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Ruka-2

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Tout ce qui a été posté par Ruka-2

  1. Toute mes condoléances
  2. Hermel dans toute sa splendeur
  3. Franck Haise face aux lecteurs : « Les journées de 10-12 heures passent très vite ! » L’entraîneur du RC Lens a passé une heure, ce mercredi après-midi, à répondre sans détours aux questions de six abonnés de « La Voix du Nord ». Il a, entre autres, évoqué son rôle désormais élargi de manager général, à la fois enrichissant et chronophage. Un lieu généralement pas accessible au grand public, la cantine de la Gaillette, un entraîneur qui se rend disponible pendant une heure pour répondre aux questions de lecteurs passionnés, six abonnés de La Voix du Nord ont vécu un moment rare ce mercredi au centre technique et sportif du RC Lens, à Avion. « C’était une rencontre inoubliable », résume Perrine 38 ans, supportrice venue de Mecquignies. Il a été longuement question d’objectifs, d’Europe, de recrutement, de jeu évidemment, mais aussi des causeries d’avant-match, du calme que parvient - généralement - à garder le coach devant son banc, de son management et encore d’arbitrage. Avant-goût de ce « face aux lecteurs » à retrouver lundi dans La Voix des sports, ses nouvelles fonctions, depuis mi-octobre, de manager général. Franck Haise répondait à Jean-Luc, 69 ans, de Raimbeaucourt. « Entraîneur de l’équipe première, c’est déjà un poste de manager, mais qui n’est pas général. Il me permet, même si je ne suis pas tout seul, de manager l’équipe et tous les intervenants autour. Ça fait 55 à 60 personnes tournées sur l’équipe pro : 28 joueurs, avec les blessés, le staff médical, le staff technique, le team manager, l’intendant, les intervenants externes. Les informations remontent, je centralise, ils débroussaillent le terrain, notamment le responsable de la performance, Benoit Delaval. Manager général, l’idée, c’est que j’aie une connaissance d’abord de l’école de foot, de la préformation, la formation, la post-formation, du recrutement de la formation, du recrutement des pros et des féminines. » Dix minutes de pause quotidienne, ou pas Franck Haise l’avait dit en conférence de presse, fin janvier, ce rôle-là implique une charge supplémentaire de travail : « Manager général, c’est encore un peu plus d’heures de travail même si, avec la com’, j’essaye de me préserver. C’est d’abord très enrichissant, car c’est une vue globale, et fatigant, mais ça va de pair et ça ne me dérange pas trop. » À lire aussi Football : le RC Lens prend un bain de jeunesse Celui qui est aux commandes de l’équipe professionnelle du Racing depuis trois ans est allé un peu plus loin dans ses confidences aux lecteurs : « Dans mon bureau, j’ai un petit canapé, vieux, qui permet aussi de s’installer pour discuter quand je reçois trois ou quatre joueurs. J’essayais, quand j’étais seulement entraîneur, de prendre dix minutes chaque jour pour me poser, respirer en mettant sur mon téléphone un truc sous forme de musique qui me permet de redescendre et reprendre un peu d’énergie. Depuis que je suis manager, ça n’arrive plus très souvent. J’ai eu la chance aujourd’hui de pouvoir le faire. Ce matin, on a eu un entraînement en public avec près de 2000 enfants, même sans m’entraîner, j’étais râpé ! Mais les journées de dix-douze heures passent très vite. » Ce lundi dans « La Voix des Sports », retrouvez les six pages de l’interview de Franck Haise face aux lecteurs de « La Voix du Nord ».
  4. On se tape Turpin pour le quart Lyon - Grenoble Frappart OM Benoît Bastien La cdf c'est la prime aux pires arbitre du moment ?
  5. Oui il y a faute. Maintenant Liverpool a craqué
  6. Cette équipe. Liverpool qui s'est écroulé
  7. Ce CF !! C'est honteux ce marquage
  8. Magnifique banderole ^^'
  9. Mais bordel 🤣🤣 Sketch de gardien ^^'
  10. Ce match 😱 Quand tu vois le psg la semaine dernière et ces 2 équipes ça n'a rien à voir dans l'intensité.
  11. Et sa relance sur le côté aussi était magnifique
  12. MDR Ce but gag
  13. Malheureusement dans l'article il est marqué que ça a peu de chance d'aboutir... Mais c'est logique vu que c'est une sanction définitive. Ça créerait un précédent...
