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Bien joué Aubam😂
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Oui toujours a l’est qd brest et monaco reçoivent en même temps le soir, il fait noir sur le rocher et plein jour a brest
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Rongier sur le banc, quel gachis
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7500 spectateurs loin d etre un enfer
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https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/L-ouverture-du-capital-va-rapporter-20-m-et-8364-au-rc-lens/1412715
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https://www.lavoixdunord.fr/1360373/article/2023-08-09/rc-lens-c-etait-tres-dur-de-vivre-sans-mes-enfants-confie-yannick-cahuzac?utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_source=Twitter#Echobox=1691560088 interview de cahu sur son depart
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Les joueurs lensois à leur entrée sur la pelouse de Bollaert-Delelis pour le match amical contre le Torino (0-0), mercredi dernier. (Alexis Réau/L'Équipe) Foot, L1, TDF des clubs avant-première abonnés Tour de France des clubs : Lens, la tête dans les étoiles Vingt et un ans après, Lens va savourer son retour en Ligue des champions avec la même ossature défensive, mais sans Seko Fofana ni Loïs Openda. Dans l'attente d'un numéro 9, il lui faudra surtout rester les pieds sur terre en Ligue 1. Joël Domenighettimis à jour le 8 août 2023 à 21h20 ma liste commenter réagir partager La dernière fois que le RC Lens a savouré l'hymne de la Ligue des champions, Andy Diouf, recrue la plus onéreuse de l'histoire du club artésien (voir ci-contre), n'était pas encore né. L'équipe sang et or avait inscrit 8 points lors d'une première phase de groupes d'où le Bayern Munich n'était même pas sorti. Vingt et un ans après avoir fait tomber le futur vainqueur de l'épreuve à Bollaert, l'AC Milan (2-1), les Ch'tis vont de nouveau goûter à la plus prestigieuse compétition européenne de clubs. lire aussiTour de France des clubs : tous les épisodes « J'ai toujours rêvé de la C1, qui a alimenté tous mes étés, avoue Adrien Thomasson. Je ne pense pas qu'on y sera ridicules. Bien sûr, c'est un saut dans l'inconnu. Personne ne sait ce qui va se passer. Mais on va rentrer dans cette compétition avec des étoiles plein la tête et une motivation qui nous aidera sur certains matches. » L'équipe type de Lens. « On avait tous envie de rester au club pour vivre ça, résume Jonathan Gradit. On aurait aimé la jouer la saison dernière, pour voir. Ce que nous avons vécu, on s'en souviendra toute notre vie. La C1, c'est une juste récompense. On n'a rien volé. On a envie de montrer que l'on peut rivaliser face aux grosses équipes. » Rennes et Paris au menu en août Il faudra attendre septembre pour déguster ce plat de résistance. Le début du Championnat, copieux, doit contribuer à attiser l'appétit du dauphin du PSG en 2022-2023, avec deux déplacements sur trois en août (Brest dimanche, Paris le 26), plus la réception de Rennes le 20. « Je ne pense pas que nous ayons été en surrégime la saison passée, estime Thomasson. À domicile, une équipe est portée par son public. À l'extérieur, nous avons pris le contrôle du jeu avec personnalité et caractère. On s'est créé des situations, que ce soit contre Paris (3-1, 1-3) ou des équipes relégables. On n'est jamais sortis du top 4. La différence, cette saison, c'est qu'on sera attendus comme l'OM, Paris ou Lyon. Il faudra du répondant. Le gros challenge est là. Dès dimanche à Brest, où ils vont vouloir nous attraper pour nous faire tomber dès la 1re journée. » 28 Le Stade Bollaert-Delelis a connu contre le Torino en amical (0-0, mercredi) son 28e match de rang à guichets fermés. Le nombre d'abonnés officiel du club artésien est désormais de 29 000. « On va clairement repartir à zéro, anticipe Gradit. Alors gardons ce qu'on a fait de bien : l'état esprit, qui est une priorité. Il n'y a pas de star chez nous, personne ne se croit plus haut que l'autre. Chacun joue avec cette simplicité qui fait notre force, et contribue au travail invisible, aux cheminements à l'entraînement qui créent des automatismes. » « On aura un groupe de 20-22 joueurs qui sera, à mon sens, encore plus complet que la saison dernière » Franck Haise, manager général Pour relever ce double challenge, le RC Lens a conservé la quasi-intégralité de son ossature défensive. Le recrutement anticipé contribue à offrir un plus vaste choix tactique à Franck Haise. « En 2023, on avait déjà de nouvelles possibilités avec les arrivées (Le Cardinal, Thomasson, Fulgini), décortique le manager général. Quand on aura complètement terminé notre recrutement, on aura un groupe de 20-22 joueurs qui sera, à mon sens, encore plus complet que la saison dernière. » Mais le capitaine Seko Fofana est parti en Arabie saoudite (Al-Nassr). Et le départ de Loïs Openda à Leipzig n'a pas été compensé. Il fait craindre un manque d'efficacité. Par le passé, l'équipe du Pas-de-Calais a toujours su rebondir malgré ses nombreux départs