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vince

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Tout ce qui a été posté par vince

  1. Goooaaalllll
  2. 😂😂
  3. Passoire le millieu de l’om ont de la chance que les grecs soient des incapables devant
  4. Bien joué Aubam😂
  5. Oui toujours a l’est qd brest et monaco reçoivent en même temps le soir, il fait noir sur le rocher et plein jour a brest
  6. Rongier sur le banc, quel gachis
  7. 7500 spectateurs loin d etre un enfer
  8. https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/L-ouverture-du-capital-va-rapporter-20-m-et-8364-au-rc-lens/1412715
  9. https://www.lavoixdunord.fr/1360373/article/2023-08-09/rc-lens-c-etait-tres-dur-de-vivre-sans-mes-enfants-confie-yannick-cahuzac?utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_source=Twitter#Echobox=1691560088 interview de cahu sur son depart
  10. Les joueurs lensois à leur entrée sur la pelouse de Bollaert-Delelis pour le match amical contre le Torino (0-0), mercredi dernier. (Alexis Réau/L'Équipe) Foot, L1, TDF des clubs avant-première abonnés Tour de France des clubs : Lens, la tête dans les étoiles Vingt et un ans après, Lens va savourer son retour en Ligue des champions avec la même ossature défensive, mais sans Seko Fofana ni Loïs Openda. Dans l'attente d'un numéro 9, il lui faudra surtout rester les pieds sur terre en Ligue 1. Joël Domenighettimis à jour le 8 août 2023 à 21h20 ma liste commenter réagir partager La dernière fois que le RC Lens a savouré l'hymne de la Ligue des champions, Andy Diouf, recrue la plus onéreuse de l'histoire du club artésien (voir ci-contre), n'était pas encore né. L'équipe sang et or avait inscrit 8 points lors d'une première phase de groupes d'où le Bayern Munich n'était même pas sorti. Vingt et un ans après avoir fait tomber le futur vainqueur de l'épreuve à Bollaert, l'AC Milan (2-1), les Ch'tis vont de nouveau goûter à la plus prestigieuse compétition européenne de clubs. lire aussiTour de France des clubs : tous les épisodes « J'ai toujours rêvé de la C1, qui a alimenté tous mes étés, avoue Adrien Thomasson. Je ne pense pas qu'on y sera ridicules. Bien sûr, c'est un saut dans l'inconnu. Personne ne sait ce qui va se passer. Mais on va rentrer dans cette compétition avec des étoiles plein la tête et une motivation qui nous aidera sur certains matches. » L'équipe type de Lens. « On avait tous envie de rester au club pour vivre ça, résume Jonathan Gradit. On aurait aimé la jouer la saison dernière, pour voir. Ce que nous avons vécu, on s'en souviendra toute notre vie. La C1, c'est une juste récompense. On n'a rien volé. On a envie de montrer que l'on peut rivaliser face aux grosses équipes. » Rennes et Paris au menu en août Il faudra attendre septembre pour déguster ce plat de résistance. Le début du Championnat, copieux, doit contribuer à attiser l'appétit du dauphin du PSG en 2022-2023, avec deux déplacements sur trois en août (Brest dimanche, Paris le 26), plus la réception de Rennes le 20. « Je ne pense pas que nous ayons été en surrégime la saison passée, estime Thomasson. À domicile, une équipe est portée par son public. À l'extérieur, nous avons pris le contrôle du jeu avec personnalité et caractère. On s'est créé des situations, que ce soit contre Paris (3-1, 1-3) ou des équipes relégables. On n'est jamais sortis du top 4. La différence, cette saison, c'est qu'on sera attendus comme l'OM, Paris ou Lyon. Il faudra du répondant. Le gros challenge est là. Dès dimanche à Brest, où ils vont vouloir nous attraper pour nous faire tomber dès la 1re journée. » 28 Le Stade Bollaert-Delelis a connu contre le Torino en amical (0-0, mercredi) son 28e match de rang à guichets fermés. Le nombre d'abonnés officiel du club artésien est désormais de 29 000. « On va clairement repartir à zéro, anticipe Gradit. Alors gardons ce qu'on a fait