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Seront absents côté marseillais : Cornelius Lirola Harit Blanco Moumbagna Carboni De retour de sélection argentine et bloqués par la neige à Paris hier, Balerdi et Rulli retrouveront le groupe marseillais directement à l'hôtel à Lens dans la soirée.
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[L1: Saison 2024/2025 du RC Lens] Refonte !
West'ier a répondu à un(e) sujet de MisterFraiZ dans RC Lens
« On a toujours la volonté très forte d’acquérir le stade » : Bollaert, un axe de développement pour le RC Lens Dans un long entretien, le directeur général du Racing, Pierre Dréossi, est revenu sur ce qui peut permettre au club de se projeter durablement : l’éventuel achat du stade et la formation (3/3). « Bollaert doit vivre mieux et plus » Le stade est, avec le mercato, l’autre dossier chaud de l’hiver. « La volonté d’acquérir le stade n’a pas disparu, c’est clair et elle est très forte. » La date limite du 31 décembre pourrait toutefois « bouger un peu ». Ce qui laisse une petite marge au Racing pour élaborer le financement de cet achat. Dans les semaines qui viennent, vraisemblablement en début d’année prochaine, le RCL présentera son projet pour Bollaert. « Avoir un acquis, une assise, c’est important pour un club. C’est important dans le projet. Le stade est un axe de développement, mais pas le seul. Une fois qu’on aura le stade, on devra réfléchir sur comment développer nos produits. La grande difficulté du RC Lens aujourd’hui, c’est comment développer quelque chose quand tu es plein partout, avec des choses qui ne vont pas changer : les abonnements, pratiquement les moins chers en France, ça ne bougera pas, c’est hors de question de les augmenter. Et le naming du stade, c’est non ! Ça fait déjà deux recettes en moins. La réflexion c’est comment on peut faire évoluer la principale source de recettes hors trading, qui est quand même le stade. Ce n’est pas ça qui nous fera gagner 15 M€ mais Bollaert doit vivre mieux et plus. On a pas mal d’idées. » La formation : « c’est insuffisant » Autre axe clé : la formation. Faire rentrer les jeunes dans l’effectif pro permet d’attirer les jeunes potentiels, qui savent qu’ils auront un débouché, et développer (puis revendre) ses propres talents. « Le trading dans le football moderne est un élément d’équilibre et d’ambition obligatoire. Les effectifs d’ici, c’est insuffisant. Il y a beaucoup de raisons. Dire au centre de formation, ils sont mauvais, c’est simpliste, ce n’est pas tout à fait ça. La politique qui a été mise en place ne correspond pas à ça. Maintenant, le problème de cette volonté et de ce projet-là dans ce domaine-là c’est que ce n’est pas tu arrives et tu dis on va faire sortir nos jeunes, ils vont arriver la semaine prochaine. Il faut du temps. » Ce projet a déjà commencé, en intégrant les jeunes – « une vraie volonté du club acceptée par l’entraîneur et on voit bien que ça s’ouvre » – et en leur proposant aussi des entraînements ciblés avec Edward Still, entraîneur adjoint. « Le staff professionnel s’occupe des meilleurs joueurs une fois par semaine sur l’entraînement, les meilleurs ont un programme particulier. Tous les mois aussi, on organise des matchs pour que la post-formation continue à jouer. » Parce que les achats à 30 M€ (Wahi) ou 15 (Diouf), c’est fini. Recruter en gardant son identité Le RC Lens continue de prospecter à l’étranger pour débusquer des Kodir Khusanov en puissance, tout en veillant à ne pas trop s’éparpiller. Question d’équilibre, là encore, et ça vaut aussi pour les pros. « Je tiens à ce qu’on garde l’identité du club. Je pense que l’identité du club, elle est liée aujourd’hui à des Sotoca, Gradit. On ne peut pas prendre 3 joueurs d’Ukraine, 4 joueurs du Brésil, 5 joueurs d’Argentine. Il faut