estivaux. Toutefois, la phase de préparation a fait émerger un déficit athlétique face à Manchester United (1-3, samedi). Lens doit moduler son pressing au plus haut niveau et vite retrouver la vitesse ainsi que la recherche permanente de la profondeur de son ex-attaquant belge. lire aussiLe calendrier de la Ligue 1 « Ce sont deux grosses pertes pour nous, admet Thomasson. Mais la force collective peut les compenser. On aura des bons joueurs à tous les postes. »« Loïs, c'est comme si un membre de la famille était parti sans prévenir les autres, poursuit Gradit. Je ne pense pas que l'on sera moins forts. Ce sont deux joueurs très importants. Mais le collectif et le club passent avant les individualités. Il nous permettra de continuer à faire ce que l'on fait très bien depuis que l'on est remontés en L1. Il ne faut pas oublier que Loïs avait connu un passage à vide et que Wesley (Saïd) avait bien pris le relais. » Les promesses d'Andy Diouf Plus gros investissement de l'ère Oughourlian (14 M€), Andy Diouf affiche déjà beaucoup de personnalité dans son rôle de milieu relayeur ou offensif. Successeur de Seko Fofana dans le 3-4-2-1 lensois, il sera moins un joueur de coup d'éclat, expert en transitions et capitaine leader. Mais plus un milieu créatif, juste et percutant, notamment dans les petits espaces ou face aux blocs resserrés. L'ancien Rennais offrira dans ces circonstances plus de solutions tactiques, avec pour base une forte tenue de balle et une frappe de loin qui doit provoquer la réussite. « On a bien suivi son parcours dans son ancien club (Bâle, SUI) et en Ligue Europa Conférence, rappelle Franck Haise. Il a montré un potentiel en train d'éclore. Évidemment, comme il n'a que 20 ans, il y a encore des choses à aller chercher. C'est tout ce qu'on attend de lui et il a déjà commencé à nous montrer. » Le match face au Torino (0-0, mercredi), plus que la défaite à Old Trafford (1-3, samedi) où il a manqué un peu de puissance, laisse augurer une influence grandissante, nourrie par l'expérience et la maturité d'un joueur qui affiche de belles promesses. L'avis de L'Équipe Quoi de neuf au RC Lens ? Pour le moment, de la cohérence, du savoir-faire collectif grâce à un recrutement anticipé et ciblé. Et l'ambition raisonnable de se qualifier à nouveau pour une Coupe d'Europe. Mais toujours pas de remplaçant à Loïs Openda, qui a déjà empilé 7 buts à Leipzig (ALL). De l'arrivée, nécessaire, d'un avant-centre efficace et rapide dépendra une partie du succès du club artésien cette saison en L1. C'est une solution indispensable pour exister en C1 et tenter de sortir de la phase de groupes. publié le 8 août 2023 à 21h19mis à jour le 8 août 2023 à 21h20
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Pas au début de prépa, juste 1 sem en moins que nous
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Malgré son nul (0-0) à domicile face au Torino, le RC Lens a progressé grâce à trois recrues bien intégrées. Joël Domenighetti, à Lens02 août 2023 à 22h47 ma liste commenter réagir partager Malgré un nul vierge mercredi face au Torino (0-0), les 36 604 spectateurs (record d'affluence en amical à Bollaert-Delelis) douchés par un déluge de pluie à la pause, ont apprécié l'avant-dernier rendez-vous amical de Lens. Avant de se mesurer à Manchester United, samedi à Old Trafford, leur équipe a énormément tenté. Les quelque dix-sept tirs et huit occasions nettes sang et or n'ont pas permis aux Nordistes de tromper la vigilance du gardien Luca Gemello, très sollicité. lire aussiToute l'actu Football « On savait que cet adversaire pratiquait le marquage individuel en mettant beaucoup d'intensité, commentait Franck Haise. On a su desserrer l'étreinte, sortir plus facilement les ballons, puis gagner des temps d'avance et mettre beaucoup de pression collective. C'était un vrai match de foot avec beaucoup de points positifs. » Avec cinq changements au coup d'envoi (Haïdara, Le Cardinal, Diouf, Sotoca, Machado), Brice Samba, nommé capitaine cette saison et très inspiré, le RC Lens a passé un cap collectif dans les attaques placées, le relationnel technique et le poids athlétique. Les recrues ont montré de belles promesses. Andy Diouf a bien le profil pour succéder à Seko Fofana Andy Diouf a été l'un des moteurs offensifs de son équipe. Disponible pour recevoir le ballon sans le perdre, il est souvent parvenu à changer de rythme balle au pied et à impacter l'adversaire avec maîtrise. Contre des blocs bas, il offre une solution alternative à Seko Fofana parti à Al-Nassr (Arabie saoudite) et dont il semble bien le successeur. Il a été épaulé par le précieux travail défensif du néerlandais Stijn Spierings, capable d'anticiper et de couper de nombreuses trajectoires, mais moins à l'aise dans les relances au sol sous pression. Seul en pointe, Morgan Guilavogui a donné de sa personne pour faciliter le jeu. Dos au but, il a été un soutien permanent pour ses partenaires, et a permis de bonifier le jeu combiné. Il a également apporté de la profondeur avec cependant un peu moins de vitesse que Loïs Openda, transféré au Red Bull Leipzig (Bundesliga).
