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Match de la mémoire : « Un lien s’est créé », « un supplément d’énergie », les Lensois vainqueurs au nom des leurs Maillots floqués du nom d’anciens disparus, le 17 de Marc-Vivien Foé brandi pour célébrer le but d’Ismaëlo Ganiou, les Lensois ont vécu un match à part contre Strasbourg (1-0), boostés par le souvenir. C’est une image forte, un symbole. Buteur pour la toute première fois à Bollaert, Ismaëlo Ganiou a brandi le maillot de Marc-Vivien Foé et son numéro 17, retiré depuis le décès de la légende camerounaise à Lyon, en plein match de la Coupe des Confédérations le 26 juin 2003. Le maillot était prêt, derrière le but strasbourgeois, à portée, grâce à une membre du service communication du club. « C’était un peu compliqué de porter son maillot pendant le match, donc c’était prévu avant que, si on avait la chance de marquer, on lui rendrait hommage, raconte Adrien Thomasson, capitaine ému. Franchement, c’était la journée parfaite. » Le premier match de la mémoire organisé par le RC Lens dans le cadre des célébrations de ses 120 ans, et appelé à se pérenniser, a fait mouche partout. Auprès des joueurs qui portaient tous un maillot floqué du nom d’un ancien du club disparu, du staff, du public aussi, assis sur des sièges stickés du nom d’un supporter décédé lui aussi. En première période surtout, une forme de solennité s’était emparée d’un stade Bollaert congelé. « C’était une grande fierté de jouer avec le maillot de Daniel Leclercq, continue Thomasson. Quand j’ai su que c’était lui qui m’était attribué, ça m’a donné un supplément d’énergie. Peut-être que j’en ai un peu trop mis par moments sur certains duels, mais j’ai essayé de faire honneur au mieux au maillot. Et la victoire aussi est une dédicace pour tous ces joueurs, toutes ces personnes disparues, des supporters aussi. » « Tant d’honneur de porter le maillot de Bouba Diop » Malang Sarr n’était pas le moins touché. Le nom de Papa Bouba Diop lui est allé droit au cœur. Décédé en 2020 à 42 ans de la maladie de Charcot, le colosse avait été vice-champion de France 2002 avec le Racing et buteur de la victoire contre la France en couverture de la Coupe du monde 2002. « Toute la semaine, ça a été assez incroyable pour moi, confie le défenseur. J’ai eu tant d’honneur de pouvoir porter ce maillot-là. Ce n’était pas le maillot de n’importe qui, celui de quelqu’un qui est de Rufisque, mon village et un joueur qui m’a permis d’avoir mes premiers souvenirs dans le foot. » Attaché à l’identité locale et à la transmission des valeurs, Pierre Sage avait déjà dit, avant-match, à quel point il trouvait l’initiative « exceptionnelle ». L’entraîneur a insisté après la victoire. « Le club a très bien travaillé en amont, tout le back-office qu’on ne valorise pas assez. Ils ont envoyé à chacun des joueurs une petite présentation de qui était ce joueur-là, si nécessaire, sa vie ici, au club. Les joueurs se sont reconnus dans le joueur qu’ils représentaient, ils étaient très fiers, un lien était créé. C’est important de comprendre que les couleurs qu’on défend ont été défendues brillamment par d’autres personnes dans d’autres époques. C’étaient eux les “stars”, c’est bien de leur rendre hommage. » Avec une pensée supplémentaire pour la famille de Daniel Leclercq, le « Druide » décédé pile six ans plus tôt. https://www.lavoixdunord.fr/1649047/article/2025-11-22/match-de-la-memoire-un-lien-s-est-cree-un-supplement-d-energie-les-lensois

Je pense que c'est psychologique. Match chaud face à un "gros" = prime à l'expérience. 95% des entraineurs raisonnent de cette manière. Du coup, tant qu'un jeune n'aura pas cassé cette barrière psychologique, il n'aura pas sa chance. Pour cela, il faut un concours de circonstances, comme Ganiou qui a profité de la suspension de Gradit. On va voir si cette barrière est toujours là lors du prochain match quand la compo sera dévoilée. Pour Fofana, il faudrait une excellente rentrée ou un but décisif, mais pour cela encore faut-il qu'il joue...

Sinon, pour Ganiou, même si j'ai dit que je ne voyais pas la hiérarchie changer malgré ce but, je pense que c'est le moment idéal pour faire la transition en douceur. Le prochain match sera face à un mal classé et le joueur sera au top mentalement. Je pense qu'il mérite une période d'essai jusqu'à la trêve. Si ça se passe mal, on remet Gradit pour la fin de saison. Si ça se passe bien, on officialise le passage de témoin.

C'est ça le pire. Si tu gagnes 3 ou 4-0 ce soir, il n'y a rien à dire. Pourtant, on fait une première mi-temps plus que moyenne. Comme je l'avais dis il y a quelques semaines, on vit vraiment une saison paradoxale. Autant en 2022-2023 je trouvais que les résultats reflétaient parfaitement le niveau de jeu, autant cette saison j'ai l'impression qu'on boxe un peu au dessus de notre catégorie. Peut-être que je surestime un peu trop les équipes autour de nous. Après tout, quand tu vois la prestation de Strasbourg ce soir malgré le fait qu'ils n'étaient qu'à 3pts derrière, tu te dis qu'on est pas si mal que ça finalement. Et nos résultats face aux "gros" prouvent qu'on est capable de rivaliser. C'est peut-être à cause de nos prestations face aux mal classés que j'ai ce sentiment-là.

Toujours du mal à m'enflammer pour la suite à cause de notre qualité technique mais j'ai l'impression qu'on est parti pour faire une saison où rien, ou presque, ne peut nous arriver. Un peu comme Brest il y a quelques années. J'attends aussi de voir comment on réagira après une série de résultats négatifs (car ça va forcément arriver un jour). La réaction du groupe en dira long sur ce qu'on peut viser cette saison.

Victoire grâce à un jeune du centre, magnifique. Je ne pense pas que ça boulversera la hiérarchie mais au moins ça efface son match à Auxerre et le rapproche un peu de Gradit.

Au moins on le verra pas pendant quelques matchs

A l'entraînement ça rentre

Dommage mais ça allait tomber à un moment donné. Suspendu contre Nantes je crois.

Quel match de Thomasson à la récupération encore, il est en partie responsable du rouge.

Il est évident que nous avons l'effectif le moins technique du top 7 ou 8. Si nous sommes sur le podium, c'est parce qu'on a su être réaliste sur corners et faire pencher les petits détails en notre faveur, mais à un moment donné ça ne marchera plus et il faudra être plus réaliste dans le jeu. Une équipe plus talentueuse serait sans doute devant à la mi-temps.

Paradoxalement, c'est nous qui avons eu les plus grosses occasions. Dommage de ne pas en avoir mis au moins une, surtout la première.

Putain c'est pas possible

Cette tactique d'aspirer le bloc adverse fonctionnerait mieux si on avait un gardien qui sait relancer proprement.