Les avenants au contrat de travail de Mbappé n'ont pas été rédigés et/ou signés, c'est intenable pour le PSG.

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Pour en revenir sur les accords oraux. De ma petite expérience de travailleur indépendant, il m'arrive d'en passer mais :

1. J'évite si possible

2. Je n'en passe qu'avec des gens avec qui j'ai une longue relation de confiance. Des gens qui ont toujours respecté leurs engagements et envers qui j'ai moi aussi toujours été réglo.

J'ai du mal à imaginer un accord oral entre le PSG et Mbappé sachant tous les antécédents dans leur relation.

Si un jour j'ai une mauvaise expérience avec un client ou un employeur, jamais de ma vie je passe un accord oral avec ces gens. D'ailleurs je fais aucun accord du tout avec ces gens. Du coup, imaginer Mbappé faire un accord oral avec le PSG après que ces derniers ont payé des armées de trolls contre lui, c'est difficilement concevable. 

Si j'étais Mbappé, déjà je serais parti du PSG 3 ans plus tôt et de deux, si je fais un accord, c'est écrit et validé par l'armée de mes conseillers et avocats. A ce niveau-là, pas de poignées de mains, juste des cabinets d'avocats et des contrats avec toutes les conditions notées et astérisques hyper précises.

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Pour en finir, revenons-en à l'expression "gentlemen agreement". Ici me fait doucement rire. Le principe du gentlemen agreement c'est qu'il est passé entre deux gentlemen.

L'histoire a démontré 1000 fois que ni les Qataris (et a fortiori Nasser), ni Mbappé d'ailleurs, n'étaient des "gentlemen".

Et pourquoi pas imaginer un gentlemen agreement dans ce cas entre Patrick Balkany et Bernard Tapie. On nage en plein délire. Ça a le mérite d'être amusant.

 

Modifié par coconuts
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C'est certain, c'est comme si il y avait un gentlemen agreement au sujet des topics optimiste et pessimiste entre @CoeurO, @FreeBird49, @mArTet @Tobollik d'un côté et @MattGrinin et @ohbayebay de l'autre. Inconcevable !

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Puisqu'on parle foot et de justice, Raymond Goethals qui entraînait l'OM au moment de l'affaire OM-VA avait, déjà, vu son nom cité dans une autre affaire de corruption lorsqu'il entraînait le Standard !!!

 

Modifié par RCL14920
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Il y a 12 heures, coconuts a dit :

Je reposte ici :

Ah oui effectivement c'est plus compliqué que je ne le pensais. Un accord oral est un accord valable. Maintenant si le clan Mbappé réfute avoir validé l'accord oral, difficile de défendre devant les tribunaux qu'il a été accepté par le clan Mbappé.

Et le cas 2 manque de clarté. On parle de baisse de salaire mais l'accord oral mentionnait un montant de la baisse ? Et de où le clan Mbappé aurait accepté une baisse de son salaire si départ ? Ça semble difficile d'imaginer le clan Mbappé dire "ah oui, si je me barre cet été, j'accepte de renoncer à trois mois de salaires et à mes primes".

J'arrive pas à comprendre comment un salarié en CDD dirait à son employeur que s'il va jusqu'au bout de son CDD mais ne renouvelle pas son CDD ensuite, il lâche une partie de son salaire.

Les avenants au contrat de travail de Mbappé n'ont pas été rédigés et/ou signés, c'est intenable pour le PSG.

le psg préfère finir devant le tribunal c'est qu'ils doivent avoir quelques dossiers solides. 

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Je doute que Mbappe et son clan soit tout aussi innocent. Il y a une guerre d'ego entre Mbappe et NAK sans aucun doute mais je ne doute pas non plus que le psg s'appuie sur quelque chose pour forcer jusqu'au bout (ou a minima bien salir l'image de mbappe avec ces histoires de paroles données).

Modifié par eagle
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Concernant les accords oraux, j'ai une devise que je citais, de temps en temps au boulot à destination de mes collaborateurs : "tout ce qui n'a pas été écrit n'a jamais été dit".

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Il y a 1 heure, eagle a dit :

le psg préfère finir devant le tribunal c'est qu'ils doivent avoir quelques dossiers solides. 

Je pense qu'il ne faut pas imaginer les Qataris comme des gens qui ont la même rationalité ou logique que nous. 

Je me suis intéressé au meurtre non loin de chez moi d'un jeune. Il a fini par être découvert que ce jeune était un dealer qui avait travaillé pour la mafia albanaise et qu'il leur avait volé de l'argent. Tu te dis que la mafia n'avait pas intérêt à le tuer parce que une fois mort, il n'avait plus aucune chance de rembourser sa dette. Et pourtant ils l'ont tué. En fait ils l'ont fait pour l'exemple et pour envoyer un message à tous les autres dealers qui travaillent avec eux. Le message c'est : si vous nous volez, on vous bute.

Nasser, honnêtement, je pense qu'il fonctionne dans une logique Qataris, clanique, mafieuse, ou une logique de code d'honneur. Je pense, quand bien-même la position du PSG est intenable, ils vont la tenir le plus longtemps possible pour dire au monde du football : ceux qui nous trahissent, on les détruit, on leur envoie une armée de trolls et on les paye pas.

Je pense qu'il faut imaginer la logique de El Khelaifi comme celle d'un patron de mafia plutôt que celle d'un chef d'entreprise français. 

Il y avait une vidéo de Molina sur le PSG où il explique que le PSG ne marche que par clans et par la création de tensions et de divisions entre les clans.