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Tellement vrai Ce qui est toujours bien, avec le mercato, c'est qu'en quelques jours, tu as sur un même média : - Danso suivi par xxxxx clubs - Danso en route pour une prolongation au #Rclens - Danso d'accord pour partir - Danso en passe de prolonger - Offensive de Naples - Danso vers une prolongation Forcément, difficile de se tromper. Et toujours des exclus, évidemment... 😅
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On a qu’a prendre leur recruteur😂
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Pour vous: …. https://www.presse-citron.net/voici-le-prochain-classement-de-la-ligue-1-selon-lia-de-google/ 😂
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Je n’osais pas dire, histoire de ne pas titiller qu’il manquait juste Le chrono etle score. Voilà qu’il le mette. Respect aux Allemands.
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Rumeurs et transferts
vince a répondu à un(e) sujet de Lmarco dans Football national et international
Sous contrat jusqu'en 2025 avec Amiens, Formose Mendy va quitter le club jeudi contre 7,5 M€. Courtisé par Nice, le défenseur international sénégalais (4 capes) va rejoindre Lorient, comme annoncé par Foot Mercato. Le joueur de 22 ans, qui s'est mis d'accord avec les Merlus sur un contrat de 5 ans, a disputé 63 matches de Ligue 2 lors des deux dernières saisons. -
Part.4 et fin Est-ce facile de travailler avec vous ? Je dirais oui, 95 % du temps. Et les 5 % restants ? Je veux que ça aille plus vite, je peux être un peu impulsif. Je me suis beaucoup soigné, mais de temps en temps, il y a des réminiscences. « Il y aura un moment où nous n'aurons pas les mêmes résultats. Je ne dis pas que je suis prêt, parce qu'il faut le vivre pour le savoir. Mais je sais comment ça fonctionne. Un jour je vais me faire virer » Comment vivez-vous le succès actuel ? Je n'ai pas peur de l'avenir. Il y aura un moment où nous n'aurons pas les mêmes résultats. Je ne dis pas que je suis prêt, parce qu'il faut le vivre pour le savoir. Mais je sais comment ça fonctionne. lire aussiToute l'actualité foot Imaginons : en décembre, vous n'avez marqué qu'un point sur 18 en C1, vous êtes treizième de Ligue 1 et menacé... Comment le vivrez-vous ? Je continuerai à travailler, à donner le meilleur de moi-même, à fédérer le staff, à donner de la confiance aux joueurs. J'essaierai de faire tout ce qui dépend de moi. Mais je sais qu'un jour je vais me faire virer. Ça fait partie du jeu. On ne vous a pas trop asticoté, chicoté pour utiliser un terme local ? En tout cas, vous m'avez posé beaucoup de questions ! » Bio express FRANCK HAISE. 52 ans. Né le 15 avril 1971, à Mont-Saint-Aignan (Seine-Maritime). Parcours. Stade Mayennais (octobre 2003-juin 2006), Rennes (centre de formation, 2006-2012), Changé (2012-2013), Lorient B (juillet 2013-avril 2015), Lorient (adjoint, avril 2015-juin 2017 ; entraîneur par intérim, octobre-novembre 2016), Lens B (juillet 2017- février 2020), Lens (depuis février 2020). publié le 9 juillet 2023 à 08h00mis à jour le 9 juillet 2023 à 10h20
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Part.3 Comptiez-vous sur des moyens financiers plus importants pour jouer l'Europe ? Je savais que l'objectif n'était pas de faire des recrutements à 30, 40 ou 50 millions d'euros. Le club avance, progresse. Mais je n'oublie pas qu'il y a six ans, on vivait un plan de sauvegarde de l'emploi. Des gens ont perdu leur job. Et ce n'est pas vieux. Donc il faut grandir, centimètre par centimètre. C'est comme dans la vie, on ne prend pas 15 centimètres d'un coup. Vous avez vu partir Florent Ghisolfi (directeur sportif) puis Laurent Bessière (directeur de la performance) à Nice en cours de saison. Là, votre capitaine Seko Fofana est tout proche d'Al-Nassr en Arabie saoudite (interview réalisée le 29 juin), Loïs Openda tenté par Leipzig. Craignez-vous une saignée ? D'abord, il y a des opportunités. Quand ça fonctionne, il est normal qu'il y en ait, et chacun fait ses choix. Ce serait facile de