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https://www.ligue1.fr/Articles/Arbitrage/2023/12/21/bilan-disciplinaire-mi-saison-2324
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Et quel but...
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Rumeurs et transferts
West'ier a répondu à un(e) sujet de Lmarco dans Football national et international
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Rumeurs et transferts
West'ier a répondu à un(e) sujet de Lmarco dans Football national et international
Il n'avait pas quitté Rome pour des raisons floues aussi ? -
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Bon match à tous pour cette première de 2024 et allez Lens !
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(Voix du Nord)
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Football (RC Lens) : passé de VA à Lens, Noah Diliberto attend son heure En fin de contrat avec Valenciennes cet été, Noah Diliberto s’est engagé pour un an avec le RC Lens. Pour l’heure, le Cambrésien se montre précieux avec la réserve artésienne, mais il aspire à pointer le bout de son nez avec l’équipe première. Au cours du mois de janvier ? C’est une drôle d’année 2023 qui s’achève pour Noah Diliberto. Le milieu de terrain de 22 ans l’avait débutée au VAFC, bataillant pour le maintien de son club formateur en L2, avant d’espérer un autre challenge. Au début du mercato estival, il ne s’imaginait pas signer au RC Lens. « Je suis finalement resté dans la région et ça me fait plaisir, souffle celui qui a intégré le Racing début octobre. Mais, franchement, je ne me disais pas non plus qu’il me fallait absolument rester dans le coin. S’il m’avait fallu partir, je l’aurais fait sans souci. » Avec sa centaine de matchs de L2 au compteur, il est évidemment un élément qui compte au sein de l’effectif de N3 des Sang et Or. « Je me suis super bien fondu dans ce club, assure-t-il, lui qui avait déjà eu quelques contacts avec le RCL lors de ses toutes premières années de footballeur. Je vis cette expérience à fond. Je ne suis pas déçu d’avoir quitté Valenciennes. Ma progression n’était plus la même. Il me fallait partir sur autre chose. » Juste avant les fêtes de fin d’année, sur la pelouse de Vimy (1-3) et sous les yeux d’Éric Sikora, le responsable de la post-formation lensoise, Noah Diliberto a encore amené un plus appréciable au cœur du jeu des Artésiens. Présent à la construction sur les deux derniers buts, il est plutôt satisfait « de jouer les matchs et d’avoir des stats ». L’ancien pensionnaire du Pôle Espoirs de Liévin avait notamment ouvert le score dans le derby des réserves le 11 novembre (2-2). La CAN pour se faire une place ? Il loue aussi « ce projet de jeu intéressant, propre à l’ensemble du club, qui part de tout en bas jusqu’à l’équipe première. » Ce qui pourrait l’aider si d’aventure Franck Haise venait à faire appel à lui. S’il s’entraîne régulièrement avec les pros, le Cambrésien n’a pas encore été convoqué pour un match officiel avec les pros. Rien n’est écrit, mais le mois de janvier des Sang et Or pourrait lui entrouvrir une porte. La Coupe d’Afrique des Nations 2024, qui aura lieu du 13 janvier au 11 février en Côte d’Ivoire, pourrait concerner plusieurs milieux de terrain du Racing : le Sénégalais Nampalys Mendy et le Ghanéen Salis Abdul Samed notamment. C’est aussi dans l’optique de cette CAN que Noah Diliberto avait été recruté en octobre. Sur les deux premiers mois de l’année, entre le 7 janvier et le 28 février soit 53 jours, le Racing, qualifié en Ligue Europa où il affrontera Fribourg, aura au minimum 9 matchs au compteur. Peut-être même 12 si les Sang et Or poussent jusqu’en quart de finale de la Coupe de France, eux qui affronteront Monaco pour débuter l’année en 32e de finale. Pour Noah Diliberto, c’est maintenant que ça se joue. Vincent Carlier : « Pour Noah Diliberto, je pense que c’est une parenthèse » Vincent Carlier prend soin de Noah Diliberto. Dans les couloirs du Stade de la Mine de Vimy, il rouspète gentiment auprès de son joueur qui débarque pieds nus pour répondre à nos questions. « Noah, va mettre des claquettes, tu vas attraper froid ». L’entraîneur artésien pèse toujours chacun de ses mots. Mais il ne faut pas le pousser trop longtemps pour le voir souligner les qualités de Diliberto. « Noah est vraiment un garçon avec un top état d’esprit, explique-t-il. Il s’est vite intégré. On a l’impression qu’il est là depuis de très nombreuses années, qu’il a été formé chez nous. » Son recrutement en toute fin de mercato a permis à l’effectif de N3 de stabiliser un entrejeu qui manquait de joueur de son profil. « Noah est arrivé chez nous en octobre, reprend Vincent Carlier. C’était certes un concours de circonstances mais cela répondait aussi à un réel besoin pour nous, tant au niveau numérique que qualitatif. » Jusqu’ici, le coach s’est appuyé sur l’ancien milieu de terrain de l’AC Cambrai. « Je suis satisfait de ce que Noah met en place, sourit-il. Il nous amène sa qualité technique. Il apporte de la sérénité. Dans ce que je veux proposer au niveau du jeu, il tient un rôle important. Surtout que ce n’est jamais facile de redescendre, comme il l’a fait, du plus haut niveau pour jouer en N3. Je pense que c’est une parenthèse pour lui ». (article d'il y a une quinzaine de jours de la Voix du Nord)
