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vince

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Tout ce qui a été posté par vince

  1. vince

    Lens - Marseille / J34 / 06-05-23

    Ils vont le blesser le pauvre loîs
  2. vince

    Lens - Marseille / J34 / 06-05-23

    Onana dehors
  3. vince

    Lens - Marseille / J34 / 06-05-23

    Mon fils s’appelera brice
  4. vince

    Lens - Marseille / J34 / 06-05-23

    Turpin ca bouge pas ca cartonne a tout va
  5. vince

    Lens - Marseille / J34 / 06-05-23

    Dans vos faces paga et habib😂
  6. vince

    Lens - Marseille / J34 / 06-05-23

    Gooooaaaaalll
  7. vince

    Lens - Marseille / J34 / 06-05-23

    Putin onana et ces pertes de balles😡
  8. vince

    Lens - Marseille / J34 / 06-05-23

    Beye est Insuportable
  9. vince

    Lens - Marseille / J34 / 06-05-23

    Le gigot est sur le flan
  10. vince

    Lens - Marseille / J34 / 06-05-23

    Mdr les sardines
  11. vince

    Lens - Marseille / J34 / 06-05-23

    Il est maudit le seko
  12. vince

    Lens - Marseille / J34 / 06-05-23

    La moule
  13. Musclor a failli
  14. vince

    Lens - Marseille / J34 / 06-05-23

    T aurais pu le dire avant! trop tard pour aller parier 😂😂
  15. vince

    Lens - Marseille / J34 / 06-05-23

    On fire 🔥🔥🔥
  16. vince

    Lens - Marseille / J34 / 06-05-23

    Pour info j’ai mangé des frites ce soir 👀🍀
  17. Un accident industriel rennes. quel pognon gaspillé 😂 🇪🇺🇪🇺🇪🇺🇪🇺🇪🇺🇪🇺🇪🇺🇪🇺🇪🇺🇪🇺🇪🇺🇪🇺🇪🇺🇪🇺🇪🇺🇪🇺🇪🇺🇪🇺🇪🇺🇪🇺
  18. 🇪🇺🇪🇺🇪🇺🇪🇺🇪🇺
  19. vince