faire attention à l’équilibre. L’équilibre, c’est combien de jeunes, combien de vieux, combien de… L’équilibre a été bien fait ici, tu sens une vraie équipe, quand je vais dans le vestiaire, quand je mange avec eux le midi. Même les étrangers, je prends Fac (Medina), c’est un mec extraordinaire, ce mec, il est extraordinaire. Des effectifs, j’en ai vu peut-être 30 et j’ai fait 400 transferts dans ma vie, mais Fac, c’est un mec extraordinaire. Et il y en a plein. J’ai souffert avec Kevin (Danso). C’est un mec très intelligent, très réfléchi et humainement… Ça, ça a été bien fait, par hasard ou par réflexion, je n’en sais rien, mais c’est un effectif agréable à manager et ça fait plaisir. Et il est capable d’intégrer les jeunes C’est important, le petit Pouilly qui est issu du centre, issu du club, je dirais même plus, qui est chez lui, on est en discussion parce qu’il n’a signé qu’un an. Il y a des mecs bien dans cette équipe. Et il faudra faire attention de garder cette particularité qui disparaît un peu dans le foot moderne. Mais ici, il faut le garder encore plus qu’autre part. » https://www.lavoixdunord.fr/1525647/article/2024-11-22/toujours-la-volonte-tres-forte-d-acquerir-le-stade-bollaert-un-axe-de -
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West'ier a répondu à un(e) sujet de MisterFraiZ dans RC Lens
RC Lens : « Pas de catastrophisme cet hiver », assure Pierre Dréossi mais un mercato d’été qui contraint celui de janvier Deuxième partie d’un long entretien où le directeur général du Racing a évoqué sa quête d’équilibrer les aspects économiques et sportifs (2/3). Un mercato d’été insuffisant Pierre Dréossi le reconnaît, avec douze départs, mais pas majeurs hormis Wahi à Marseille (26 M€ hors bonus) pour six arrivées, « le mercato d’été n’est pas une réussite totale. La masse salariale, au niveau du nombre, ce n’est pas suffisant, ça aurait pu être 14 et 6. » En cause notamment, les transferts avortés aux visites médicales de Kevin Danso à la Roma et Neil El Aynaoui à Monaco, qui devaient rapporter plus de 40M€. On a les deux problématiques connues de tous, Danso et El Aynaoui, Et sportivement, on voit bien qu’on a un petit embouteillage au milieu, avec des joueurs de qualité qui méritent sûrement tous de jouer. Mais ça a été comme ça. Et derrière, notre volonté, c’est de promouvoir Kodir (Khusanov), ce qui n’était pas vraiment le cas de la cellule de recrutement au départ qui disait qu’il fallait remplacer Danso. Quand on est arrivés, j’ai discuté avec les gens ici et Kodir a vite été la priorité. Je me suis dit, notre politique, il faut la mettre en place. On ne va pas attendre dans 5 ans, on va faire ça. Mais ça ne m’était jamais arrivé, deux joueurs que tu vends, où tu es prêt à signer, tu as l’accord du club et d’un coup, on t’appelle pour te dire il faut qu’ils reviennent… Et avec les problèmes de Danso, ça compte beaucoup dans l’efficacité du recrutement de l’été. Économiquement, c’est plus de 40 M€ pour les deux. Et même sportivement, Neil a fait des entrées mais pas encore un match, parce qu’il y a du monde, le replacement d’Adrien Thomasson, Ojediran pas loin d’arriver, ça fait du beau monde et ça devient presque un problème. » Le nouveau boss artésien admet que ce mercato « n’a pas apporté une grande plus-value, mais permet d’avoir un effectif, au départ sans les blessures, beaucoup plus équilibré. » Côté finances, Lens n’a pas réussi à se séparer, entre autres, de Nampalys Mendy, et les salaires des recrues restent, pour certains, également importants (près de 200 000€ mensuels pour Nzola, mais qui est prêté, un peu plus de 100 000€ pour Zaroury et Satriano selon nos informations). Un mercato d’hiver contraint mais « on a des actifs intéressants » Cet hiver, le mercato (1er janvier – 3 février) servira à