de bien : l'état esprit, qui est une priorité. Il n'y a pas de star chez nous, personne ne se croit plus haut que l'autre. Chacun joue avec cette simplicité qui fait notre force, et contribue au travail invisible, aux cheminements à l'entraînement qui créent des automatismes. » « On aura un groupe de 20-22 joueurs qui sera, à mon sens, encore plus complet que la saison dernière » Franck Haise, manager général Pour relever ce double challenge, le RC Lens a conservé la quasi-intégralité de son ossature défensive. Le recrutement anticipé contribue à offrir un plus vaste choix tactique à Franck Haise. « En 2023, on avait déjà de nouvelles possibilités avec les arrivées (Le Cardinal, Thomasson, Fulgini), décortique le manager général. Quand on aura complètement terminé notre recrutement, on aura un groupe de 20-22 joueurs qui sera, à mon sens, encore plus complet que la saison dernière. » Mais le capitaine Seko Fofana est parti en Arabie saoudite (Al-Nassr). Et le départ de Loïs Openda à Leipzig n'a pas été compensé. Il fait craindre un manque d'efficacité. Par le passé, l'équipe du Pas-de-Calais a toujours su rebondir malgré ses nombreux départs estivaux. Toutefois, la phase de préparation a fait émerger un déficit athlétique face à Manchester United (1-3, samedi). Lens doit moduler son pressing au plus haut niveau et vite retrouver la vitesse ainsi que la recherche permanente de la profondeur de son ex-attaquant belge. lire aussiLe calendrier de la Ligue 1 « Ce sont deux grosses pertes pour nous, admet Thomasson. Mais la force collective peut les compenser. On aura des bons joueurs à tous les postes. »« Loïs, c'est comme si un membre de la famille était parti sans prévenir les autres, poursuit Gradit. Je ne pense pas que l'on sera moins forts. Ce sont deux joueurs très importants. Mais le collectif et le club passent avant les individualités. Il nous permettra de continuer à faire ce que l'on fait très bien depuis que l'on est remontés en L1. Il ne faut pas oublier que Loïs avait connu un passage à vide et que Wesley (Saïd) avait bien pris le relais. » Les promesses d'Andy Diouf Plus gros investissement de l'ère Oughourlian (14 M€), Andy Diouf affiche déjà beaucoup de personnalité dans son rôle de milieu relayeur ou offensif. Successeur de Seko Fofana dans le 3-4-2-1 lensois, il sera moins un joueur de coup d'éclat, expert en transitions et capitaine leader. Mais plus un milieu créatif, juste et percutant, notamment dans les petits espaces ou face aux blocs resserrés. L'ancien Rennais offrira dans ces circonstances plus de solutions tactiques, avec pour base une forte tenue de balle et une frappe de loin qui doit provoquer la réussite. « On a bien suivi son parcours dans son ancien club (Bâle, SUI) et en Ligue Europa Conférence, rappelle Franck Haise. Il a montré un potentiel en train d'éclore. Évidemment, comme il n'a que 20 ans, il y a encore des choses à aller chercher. C'est tout ce qu'on attend de lui et il a déjà commencé à nous montrer. » Le match face au Torino (0-0, mercredi), plus que la défaite à Old Trafford (1-3, samedi) où il a manqué un peu de puissance, laisse augurer une influence grandissante, nourrie par l'expérience et la maturité d'un joueur qui affiche de belles promesses. L'avis de L'Équipe Quoi de neuf au RC Lens ? Pour le moment, de la cohérence, du savoir-faire collectif grâce à un recrutement anticipé et ciblé. Et l'ambition raisonnable de se qualifier à nouveau pour une Coupe d'Europe. Mais toujours pas de remplaçant à Loïs Openda, qui a déjà empilé 7 buts à Leipzig (ALL). De l'arrivée, nécessaire, d'un avant-centre efficace et rapide dépendra une partie du succès du club artésien cette saison en L1. C'est une solution indispensable pour exister en C1 et tenter de sortir de la phase de groupes. publié le 8 août 2023 à 21h19mis à jour le 8 août 2023 à 21h20
  11. vince