  14. « Le RC Lens, là où je dois être », confie Grégory Thil, nouveau directeur technique Promu directeur technique du RC Lens après le départ de Florent Ghisolfi pour Nice, en octobre, l’ancien buteur boulonnais raconte son nouveau poste et revient sur son premier mercato hivernal. Grégory, comment définissez-vous votre rôle de directeur technique, notamment par rapport à celui de directeur sportif qu’occupait Florent Ghisolfi ? « L’appellation change mais c’est assez similaire. On a voulu couper aussi, je pense, avec "l’après-Flo". On a remodelé l’organigramme, modifié un peu les fonctions. Les prérogatives de Franck (Haise) ont été un peu élargies, avec son rôle de manager général, notamment sur l’aspect formation. Le champ de ma fonction est un peu plus réduit que celui de "Flo" et assez clair. Je suis plus sur la partie recrutement, gestion des effectifs, du staff, post-formation, en lien avec Franck quoi qu’il arrive et Éric Sikora pour la post-formation. » Comment votre trio avec Arnaud Pouille, le directeur général, et Franck Haise fonctionne-t-il ? « On travaille beaucoup dans l’échange, c’est important, c’est bien. Il y a d’autres intervenants mais c’est un circuit très court d’information et de décision. On est d’ailleurs souvent alignés tous les trois, c’est une des forces du club. Le socle du RC Lens, c’est l’identité locale, si on est là, c’est que ce club nous fait vibrer. C’est mon cas. C’est un fonctionnement cohérent et plutôt performant jusqu’à présent. Et Joseph (Oughourlian, le président) est indispensable. Il a, par exemple, été très réactif sur le dossier Fulgini. Il nous a permis à nous de l’être et de finaliser le deal avant la fin du mercato. Il a une relation très franche avec Arnaud. C’est fluide. Après, je me mets beaucoup à la place de l’entraîneur. Quand j’étais joueur, j’ai parfois vu des directeurs sportifs qui n’étaient pas à leur place, ne respectaient pas leur champ de compétences et étaient trop interventionnistes. D’ailleurs, je pense que Franck ne l’accepterait pas et il aurait raison. Je suis là pour que le staff et l’équipe soient dans les meilleures dispositions, en apportant, avec ma personnalité qui doit permettre d’enrichir. » « On ne s’attendait pas forcément à une réorganisation comme celle-là. J’ai été dans le bain tout de suite » Depuis votre nomination mi-octobre, avez-vous pris vos marques, la mesure du rôle ? « J’ai toujours eu, déjà quand j’étais joueur, une vue un peu globale. Et même quand j’étais responsable du recrutement, ou dans la cellule auparavant, j’avais déjà cette projection-là sur la construction d’une équipe. Après, ça a été beaucoup beaucoup de travail. Il y a eu tout de suite la blessure de Jimmy (Cabot), qu’il a fallu pallier, et pas mal de dossiers en cours sur les prolongations, la réorganisation du staff performance (après le départ de son directeur Laurent Bessière et du préparateur physique Ghislain Dubois pour Nice). Il a fallu aussi restructurer la partie recrutement. On ne s’attendait pas forcément à une réorganisation comme celle-là. J’ai été dans le bain tout de suite. Mais il y a dans ce club des ressources internes intéressantes, plein de gens pour m’aider, bienveillants. ça aurait été beaucoup plus compliqué en arrivant de l’extérieur. Là c’est juste une évolution, d’autres fonctions. Mais désormais on a davantage de visibilité sur notre effectif, le staff déjà en place, sa prolongation. » Vous vous sentiez prêt pour passer ce cap, saisir cette opportunité ? « Je ne sais pas si c’est une histoire d’opportunité. Ça s’est présenté, je ne m’y attendais pas. Après ce sont des choix de vie, dictés par certains événements. Et si des gens te proposent cette fonction-là, c’est qu’ils ont confiance en toi, qu’ils pensent que tu es en capacité de l’occuper. Je ne me suis jamais fait non plus une montagne de ce rôle. C’est un maillon dans la chaîne du club, ce n’est pas Franck Haise, qui a un rôle encore plus important. Moi, je suis là aussi pour faire du lien. Directeur sportif ou technique, c’est quelqu’un d’important dans un club, avec des responsabilités mais ce qui compte, c’est comment tu travailles avec les gens en place. Je suis un serviteur du club et de