terminer ce qui n’a pas été fait l’été dernier : réduire la taille du groupe et faire rentrer de l’argent. Les 40 M€ pas réalisés cet été ? « Oui, ce serait l’idéal. On a des actifs intéressants et déjà des intérêts de certains clubs. Pour nous, le plus difficile, ce n’est pas de vendre, c’est d’avoir un équilibre entre nos soucis économiques et l’objectif sportif. Tu ne vas pas vendre tout le monde et te retrouver avec une équipe en bois. Il n’y a pas de catastrophisme à avoir cet hiver. Je pense que le mois de janvier va nous permettre de d’équilibrer ce qu’on aurait pu faire, ce qu’on n’a pas pu faire cet été. Le RC Lens ne se sent toutefois pas sous la contrainte ni inquiet du jeu d’acheteurs qui voudraient tirer les prix vers le bas et veut combiner équilibre sportif et équilibre économique. « Ils feraient une erreur. Parce qu’on travaille aussi sur d’autres apports pour essayer d’équilibrer le club. » « Pas la volonté d’investir cet hiver, un mercato d’ajustement » Lens n’a « pas la volonté d’investir cet hiver » mais piste, selon nos informations, un attaquant voire un piston droit, s’il arrive à « dégraisser ». « L’idéal, si on vend bien, c’est de se dire est-ce qu’on ne peut pas se renforcer devant ? Tout en sachant que le marché d’hiver, pour se renforcer devant, il n’est pas si simple que ça. Si tu mets 30 millions sur un joueur, tu as plus de chances d’en trouver que si tu cherches un prêt. » Et le «DG» de réfuter au passage la piste de l’ailier international égyptien du Pyramids FC, Ibrahim Adel. « Mais le mercato d’hiver est rarement quelque chose sur du long terme. Ce sera l’ajustement par rapport aux blessures, aux départs. C’est aussi sur le long terme pour ne pas bloquer la volonté de faire rentrer nos jeunes dans l’effectif. » Une prolongation de Tom Pouilly, qui n’avait signé qu’un an, est d’ailleurs en discussion. https://www.lavoixdunord.fr/1525584/article/2024-11-22/rc-lens-pas-de-catastrophisme-cet-hiver-assure-pierre-dreossi-mais-un-mercato-d -
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West'ier a répondu à un(e) sujet de MisterFraiZ dans RC Lens
RC Lens : la mission de Pierre Dréossi, « mettre en place un projet durable » Première partie d’un long entretien où le directeur général du Racing évoque son arrivée, ses premiers chantiers, notamment le choix de l’entraîneur, Will Still, et le projet à mener (1/3). L’arrivée à Lens : prendre la mesure des chantiers « Il faut du temps pour rentrer dans les problématiques d’un club, avec un temps très, très court sur le court terme. La saison arrive, tu arrives le 3 juin, et tu découvres beaucoup de choses. Le club, dans sa généralité, tu connais, tu connais relativement les gens, et tu dois comprendre le fonctionnement, parce qu’il y a peu de choses qui ont changé, à part le DG et l’entraîneur. C’est peu de choses, et c’est beaucoup. C’est beaucoup sur le sportif et même sur le fonctionnement. Et après, tu dois surtout connaître les problématiques, parce que quand ça change, souvent, c’est parce qu’il y a eu des problèmes. Je parle de la direction générale. Il faut que ce soit clair, ce n’est pas une question de personnes, c’est une question de problématiques qui n’ont pas été acceptées par l’actionnaire. Donc, ça demande un peu de temps de comprendre pourquoi on en est arrivé là et de mettre en place un plan et un projet. C‘est un projet qui va être sur trois ans, mais il faut faire fonctionner maintenant. » Dans ce projet, les politiques économique et sportive du club, doivent redevenir associées. « Aujourd’hui, il faut qu’on revienne à un équilibre pour que le Racing Club de Lens vive. C‘est difficile aujourd’hui de penser à un club équilibré financièrement, mais en tout cas, un club peut avoir une politique qui correspond à ce qu’il peut faire et à ses