    Brest - Lens / J01 / 13/08/23

    Pas au début de prépa, juste 1 sem en moins que nous
  12. Malgré son nul (0-0) à domicile face au Torino, le RC Lens a progressé grâce à trois recrues bien intégrées. Joël Domenighetti, à Lens02 août 2023 à 22h47 ma liste commenter réagir partager Malgré un nul vierge mercredi face au Torino (0-0), les 36 604 spectateurs (record d'affluence en amical à Bollaert-Delelis) douchés par un déluge de pluie à la pause, ont apprécié l'avant-dernier rendez-vous amical de Lens. Avant de se mesurer à Manchester United, samedi à Old Trafford, leur équipe a énormément tenté. Les quelque dix-sept tirs et huit occasions nettes sang et or n'ont pas permis aux Nordistes de tromper la vigilance du gardien Luca Gemello, très sollicité. lire aussiToute l'actu Football « On savait que cet adversaire pratiquait le marquage individuel en mettant beaucoup d'intensité, commentait Franck Haise. On a su desserrer l'étreinte, sortir plus facilement les ballons, puis gagner des temps d'avance et mettre beaucoup de pression collective. C'était un vrai match de foot avec beaucoup de points positifs. » Avec cinq changements au coup d'envoi (Haïdara, Le Cardinal, Diouf, Sotoca, Machado), Brice Samba, nommé capitaine cette saison et très inspiré, le RC Lens a passé un cap collectif dans les attaques placées, le relationnel technique et le poids athlétique. Les recrues ont montré de belles promesses. Andy Diouf a bien le profil pour succéder à Seko Fofana Andy Diouf a été l'un des moteurs offensifs de son équipe. Disponible pour recevoir le ballon sans le perdre, il est souvent parvenu à changer de rythme balle au pied et à impacter l'adversaire avec maîtrise. Contre des blocs bas, il offre une solution alternative à Seko Fofana parti à Al-Nassr (Arabie saoudite) et dont il semble bien le successeur. Il a été épaulé par le précieux travail défensif du néerlandais Stijn Spierings, capable d'anticiper et de couper de nombreuses trajectoires, mais moins à l'aise dans les relances au sol sous pression. Seul en pointe, Morgan Guilavogui a donné de sa personne pour faciliter le jeu. Dos au but, il a été un soutien permanent pour ses partenaires, et a permis de bonifier le jeu combiné. Il a également apporté de la profondeur avec cependant un peu moins de vitesse que Loïs Openda, transféré au Red Bull Leipzig (Bundesliga).
  13. vince

    Topic des optimistes

  14. vince

    Topic des pessimistes

    Tellement vrai Ce qui est toujours bien, avec le mercato, c'est qu'en quelques jours, tu as sur un même média : - Danso suivi par xxxxx clubs - Danso en route pour une prolongation au #Rclens - Danso d'accord pour partir - Danso en passe de prolonger - Offensive de Naples - Danso vers une prolongation Forcément, difficile de se tromper. Et toujours des exclus, évidemment... 😅
  15. vince

    Topic des optimistes

    UP
  16. vince

    RC Lens Féminin

    On a qu’a prendre leur recruteur😂
  17. vince

    Topic des pessimistes

    Pour vous: …. https://www.presse-citron.net/voici-le-prochain-classement-de-la-ligue-1-selon-lia-de-google/ 😂
  18. Je n’osais pas dire, histoire de ne pas titiller qu’il manquait juste Le chrono etle score. Voilà qu’il le mette. Respect aux Allemands.
  19. vince