    Lens - Marseille / J34 / 06-05-23

    journal « Mais Roger, t'es fada ou quoi ? » Les frères Boli se lâchent avant Lens-OM L'un, Basile, restera à jamais le héros de Munich, l'autre, Roger, a terminé meilleur buteur de D1 avec Lens en 1993-1994. Nous avons réuni les deux frères à l'approche du choc de samedi soir entre Lens et l'OM. Et pour le Marseillais, le public olympien reste évidemment le meilleur. Hervé Penotmis à jour le 5 mai 2023 à 17h56 ma liste commenter réagir partager Depuis quelques jours, les SMS fusent entre Basile et Roger Boli, les deux frangins. À l'aube de ce Lens-Marseille, ils se chambrent comme au bon vieux temps. Tout le monde connaît leur attachement à leurs clubs respectifs, entre le buteur inoubliable de l'OM en finale de la Ligue des champions en 1993 contre le Milan AC (1-0), devenu depuis ambassadeur, et le meilleur buteur de L1 avec Lens en 1993-1994 (20 buts, à égalité avec Youri Djorkaeff et Nicolas Ouédec). Nous les avons réunis via WhatsApp, l'un, Roger, étant basé en Côte d'Ivoire, où il gère ses affaires depuis des années, l'autre étant en déplacement au Luxembourg. Dans un éclat de rire permanent, les Boli ont renoué avec leur passé. « Il a gâché ma soirée, j'avais les boules » Roger Boli sur Lens-OM en 1992 « Le 15 février 1992, Lens a battu l'OM (2-1), un match qui détient toujours le record d'affluence à Bollaert (48 912). Ce fut l'un de vos duels les plus épiques. Quels souvenirs en gardez-vous ? Roger Boli : Il faisait tellement froid, tu te souviens, Basile. Ohlalala... Basile Boli : Oh oui ! Et sur le tableau noir, chez nous, on notait qui était le meilleur joueur adverse pour lui mettre un mec au marquage. C'était toi et ça m'angoissait. J'ai levé la main. Mais les minutes passaient et je ne m'en "occupais" pas. (Éric) Di Meco s'est approché : "Oh Baz, il est encore là Roger Boli sur le terrain !" Bon, qu'est-ce que j'ai fait ? Je l'ai emplâtré et je le voyais crier. Je lui ai dit : "Roger, heureusement que c'est moi qui te prends..." Mon père - c'était la première fois qu'il nous voyait adversaires - m'a demandé pourquoi je lui avais donné un coup. Je lui ai répondu : "Si c'est Di Meco, il l'envoie à l'hosto." (Les deux éclatent de rire) R. B. : Mais c'était particulier pour nous car l'OM était la meilleure équipe et était sur une bonne dynamique. Un nul nous convenait et je marque puis Basile égalise. Basile a redynamisé son équipe mais quand il marque, je pense qu'il a gâché ma soirée, j'avais les boules. En plus, chaque fois que j'accélérais, je le voyais qui revenait, qui mettait une jambe, un pied... Avec eux, c'était physique (rire). (Jocelyn) Angloma, (Bernard) Casoni, Di Meco... Tu regardes une défense comme ça, tu ne sais pas par où passer ! Mais on était chez nous, c'était la fête et on aimait bien cet OM avec (Chris) Waddle. C'était bon enfant et ça m'a permis de retrouver Basile et toute la famille. lire aussiLe classement de la Ligue 1 B.B. : Quand Roger marque, j'avais l'impression aussi d'avoir marqué, ça chantait partout Roger Boli, Roger Boli. Et j'entendais seulement Boli, bien sûr. On ne s'était pas lâchés du match, deux jours après j'étais en Bleu. Roger m'a dit : "Tu me gardes un maillot". Je lui ai répondu non. Mais finalement, j'ai craqué... R. B. : Après le match, t'es même resté à la maison avec les supporters. On a passé une soirée top. Ce match de février 1992 restera un grand moment. B.B. : Roger, c'est quand même le seul joueur qui recevait les supporters chez lui ! « A Marseille, on te prend en grippe, t'es mort » Basile Boli sur les supporters On évoque justement souvent le poids des supporters dans les deux clubs. Quel est donc le meilleur public de France entre Lens et l'OM ? R. B. : C'est différent. À Lens, je retiens qu'il n'y a jamais de méchanceté. Ce sont des contextes différents mais ils sont plus compréhensifs à Lens qu'à Marseille où ils sont plus exigeants. C'est plus dur d'être aimé à Marseille qu'à Lens. Tu peux être mauvais à Lens mais le public ne s'en prendra pas à toi. Il va te siffler mais tout faire pour t'aider à revenir, à te pousser. À Marseille, t'es mort. B. B. : À Marseille, on te prend en grippe, t'es mort. Mais Roger, t'es fada ou quoi ? Attends, vous avez les Corons qui lèvent les poils, une seule chanson, et nous, on en a plein : Aux armes, Allez l'OM, etc. (il chante) Tu rigoles ! Tu sais qu'on est le meilleur public, Roger ! Ici, tu vis le foot partout. Une fois, je vais à la boulangerie après une défaite à Lille. Le mec revenait du match, de 24 heures de bus et arrivait tout