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Fribourg - Lens : durable, iconoclaste, performant… à la découverte du coach Christian Streich L’entraîneur du SC Fribourg est un drôle de personnage. Plus ancien entraîneur de Bundesliga, puisqu’il est assis sur le banc de Fribourg depuis 2011 (471 matchs au compteur), Christian Streich détone par son franc-parler, ses systèmes qui surprennent et par sa capacité à maintenir au plus haut niveau un club qui devrait plutôt naviguer aux portes de la deuxième division. « Notre coach, on l’adore ! » C’est un cri du cœur. Anna, supportrice du SC Fribourg résume la pensée générale. Christian Streich, c’est une personnalité, une stature, une statue presque. Il en aura peut-être une un jour, d’ailleurs. Il est né dans la région, y a joué, jeune, puis chez les pros, et il est ensuite revenu y entraîner. On approche des 40 ans de présence dans le club dont 13 comme entraîneur des pros. « Ici, on ne discute pas l’entraîneur, Christian Streich. Tous les supporters sont derrière lui et le club, quand ça va bien et quand ça va moins bien », confie Katja Heim Heinrich, supportrice depuis toute petite. Si Fribourg en est là, à jouer quasiment les yeux dans les yeux avec les gros, à sortir des poules de la Ligue Europa pour la deuxième année d’affilée, il y est en grande partie responsable. Joueur, il était un milieu technique, apprécié de ses coachs pour son excellente vision du jeu et son leadership. Entraîneur, il montre une capacité à tirer le meilleur de ses joueurs. Ce n’est pas pour rien que Jupp Heynckes (champion du monde 1974, double vainqueur de la Ligue des champions comme entraîneur) a dit de lui, « le meilleur homme de l’effectif est sur le banc ». Un coach engagé Coach des U 19 de 1996 à 2011, Christian Streich, aujourd’hui 58 ans, a ensuite été adjoint (2007) puis entraîneur en chef de l’équipe A en 2011, en relais de Marcus Sorg qui avait manqué totalement le début de saison. Dix-huitième et dernier fin décembre, à cinq points du premier non relégable, Fribourg a ensuite opéré un redressement incroyable avec Streich aux commandes : 12e, 9 points devant la zone rouge à l’arrivée. « Le meilleur homme était sur le banc », on n’en est pas loin. Le technicien a imprimé ses principes : l’importance du travail et de l’esprit d’équipe, des efforts collectifs et de la discipline. Une méthode assez simple dans l’idée, à condition de bien savoir la mettre en œuvre : adaptation aux profils individuels de ses joueurs, pressing important avec la volonté d’avoir la possession, de contrôler le rythme avec un état d’esprit volontairement tourné vers l’offensive. Ses équipes s’adaptent, il sait trouver des ajustements innovants, tout en s’appuyant sur un gros travail de jeu sans ballon. Des principes ancrés dans l’ADN des joueurs. Killian Sildillia, joueur français de Fribourg « On doit mettre de l’engagement », précise Jordy Makengo. L’ancien Auxerrois apprécie ce coach à l’écoute. « Il est très spécial, c’est un très bon coach. Il connaît le club, il est là depuis 40 ans, il sait comment s’y prendre avec les jeunes, il les laisse s’exprimer. Avec moi, ses consignes, c’est de défendre et essayer de ne pas prendre de but. » Killian Sildillia, son compatriote et compère en défense, abonde : « Il a des idées de jeu qui se transmettent dans tout le club. Il est assez structuré et tactiquement, il a des idées bien claires. C’est quelqu’un qui vit les matchs et les entraînements, il met de l’envie et il motive. Il cherche toujours à nous pousser dans nos retranchements. Nous, on est une équipe qui donne toujours tout, qu’on mène, qu’on soit mené, ou en infériorité numérique. » Très démonstratif, voire parfois explosif sur le bord du terrain, il laisse rarement tranquille le quatrième arbitre. C’est son dévouement à son équipe et ses joueurs qui s’exprime. Christian Streich est un coach engagé. À tous points de vue. Ses conférences sont des pépites qui sortent régulièrement du cadre sportif. Pour Marius, inconditionnel du SCF, le coach est une « personne très directe. Il dit les choses qu’il pense. Parfois, ce sont des choses un peu controversées, mais souvent il dit des choses plutôt de gauche, sur l’immigration, sur les réfugiés. C’est controversé parce qu’un entraîneur de Bundesliga qui parle politique après les matchs, ce n’est pas courant, mais c’est très populaire dans la communauté ». « En ce moment, on a des problèmes politiques avec les partis d’extrême droite, ajoute Katja. Il essaie de se positionner contre ça, il dit qu’il faut faire quelque chose contre ça. Il est très spécial, il sort du cadre purement sportif. » De l’honnêteté, du fair-play et des émotions Un coach ancré dans la réalité et les problèmes du quotidien qui ravit les fans, comme Tobias. « Il a plein d’opinions, il ne parle pas que de foot. J’aime beaucoup regarder ses conférences de presse parce qu’il parle de tout. » Alors que les supporters allemands sont vent debout contre les prises de contrôle de leurs clubs, Streich est allé dans leur sens et donc un peu contre celui des dirigeants allemands (pas ceux de Fribourg) en critiquant l’influence croissante des riches propriétaires et des grandes entreprises. Pour lui, les clubs doivent rester des entités où les supporters ont un mot important à dire et un poids important. Tobias, supporter fribourgeois Streich croit aussi à l’intégrité, aux valeurs fondamentales du jeu. Ses joueurs se doivent d’être honnêtes et fair-play. Ce qui n’empêche pas d’avoir des résultats. Avec lui, le club a connu beaucoup d’émotions : sa troisième qualification en coupe d’Europe (2013-2014 puis 2017-2018), une descente (2014-2015), une remontée (2015-2016), deux nouvelles participations en coupes d’Europe (2022-2023 et 2023-2024), une finale de coupe d’Allemagne (2022) et l’arrivée dans un nouveau stade en 2021. « Tous les gens l’aiment. Tout le monde craint qu’il se retire prochainement. Il est Fribourg, il incarne Fribourg », plante Tobias. https://www.lavoixdunord.fr/1432369/article/2024-02-20/fribourg-lens-durable-iconoclaste-performant-la-decouverte-du-coach-christian