Franck, je suis là pour qu’il soit dans les meilleures conditions. Mais c’est plus facile quand on est sur la même ligne. » Numéro un, ça ne se refusait pas ? Qu’est-ce qui a fait pencher la balance en faveur de Lens plutôt que l’OGC Nice avec lequel vous vous étiez d’abord engagé ? « Si ça pouvait se refuser. Ce n’est pas une question que le poste se refuse ou pas. Ce sont des événements qui ont fait que... Quand tu n’as pas tous les éléments dans une prise de décision et que tu en as d’autres ensuite, ta décision n’est pas forcément la même. Tu as des biais, elle peut être faussée. Ce n’est pas une fonction qui me faisait rêver mais ça m’a toujours attiré, interpellé, comme je me projetais déjà quand j’étais joueur à Boulogne, parce que c’est une globalité, une construction du club, une construction d’équipe, une association de profils. Ça t’amène de la richesse. C’est le contexte qui a fait que j’ai accepté, pas tout de suite d’ailleurs. J’ai d’abord refusé. Et puis surtout, je m’identifie beaucoup à ce club. Il y a des clubs comme ça qui te parlent beaucoup, où tu sens que ça passe les générations, comme Liverpool, même si je n’y ai jamais joué. Les valeurs que développe le RC Lens, et surtout Bollaert, la ferveur, l’atmosphère que ça dégage… Chaque fois que je venais y jouer, c’était exceptionnel, magique, c’est d’ailleurs ce que je dis aux joueurs. Tu ressens des choses, tu t’identifies. » Vous avez pourtant failli partir… « Oui par rapport à certains éléments, je ne vais pas revenir dessus. Maintenant chacun poursuit son chemin. C’est bien comme ça mais ça aurait pu être une possibilité en effet que je parte. Ça ne l’a pas été, tant mieux d’ailleurs, parce que je suis bien. Lens, c’est là où je dois être, là où je devais être quoi qu’il arrive. » Quels sont les changements par rapport à votre fonction précédente de responsable du recrutement ? « Avant, même si j’accompagnais l’équipe de temps en temps, je n’étais pas à son contact direct, c’était le rôle dévolu à "Flo". J’étais plus sur la partie recrutement, j’allais voir beaucoup plus d’autres matchs. Là, j’en vois moins sur le terrain, plus en vidéo. Le changement est là, dans la gestion des rapports avec le staff, la direction, les joueurs. C’est un rapport direct, ce qui était moins le cas avant. Ma hiérarchie, c’était "Flo", maintenant, je suis en lien beaucoup avec Arnaud Pouille, qui est top comme DG et m’apporte beaucoup. » C’est plus de pression malgré tout dans un rôle plus exposé ? « Je ne ressens pas la pression comme ça, non. La dynamique de l’équipe était très bonne, c’était important pour moi de ne pas la casser avec ce changement d’organigramme, qu’il n’y ait pas de gros couac. Je trouve qu’on a plutôt bien géré ça. C’est à l’image du club qui se structure depuis plusieurs années, du travail du staff, de Franck depuis trois ans. C’est la même chose quand on intègre un nouveau joueur, on a l’impression qu’il est là depuis quelque temps. On ne se rend pas compte mais il y a eu pas mal de changements de joueurs dans cette équipe, plus d’une dizaine, c’est beaucoup, un tiers de l’effectif, et de l’extérieur on peut parfois avoir l’impression qu’elle n’a pas bougé. C’est fluide, les profils sont bien identifiés et ça travaille bien pour les intégrer. Tout ça est fragile, ce n’est pas de la langue de bois, il faut être très vigilant mais il y a pour l’instant de la réussite, de la performance dans ce domaine. » L’aspect négociation est nouveau également, comment l’appréhendez-vous ? « J’étais déjà en lien avec certains agents mais je n’étais pas dans la négociation directe, comme maintenant. Ce n’est pas ce qui me passionne le plus, ça se passe bien, ça dépend des interlocuteurs. On est là pour défendre les intérêts du club avec, en face, d’autres interlocuteurs qui sont là pour défendre d’autres intérêts. L’idée, c’est qu’on se rejoigne in fine pour le bien du RC Lens, que le joueur soit heureux, ce qui est souvent le cas d’ailleurs. Je suis accompagné aussi, Arnaud est présent, ce n’est pas un gars à part dans un club. Il y a des montants en jeu, on représente une institution aussi. Ce sont des choses que je connaissais un peu, j’ai négocié mes propres contrats plusieurs