juste dans sa boulangerie. Et sur qui il tombe ? Sur Basile Boli. Et bien, il n'a pas voulu me servir ! lire aussiToute l'actu de l'OM R.B. : À Lens, il m'est arrivé d'avoir raté un penalty lors d'une séance de tirs au but contre Auxerre. Durant l'entraînement, les mecs étaient énervés après moi mais le week-end d'après, c'était oublié. Ils m'ont beaucoup aidé. Ils pouvaient être durs mais une fois que je faisais une envolée sur le côté, ils étaient tous derrière moi. Je suis fier de les voir là, car Lens a connu quelques difficultés, la L2... Se retrouver au pied de la C1 avec cet engouement dans la ville. J'aime voir cette ville vibrer, tout le monde est imprégné, je reçois beaucoup de messages actuellement. C'est une ville de foot qui mérite d'être au premier plan. « T'as vu nos stats à l'extérieur? T'as vu comment on a pris Lyon? Y a pas photo! » Basile Boli Vous vous retrouvez à la veille d'un match historique. Vous vous en parlez ? B. B. : Bien sûr ! Je lui ai envoyé tous les SMS que j'ai reçus récemment pour dire que son record de buts avait été battu. R. B. : Tu n'arrêtes pas mais tu te trompes, il reste deux buts à mettre à (Loïs) Openda (18 buts) pour revenir sur moi... B.B. : Et quand Lens a gagné contre Toulouse (1-0), il m'a appelé tout de suite. Mais à l'extérieur, on est pas mal comme à Lyon (2-1). Pour moi, c'est le match de la saison. Je ne suis pas surpris par Lens, c'est une vraie machine collective, y a pas mieux. Je connais un peu l'entraîneur, l'état d'esprit avec ce public qui galvanise. Mais ce que Roger sait, c'est qu'on va gagner. R.B. : Ça m'étonnerait, je suis désolé, Basile, mais on est injouable à domicile. B.B. : T'as vu nos stats à l'extérieur ? T'as vu comment on a pris Lyon ? pas photo ! R.B. : Mais Lyon, c'est pas Lens (rire). Cette année, je ne sais pas comment ils peuvent gagner. B.B. : Mets-toi devant ta télé et tu verras. Ce que fait Tudor, ça n'a rien à voir avec le marquage individuel à la Guy Roux, c'est un marquage individuel dans une zone et ça surprend beaucoup à l'extérieur. lire aussiToute l'actu de Lens R.B. : Tudor sent le foot comme Franck Haise. Franck, je le connais bien, il a même eu Charly (Charles, son fils). Même si ça ne s'est pas bien terminé (après plusieurs prêts, il a été transféré à Pau [L2] en 2022), il a toujours eu un discours cohérent, a toujours fait ce qu'il a dit. C'est un bosseur et c'est un mec honnête. Et au fait, Baz, tu vois qui faire pencher la balance ? B.B. : Votre côté gauche n'est pas top défensivement. Et sur les coups de pied arrêtés, on a tout pour marquer. R.B. : Nous aussi on est forts sur les coups de pied arrêtés offensifs. Et tu parles de Facundo (Medina) à gauche ? Gradit, de l'autre côté, c'est top. Il est vif, court vite. On devra faire attention sur ce côté gauche peut-être mais on est tellement bons, on a un jeu tellement porté vers l'avant... B.B. : Mais tu me parles du Real ou de Lens ? Tu as trop le coeur sang et or. Le pire, ce sont tes enfants. Ils m'envoient des SMS : "Tonton, qu'est-ce que t'en penses ?" Mais je ne réponds rien... R.B. : Je vois un tarif maison, 3-0, dans une ambiance incroyable. Je suis un peu malheureux pour toi, Basile... B.B. : Arrête Roger, arrête... (rires) » Guy Roux, Nutella et boîte de nuit Tout a débuté pour le duo à Auxerre avec Guy Roux. Ils n'ont rien oublié des ces nombreuses années passées ensemble, dans les années 1980, qui les ont façonnés. Roger Boli : « Il y a eu du travail pour arriver en haut. À Auxerre, Basile et moi, on en a chié (rire) ! Basile Boli : Oh oui ! R.B. : Tu te souviens quand tu as simulé une blessure lors d'un footing ? On tournait, on tournait et à un moment, Basile tombe. "J'ai mal". Guy (Roux) a dit : "On rentre." Tout le monde est allé le remercier. Tu nous a sauvés. B.B. : J'ai même reçu du Nutella de (Éric)Cantona. R.B. : C'était sa spécialité. Éric coupait un croissant en deux et mettait le pot entier de Nutella ! B.B. : À 17h, on entrait dans sa chambre et on attendait ça. Il y avait aussi (William)Prunier, lui, c'était les madeleines. On avait un bon fournisseur aussi, c'était (Franco) Vignola. Il filait absolument tout, même les clopes (rires). R.B. : Et le 31 décembre, on revenait tous à Auxerre l'après-midi pour fêter ensemble en boîte le soir. C'était une génération exceptionnelle avec une ambiance hors norme. Tout ça nous a forgés. » publié le 5 mai 2023 à 15h55