Et vu que le PSG c'est aussi un système moyenâgeux avec une cour et des valets, quand bien-même il y auraient des conseillers ou des avocats qui se diraient que c'est débile et que le PSG va perdre in fine, je pense qu'ils le diront pas à Nasser. Parce que tu sais ce que Nasser veut entendre et ce qu'il ne veut pas entendre.

Modifié par coconuts
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Il y a 13 heures, Clorith a dit :

C'est certain, c'est comme si il y avait un gentlemen agreement au sujet des topics optimiste et pessimiste entre @CoeurO, @FreeBird49, @mArTet @Tobollik d'un côté et @MattGrinin et @ohbayebay de l'autre. Inconcevable !

2 contre 4 mais on tient la baraque !

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Il y a 1 heure, coconuts a dit :

Je pense qu'il ne faut pas imaginer les Qataris comme des gens qui ont la même rationalité ou logique que nous. 

Je me suis intéressé au meurtre non loin de chez moi d'un jeune. Il a fini par être découvert que ce jeune était un dealer qui avait travaillé pour la mafia albanaise et qu'il leur avait volé de l'argent. Tu te dis que la mafia n'avait pas intérêt à le tuer parce que une fois mort, il n'avait plus aucune chance de rembourser sa dette. Et pourtant ils l'ont tué. En fait ils l'ont fait pour l'exemple et pour envoyer un message à tous les autres dealers qui travaillent avec eux. Le message c'est : si vous nous volez, on vous bute.

Nasser, honnêtement, je pense qu'il fonctionne dans une logique Qataris, clanique, mafieuse, ou une logique de code d'honneur. Je pense, quand bien-même la position du PSG est intenable, ils vont la tenir le plus longtemps possible pour dire au monde du football : ceux qui nous trahissent, on les détruit, on leur envoie une armée de trolls et on les paye pas.

Je pense qu'il faut imaginer la logique de El Khelaifi comme celle d'un patron de mafia plutôt que celle d'un chef d'entreprise français. 

Il y avait une vidéo de Molina sur le PSG où il explique que le PSG ne marche que par clans et par la création de tensions et de divisions entre les clans.

Et vu que le PSG c'est aussi un système moyenâgeux avec une cour et des valets, quand bien-même il y auraient des conseillers ou des avocats qui se diraient que c'est débile et que le PSG va perdre in fine, je pense qu'ils le diront pas à Nasser. Parce que tu sais ce que Nasser veut entendre et ce qu'il ne veut pas entendre.

Oui enfin je crois qu'il faut pas tomber dans l'excès de diabolisation du psg et croire que le clan mbappe c'est clean. Le psg veut surement se venger et égratigner l'image de mbappe mais faut pas croire qu'à coté Mbappe ne les a pas saigné, pissé sur eux quand il le pouvait et plein d'autres choses derrière encore. Il n'y a pas de saint de cette histoire, l'un est vénal, l'autre veut surement nuire son image et on ne connait pas publiquement les contrats, clauses, promesses sur papier ou non signées non plus. 

Pour moi il y a des inconnus qui rendent ce dossier plus complexe au delà des apparences de cette guerre entre 2 "mafieux" pour revenir à ton analogie.

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Il y a 5 heures, eagle a dit :

Oui enfin je crois qu'il faut pas tomber dans l'excès de diabolisation du psg et croire que le clan mbappe c'est clean. Le psg veut surement se venger et égratigner l'image de mbappe mais faut pas croire qu'à coté Mbappe ne les a pas saigné, pissé sur eux quand il le pouvait et plein d'autres choses derrière encore. Il n'y a pas de saint de cette histoire, l'un est vénal, l'autre veut surement nuire son image et on ne connait pas publiquement les contrats, clauses, promesses sur papier ou non signées non plus. 

Pour moi il y a des inconnus qui rendent ce dossier plus complexe au delà des apparences de cette guerre entre 2 "mafieux" pour revenir à ton analogie.

Quels inconnus ? En l'occurrence, tous les contrats de travail des footballeurs et tous les avenants doivent être signés puis envoyés à LFP pour validation. Or la LFP n'a pas reçu d'avenant au contrat de travail de Mbappé la saison dernière. Et c'est sur la base du contrat de travail et des avenants enregistrés que la LFP a jugé que les 55 millions étaient dû par le PSG à Mbappé.

Et le PSG dit que même sans avenant, il y avait eu un gentlemen agreement. Sauf qu'en fait, 1. C'est parole contre parole et 2. Ce gentlemen agreement qui n'existe jusqu'à présent que dans la tête des dirigeants parisiens, si il a vraiment existé, il est obtenu au moment où Mbappé est dans le loft, exclu du groupe pro car il refuse une prolongation de contrat. 

Ça ressemble un peu à de l'extorsion. Mbappé a possiblement accepté à l'oral une baisse de salaire pour sortir du loft et rejouer. Mais une fois que le PSG ne formalise pas cet accord oral ou cet accord par email (dont le PSG n'a fourni aucun élément à la commission de la LFP) par un avenant dûment signé par toutes les parties et validé par la LFP... la promesse obtenue sous la contrainte en août 2023, elle est un peu caduque.

Faudrait pas mettre Mbappé et le PSG sur le même plan. Le premier est peut-être un petit con vénal. Mais le deuxième est club dirigé par un État aux valeurs et traditions moyenâgeuses qui est à 10 000 milles lieux du concept des Droits de l'Homme.

Je rappelle au passage que le PSG, c'est les armées de trolls, c'est les barbouzeries, c'est un consultant du club, Tayeb Benabderrahmane qui fini séquestré et torturé pendant un an au Qatar et qui est ensuite condamné à mort par contumace au Qatar pour on ne sait pas trop quoi. 

J'ai l'impression que vois mettez le Qatar et Mbappé sur un même plan.

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