dire que je les comprends ou ne les comprends pas. C'est tellement personnel. Le plus important, pour les joueurs qui partent, c'est qu'ils aient tout donné pour le club. « Je n'oublie pas qu'il y a six ans, on vivait un plan de sauvegarde de l'emploi. Donc il faut grandir, centimètre par centimètre. C'est comme dans la vie, on ne prend pas 15 centimètres d'un coup. Sinon, on aurait des problèmes » Au fond, si vous continuez, est-ce parce que vous êtes certain de ne pas avoir atteint un plafond de verre ? Je suis certain de ne pas avoir joué la Ligue des champions avec Lens, déjà. Je n'ai jamais joué ni entraîné à ce niveau-là. Et si j'avais le sentiment qu'on avait atteint notre plafond de verre, j'aurais certainement pris une autre décision, cet été. Il y a encore beaucoup de choses sur lesquelles on peut progresser : dans la structuration du club, la formation, chez les féminines, peut-être l'achat de Bollaert... Making of Lieu. Amphithéâtre de La Gaillette, le centre d'entraînement et de formation du RC Lens. Durée de l'entretien. 45 minutes plus quelques questions bonus après la séance photo, et un bon quart d'heure par téléphone pour compléter sur sa méthodologie. Autres personnes présentes. Son fils, Maël, et Simon Jarnier, rédacteur de contenus web pour le club. Niveau de connivence avec les intervieweurs. Élevé pour Théo Troude, première rencontre pour Emmanuel Bojan. La note qu'il se donne.« Déjà que je n'aime pas donner des notes aux autres... Bon, 8/10. Parce que c'était un bon moment de recevoir ce trophée, et un bon moment tout court. » La note que FF lui donne. 10/10. On assume l'école des fans, même si on aurait bien aimé connaître l'origine des sollicitations. Aussi envoûtant sur la tactique que sur l'humain. Ce qu'il a dit quand la photographe lui a demandé de jouer avec le trophée.« Ah, mais je ne suis pas acteur, je suis authentique. » Les trois prochains entretiens qu'il aimerait lire dans FF.« Des interviews croisées : (Raynald) Denoueix et (Coco) Suaudeau (entraîneurs emblématiques du FC Nantes) sur leur vision du football actuel. Messieurs (Vincent) Labrune(président de la LFP) et (Joseph) Oughourlian (président et propriétaires du RC Lens) sur leur vision du foot dans dix ans. Stéphane Lannoy (en charge du secteur pro à la DTA) et Antony Gautier(directeur technique de l'arbitrage) sur l'évolution de l'arbitrage et des relations entre les différents acteurs. » Le PSG, l'OM, Nice et Monaco cherchaient un entraîneur durant l'intersaison. Impossible de ne pas être sollicité après une telle saison, non ? Essayez de ne pas nous faire une réponse de Normand... Je vais vous faire une réponse très simple. Ce sera celle d'un Normand, d'un Breton d'adoption et de Lensois de coeur, comme vous voulez. Il y a eu des sollicitations, ce n'est pas la première année. Mais après avoir échangé avec ma direction, j'ai pris la décision de continuer à vivre l'aventure, dans un club, un endroit où je me sens bien. 29 juin, centre d'entraînement de La Gaillette. Sous les yeux de son fils Maël (à gauche), Franck Haise répond aux questions de nos journalistes, Emmanuel Bojan (de dos) et Théo Troude. (Marie Quéau/L'Équipe) Avez-vous pu couper et vous reposer ? Dans le foot, tu as des moments très heureux, mais quand tu es entraîneur, tu es toujours en train de penser à l'après. J'ai eu trois semaines de vacances, elles sont passées à une vitesse folle. J'étais au téléphone tous les jours, en lien avec Arnaud (Pouille) Greg (Thil), Sarah (M'Barek), manageuse de la section féminine, mes adjoints aussi, avec Benoît (Delaval), le responsable de la perf'. J'ai envoyé des messages aux internationaux et leur ai octroyé deux jours de plus pour la reprise (le 12 juillet). lire aussiRetrouvez tous les papiers issus de France Football Quel est votre degré d'implication dans le recrutement (Lens a obtenu, fin juin-début juillet, les renforts de Stijn Spierings [en fin de contrat à Toulouse], Andy Diouf [FC Bâle], Morgan Guilavogui [Paris FC], Neil El Aynaoui [Nancy] et Oscar Cortes [Millonarios] ; ses offres pour Habib Diarra [Strasbourg] ont été refusées pour l'instant) ? La plupart du temps, je n'impulse pas. Une cellule est là pour ça. Et j'ai entièrement confiance en Samir Chamma (coordinateur technique), en Greg Thil. Je le dis souvent aux futures recrues : quand un joueur vient à Lens, ce n'est pas le choix du président ou le choix du directeur sportif ou le choix de l'entraîneur. C'est le choix d'un club. Ne vous manque-t-il pas un nom, un joueur doté d'une grosse expérience pour disputer la Ligue des champions ? (Il réfléchit longuement.) Peut-être qu'on en fera un ! « Je ne cherche pas à ce que les joueurs qui nous rejoignent se fondent dans le collectif. Je veux que ce qu'ils sont vraiment, comme joueurs mais aussi en tant qu'hommes, le fasse grandir » À quel point vous renseignez-vous sur la personnalité d'un joueur et sa capacité à se fondre dans votre collectif ? On cherche à ce que les joueurs viennent avec leur personnalité. Je ne cherche pas à ce qu'ils se fondent (il insiste sur ce mot) dans le collectif. Je veux que ce qu'ils sont vraiment, comme joueurs mais aussi en tant qu'hommes, fasse grandir le collectif. Je n'ai pas demandé à Brice Samba de se conformer, ni à Seko Fofana, ni à Salis Abdul Samed, ni à Jonathan Gradit. La partie importante de mon job, c'est d'arriver à ce que tout ça alimente des résultats, un projet de jeu, à travers des attitudes. Que ça renforce leur ambition, leur folie, leur côté cartésien parfois. Pour que l'équipe, et donc le club, soient plus forts. Ce n'est pas facile, car un sportif de très haut niveau est aussi un ego de très haut niveau. Longtemps formateur, Franck Haise puise dans ces années-là tout son savoir-faire actuel et ses méthodes de management. (Pierre Lahalle/L'Équipe) N'y a-t-il pas des profils que vous écartez car ils peuvent être problématiques ? On cherche des gens travailleurs, respectueux, engagés. Qu'ils soient ambitieux, mais aussi humbles. Parce que ça ressemble aux valeurs du club, aux valeurs que je défends. Mais il y a de la place pour les personnalités des uns et des autres. Je peux vous dire qu'il y a plein de personnalités dans mon vestiaire. Vous avez longtemps été formateur. En quoi vos expériences chez les amateurs, au Stade Mayennais, à Changé ou avec la réserve de Lorient, ont forgé l'entraîneur que vous êtes ? Je n'en serais pas là s'il n'y avait pas eu tous ces moments-là, et notamment ma première expérience au Stade Mayennais (en CFA2, l'équivalent aujourd'hui du National 3). Je sors alors de ma carrière de joueur pro et j'arrive dans un club de 400 licenciés où l'idée est de jouer trois-quatre saisons (il a 32 ans) pour ensuite reprendre l'équipe. Finalement, le coach part, c'est l'adjoint qui dirige la première séance. Au bout de dix minutes, je prends les exercices. Et à la fin, il me dit : "Franck, il vaut mieux que ce soit toi le coach." Ça part comme ça ! J'ai fait trois ans là-bas, je me suis éclaté. C'était hyper formateur parce qu'il fallait connaître tous les licenciés, convaincre, sans moyens, des joueurs, des éducateurs de venir, avoir des résultats, mettre une politique sportive en place, faire les réunions de direction, aller chercher des sponsors... La dernière année, j'essayais même de trouver des arbitres. Pour le coup, j'avais atteint le plafond de verre. Je savais qu'il y avait des limites qu'on ne pourrait pas repousser. D'ailleurs, le club est redescendu un an après et n'est jamais remonté, mais il vit toujours (en Régional 1) ! « Au Stade Mayennais, au bout de dix minutes, je prends les exercices. à la fin, l'entraîneur me dit : "Franck, il vaut mieux que ce soit toi le coach." Ca part comme ça ! » On a du mal à trouver des gens qui disent du mal de vous. Est-ce normal ? En creusant, vous en trouverez, ne vous inquiétez pas. Je préfère quand même être apprécié... Je suis comme je suis. Quand j'ai quelque chose à dire, tout le monde sait très bien que je suis capable d'en parler. Et donc, certaines personnes peuvent aussi moins m'apprécier.