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Bordeaux
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Rumeurs et transferts
West'ier a répondu à un(e) sujet de Lmarco dans Football national et international
On va retrouver la tête de Ghisolfi plantée sur un piquet à l'entrée de l'Allianz Riviera -
https://www.ouest-france.fr/sport/football/paris-sg/cadeaux-france-football-la-justice-enquete-sur-le-lobbying-du-psg-pour-le-ballon-dor-de-messi-26d52688-ac7c-11ee-aeab-9ccdc43864cb
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Lens 1998, un champion en nord https://www.francetvpreview.fr/flow2rooms/screeningroom/js9axewugxxqx9mryryyr/1
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https://actu.fr/hauts-de-france/lens_62498/andy-diouf-mercato-coupe-de-france-ce-quil-faut-retenir-de-la-conf-de-presse-du-rc-lens_60528450.html
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Alors que le RC Lens entamera son année contre Monaco en Coupe, ce dimanche (14h30), tour d’horizon à mi-saison, après une expérience riche et intense en Ligue des champions, avec son directeur général. Quel regard portez-vous sur la première partie de saison, intense, riche, sportivement ? « Le bilan est très positif, après un début très compliqué. On s’attendait à une digestion un peu lourde de la fin de la saison dernière. On était aussi lucide sur le fait que c’était la première fois qu’on était dans cette configuration pour préparer le mercato, à ne pas savoir quelle compétition exactement on allait jouer, et notamment la Ligue des champions ou pas. On ne l’a su que très tard. Autant dans les autres configurations, ça n’avait pas tellement d’impact, autant celle avec la Ligue des champions allait en avoir, surtout sur les départs. On a pris du retard, on a eu moins de temps pour travailler. On a aussi commis un peu un péché d’orgueil, qui a été puni. À Brest, jusqu’à la 44e, on croit que ça y est, c’est reparti, tout va bien, que c’est finalement une grande continuité, puis on se rend compte que c’est plus complexe (3-2). Mais il y a quand même eu un sacré redressement, avec 11 matchs sans défaite, c’est quand même quelque chose, surtout pour nous. Et c’est la première fois qu’on retournait en coupe d’Europe depuis plus de 15 ans (dernier match, 1er tour de coupe UEFA, octobre 2007), avec toute l’appréhension ou le manque d’expérience qu’il peut y avoir. Le groupe a vraiment bien réagi. Maintenant, la deuxième partie de saison va commencer par la Coupe de France ce week-end, l’Europa League en février, le championnat avec en parallèle une CAN et une coupe d’Asie, et un tournoi pré-olympique. » Comment aviez-vous anticipé les départs en sélection d’internationaux cet hiver ? « On savait où on allait, après, les deux petites surprises possibles, c’est Neil (El Aynaoui, préconvoqué par le Maroc) et Kodir (Khusanov), même si Neil finalement est là. On ne s’attendait pas à une montée en puissance aussi rapide. Mais sinon pas de surprise. Il faut s’adapter, et on le fait de deux manières, par rapport aux absents et aux blessures et états physiques. » Avec la blessure et l’opération (adducteurs) de Deiver Machado, cherchez-vous toujours un milieu en plus d’un piston gauche pour ce mercato ? « Déjà, on attendait les confirmations de sélection. Nampalys (Mendy) se blesse aussi (ischio) et ce n’était pas évident qu’il y soit (finalement sélectionné, il devrait être opérationnel pour le début de la CAN, ndlr). Après il y a ce que nous, on attend mais quand vous allez vers des joueurs, eux aussi regardent, connaissent notre effectif et s’ils viennent, il faut qu’ils aient une chance de jouer. On est dans une stratégie où on ne veut pas empiler les gars, il faut que chacun trouve sa place et soit utile. En tout cas, le vrai besoin, quasi numérique, il est sur le poste de piston, plutôt à moyen terme aussi. Nos pistons avancent tous un peu dans l’âge, si on peut trouver un profil qui va profiter de l’expérience de ses collègues et progresser chez nous on le fera. C’est devenu la priorité avec la blessure de Macha. Et ça peut se faire rapidement Au milieu, il y a un besoin mais temporaire. Si on était