Létang sont durs pour l'arbitrage français.

https://www.lepoint.fr/economie/joseph-oughourlian-le-financier-qui-a-conquis-le-coeur-du-rc-lens-15-02-2024-2552531_28.php#11 Si quelqu'un a l'article ?

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RC Lens - AS Monaco (dimanche, 13h00) Arbitre principal : François LETEXIER Arbitres assistants : Cyril MUGNIER et Mehdi RAHMOUNI 4e arbitre : Pierre LEGAT Arbitres assistants vidéo : Wilfried BIEN et Thomas LEONARD

Le club a réagi : https://www.rclens.fr/fr/news/communique-rclens-20240220

Même le Gorafi n'a pas osé...

https://rmcsport.bfmtv.com/football/ligue-1/ligue-1-pourquoi-la-var-fait-des-vagues_AV-202402190896.html Même si, dans le cas du match Reims–Lens, le choix de Monsieur Millot de ne pas expulser Okumu aurait malgré tout eu du mal à passer. Tous les arbitres interrogés sur cette situation vont contre la décision prise par leur collègue.

https://www.unfp.org/2024/02/medhi-et-pablo-sont-sur-un-bateau/

Ah, c'est vraiment pas une blague Gasset à l'OM ?!?!?!

https://www.sofoot.com/breves/yassine-bounou-revient-sur-le-clash-avec-le-congo-a-la-can-mbemba-disait-daller-blesser-ounahi Ce club est fascinant.

Blas sifflé à Rennes après son péno manqué.

C'est bien diffusé sur Canal+Foot et DAZN.

USLD*