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Part.2 Lens était plus craint, cette saison. À quel point la manière d'aborder les rencontres a-t-elle été différente ? Il y a deux grands points sur lesquels on devait être meilleurs. Le premier, c'est en situation d'attaque placée face à des blocs plus bas, plus denses. Il fallait trouver des solutions dans notre animation offensive collective. On a beaucoup travaillé pour que les joueurs aient des habitudes, connaissent les déplacements, anticipent, bougent en fonction de ce que le jeu demande. Et le deuxième aspect, c'est la solidité. On avait toujours la volonté, sur certaines séquences, de récupérer le ballon haut. Mais on savait aussi défendre à partir d'un bloc plus médian, qui ouvre moins d'espaces dans notre dos et qui en libère dans le dos adverse. Dans le projet de la saison, il fallait être pragmatique et sur 5 ou 10 minutes, parce que le scénario est ainsi fait, savoir défendre avec un bloc plus bas. lire aussiLes votes complets pour l'entraîneur français France Football de la saison 2022-2023 Est-il possible de faire mieux que ces 84 points ? Le club est né en 1906 et n'avait jamais atteint un tel total. J'espère que le club fera mieux un jour, mais il faut saisir la réalité : on a fait quelque chose d'exceptionnel. Pourra-t-on refaire des choses exceptionnelles dans la durée ? Je ne sais pas. Mais des choses qui sortent un peu de l'ordinaire, je le pense. Votre équipe a encore terminé la saison avec des statistiques physiques parmi les meilleures de L1 : première aux sprints (168 en moyenne), troisième en termes de distance parcourue (117,3 km par match), Salis Abdul Samed deuxième joueur qui court le plus en L1 (11,7 km par match)... Depuis la remontée on a toujours été dans les parties hautes du classement en ce qui concerne les courses à hautes intensités ou les sprints. On a besoin de courir aussi, dans le football ! Mais il faut courir avec des joueurs intelligents, qui se connectent entre eux. « On a besoin de courir aussi, dans le football ! Mais courir avec des joueurs intelligents, qui se connectent entre eux » Le public lensois brandit régulièrement des banderoles à votre effigie, chante à votre gloire. Avez-vous conscience d'être entré dans le coeur des supporters ? Oui, dans le coeur des gens de la région et des amoureux du club. Mais Lens est entré dans mon coeur aussi. Quoi qu'il se passe dans le futur. Peut-être que je serai encore là dans dix ans même si je commencerai à vieillir (il a 52 ans). J'ai demandé à Maël de me dire d'arrêter le jour où je commence à fatiguer, si je n'ai pas la lucidité, qu'il me dise : "Papa, allez, retraite en Bretagne !" J'ai beaucoup de témoignages d'affection. Évidemment, ça touche. Oui, c'est important pour un club d'avoir des résultats. Mais le plus important, c'est de créer des émotions, et ces échanges qu'on a avec les gens. Il y a des matches disputés depuis trois ans, des moments de vie du club dont ils se rappelleront très longtemps. On n'aura pas été champions, on oubliera qu'on a atteint 84 points, mais les gens se souviendront de ce dernier match à l'extérieur qui a réuni 38 000 personnes devant les écrans géants à Bollaert. On a eu un problème d'avion au retour (d'Auxerre, 3-1), on espérait arriver à 1 h 30. On a débarqué sur la pelouse à 3 h 15 et il y avait encore plus de 15 000 personnes dans le stade. Ça, on ne peut pas l'oublier. Les joueurs non plus, même ceux qui vont partir. lire aussiKadidiatou Diani, élue joueuse française France Football 2023 : « Je ne savais pas qu'il y avait une équipe de France féminine » 27 mai, 37 journée de L1, stade Bollaert. Après le succès contre l'AC Ajaccio (3-0), Franck Haise est porté en triomphe par ses joueurs. Le club nordiste retrouve le Ligue des champions, vingt et un ans après sa dernière participation. (Anthony Dibon/Icon Sport) Et dire que si Florian Sotoca n'avait pas inscrit son penalty face à Orléans en L2 le 9 mars 2020 (1-0), juste avant le premier confinement, vous n'en seriez peut-être pas là... Certains appellent ça le destin. Moi, je pense que quand on sème de bonnes choses - et ils sont nombreux à le faire au RC Lens -, il y a quand même plus de chances qu'on récolte de belles choses. lire aussiLe palmarès complet des entraîneurs français France Football Vous qui êtes rouennais et passé par la Mayenne, Beauvais, Rennes ou encore Lorient, vous êtes maintenant un Ch'ti d'adoption... Je suis adopté. Ma famille et moi nous sommes toujours totalement intégrés dans les clubs ou les régions dans lesquelles nous étions. Ici, il n'y a peut-être pas tout, ça manque un peu de luminosité l'hiver, l'automne aussi parfois, mais il y a tellement d'autres choses. On a déjà fait plein de belles rencontres et pas uniquement au club. Vivre ça et vivre Bollaert, c'est quand même une sacrée expérience. « Ici, ça manque un peu de luminosité l'hiver, l'automne aussi parfois. Mais il y a tellement d'autres choses. Vivre ça et vivre Bollaert, c'est quand même une sacrée expérience » Vous aviez émis des doutes quant à votre avenir lors des trophées UNFP en déclarant que vous espériez être encore sur le banc à la reprise. Ces doutes ont-ils été levés ? Je n'ai pas dit que je partirais (il est sous contrat jusqu'en 2027), mais il était légitime que je me pose avec ma direction. Je voulais être sûr qu'on continue à être alignés. Je n'ai pas demandé de garanties, ce n'était pas un délire de dire "il faut garder lui et lui", je suis aussi manager général donc je sais qu'il y a certaines choses qu'on ne peut pas faire. Il était question de la façon dont on voit les prochaines années. Pendant ces jours à Marbella, on n'a pas fait que boire des coups. On a eu une longue discussion avec le président (Joseph)Oughourlian (aussi propriétaire), Arnaud Pouille (directeur général) et Greg Thil (directeur technique). Même s'il y a eu des sollicitations, ma décision intime a été rapidement prise. J'avais envie de vivre la saison prochaine ici et pas uniquement pour la Ligue des champions.