moyens. Je ne suis pas un nettoyeur qui va dire je vais vendre les 4 fauteuils et la table, parce que ça va nous rapporter du pognon. Je veux mettre en place une politique pour que, de façon durable, Lens puisse se stabiliser dans un endroit qui correspond à titiller l’Europe tous les ans. » Le tout, en intégrant les jeunes du centre de formation. Will Still, le bon choix au bon moment « La première chose qui a été importante, et qui a été la plus importante pour moi, c’est de trouver un entraîneur », indique Pierre Dréossi. Après Franck Haise, il souhaitait « trouver l’entraîneur qui correspond à ce que Lens est parce que je ne vais pas changer Lens qui est un club très particulier, avec une identité très, très forte. Will Still correspond vraiment à ce qui était souhaité, il correspond au club, au jeu, à son effectif, tactiquement, au niveau énergie, au niveau jeu… Et quoi qu’il se passera, je pense que c’était le bon choix au moment où on l’a fait. C’est quelqu’un de vrai. » Autre paramètre à intégrer pour l’entraîneur, qu’il accepte « les limites et ce qu’on veut faire. Quand tu dis à un entraîneur, notre politique va complètement changer parce qu’on est parti un peu trop loin et qu’on va revenir à quelque chose qui correspond plus à Lens, il faut qu’il accepte, parce qu’après, tu sais que si tu n’en parles pas, tu n’as pas de problème tout de suite. Mais quand, au début du championnat, il te dit, je n’ai pas eu un avant-centre à 30 millions et qu’en revanche, celui à 30 millions, on va te le vendre… Avec l’entraîneur, il faut toujours être clair au départ. Comment ça va fonctionner, hiérarchiquement : voilà, tu ne vas pas être le patron du club, tu vas être l’entraîneur. Quels sont les moyens, qui sont déjà des moyens, quelles sont les ambitions, quels sont les objectifs, et comment on va y arriver, parce qu’autrement, à un moment, il va être en conflit avec le club. Il va se dire, il y a tromperie sur la marchandise. » Une réorganisation à digérer Cet été, c’est tout un organigramme à la tête du club qui a été repensé pour un meilleur travail et une organisation plus efficiente. Diego Lopez, qui était responsable du recrutement, est passé directeur sportif avec pour mission principale le recrutement. Jean-Louis Leca est coordinateur sportif et s’occupe du vestiaire des pros. « Les choses sont désormais claires, plus fluides. La grosse problématique, c’est qu’un nouvel entraîneur, un nouveau directeur général, un nouveau directeur du recrutement, un nouveau directeur sportif, un nouveau coordinateur, ça fait beaucoup. Après, il faut que tout ça fonctionne. Le mercato est arrivé trop vite. Maintenant, c’est plus clair. Moi, ça me permet de prendre un peu de hauteur et de m’occuper du projet plus que de savoir si on va faire trois ailiers gauches et quatre attaquants. Tant mieux. Plus il y a de gens qui travaillent dans des cases, plus ça nous permet d’aller dans le projet global. » Le président Joseph Oughourlian s’est adjoint un conseiller spécial, qui vient une ou deux fois par mois, regarde le fonctionnement sans fonction hiérarchique. « On discute de tout, surtout du sportif d’ailleurs, on lui dit ce qu’on fait et comment ça marche. Je pense que ce que veut le président, c’est de ne plus en arriver à ce qui lui est arrivé la saison dernière, c’est-à-dire découvrir un peu trop tard ce que le club faisait. » https://www.lavoixdunord.fr/1525510/article/2024-11-22/rc-lens-la-mission-de-pierre-dreossi-mettre-en-place-un-projet-durable -