  20. Les joueurs lensois sont réunis autour de Franck Haise pendant le match contre Toulouse (1-0). (F. Lancelot/L'Équipe) Foot Lens issu du journal Même qualifié en coupe d'Europe, Lens ne veut pas changer de braquet Le club artésien n'entend pas précipiter l'augmentation de son budget dans l'attente d'une participation directe à la Ligue des champions qui lui permettrait d'investir raisonnablement au sein de son effectif, selon les besoins. Joël Domenighettimis à jour le 5 mai 2023 à 00h05 ma liste commenter réagir partager Avec huit points d'avance sur le premier qualifié pour la Ligue Europa, Monaco, à cinq journées de la fin du Championnat, le RC Lens peut voir venir. Et envisager une participation au tour préliminaire de la prochaine Ligue des champions 2023-2024. Mais le budget que déposera le club artésien à partir du 26 mai prochain (audience attendue après mi-juin) auprès de la DNCG n'intégrera pas cette compétition en l'absence de certitude mathématique. lire aussiLe classement de la Ligue 1 « Notre progression budgétaire est liée à une croissance organique sur les trois dernières années, aux droits de la L1 indexés sur notre classement lissé sur cinq ans et l'indice de notoriété(exposition télé), explique Arnaud Pouille, le Directeur Général de Lens. Après, il peut y avoir un bonus lié à une qualification européenne. Mais cet apport n'est garanti que pour une seule saison et peut s'arrêter dans le pire des cas en novembre. Seuls les éléments structurels peuvent faire évoluer durablement leschoses (pour la saison 2024-2025).Comme l'arrivée d'un actionnaire minoritaire sur lequel le club continue d'avancer (15 M€ espérés d'un investisseur français), la valorisation de l'acquisition du stade ou de nouveaux droits télés domestiques et internationaux de la L1 qui vont déboucher du prochain appel d'offres (en automne). On ne bougera pas si nous ne sommes qu'au tour préliminaire de la C1 ou moins. On ne va pas déstructurer ce que l'on a fait sous couvert d'une hypothèse. » « L'idée est de prolonger l'aventure avec nos cadres et de bâtir autour d'eux. S'il y a des départs, ils seront remplacés de la meilleure des façons. Avec nos moyens » Arnaud Pouille, Directeur Général de Lens Lens dispose d'un budget annoncé de 62 M€ pour la saison 2022-2023. Il pourra y rajouter 7,5 M€ (recettes guichets entre 700 000 € à 1,5 M€ par match compris) s'il participe à la Ligue Europa conférence la saison prochaine. 15 M€ pour la Ligue Europa (avec peu de points marqués). Et 27 M€ pour la phase de poules de C1. Les primes de participation, quelle que soit la compétition, ont déjà été discutées. Tout comme un excédent positif budgétaire qui donne lieu à une participation attribuée à l'ensemble des salariés, soit 400 000 € pour la saison passée. Les primes de victoires, elles, seront négociées avec les cadres du nouvel effectif 2023-2024. Quant à la structure de l'effectif Sang et Or, elle sera renforcée sans faire de folie. Les moyens du staff, dont certains ont été anticipés (médecin, kiné, nutritionniste, analyste vidéo en plus depuis janvier, 400 m2 de structure supplémentaire), seront également accrus dans la limite du raisonnable. lire aussiToute l'actualité de la Ligue 1 « On ne va pas changer de braquet, indique Pouille. Une qualification européenne doit pouvoir inciter nos joueurs à poursuivre l'aventure. Mais nous avons repoussé les discussions avec leurs représentants après le 3 juin. Par rapport à la saison passée, l'approche va un peu varier. Il y aura des départs mais nous souhaitons conserver une ossature forte. Ce serait une première campagne européenne depuis longtemps (Coupe UEFA en 2007-2008) et il faut savoir la gérer. Depuis trois ans, notre point fort a été de conserver la stabilité du groupe. On aura des discussions dans ce sens. L'idée est de prolonger l'aventure avec nos cadres et de bâtir autour d'eux. S'il y a des départs, ils seront remplacés de la meilleure des façons. Avec nos moyens. Le groupe sera renforcé dans une logique de stabilité, d'hyper efficacité, pourquoi pas avec de la polyvalence (comme l'arrivée de Julien Le Cardinal cet automne). » Depuis son arrivée, l'actionnaire majoritaire Joseph Oughourlian a injecté autour de 77 M€. Il ne remet plus la main au pot depuis 2021. Et pour 2023-2024 ? Le club nordiste tire la quintessence de ses revenus potentiels. L'ensemble de ses produits dérivés génère par exemple un chiffre d'affaires estimé entre 8 à 10 M€. L'éclat de ses résultats sportifs conforte cette anomalie budgétaire. Il ne pourra espérer s'incruster dans le premier tiers du classement durablement, passer un palier, que s'il déniche d'autres ressources. publié le 5 mai 2023 à 00h05mis à jour le 5 mai 2023 à 00h05
  21. vince

