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vince

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Tout ce qui a été posté par vince

  1. Part.2 Lens était plus craint, cette saison. À quel point la manière d'aborder les rencontres a-t-elle été différente ? Il y a deux grands points sur lesquels on devait être meilleurs. Le premier, c'est en situation d'attaque placée face à des blocs plus bas, plus denses. Il fallait trouver des solutions dans notre animation offensive collective. On a beaucoup travaillé pour que les joueurs aient des habitudes, connaissent les déplacements, anticipent, bougent en fonction de ce que le jeu demande. Et le deuxième aspect, c'est la solidité. On avait toujours la volonté, sur certaines séquences, de récupérer le ballon haut. Mais on savait aussi défendre à partir d'un bloc plus médian, qui ouvre moins d'espaces dans notre dos et qui en libère dans le dos adverse. Dans le projet de la saison, il fallait être pragmatique et sur 5 ou 10 minutes, parce que le scénario est ainsi fait, savoir défendre avec un bloc plus bas. lire aussiLes votes complets pour l'entraîneur français France Football de la saison 2022-2023 Est-il possible de faire mieux que ces 84 points ? Le club est né en 1906 et n'avait jamais atteint un tel total. J'espère que le club fera mieux un jour, mais il faut saisir la réalité : on a fait quelque chose d'exceptionnel. Pourra-t-on refaire des choses exceptionnelles dans la durée ? Je ne sais pas. Mais des choses qui sortent un peu de l'ordinaire, je le pense. Votre équipe a encore terminé la saison avec des statistiques physiques parmi les meilleures de L1 : première aux sprints (168 en moyenne), troisième en termes de distance parcourue (117,3 km par match), Salis Abdul Samed deuxième joueur qui court le plus en L1 (11,7 km par match)... Depuis la remontée on a toujours été dans les parties hautes du classement en ce qui concerne les courses à hautes intensités ou les sprints. On a besoin de courir aussi, dans le football ! Mais il faut courir avec des joueurs intelligents, qui se connectent entre eux. « On a besoin de courir aussi, dans le football ! Mais courir avec des joueurs intelligents, qui se connectent entre eux » Le public lensois brandit régulièrement des banderoles à votre effigie, chante à votre gloire. Avez-vous conscience d'être entré dans le coeur des supporters ? Oui, dans le coeur des gens de la région et des amoureux du club. Mais Lens est entré dans mon coeur aussi. Quoi qu'il se passe dans le futur. Peut-être que je serai encore là dans dix ans même si je commencerai à vieillir (il a 52 ans). J'ai demandé à Maël de me dire d'arrêter le jour où je commence à fatiguer, si je n'ai pas la lucidité, qu'il me dise : "Papa, allez, retraite en Bretagne !" J'ai beaucoup de témoignages d'affection. Évidemment, ça touche. Oui, c'est important pour un club d'avoir des résultats. Mais le plus important, c'est de créer des émotions, et ces échanges qu'on a avec les gens. Il y a des matches disputés depuis trois ans, des moments de vie du club dont ils se rappelleront très longtemps. On n'aura pas été champions, on oubliera qu'on a atteint 84 points, mais les gens se souviendront de ce dernier match à l'extérieur qui a réuni 38 000 personnes devant les écrans géants à Bollaert. On a eu un problème d'avion au retour (d'Auxerre, 3-1), on espérait arriver à 1 h 30. On a débarqué sur la pelouse à 3 h 15 et il y avait encore plus de 15 000 personnes dans le stade. Ça, on ne peut pas l'oublier. Les joueurs non plus, même ceux qui vont partir. lire aussiKadidiatou Diani, élue joueuse française France Football 2023 : « Je ne savais pas qu'il y avait une équipe de France féminine » 27 mai, 37 journée de L1, stade Bollaert. Après le succès contre l'AC Ajaccio (3-0), Franck Haise est porté en triomphe par ses joueurs. Le club nordiste retrouve le Ligue des champions, vingt et un ans après sa dernière participation. (Anthony Dibon/Icon Sport) Et dire que si Florian Sotoca n'avait pas inscrit son penalty face à Orléans en L2 le 9 mars 2020 (1-0), juste avant le premier confinement, vous n'en seriez peut-être pas là... Certains appellent ça le destin. Moi, je pense que quand on sème de bonnes choses - et ils sont nombreux à le faire au RC Lens -, il y a quand même plus de chances qu'on récolte de belles choses. lire aussiLe palmarès complet des entraîneurs français France Football Vous qui êtes rouennais et passé par la Mayenne, Beauvais, Rennes ou encore Lorient, vous êtes maintenant un Ch'ti d'adoption... Je suis adopté. Ma famille et moi nous sommes toujours totalement intégrés dans les clubs ou les régions dans lesquelles nous étions. Ici, il n'y a peut-être pas tout, ça manque un peu de luminosité l'hiver, l'automne aussi parfois, mais il y a tellement d'autres choses. On a déjà fait plein de belles rencontres et pas uniquement au club. Vivre ça et vivre Bollaert, c'est quand même une sacrée expérience. « Ici, ça