    Natation

    ENORME
  20. vince

    Anciens Lensois

  21. El monstro😂
  22. Sous contrat jusqu'en 2025 avec Amiens, Formose Mendy va quitter le club jeudi contre 7,5 M€. Courtisé par Nice, le défenseur international sénégalais (4 capes) va rejoindre Lorient, comme annoncé par Foot Mercato. Le joueur de 22 ans, qui s'est mis d'accord avec les Merlus sur un contrat de 5 ans, a disputé 63 matches de Ligue 2 lors des deux dernières saisons.
  23. Part.4 et fin Est-ce facile de travailler avec vous ? Je dirais oui, 95 % du temps. Et les 5 % restants ? Je veux que ça aille plus vite, je peux être un peu impulsif. Je me suis beaucoup soigné, mais de temps en temps, il y a des réminiscences. « Il y aura un moment où nous n'aurons pas les mêmes résultats. Je ne dis pas que je suis prêt, parce qu'il faut le vivre pour le savoir. Mais je sais comment ça fonctionne. Un jour je vais me faire virer » Comment vivez-vous le succès actuel ? Je n'ai pas peur de l'avenir. Il y aura un moment où nous n'aurons pas les mêmes résultats. Je ne dis pas que je suis prêt, parce qu'il faut le vivre pour le savoir. Mais je sais comment ça fonctionne. lire aussiToute l'actualité foot Imaginons : en décembre, vous n'avez marqué qu'un point sur 18 en C1, vous êtes treizième de Ligue 1 et menacé... Comment le vivrez-vous ? Je continuerai à travailler, à donner le meilleur de moi-même, à fédérer le staff, à donner de la confiance aux joueurs. J'essaierai de faire tout ce qui dépend de moi. Mais je sais qu'un jour je vais me faire virer. Ça fait partie du jeu. On ne vous a pas trop asticoté, chicoté pour utiliser un terme local ? En tout cas, vous m'avez posé beaucoup de questions ! » Bio express FRANCK HAISE. 52 ans. Né le 15 avril 1971, à Mont-Saint-Aignan (Seine-Maritime). Parcours. Stade Mayennais (octobre 2003-juin 2006), Rennes (centre de formation, 2006-2012), Changé (2012-2013), Lorient B (juillet 2013-avril 2015), Lorient (adjoint, avril 2015-juin 2017 ; entraîneur par intérim, octobre-novembre 2016), Lens B (juillet 2017- février 2020), Lens (depuis février 2020). publié le 9 juillet 2023 à 08h00mis à jour le 9 juillet 2023 à 10h20
  24. Part.3 Comptiez-vous sur des moyens financiers plus importants pour jouer l'Europe ? Je savais que l'objectif n'était pas de faire des recrutements à 30, 40 ou 50 millions d'euros. Le club avance, progresse. Mais je n'oublie pas qu'il y a six ans, on vivait un plan de sauvegarde de l'emploi. Des gens ont perdu leur job. Et ce n'est pas vieux. Donc il faut grandir, centimètre par centimètre. C'est comme dans la vie, on ne prend pas 15 centimètres d'un coup. Vous avez vu partir Florent Ghisolfi (directeur sportif) puis Laurent Bessière (directeur de la performance) à Nice en cours de saison. Là, votre capitaine Seko Fofana est tout proche d'Al-Nassr en Arabie saoudite (interview réalisée le 29 juin), Loïs Openda tenté par Leipzig. Craignez-vous une saignée ? D'abord, il y a des opportunités. Quand ça fonctionne, il est normal qu'il y en ait, et chacun fait ses choix. Ce serait facile de dire que je les comprends ou ne les comprends pas. C'est tellement personnel. Le plus important, pour les joueurs qui partent, c'est qu'ils aient tout donné pour le club. « Je n'oublie pas qu'il y a six ans, on vivait un plan de sauvegarde de l'emploi. Donc il faut grandir, centimètre par centimètre. C'est comme dans la vie, on ne prend pas 15 centimètres d'un coup. Sinon, on aurait des problèmes » Au fond, si vous continuez, est-ce parce que vous êtes certain de ne pas avoir atteint un plafond de verre ? Je suis certain de ne pas avoir joué la Ligue des champions avec Lens, déjà. Je n'ai jamais joué ni entraîné à ce niveau-là. Et si j'avais le sentiment qu'on avait atteint notre plafond de verre, j'aurais certainement pris une autre décision, cet été. Il y a encore beaucoup de choses sur lesquelles on peut progresser : dans la structuration du club, la formation, chez les féminines, peut-être l'achat de Bollaert... Making of Lieu. Amphithéâtre de La Gaillette, le centre d'entraînement et de formation du RC Lens. Durée de l'entretien. 