    [29] Przemyslaw Frankowski

    Tiens mon lapin 😂 Przemyslaw Frankowski avant Lens-OM : « J'avais tout à gagner » Arrivé sur la pointe des pieds de Chicago (MLS) à l'été 2021, le Polonais s'est imposé comme l'une des pièces essentielles du RC Lens en devenant une référence à un poste de piston qu'il a dû apprivoiser. Nathan Gourdol, envoyé spécial à Avion (Pas-de-Calais)mis à jour le 5 mai 2023 à 00h05 ma liste commenter réagir partager Parmi les trois joueurs à avoir pris part à toutes les rencontres du RC Lens cette saison - avec Florian Sotoca et Loïs Openda - Przemyslaw Frankowski est aussi régulier sur un terrain que discret en dehors. Rouage capital du rouleau compresseur lensois, le piston polonais, 5e meilleur joueur de Ligue 1 selon les notes L'Équipe (5,89 de moyenne, à égalité avec son coéquipier Salis Abdul Samed), a toutefois accepté de s'ouvrir sur sa progression durant une demi-heure à La Gaillette, le centre d'entraînement du RC Lens, avant le choc contre l'OM (samedi, 21 h) lors duquel il recroisera Jonathan Clauss, qu'il a su faire oublier dans le couloir droit artésien. lire aussiLe classement de la Ligue 1 « Pensiez-vous connaître une telle progression lors de votre signature à Lens en août 2021 ? Quand je suis arrivé, personne ne me connaissait. Les gens se disaient : "What the fuck, c'est quoi ce joueur, polonais, qui arrive d'Amérique". Mais ça m'a facilité la tâche, car j'arrivais sans statut, j'avais tout à gagner. Je savais que j'allais évoluer dans une des meilleures ligues, très intense et tactique, avec des joueurs forts et rapides. Mais j'étais prêt à jouer en France dès mon transfert, j'en étais convaincu. Przemyslaw Frankowski en bref 28 ans (POL). Poste : ailier/piston. Club : RC Lens (32 sélections, 1 but). 2018 : le 23 mars, il honore sa première sélection avec la Pologne face au Nigeria (0-1). 2023 : en janvier, il est nommé pour être élu joueur du mois de L1. Le trophée est finalement remporté par Wissam Ben Yedder (Monaco). Est-ce que la diaspora polonaise à Lens a facilité votre adaptation ? Pas vraiment. Au club et autour, il y a beaucoup de personnes avec des noms polonais, mais ils ne parlent pas polonais (sourire). J'ai appris à connaître l'histoire de Lens et de la Pologne, mais je ne peux pas dire que je l'ai ressenti plus que cela. Même si c'est très gentil quand je vois les drapeaux au stade. Les quatre cinq premiers mois ont été difficiles, car peu de joueurs parlaient anglais. Dans le vestiaire, je ne communiquais quasiment pas. Heureusement, je me suis vite rapproché de Seko (Fofana), car il avait joué en Angleterre, et c'était facile d'échanger avec lui. Maintenant, avec Adam (Buksa) et Lukasz (Poreba, tous les deux recrutés l'été dernier), je peux parler polonais. Mais nous allons vers les autres en essayant de parler français ou de leur apprendre le polonais (rires). « Je n'avais jamais joué piston par le passé. En MLS, j'étais ailier, j'ai découvert ce poste en arrivant » Votre réussite ici surprend d'autant plus que vous avez dû apprendre un nouveau poste... Je n'avais jamais joué piston par le passé. En MLS, j'étais ailier, j'ai découvert ce poste en arrivant. Le plus important, c'est de connaître les coéquipiers qui sont autour de toi. À droite par exemple avec "Jo" (Jonathan) Gradit et Florian Sotoca, il a fallu comprendre leur façon de jouer, leurs mouvements, et j'ai cherché à savoir ce que je pouvais apporter. Quand tu as deux très bons joueurs comme eux à côté de toi, tu grandis énormément et rapidement. Ce rôle, c'est beaucoup de courses, il faut être sans cesse en éveil, connecté à l'ensemble, et garder le plus de lucidité pour les passes et les centres. Certaines équipes jouent avec des pistons, mais en restant basses. Nous, c'est l'inverse, c'est très intense. Je ne m'attendais pas à ce que le poste me réussisse autant, mais ça vient aussi de l'équipe. C'est plus facile d'être en valeur ici, car tout le monde est connecté. lire aussiLe calendrier de la Ligue 1 Comment avez-vous progressé sur l'aspect défensif, qui n'était pas naturel pour vous ? Par le jeu, tout simplement. Ici, on n'arrête jamais de jouer, c'est ballon, ballon, ballon. Je savais que j'avais beaucoup à apprendre sur le plan de l'intensité car la Ligue 1 est réputée pour ça. Les trois quatre premières semaines, je n'ai pas très bien