fois (rires). Je n’avais plus d’agent en fin de carrière, ou quand j’étais jeune, directement avec des présidents, même si ce n’était pas au même niveau. J’aimais bien avoir le maximum d’informations. C’est important que les joueurs aussi aient beaucoup d’échanges avec leurs représentants pour connaître le discours du club, ce que disent le directeur sportif, le président ou l’entraîneur, qu’il n’y ait pas de fausses informations ou des omissions qui pourraient interférer. Un joueur qui ne se sent pas bien sur le plan émotionnel ou psychologique, il sera peut-être un peu moins bien sur le terrain. Il y a aussi des choses qu’on ne maîtrise pas. Mais globalement ça se passe bien, j’ai de bonnes relations avec les agents, j’essaie d’être le plus clair possible. » « Je suis plutôt assez clair, transparent avec les joueurs » Quelle serait votre patte ? « Je ne sais pas si on peut définir une patte tout de suite, c’est un peu tôt et ce n’est pas ce qui me préoccupe pour l’instant. Mais je suis plutôt assez clair, transparent avec les joueurs. J’essaie d’être dans un rapport de confiance aussi, ne pas être dans la compromission. J’ai été joueur, les joueurs sont des personnes intelligentes, ils ressentent tout ça même s’ils ne le verbalisent parfois pas bien. C’est important d’être soi-même simplement. » Vous avez bouclé votre premier mercato, en êtes-vous satisfait et comment l’avez-vous vécu ? « Je ne suis pas tout seul déjà, mais on est contents du premier recrutement, Julien Le Cardinal (arrivé en joker début novembre), qui avait été ciblé depuis longtemps, un joueur polyvalent. On avait des manques à la fois avec la blessure de Jimmy Cabot sur le poste de piston, et sur la partie défensive avec celle de Jonathan Gradit à l’épaule, et Christopher Wooh qui n’avait pas été remplacé numériquement. On était un peu juste sur ces postes. On a ensuite réagi en fonction de nos besoins. On s’est renforcé avec des recrues, Adrien Thomasson, sur un poste important alors que David Pereira Da Costa s’était blessé à l’épaule mais il y a aussi de l’anticipation, ce sont des joueurs qu’on suivait depuis longtemps et qui s’intègrent parfaitement dans ce qu’on met en place, ce que Franck propose. Ils se retrouvent dans l’animation, le projet de jeu et collent à l’esprit de l’équipe. Pour bien recruter, il faut d’abord bien connaître ton équipe pour trouver les bons profils susceptibles d’apporter un plus. » Avez-vous réalisé tout ce que vous vouliez ? « Ça dépend des besoins. On a réagi. On a eu en dernière minute la blessure d’Alexis Claude-Maurice. Angelo Fulgini, on le connaissait aussi depuis très longtemps, il avait déjà failli rejoindre le club auparavant, on a pu être réactif. Il y a peut-être d’autres postes qu’il aurait été bien de fournir, mais les opportunités sur le mercato d’hiver ne sont pas toujours évidentes. On est plutôt satisfaits de ce qui a été fait. » Vous n’avez pas recruté d’attaquant pur, alors que Wesley Saïd s’est ajouté ensuite aux blessés. Vous n’avez pas voulu, pas pu, pas trouvé ? « C’est Alexis (milieu offensif) qui se blesse, si c’est Wesley avant lui, peut-être qu’on se penche sur un attaquant. Ce n’est pas qu’on a paré au plus pressé mais c’est Alexis qu’il a fallu remplacer, et si David se remet bien, il reste sous la menace. On aurait pu vite être en flux tendu. Et les profils d’attaquant, c’est particulier sur le mercato d’hiver, c’est difficile de trouver des profils adéquats encore plus pour notre équipe. Et on est une équipe où le danger vient de partout. Un pur buteur, s’il n’est là que pour marquer des buts, l’équipe sera peut-être moins performante sur le plan défensif. C’est vraiment un équilibre dans un système de jeu avec beaucoup de mouvement, de polyvalence, d’animation qui demande beaucoup de connexions entre les joueurs, d’intelligence dans les déplacements. Il faut aussi faire confiance aux joueurs en poste, on est capable de marquer des buts ! La construction d’un effectif, c’est toujours un équilibre. On avisera plus tard sans doute. » Vous avez décidé de faire confiance aussi à Rémy Labeau Lascary, passé pro début janvier. « Exactement. C’est toujours une marque de confiance de signer son premier contrat