sur les derniers jours, on s’activerait très fort sur un piston mais pas forcément sur un milieu. Parce qu’on a des matchs importants qui arrivent, qui vont être très rapprochés. Macha va revenir mais il va falloir un peu de temps (reprise pas avant mi-février). Et ce sont des postes énergivores. » Deux noms sont sortis, Alvaro Barreal (Cincinnati MLS) et David Jurasek (Benfica), les suivez-vous ? « Ce sont des profils qu’on a regardés mais non. » Vous pourriez être attaqués sur certains joueurs, avez-vous fixé, comme l’été dernier une limite ? « On pourrait être attaqué, mais on n’a pas mis de stop. Je ne vois pas dans le groupe de mouvement ou de volonté de partir et nous, on n’a pas besoin de faire partir. Ils sont bien tous ensemble. On en a déjà cinq partis en sélection, on n’est pas du tout dans la configuration de laisser partir des gens et comme eux n’ont pas la volonté de partir, pour l’instant tout va bien. Mais on est le 5 janvier. On ne craint rien mais on n’est pas non plus novices, il peut aussi arriver un truc le 30 ou 31. J’avais été frappé par le transfert de Christopher Wooh (aux dernières heures du mercato d’été 2022). » Vous l’avez déjà dit, Lens est un « club étape », envisagez-vous dans votre stratégie de recrutement une forme de « trading » ? « Avant de parler de financier, il faut regarder l’âge moyen à chaque poste, celui d’un groupe pour voir si on n’est pas dans l’ultra-rajeunissement ou vieillissement. On sait que le jeu de Franck Haise et l’exigence du staff demandent aussi une forme de maturité. Tout ça, on regarde pour essayer d’adapter notre recrutement. Comme sur le poste de piston où on va plutôt sur quelqu’un de jeune. Sans vouloir faire de « trading » à tout va, on est à la fois dans de l’investissement sur du potentiel et de la performance sportive, c’est toujours un jeu d’équilibrisme. Ce n’est pas parce que vous mettez 5M€ sur quelqu’un que vous vous dites il faudra absolument faire x2, x3. On le prend parce que l’économie d’un club, c’est à la fois des revenus de classements sportifs, les qualifications européennes et une partie, de la vente d’actifs. Par rapport à certains postes ou secteurs où on va devoir bouger, on essaye de travailler encore mieux, d’avoir une vraie réflexion sur l’âge moyen et les profils au poste, par rapport à la courbe d’expérience d’un groupe et sa relation à la performance, sans avoir une réflexion financière, commerciale. » Quel a été l’impact de la Ligue des champions sur les finances du club ? « On est partis sur un budget à 118 M€, qui est monté à 125 M€. Il y a eu trois énormes impacts qui peuvent se cumuler : la fin de Mediapro, des PGE, du Covid, et finalement on est sur une année à plein, et même en surplein, car on a aussi encore les fonds CVC, 16 M€ cette année, car on avait choisi de toucher en deux fois plutôt que 33 M€ d’un coup la première année. Il y a aussi des revenus classiques qui sont montés, de l’ordre de 66 M€. Le reste, alors qu’il y a eu aussi l’élimination de Marseille et nos meilleures recettes, pour monter à 125 M€, c’est la coupe d’Europe qui nous l’a ramené. » Est-ce que la Ligue des champions a accéléré le dossier des actionnaires ? « Ce qui a accéléré, c’est la concomitance entre la volonté d’acteurs privés de la région de créer un investissement public-privé et notre recherche d’accompagnement, de financement et d’actionnariat au sein du club pour passer les étapes. Même si Franck (Haise) aimait bien Elye (Wahi) au début du mercato, au-delà du fait qu’il y avait d’autres problématiques, le dossier Elye est devenu possible une fois l’arrivée des nouveaux actionnaires. » Comment maintenir une partie du cap que vous avez passé financièrement, sans de nouveau la Ligue des champions ? « S’il n’y a pas de coupe d’Europe la masse salariale va baisser automatiquement. C’est l’avantage dans le sport, d’adapter les salaires aux compétitions que vous jouez. Joseph (Oughourlian, le président) a déjà mis beaucoup d’argent (75 M€), et il a dit stop début 2021. À partir de là, il faut s’organiser pour trouver des moyens. On s’était lancés dans ces recherches-là en ayant complètement conscience que progressivement, les plus gros, que ce soit en Europe ou en France vont essayer de fermer des choses, on l’a vu avec la réduction du nombre de clubs, le dossier de la Superligue, pour sécuriser leur investissement. On le voit maintenant dans les modèles de distribution où sur la partie droits internationaux, c’est fléché vers les gens qui jouent les coupes d’Europe. Donc si vous avez envie de limiter vos risques, de ne pas être très loin des ressources, il faut de temps en temps se donner les moyens de jouer une coupe d’Europe. C’est très rémunérateur, non seulement l’année où vous