joué défensivement, mais j'ai analysé mes matches, réglé petit à petit mes soucis, notamment dans la gestion des un-contre-un. Je regarde beaucoup de matches, je prends un peu de chaque piston, à l'Inter, à Marseille, dans les équipes de Premier League qui jouent comme nous. Je regarde comment ils gèrent les transitions, la position de leur corps sur les actions défensives, etc. Frankowski au duel avec l'Angevin Yan Valery lors de la victoire des Nordistes contre Angers SCO (3-0, le 18 mars). (B.Papon /L'Équipe) Samedi contre l'OM, vous allez retrouver Jonathan Clauss, titulaire à votre poste de piston droit l'an dernier à Lens. A-t-il été une inspiration ? Il est excellent. Quand je suis arrivé ici, je ne savais pas que j'allais devoir jouer à gauche, je pensais uniquement au côté droit. Mais c'était un sacré concurrent, et finalement, j'ai trouvé mes marques à gauche, on a pu jouer ensemble. Je l'ai beaucoup observé, je regardais sa manière de s'entraîner, ce qu'il faisait, son positionnement. C'était vraiment un atout. Mais nous sommes deux joueurs différents. Il aime être proche de la ligne, enchaîner les centres, les tirs, moi parfois j'aime être à l'intérieur, chercher des connexions courtes, construire. Mon profil correspond bien à la façon dont nous jouons cette saison, avec une grosse possession. "Jo" (Clauss) a su faire sa place à Marseille, je suis content pour lui. 230 Przemyslaw Frankowski est le second plus gros centreur de L1 (230 centres effectués). Seul Branco Van Den Boomen (248) fait mieux. Votre entraîneur et vos coéquipiers louent votre calme à toute épreuve... C'est ma meilleure saison parce que j'arrive à jouer toujours au même niveau. Par le passé, il m'arrivait d'avoir deux bons matches, et de rater le suivant. Je ne peux pas dire que j'ai de la pression quand je joue au foot. Parfois, je ressens des choses dans l'estomac, mais je le transforme en positif. Je me dis : "Tu es dans ce club parce que tu le mérites". Ces émotions, ça me pousse. C'était peut-être moins le cas quand j'étais plus jeune, mais j'ai grandi, et j'ai travaillé mon mental avec le psychologue. lire aussiArt du buzz et créativité, comment Lens a révolutionné sa com Comment expliquez-vous votre progression physique ? Cette saison, j'ai commencé à travailler avec un entraîneur personnel (Mateusz Kasprzak), je parle avec lui tous les jours. Je passe énormément de temps en salle de gym, je fais aussi beaucoup d'exercices à la maison, ça me permet d'être prêt tout le temps. Je suis extrêmement rigoureux sur la diététique et le sommeil, même un peu fou avec ça. Mais ça m'aide vraiment. Je suis healthy, ça me donne de la force. « Beaucoup de mes amis sont venus (à Bollaert), mais ils n'ont pas regardé les matches, ils ont passé leur temps à observer le public » Certains supporters polonais sont réputés bouillants. Est-ce que Bollaert rivalise ? Mais il n'y a pas photo ! Ici c'est incroyable, magnifique, ce sont les meilleurs, je les aime, c'est dingue quand on joue à la maison. Parfois, quand tu fais une grosse action, tu entends le bruit et tu te sens porté, ça te touche directement au coeur. On joue à douze ou treize. Je ne sais pas comment le dire, mais c'est plus que spécial ce qui se passe dans ce stade, c'est un sentiment unique. Beaucoup de mes amis sont venus, mais ils n'ont pas regardé les matches, ils ont passé leur temps à observer le public (rires). C'est vrai que ça peut être chaud en Pologne, mais seulement si tu as des résultats, sinon ça se calme. Ici, ils s'en foutent, ils sont toujours là. Vous arrive-t-il de rêver à l'ambiance de Bollaert un soir de Ligue des champions ? J'essaie vraiment de ne pas penser à ce que ça pourrait être, pour ne pas perdre la concentration. Mais évidemment ce serait fou, totalement fou. (Il s'interrompt). Mais il faut qu'on reste zen. » L'ailier ou piston compte 32 sélections avec la Pologne. (A.Mounic /L'Équipe)
  22. A chaque rumeur faut mettre l’om😂
  23. vince

    Toulouse - Lens / J33 / 02-05-23

    Montanier et dechepy sont deux belles catins
  24. vince

    Toulouse - Lens / J33 / 02-05-23

    Et face a monaco? On a pas saisi l’occasion?? No Stress
  25. vince

    Toulouse - Lens / J33 / 02-05-23

    Je ne pense pas. Pour avoir un big match samedi, il faut gagner mardi
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