Au delà de la victoire, c'est la sensation d'être revenu à la belle époque qui me fait le plus kiffer. Cette époque où on partait favori lors de la plupart de nos matchs, même face à des gros, car on avait un statut de club européen. Cette époque où on imposait notre jeu, quelque soit le niveau de l'adversaire.
Il y a deux ans, je regardais le calendrier et je me demandais contre quelles équipes on avait une chance de gagner. Aujourd'hui, aucune équipe ne me fait vraiment peur, sauf peut-être Paris. Je ne vois pas de calendrier défavorable à aucun moment dans la saison, il n'y a plus de complexe vis-à-vis des équipes qui sont en L1 depuis plus longtemps que nous. On est redevenu ce qu'on était il y a une vingtaine d'années. Ne reste plus qu'une qualification européenne pour boucler la boucle.