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Pourquoi le RC Lens doit vendre pour 40 M€ cet hiver, Pierre Dréossi veut « rééquilibrer » le club Le nouveau directeur général, arrivé début juin avec un mandat de trois ans, veut construire un projet plus en rapport avec ce qu’est le club artésien, mais qui doit aussi « fonctionner maintenant ». Le mercato de janvier est censé, dans l’idéal, compenser un été en deçà des attentes du président Joseph Oughourlian. Un mercato d’été insuffisant Pierre Dréossi le reconnaît, « le mercato d’été n’est pas une réussite totale. On a les deux problématiques connues de tous, Danso et El Aynaoui (recalés aux visites médicales par la Roma et Monaco, des transferts qui devaient rapporter plus de 40 millions d’euros). Et sportivement, on voit bien qu’on a un petit embouteillage au milieu, avec des joueurs de qualité qui méritent sûrement tous de jouer. Ça ne m’était jamais arrivé : deux joueurs que tu vends, où tu es prêt à signer, tu as l’accord du club et d’un coup, on t’appelle pour te dire qu’il faut qu’ils reviennent… Et avec les problèmes de Danso, ça compte beaucoup dans l’efficacité du recrutement de l’été ». Avec douze départs, mais pas majeurs hormis Elye Wahi à Marseille (26 M€ hors bonus), pour six arrivées, le nouveau boss artésien admet que ce mercato « n’a pas apporté une grande plus-value, mais permet d’avoir un effectif, au départ sans les blessures, beaucoup plus équilibré ». Côté finances, Lens n’a pas réussi à se séparer, entre autres, de Nampalys Mendy, et les salaires des recrues restent, pour certains, également importants (près de 200 000 € mensuels pour M’Bala Nzola, mais qui est prêté, un peu plus de 100 000 € pour Anass Zaroury et Martin Satriano, selon nos informations). Un mercato d’hiver contraint Cet hiver, le mercato (1er janvier - 3 février) servira à terminer ce qui n’a pas été fait l’été dernier : réduire la taille du groupe et faire rentrer de l’argent. « On a des actifs intéressants et déjà des intérêts de certains clubs. Pour nous, le plus difficile, ce n’est pas de vendre, c’est d’avoir un équilibre entre nos soucis économiques et l’objectif sportif. Tu ne vas pas vendre tout le monde et te trouver avec une équipe en bois. Le mercato d’hiver va nous permettre d’équilibrer ce qu’on aurait pu faire, ce qu’on n’a pas pu faire cet été. » Le RC Lens ne se sent toutefois pas sous la contrainte, ni inquiet du jeu d’acheteurs qui voudraient tirer les prix vers le bas. « Ils feraient une erreur. Parce qu’on travaille aussi sur d’autres apports pour essayer d’équilibrer le club. » Et avec l’idée aussi de pouvoir prendre un attaquant et un ailier, probablement en prêt. Stade et formation, les axes de développement L’acquisition du stade est l’autre dossier chaud de l’hiver. La date limite du 31 décembre n’est plus définitive. Ce qui laisse un peu de marge au Racing pour élaborer le financement de cet achat. Dans les semaines qui viennent, vraisemblablement en début d’année prochaine, le RCL présentera son projet pour Bollaert. « C’est important dans le projet. Le stade est un axe de développement, mais pas le seul. Une fois qu’on aura le stade, on devra réfléchir sur comment développer nos produits. La grande difficulté du RC Lens, aujourd’hui, c’est comment développer quelque chose quand tu es plein partout, avec des choses qui ne vont pas changer : les abonnements, pratiquement les moins chers en France, ça ne bougera pas ; le naming du stade, c’est non. Ça fait déjà deux recettes en moins. » Mais Bollaert doit vivre mieux et plus. « On a pas mal d’idées. » Autre axe clé : la formation. Faire rentrer les jeunes dans l’effectif pro permet d’attirer les jeunes potentiels, qui savent qu’ils auront un débouché, et développer (puis revendre) ses propres talents. Ce projet a déjà commencé, en intégrant les jeunes et en leur proposant aussi des entraînements ciblés avec Edward Still. « Le staff professionnel s’occupe des meilleurs joueurs une fois par semaine sur l’entraînement, les meilleurs ont un programme particulier. » Parce que les achats à 30 M€ (Wahi) ou 15 (Andy Diouf), c’est fini. La préoccupation de la DNCG sans catastrophisme Lens bosse assidûment pour apporter des solutions concrètes à la commission, début décembre, dans un contexte délicat entre ventes non réalisées l’été dernier, masse salariale pas assez réduite et droits TV en baisse (- 14 M€). Joseph Oughourlian a déjà annoncé un nouvel emprunt et le club, qui a sécurisé ses revenus commerciaux, a besoin de trouver d’autres financements cette saison. Ce ne sera pas par le biais, à ce stade, d’un nouvel actionnaire. Une augmentation de capital ? On devrait en savoir plus rapidement. Pierre Dréossi se veut, en tout cas, rassurant sur ce passage obligé de mi-saison : « Préoccupés, il faut l’être. Inquiets ? Il n’y a pas de catastrophisme à avoir cet hiver. Je pense que le mois de janvier va nous permettre de rééquilibrer ça. La DNCG, le plus important, c’est de passer en fin de saison. » « Ramener plus de rigueur financière », c’est la mission assignée par Joseph Oughourlian à son « DG ». « C’est ma mission principale, en ayant une politique qui correspond à Lens. Je ne suis pas un nettoyeur qui va vendre les quatre fauteuils et la table parce que ça va nous rapporter du pognon. Il faut construire un projet durable. » Interview à retrouver en longueur en trois parties ce vendredi sur notre site. https://www.lavoixdunord.fr/1525493/article/2024-11-22/pourquoi-le-rc-lens-doit-vendre-pour-40-meu-cet-hiver-pierre-dreossi-veut -
RC Lens – « Venir ici était une évidence » : Gabin Capuano, l’attaquant prometteur de la réserve Arrivé l’été dernier au RC Lens, Gabin Capuano (18 ans) enchaîne les bonnes prestations avec la réserve. L’attaquant aime participer au jeu et se mettre au service du collectif. Mais c’est aussi et surtout devant le but qu’il progresse de semaine en semaine. Lors du récent Lens B – Entente Sannois Saint-Gratien (3-0), Gabin Capuano a brillé. Outre l’ouverture du score d’une tête puissante sur corner, il a livré un solide match d’avant-centre. Cette réalisation est la deuxième, après celle à Vimy, en six matchs de National 3, la troisième si l’on ajoute son but inscrit en U19 face au PSG. Point d’appui précieux mais capable de prendre la profondeur, il s’est aussi illustré par une offrande qui n’a finalement pas été transformée par son coéquipier. « Je suis plutôt altruiste », sourit-il. Et vaillant, pourrait-on ajouter, tant il n’a pas rechigné à assumer un rôle défensif, gênant les premières relances sannoisiennes. Vincent Carlier, l’entraîneur de la réserve sang et or, était ravi de la prestation de son attaquant de 18 ans : « Je suis heureux qu’il ait marqué. Son travail est récompensé. Il se créait beaucoup d’occasions mais ne trouvait pas le chemin des filets ». Comme en atteste son rush mal conclu à l’orée du dernier quart d’heure, le natif d’Aubenas (Ardèche) doit encore s’améliorer dans le dernier geste. « Je n’étais pas inquiet de ce manque d’efficacité », affirme-t-il, faisant passer la performance collective avant ses stats. Gabin Capuano a rejoint le Pas-de-Calais à l’intersaison, en provenance de l’Olympique Valence. Alors benjamin du groupe senior, il a inscrit huit buts, dont le premier de son club en National 3, et délivré quatre passes décisives en 25 sorties. Double buteur en finale à Clairefontaine, il a grandement contribué au titre de champion de France des sections sportives labellisées FFF du lycée Algoud-Laffemas (trophée Jean-Leroy). « J’ai effectué un essai à Lens… et il a été concluant. Venir ici était une évidence. Le projet du Racing me correspond », apprécie le jeune homme qui ne cache pas son ambition de devenir professionnel… sans brûler les étapes : « Je prends séance par séance, match par match. » Et, espérons-le, but par but. N3 : Pays de Cassel – Lens B. Samedi 23 novembre à 18h.