professionnel et comme Franck l’a expliqué à Rémy, c’est aussi une récompense de son travail, c’est important. Il a beaucoup travaillé depuis son arrivée au club pour franchir des paliers. Ce n’était pas forcément un gros talent, de ceux dont tu te dis : " Lui, ça va être top et dans deux ans, il joue en Ligue 1 ". Rémy a un autre parcours mais comme d’autres joueurs de l’effectif qui ont un parcours un peu atypique, ça fait la richesse de notre équipe aussi, qui est un peu différente des autres équipes de Ligue 1. Elle est un peu à part sur ce qu’elle dégage sur la force collective, l’état d’esprit. On n’a pas un buteur type mais d’autres forces collectives qui amènent les joueurs à marquer et tout le monde peut être capable d’être décisif, ça se travaille aussi. Il y a encore des progrès à faire, Franck travaille à tendre vers ça. » Au mercato, « le danger, c’est de perdre ta ligne conductrice, directrice » Quels sont les enjeux des mercatos au RC Lens ? « Surtout bien identifier, anticiper pour toujours préserver notre identité, avec des joueurs qui ont beaucoup de convictions, de l’allant, du dynamisme, car on est acteurs de nos matchs. Le danger, c’est de perdre ta ligne conductrice, directrice. Il suffit que tu te trompes sur deux, trois recrutements pour vite mettre la construction globale de l’effectif en péril. Il faut être vigilant à ça, l’état d’esprit. Mais quand on a un gros socle, une ossature, le gars qui arrive, il faut qu’il aille dedans, sinon il risque de vite se retrouver mis de côté. Ça peut arriver qu’un ne rentre pas dans le moule mais pas trois, car ça va vite ensuite. Pour l’instant, ça se passe plutôt bien mais on n’est jamais à l’abri, ça demande beaucoup de vigilance. Essayer de rester dans cette ligne-là en améliorant des aspects où on a pu avoir des manques. On progresse, on est la meilleure défense de Ligue 1, ce qui n’était pas le cas la saison dernière. Ce que font Franck et le staff, c’est quand même incroyable : on est dans le top 3 de Ligue 1, avec Paris, Marseille et un nombre de points impressionnant. Mais un bilan à mi-saison n’a pas de vraie valeur. L’idée, c’est de continuer la progression du club même si on n’a pas les moyens de certains de nos concurrents, sur la partie sportive en tout cas. Sur l’été, on est obligé de travailler sur différents scénarios. » Quelles sont les grandes lignes, à ce stade, du prochain mercato d’été alors que vous aurez peut-être une deuxième compétition, européenne, à jouer ? « Ça, on le verra mais on est obligés de l’anticiper forcément. Nous, on l’anticipe. Dans le recrutement, tu as plusieurs vues. Mais je ne vais pas rentrer dans le détail. On a beaucoup fait d’observations de joueurs, pour identifier des profils. Après, ça dépendra de ce qu’il se passera dans notre effectif, mais ça fait trois ans que c’est comme ça, déjà. On n’a pas changé notre fonctionnement. Il fallait déjà pourvoir à nos besoins sur le mercato d’hiver, prolonger nos joueurs importants. Donc on a une visibilité aussi sur le moyen - long terme même si on sait très bien qu’une prolongation ne veut pas forcément dire que le joueur ira au bout de son contrat. Ce sont les lois de l’offre et du marché sur le prochain mercato. On est toujours en alerte, on travaille sur différents scénarios même si ce n’est pas parce que Lens obtient un super classement que tu vas acheter un joueur à 50 M€… On n’en est pas là. Déjà qu’on soit pérenne en Ligue 1, que l’équipe performe et qu’on essaie de s’améliorer. Pour moi, c’était beaucoup de boulot ces derniers temps. » Comment fonctionne désormais la cellule de recrutement que vous dirigiez auparavant ? « Samir (Chamma, un temps parti à Auxerre) est revenu, il est là pour animer la cellule avec les gars. On a vraiment une bonne équipe qui travaille bien. Beaucoup de gens dans le club ne sont pas forcément mis en lumière, mais le recrutement est assez concurrentiel, confidentiel, ça demande beaucoup de discrétion. » Vous n’avez arrêté de jouer qu’il y a trois ans, vous projetiez-vous aussi vite dans une suite comme celle-là ? « Je n’avais pas de projection rapide ou pas, ce sont, pour le coup, les opportunités de la vie qui se présentent à toi. Après, tu peux