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Vs l’attendiez, voici l’interview de Mister Haise part.1 Foot exclusivité abonnés Franck Haise (Lens) : « Je n'aurais jamais pensé en arriver là » Deuxième lors de la précédente édition, Franck Haise, cette fois, décroche le trophée d'entraîneur français 2022-2023. (Marie Quéau/L'Équipe) Franck Haise, méconnu du grand public il y a trois ans, a été élu entraîneur français de la saison 2022-2023. Son fils et « France Football » l'attendaient avec le trophée, le 29 juin dernier, au premier jour d'une nouvelle saison lensoise marquée par la Ligue des champions. Théo Troude et Emmanuel Bojan, à Avion (Pas-de-Calais)mis à jour le 9 juillet 2023 à 10h20 ma liste commenter réagir partager France Football retrouvez tous les articles issus de France Football « Maël, votre fils de 21 ans (joueur de Compiègne, N3), qui vous remet le trophée d'entraîneur français de la saison, même votre épouse et le club étaient dans la confidence : vous ne l'attendiez pas, celle-là... Ah, ça, non ! Mon fils et mon épouse sont vraiment doués pour garder un secret. Je m'étais interrogé, justement, parce que ce trophée arrivait d'habitude en début d'année pour couronner non pas une saison sportive mais une année civile. Donc j'ai fini par penser que France Football avait arrêté les nominations d'entraîneurs. Quand je suis arrivé (dans l'amphithéâtre de La Gaillette, à 17 heures), j'ai vu Maël, je me suis dit : "Qu'est-ce qu'il fait là, mon fils ?" C'est une belle surprise. Mais je l'avais vu ce midi à la maison ! (éclat de rire). Haise reçoit son trophée des mains de son fils "Meilleur entraîneur français", quels sentiments vous parcourent en entendant ces mots ? Ça signifie beaucoup d'être avec tous ces entraîneurs prestigieux. (Il observe le palmarès au dos du trophée.) Il y a juste à lire les noms, c'est exceptionnel. Ça fait vingt ans que j'ai commencé ce métier. Donc c'est un chemin. Je n'aurais évidemment jamais pensé en arriver là. C'est une très belle récompense. C'est la reconnaissance aussi d'un club. Un entraîneur, sans un club, son staff et ses joueurs, ne peut pas prétendre à grand-chose. « On a fait un petit séjour à Marbella pour célébrer notre saison. Il y a eu un peu de vin, de champagne, de gin aussi. Ça m'a rappelé ma jeunesse. Mais on n'a pas fait que boire des coups. On a eu une longue discussion avec le président Oughourlian » La reconnaissance de vos pairs, c'est encore plus fort ? Qui d'autre qu'un entraîneur connaît aussi bien ce passionnant métier, les difficultés inhérentes à ce poste ? Quand Christophe (Galtier) avait gagné, j'avais lu France Football, j'étais deuxième, je me rappelle très bien l'encadré qui m'était réservé (janvier 2022). Il y a peu de choses qui me rendent vraiment fier, mais que des entraîneurs de cette qualité votent pour moi, c'est très touchant. J'ai hâte de connaître le détail de leurs votes. Vous terminez loin devant le sélectionneur national Didier Deschamps. L'effet des 84 points en Championnat, du capital sympathie et du jeu de Lens depuis quelques saisons ? Un peu de tout ça. D'abord, il faut des résultats, et les entraîneurs qui votent le savent très bien. On en a eu. Même si je tiens à rappeler qu'on a fini deuxièmes. Il y a eu un champion, le Paris Saint-Germain, avec Christophe Galtier comme entraîneur. Mais bon, Christophe en avait déjà eu tellement (deux trophées FF en 2019 et 2021), il pouvait en laisser un peu aux autres ! Ensuite, l'évolution du jeu sur les trois ans depuis la montée en Ligue 1. On s'inscrit dans la régularité, avec un budget qui n'a jamais été le plus gros de L1 et qui ne le sera jamais. Et puis, je veux y croire, il y a aussi un capital sympathie pour le club, par rapport à ce qu'on essaie de véhiculer. Tout ça, mêlé, donne ce résultat. Mais, en effet, finir devant Didier Deschamps, qui a mené l'équipe de France une fois encore en finale de la Coupe du monde, ce n'est pas rien. Cette saison, sous la direction de Franck Haise, le RC Lens a fini la saison deuxième avec 84 points, un total jamais atteint par le club artésien. (Frédéric Porcu/L'Équipe) Au vu de votre saison, est-ce vraiment une surprise ? Si les entraîneurs ont voté pour moi, c'est qu'il y a du travail derrière. Je sais tout le travail réalisé au quotidien par les différentes équipes, sur le recrutement, l'accompagnement des joueurs... Il y