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Sotoca sur Wahi : « C’est un bon petit, un bon gamin, avec un bon état d’esprit et un gros potentiel. J’espère qu’il fera la carrière à la hauteur de son talent, il en a beaucoup. On était ravis de l’avoir avec nous. Une fois la Ligue des champions démarrée, avec ce but important contre Arsenal, ça a été mieux. Dans un vestiaire, c’est quelqu’un d’agréable, adorable, même s’il a un côté un peu foufou, on ne peut que l’aimer. Il avait la pression de son premier gros transfert. À Marseille, ça a fait un peu la même chose. » L’attaquant lensois ne doute absolument pas de l’avenir de Wahi et s’en méfie même, parce qu’il jouera contre Lens samedi : « Il a toutes les qualités pour réussir au haut niveau. Il a le temps de prouver. On lui dira bon jour après le match. S’il faut lui mettre 2-3 coups, on ne s’en privera pas », a-t-il glissé en rigolant.
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https://www.rclens.fr/fr/news/70-ans-anniversaire-gervais-martel-rclens-20241120
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Annoncé encore blessé par Still.
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Je suis à la recherche de 2 places pour ce match, si quelqu'un a ça (à un prix raisonnable bien entendu), mes messages privés sont ouverts
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https://www.nordlittoral.fr/228420/article/2024-11-17/rc-lens-n3-mamadou-koto-camara-dans-un-coin-de-ma-tete-je-pense-un-jour-jouer
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C'est Lucas Digne ou Andrea Pirlo sur le terrain ?
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But qui n'est pas accordé à Digne mais considéré comme un CSC du gardien. Pour son premier but en Equipe de France, c'est balot.
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Si cela n’atteint pas la somme d’argent consentie par Guershon Yabusele pour se libérer de son contrat avec le Real Madrid pour avoir le droit à une seconde chance en NBA, Facundo Medina a tout de même fait un effort financier pour honorer sa convocation de dernière minute en équipe nationale, lui qui n’avait plus eu l’honneur d’un appel en sélection depuis septembre 2023. Le défenseur du RC Lens a ainsi pris les choses en main pour rejoindre le continent sud-américain. « Quand nous l’avons appelé, il a obtenu son billet d’avion lui-même instantanément parce qu’il voulait absolument nous rejoindre, souligne Lionel Scaloni. C’est quelque chose de précieux. Il ne faisait pas partie de la liste ni même de la pré-liste, il a tout fait par lui-même. Il est allé parler à son entraîneur, il a payé son billet et il est arrivé ce matin. C’est quelque chose à valoriser, parce que c’est un très bon message pour le groupe. » Resté sur le banc de touche contre le Paraguay (2-1), Facundo Medina a ainsi assisté à la défaite surprise de son équipe, avec à la clé un coup de gueule de Lionel Messi contre l’arbitre de la rencontre. Avant de revenir à Lens, le défenseur central aura peut-être le droit à un minimum de temps pour le récompenser contre le Pérou, dans la nuit de mardi à mercredi.