45 minutes plus quelques questions bonus après la séance photo, et un bon quart d'heure par téléphone pour compléter sur sa méthodologie. Autres personnes présentes. Son fils, Maël, et Simon Jarnier, rédacteur de contenus web pour le club. Niveau de connivence avec les intervieweurs. Élevé pour Théo Troude, première rencontre pour Emmanuel Bojan. La note qu'il se donne.« Déjà que je n'aime pas donner des notes aux autres... Bon, 8/10. Parce que c'était un bon moment de recevoir ce trophée, et un bon moment tout court. » La note que FF lui donne. 10/10. On assume l'école des fans, même si on aurait bien aimé connaître l'origine des sollicitations. Aussi envoûtant sur la tactique que sur l'humain. Ce qu'il a dit quand la photographe lui a demandé de jouer avec le trophée.« Ah, mais je ne suis pas acteur, je suis authentique. » Les trois prochains entretiens qu'il aimerait lire dans FF.« Des interviews croisées : (Raynald) Denoueix et (Coco) Suaudeau (entraîneurs emblématiques du FC Nantes) sur leur vision du football actuel. Messieurs (Vincent) Labrune(président de la LFP) et (Joseph) Oughourlian (président et propriétaires du RC Lens) sur leur vision du foot dans dix ans. Stéphane Lannoy (en charge du secteur pro à la DTA) et Antony Gautier(directeur technique de l'arbitrage) sur l'évolution de l'arbitrage et des relations entre les différents acteurs. » Le PSG, l'OM, Nice et Monaco cherchaient un entraîneur durant l'intersaison. Impossible de ne pas être sollicité après une telle saison, non ? Essayez de ne pas nous faire une réponse de Normand... Je vais vous faire une réponse très simple. Ce sera celle d'un Normand, d'un Breton d'adoption et de Lensois de coeur, comme vous voulez. Il y a eu des sollicitations, ce n'est pas la première année. Mais après avoir échangé avec ma direction, j'ai pris la décision de continuer à vivre l'aventure, dans un club, un endroit où je me sens bien. 29 juin, centre d'entraînement de La Gaillette. Sous les yeux de son fils Maël (à gauche), Franck Haise répond aux questions de nos journalistes, Emmanuel Bojan (de dos) et Théo Troude. (Marie Quéau/L'Équipe) Avez-vous pu couper et vous reposer ? Dans le foot, tu as des moments très heureux, mais quand tu es entraîneur, tu es toujours en train de penser à l'après. J'ai eu trois semaines de vacances, elles sont passées à une vitesse folle. J'étais au téléphone tous les jours, en lien avec Arnaud (Pouille) Greg (Thil), Sarah (M'Barek), manageuse de la section féminine, mes adjoints aussi, avec Benoît (Delaval), le responsable de la perf'. J'ai envoyé des messages aux internationaux et leur ai octroyé deux jours de plus pour la reprise (le 12 juillet). lire aussiRetrouvez tous les papiers issus de France Football Quel est votre degré d'implication dans le recrutement (Lens a obtenu, fin juin-début juillet, les renforts de Stijn Spierings [en fin de contrat à Toulouse], Andy Diouf [FC Bâle], Morgan Guilavogui [Paris FC], Neil El Aynaoui [Nancy] et Oscar Cortes [Millonarios] ; ses offres pour Habib Diarra [Strasbourg] ont été refusées pour l'instant) ? La plupart du temps, je n'impulse pas. Une cellule est là pour ça. Et j'ai entièrement confiance en Samir Chamma (coordinateur technique), en Greg Thil. Je le dis souvent aux futures recrues : quand un joueur vient à Lens, ce n'est pas le choix du président ou le choix du