manque un peu de luminosité l'hiver, l'automne aussi parfois. Mais il y a tellement d'autres choses. Vivre ça et vivre Bollaert, c'est quand même une sacrée expérience » Vous aviez émis des doutes quant à votre avenir lors des trophées UNFP en déclarant que vous espériez être encore sur le banc à la reprise. Ces doutes ont-ils été levés ? Je n'ai pas dit que je partirais (il est sous contrat jusqu'en 2027), mais il était légitime que je me pose avec ma direction. Je voulais être sûr qu'on continue à être alignés. Je n'ai pas demandé de garanties, ce n'était pas un délire de dire "il faut garder lui et lui", je suis aussi manager général donc je sais qu'il y a certaines choses qu'on ne peut pas faire. Il était question de la façon dont on voit les prochaines années. Pendant ces jours à Marbella, on n'a pas fait que boire des coups. On a eu une longue discussion avec le président (Joseph)Oughourlian (aussi propriétaire), Arnaud Pouille (directeur général) et Greg Thil (directeur technique). Même s'il y a eu des sollicitations, ma décision intime a été rapidement prise. J'avais envie de vivre la saison prochaine ici et pas uniquement pour la Ligue des champions.
  2. Vs l’attendiez, voici l’interview de Mister Haise part.1 Foot exclusivité abonnés Franck Haise (Lens) : « Je n'aurais jamais pensé en arriver là » Deuxième lors de la précédente édition, Franck Haise, cette fois, décroche le trophée d'entraîneur français 2022-2023. (Marie Quéau/L'Équipe) Franck Haise, méconnu du grand public il y a trois ans, a été élu entraîneur français de la saison 2022-2023. Son fils et « France Football » l'attendaient avec le trophée, le 29 juin dernier, au premier jour d'une nouvelle saison lensoise marquée par la Ligue des champions. Théo Troude et Emmanuel Bojan, à Avion (Pas-de-Calais)mis à jour le 9 juillet 2023 à 10h20 ma liste commenter réagir partager France Football retrouvez tous les articles issus de France Football « Maël, votre fils de 21 ans (joueur de Compiègne, N3), qui vous remet le trophée d'entraîneur français de la saison, même votre épouse et le club étaient dans la confidence : vous ne l'attendiez pas, celle-là... Ah, ça, non ! Mon fils et mon épouse sont vraiment doués pour garder un secret. Je m'étais interrogé, justement, parce que ce trophée arrivait d'habitude en début d'année pour couronner non pas une saison sportive mais une année civile. Donc j'ai fini par penser que France Football avait arrêté les nominations d'entraîneurs. Quand je suis arrivé (dans l'amphithéâtre de La Gaillette, à 17 heures), j'ai vu Maël, je me suis dit : "Qu'est-ce qu'il fait là, mon fils ?" C'est une belle surprise. Mais je l'avais vu ce midi à la maison ! (éclat de rire). Haise reçoit son trophée des mains de son fils "Meilleur entraîneur français", quels sentiments vous parcourent en entendant ces mots ? Ça signifie beaucoup d'être avec tous ces entraîneurs prestigieux. (Il observe le palmarès au dos du trophée.) Il y a juste à lire les noms, c'est exceptionnel. Ça fait vingt ans que j'ai commencé ce métier. Donc c'est un chemin. Je n'aurais évidemment jamais pensé en arriver là. C'est une très belle récompense. C'est la reconnaissance aussi d'un club. Un entraîneur, sans un club, son staff et ses joueurs, ne peut pas prétendre à grand-chose. « On a fait un petit séjour à Marbella pour célébrer notre saison. Il y a eu un peu de vin, de champagne, de gin aussi. Ça m'a rappelé ma jeunesse. Mais on n'a pas fait que boire des coups. On a eu une longue discussion avec le président Oughourlian » La reconnaissance de vos pairs, c'est encore plus fort ? Qui d'autre qu'un entraîneur connaît aussi bien ce passionnant métier, les difficultés inhérentes à ce poste ? Quand Christophe (Galtier) avait gagné, j'avais lu France Football, j'étais deuxième, je me rappelle très bien l'encadré qui m'était réservé (janvier 2022). Il y a peu de choses qui me rendent vraiment fier, mais que des entraîneurs de cette qualité votent pour moi, c'est très touchant. J'ai hâte de connaître le détail de leurs votes. Vous terminez loin devant le sélectionneur national Didier Deschamps. L'effet des 84 points en Championnat, du capital sympathie et du jeu de Lens depuis quelques saisons ? Un peu de tout ça. D'abord, il faut des résultats, et les entraîneurs qui votent le savent très bien. On en a eu. Même si je tiens à rappeler qu'on a fini deuxièmes. Il y a eu un champion, le Paris Saint-Germain, avec Christophe Galtier comme entraîneur. Mais bon, Christophe en avait déjà eu tellement (deux trophées FF en 2019 et 2021), il pouvait en laisser un peu aux autres ! Ensuite, l'évolution du jeu sur les trois ans depuis la montée en Ligue 1. On s'inscrit dans la régularité, avec un budget qui n'a jamais été le plus gros de L1 et qui ne le sera jamais. Et puis, je veux y croire, il y a aussi un capital sympathie pour le club, par rapport à ce qu'on essaie de véhiculer. Tout ça, mêlé, donne ce résultat. Mais, en effet, finir