a un alignement entre la direction et les gens qui bossent pour le club. C'est une vraie chance, parce que c'est un métier difficile. Vous le voyez bien, ça saute de partout. On est passés à moins de douze mois d'espérance de vie en moyenne pour un coach dans un même club. Je n'oublie pas non plus que je vais entamer ma cinquième saison. Parfois, changer de projet peut être attrayant parce qu'il y a de la nouveauté, peut-être des moyens supplémentaires. Mais c'est aussi bien d'accompagner un club dans la durée. Ça fait déjà trois ans et demi. On peut mettre des choses en place. On parle de sujets comme l'amélioration de La Gaillette, les finances, les abonnements... Ça donne une ouverture beaucoup plus importante. lire aussiLe classement de l'entraîneur français France Football 2022-2023 Grâce à votre élection, vous aurez l'honneur d'être juré dans un an. Petit jeu : voici la liste des nommés pour cette saison, pour qui auriez-vous voté ? Je vais être assez franc, il y a trois entraîneurs pour lesquels j'ai voté pour les trophées UNFP. Dans l'ordre alphabétique : Pascal Gastien, Régis Le Bris et Philippe Montanier. Mais c'est un choix loin d'être simple. Trois entraîneurs qui ont des principes et arrivent à faire bien jouer leur équipe... Oui, ils n'ont pas les plus gros moyens et ont quand même fait des choses assez exceptionnelles. Le 1 janvier dernier, Seko Fofana et les Lensois donnaient la leçon au PSG de Carlos Soler (3-1). C'est à ce moment-là que Franck Haise a pris conscience que son équipe pouvait faire quelque chose de grand. (Bernard Papon/L'Équipe) Lors de notre rencontre dans votre cave à vin préférée, il y a un an, vous nous disiez que la condition pour boire quelques bouteilles avec les joueurs était de se qualifier pour l'Europe. Combien en avez-vous descendu ? Je n'ai pas compté ! On a fait un petit séjour à Marbella (en Espagne) pour célébrer notre saison. Il y a eu un peu de vin, de champagne, de gin aussi. Ça m'a rappelé ma jeunesse. lire aussiToute l'actualité du mercato À quel moment de la saison vous êtes-vous dit que vous étiez forts et que vous pouviez faire quelque chose de grand ? On a quand même été assez vite réguliers, on a connu une seule défaite lors de la phase aller (à Lille, 0-1, le 9 octobre). Mais il y a peut-être un point de bascule : la victoire contre le Paris Saint-Germain, 3-1 à Bollaert (le 1er janvier). Quand on est capables de faire ça, d'avoir une régularité plus importante sur le plan défensif, beaucoup de choses deviennent possibles. On a senti qu'on avait gagné en maturité cette saison, dans les équilibres d'équipe. Mais je ne pensais pas finir deuxième, à ce moment-là. Pas du tout. On avait fait cinq points de plus entre la première et la deuxième saison en L1, de 57 à 62. Donc, je me disais qu'il fallait faire cinq points de mieux. Donc je me disais qu'avec 67 points, on aurait déjà de grandes chances d'atteindre l'Europe. « La deuxième place ? Je ne sais pas si les joueurs étaient assez fous pour y penser mais ils ont dû y penser, plus tôt que moi » Vous sentiez votre équipe capable de durer ? Oui. On a eu un trou d'air en termes de résultats sur quelques matches (1 victoire, 4 nuls et 2 défaites entre fin janvier et début mars), mais dans les stats et dans le jeu, sur le plan athlétique, sur le nombre d'occasions créées et concédées, on était toujours à un très bon niveau. On trouvait moins de solutions, on était moins efficaces mais, dans la globalité, on était dans les mêmes données. Et puis on était calmes. J'avais des meneurs, des cadres pour insuffler l'idée qu'on se devait d'être ambitieux. Avec la confiance qui a grandi dans ce groupe et cette solidité qui était affirmée - 29 buts encaissés en Championnat -, on parvient à terminer deuxièmes avec 84 points. Je ne sais pas si les joueurs étaient assez fous pour y penser, mais ils ont dû y penser, peut-être plus tôt que moi. La Coupe du monde en milieu de saison a-t-elle été un avantage pour régénérer les corps et tenir la distance physiquement, cette fois-ci ? Oui, je l'ai pris comme une opportunité de pouvoir couper. Trois de nos joueurs ont disputé la Coupe du monde (Openda, Frankowski, Abdul Samed ; Medina était réserviste), mais ils ne sont pas allés au bout et on a pu les récupérer assez tôt. Ça nous a aussi permis d'avoir du temps pour intégrer Julien Le Cardinal, Adrien Thomasson, Angelo Fulgini.