directeur sportif ou le choix de l'entraîneur. C'est le choix d'un club. Ne vous manque-t-il pas un nom, un joueur doté d'une grosse expérience pour disputer la Ligue des champions ? (Il réfléchit longuement.) Peut-être qu'on en fera un ! « Je ne cherche pas à ce que les joueurs qui nous rejoignent se fondent dans le collectif. Je veux que ce qu'ils sont vraiment, comme joueurs mais aussi en tant qu'hommes, le fasse grandir » À quel point vous renseignez-vous sur la personnalité d'un joueur et sa capacité à se fondre dans votre collectif ? On cherche à ce que les joueurs viennent avec leur personnalité. Je ne cherche pas à ce qu'ils se fondent (il insiste sur ce mot) dans le collectif. Je veux que ce qu'ils sont vraiment, comme joueurs mais aussi en tant qu'hommes, fasse grandir le collectif. Je n'ai pas demandé à Brice Samba de se conformer, ni à Seko Fofana, ni à Salis Abdul Samed, ni à Jonathan Gradit. La partie importante de mon job, c'est d'arriver à ce que tout ça alimente des résultats, un projet de jeu, à travers des attitudes. Que ça renforce leur ambition, leur folie, leur côté cartésien parfois. Pour que l'équipe, et donc le club, soient plus forts. Ce n'est pas facile, car un sportif de très haut niveau est aussi un ego de très haut niveau. Longtemps formateur, Franck Haise puise dans ces années-là tout son savoir-faire actuel et ses méthodes de management. (Pierre Lahalle/L'Équipe) N'y a-t-il pas des profils que vous écartez car ils peuvent être problématiques ? On cherche des gens travailleurs, respectueux, engagés. Qu'ils soient ambitieux, mais aussi humbles. Parce que ça ressemble aux valeurs du club, aux valeurs que je défends. Mais il y a de la place pour les personnalités des uns et des autres. Je peux vous dire qu'il y a plein de personnalités dans mon vestiaire. Vous avez longtemps été formateur. En quoi vos expériences chez les amateurs, au Stade Mayennais, à Changé ou avec la réserve de Lorient, ont forgé l'entraîneur que vous êtes ? Je n'en serais pas là s'il n'y avait pas eu tous ces moments-là, et notamment ma première expérience au Stade Mayennais (en CFA2, l'équivalent aujourd'hui du National 3). Je sors alors de ma carrière de joueur pro et j'arrive dans un club de 400 licenciés où l'idée est de jouer trois-quatre saisons (il a 32 ans) pour ensuite reprendre l'équipe. Finalement, le coach part, c'est l'adjoint qui dirige la première séance. Au bout de dix minutes, je prends les exercices. Et à la fin, il me dit : "Franck, il vaut mieux que ce soit toi le coach." Ça part comme ça ! J'ai fait trois ans là-bas, je me suis éclaté. C'était hyper formateur parce qu'il fallait connaître tous les licenciés, convaincre, sans moyens, des joueurs, des éducateurs de venir, avoir des résultats, mettre une politique sportive en place, faire les réunions de direction, aller chercher des sponsors... La dernière année, j'essayais même de trouver des arbitres. Pour le coup, j'avais atteint le plafond de verre. Je savais qu'il y avait des limites qu'on ne pourrait pas repousser. D'ailleurs, le club est redescendu un an après et n'est jamais remonté, mais il vit toujours (en Régional 1) ! « Au Stade Mayennais, au bout de dix minutes, je prends les exercices. à la fin, l'entraîneur me dit : "Franck, il vaut mieux que ce soit toi le coach." Ca part comme ça ! » On a du mal à trouver des gens qui disent du mal de vous. Est-ce normal ? En creusant, vous en trouverez, ne vous inquiétez pas. Je préfère quand même être apprécié... Je suis comme je suis. Quand j'ai quelque chose à dire, tout le monde sait très bien que je suis capable d'en parler. Et donc, certaines personnes peuvent aussi moins m'apprécier.
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