devant Didier Deschamps, qui a mené l'équipe de France une fois encore en finale de la Coupe du monde, ce n'est pas rien. Cette saison, sous la direction de Franck Haise, le RC Lens a fini la saison deuxième avec 84 points, un total jamais atteint par le club artésien. (Frédéric Porcu/L'Équipe) Au vu de votre saison, est-ce vraiment une surprise ? Si les entraîneurs ont voté pour moi, c'est qu'il y a du travail derrière. Je sais tout le travail réalisé au quotidien par les différentes équipes, sur le recrutement, l'accompagnement des joueurs... Il y a un alignement entre la direction et les gens qui bossent pour le club. C'est une vraie chance, parce que c'est un métier difficile. Vous le voyez bien, ça saute de partout. On est passés à moins de douze mois d'espérance de vie en moyenne pour un coach dans un même club. Je n'oublie pas non plus que je vais entamer ma cinquième saison. Parfois, changer de projet peut être attrayant parce qu'il y a de la nouveauté, peut-être des moyens supplémentaires. Mais c'est aussi bien d'accompagner un club dans la durée. Ça fait déjà trois ans et demi. On peut mettre des choses en place. On parle de sujets comme l'amélioration de La Gaillette, les finances, les abonnements... Ça donne une ouverture beaucoup plus importante. lire aussiLe classement de l'entraîneur français France Football 2022-2023 Grâce à votre élection, vous aurez l'honneur d'être juré dans un an. Petit jeu : voici la liste des nommés pour cette saison, pour qui auriez-vous voté ? Je vais être assez franc, il y a trois entraîneurs pour lesquels j'ai voté pour les trophées UNFP. Dans l'ordre alphabétique : Pascal Gastien, Régis Le Bris et Philippe Montanier. Mais c'est un choix loin d'être simple. Trois entraîneurs qui ont des principes et arrivent à faire bien jouer leur équipe... Oui, ils n'ont pas les plus gros moyens et ont quand même fait des choses assez exceptionnelles. Le 1 janvier dernier, Seko Fofana et les Lensois donnaient la leçon au PSG de Carlos Soler (3-1). C'est à ce moment-là que Franck Haise a pris conscience que son équipe pouvait faire quelque chose de grand. (Bernard Papon/L'Équipe) Lors de notre rencontre dans votre cave à vin préférée, il y a un an, vous nous disiez que la condition pour boire quelques bouteilles avec les joueurs était de se qualifier pour l'Europe. Combien en avez-vous descendu ? Je n'ai pas compté ! On a fait un petit séjour à Marbella (en Espagne) pour célébrer notre saison. Il y a eu un peu de vin, de champagne, de gin aussi. Ça m'a rappelé ma jeunesse. lire aussiToute l'actualité du mercato À quel moment de la saison vous êtes-vous dit que vous étiez forts et que vous pouviez faire quelque chose de grand ? On a quand même été assez vite réguliers, on a connu une seule défaite lors de la phase aller (à Lille, 0-1, le 9 octobre). Mais il y a peut-être un point de bascule : la victoire contre le Paris Saint-Germain, 3-1 à Bollaert (le 1er janvier). Quand on est capables de faire ça, d'avoir une régularité plus importante sur le plan défensif, beaucoup de choses deviennent possibles. On a senti qu'on avait gagné en maturité cette saison, dans les équilibres d'équipe. Mais je ne pensais pas finir deuxième, à ce moment-là. Pas du tout. On avait fait cinq points de plus entre la première et la deuxième saison en L1, de 57 à 62. Donc, je me disais qu'il fallait faire cinq points de mieux. Donc je me disais qu'avec 67 points, on aurait déjà de grandes chances d'atteindre l'Europe. « La deuxième place ? Je ne sais pas si les joueurs étaient assez fous pour y penser mais ils ont dû y penser, plus tôt que moi » Vous sentiez votre équipe capable de durer ? Oui. On a eu un trou d'air en termes de résultats sur quelques matches (1 victoire, 4 nuls et 2 défaites entre fin janvier et début mars), mais dans les stats et dans le jeu, sur le plan athlétique, sur le nombre d'occasions créées et concédées, on était toujours à un très bon niveau. On trouvait moins de solutions, on était moins efficaces mais, dans la globalité, on était dans les mêmes données. Et puis on était calmes. J'avais des meneurs, des cadres pour insuffler l'idée qu'on se devait d'être ambitieux. Avec la confiance qui a grandi dans ce groupe et cette solidité qui était affirmée - 29 buts encaissés en Championnat -, on parvient à terminer deuxièmes avec 84 points. Je ne sais pas si les joueurs étaient assez fous pour y penser, mais ils ont dû y penser, peut-être plus tôt que moi. La Coupe du monde en milieu de saison a-t-elle été un avantage pour régénérer les corps et tenir la distance physiquement, cette fois-ci ? Oui, je l'ai pris comme une opportunité de pouvoir couper. Trois de nos joueurs ont disputé la Coupe du monde (Openda, Frankowski, Abdul Samed ; Medina était réserviste), mais ils ne sont pas allés au bout et on a pu les récupérer assez tôt. Ça nous a aussi permis d'avoir du temps pour intégrer Julien Le Cardinal, Adrien Thomasson, Angelo Fulgini.
  3. vince