créer un contexte, ce n’était pas mon cas. J’aurais pu avoir ces opportunités avant, j’ai préféré continuer à jouer parce que pour moi, c’est le plus beau. Dans le foot, l’idéal, c’est de jouer, ensuite, entraîner c’est top mais ce sont encore d’autres paramètres à prendre en compte. Mais le "métier" de joueur – j’ai du mal à le dire parce que je ne l’ai pas vécu comme un métier –, plus tu peux en profiter… C’est aussi pour ça, quand tu vois notre équipe, des "Flo" Sotoca, "Jo" Gradit, "Fac" Medina, "Macha" (Machado), ils ont galéré, ils connaissent, ils ont conscience de ça. C’est toujours important d’avoir cette prise de conscience, elle te permet de savourer, d’avoir de l’humilité, de ne pas t’enflammer, et de toujours te rappeler qu’il y a trois ans, par exemple, tu étais en Ligue 2. Tu savoures, tu es plus vigilant, tu fais en sorte que ça continue, tu persévères. Tu crées une énergie forte et tu la diffuses, surtout chez nous, où les joueurs ont besoin les uns des autres pour être performants. C’est ce que j’avais vécu en tant que joueur dans mon parcours, c’est pour ça que je m’identifie beaucoup à cette équipe, à ce qui est mis en place et ce que ça génère. Mais je m’appuie sur plein de personnes. Le terrain, le jeu, vous manquent-ils parfois ? « Ça fait longtemps que je n’ai pas joué… Parfois je faisais des boutades à Franck en lui disant : " Si tu as besoin, je suis derrière, sur le banc additionnel ". Les joueurs ont une grande chance et ils le savent. Avec Arnaud, on l’a dit à chaque fois qu’on a signé des prolongations, ils ont une grande chance de vivre des bons moments mais ils sont là aussi quand on a une période un peu moins faste pour rester soudés, se rappeler ce qu’il a fallu faire pour avoir de la performance, et continuer à le faire. C’est une équipe qui ne lâche rien. » Rester dans le football était-il essentiel pour vous ? « Oui, je serais resté dans le foot quoi qu’il arrive. Je suis arrivé ici après le Covid justement parce que Lens passait de Ligue 2 en Ligue 1 et avait besoin de restructurer la partie recrutement. C’est une opportunité qui s’est présentée, mais sinon, j’aurais continué à jouer, j’avais des propositions pour passer les diplômes d’entraîneur. Mais le foot, c’est mon élément, c’est ma vie, j’ai baigné dedans depuis tout petit. Je suis vraiment un grand passionné de football, le vrai truc, il est là. C’est pour ça que je ne l’ai jamais vécu comme un métier, j’étais très exigeant avec moi-même parce que je me rendais compte de la chance d’en vivre. C’est la passion qui t’anime. Ça aurait été compliqué s’il n’y avait plus le foot dans ma vie. Je me suis construit comme ça aussi, même s’il n’y a pas que le foot qui construit ta personnalité. C’est important d’ailleurs qu’il n’y ait pas que ça, ça t’ouvre sur d’autres choses, d’autres perspectives. Je suis assez sociable, ouvert, tu t’enrichis des rencontres. Tu peux réfléchir différemment. Mais quand tu es joueur, en général, tu es centré sur toi, tout tourne autour de toi, ta performance, ce que tu dois faire pour être bien. Mais rien qu’aller courir une demi-heure – il faudrait que je reprenne d’ailleurs, je n’ai pas eu beaucoup de temps –, ça fait du bien. »
  15. Ruka-2

    Lens - Nantes / J24 / 19-02-23

    +1 Le match de hier sera mis auj sur son Twitter
  16. MDR là faute de Kaboré elle siffle une faute toulousaine 😆
  17. MDR Veretout qui s'essuie les crampons sur le mollet mais ni jaune ni rouge
  18. La qualité de sortie de balle des toulousains sous pression des marseillais c'est juste magnifique
  19. Si on peut aller le chercher le Dalinga la saison prochaine je dis pas non ^^
  20. Ruka-2

    Lens - Nantes / J24 / 19-02-23

    Le peno contre Auxerre est totalement valable. 1) Haidara se fait pousser dans le dos 2) en plus se tape une béquille L'adversaire ne joue absolument pas le ballon
  21. Ruka-2

    Lens - Nantes / J24 / 19-02-23

    Non c'était Letexier pour Kombouaré à ma connaissance. Gaillouste c'est l'arbitre qui avait mis 3 rouges à Metz en L2 contre Guingamp
  22. Savanier suspendu contre nous hahaha
  23. Le pire c'est qu'il fout rien du match 😭
  24. Beau but !!
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