    [Coach] Franck Haise

  4. vince

    [16] Jean-Louis Leca

    Et il le faisait très bien!
  5. Olélé, olala ….😂
  6. Ça va bientôt être le sujet sur lens. Le présentateur se croit en hiver.? 😂
  7. vince

    [Retraite] Yannick Cahuzac

    Qui connait delaval?
  8. vince

    [Retraite] Yannick Cahuzac

    Est ce qu’on prendrait balmont ou fauvergue en adjoint? non je ne pense pas! choix pourri et très court terme pour lui! dommage
  9. mon dieu…..🤣🤣🤣
  10. Rennes dépense tout les ans un pognon de dingue.. pour quel résultat??
  11. https://www.leblogducommunicant2-0.com/2023/06/22/dircom-du-mois-benjamin-parrot-rc-lens-la-reputation-dun-club-se-gagne-en-gouttes-mais-peut-se-perdre-en-litres/?cn-reloaded=1&cn-reloaded=1
  12. A retirer
  13. C’est rouge tous les jours ça
  14. Debut juillet le calendrier complet
  15. Les sardines vont finir avec Dupraz🤣
  16. J espere qu il restera a l’hotel
  17. vince

    Ligue 2

    Si bdx n’est pas rétrogradé
  18. Surtout qu’on est les seuls à avoir droit à cela! merci amazon
  19. Un Club etat qui gagne beurk
  20. La siberie plutot
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