participez mais maintenant pour les quatre années suivantes. Vous allez toucher une partie des droits internationaux de la Ligue selon le nombre de points que vous aurez rapportés et votre coefficient. On aura des amortisseurs. Est-ce qu’on sera bénéficiaires l’an prochain si on ne fait pas de coupe d’Europe ? Je n’en sais rien. Ça dépend aussi des ventes de joueurs. On est quand même dans une situation où au 15 juillet on a fait toutes nos ventes jusqu’à juin. On n’a pas de pression à la vente. Il est possible qu’on fasse aussi une vente en juin prochain, on n’est pas dans un marché fermé. On aura aussi ces ressources-là. On a un groupe qui a marqué 8 points en Ligue des champions, toujours qualifié en Ligue Europa, qui se comporte plutôt bien, je pense qu’il y a des joueurs qui seront naturellement approchés l’été prochain si on ne devait pas y aller. Mais j’espère qu’on va y aller. » Comment avancez-vous sur les nouveaux actionnaires ? « Il ne faudrait pas que l’histoire de l’appel d’offres des droits télé (2024-2029) dure trop longtemps parce qu’en fait, dans l’économie du sport et du foot, les droits télé, ça pèse beaucoup. Un actionnaire qui rentre maintenant, et on discute avec certains nouveaux potentiels, il va attendre. Certains veulent venir sans attendre mais en modulant leur investissement en fonction. Nous, on se dit, à quoi ça sert dans notre situation ? Oui ça peut sécuriser le club. Mais n actionnaire qui rentre, il veut savoir où va son argent, comment est fléché son investissement. On l’a vu avec Side Invest, on a investi une partie sur le recrutement, une autre pourrait être fléchée vers l’acquisition du stade. Il y a des choses très concrètes. Un nouvel investisseur qui arriverait juste pour combler le fait qu’il y ait moins de droits télé, ce n’est pas très positif. On attend. La seule urgence qui puisse y avoir, c’est que c’est un bon moyen de rester compétitif. Si vous avez l’ambition d’aller de temps en temps en coupe d’Europe, avec sept places et les huit plus gros budgets notoires devant vous, ça nous aidera à essayer de tenir le rythme. » Est-ce que c’est dans cette direction-là que s’oriente la suite de la structuration du club ? « Il faut que reste dans notre structure et notre approche le fait qu’il faut rester en L1. Il y a une telle attente de la population du bassin et on a tellement investi dans les installations… Quand vous n’êtes pas en L1, ça devient très dur pour tenir économiquement. Il faut faire en sorte de se donner les moyens de rester en L1 tout en allant, quand on est très réguliers sur la performance, chatouiller les plus gros et essayer d’accrocher une place en coupe d’Europe. Pas de manière permanente, on n’est pas fous mais de manière régulière parce que le modèle économique vers lequel on se destine, c’est que ce sont ceux-là qui vont percevoir le plus d’argent. Le fossé peut s’agrandir à une vitesse phénoménale. » Dans votre modèle économique, il y a l’achat du stade Bollaert, où en est-on ? « On attend le rapport définitif du prix de la part des autorités. Sur les échanges qu’on a eus, sur les manières de calculer, ça devrait converger vers quelque chose d’acceptable. La seule chose, ce qu’on leur dit souvent, c’est ne nous publiez pas trop tard pour qu’en mai on puisse le structurer financièrement pour la DNCG. Ensuite, il y aura le calendrier politique. » Que vous ouvrirait comme possibilités la possession du stade ? « Déjà, le fait que chaque fois que vous investissez sur le bien, ce soit votre propre propriété. Là, je ne sais pas à combien de millions d’euros on est depuis que je suis là, entre la pelouse, les tribunes debout, tout ce qu’on a fait sur le secteur visiteurs, la salle de presse… Dans un monde normal, tu investis sur un bien, surtout quand tu paies déjà tout, tu as des remises de loyer, etc. Là non, on te dit, c’est un BEA (bail emphytéotique administratif), c’est un contrat, c’est spécifique… Si on est propriétaires, quand on fera des investissements, ce sera pour notre bien propre. Il y a tous types d’investissements possibles. J’espère un jour pouvoir monter les capacités des tribunes debout en bas de manière organique, on peut aussi réfléchir à faire des choses intéressantes dans les angles à Bollaert. Pas forcément les fermer, mais on peut créer des espaces d’hospitalités. On peut accueillir de plus en plus de monde, ouvrir de plus en plus d’espaces. On peut accueillir d’autres événements, avoir une vraie main sur les événements, on peut tout imaginer. Nous, on n’achètera le stade que si on a une vue claire sur les parkings autour, au moins pour une période donnée, même si on est sur une décroissance du transport. Tout ce qui est à l’extérieur des barrières, ça ne nous appartiendra pas. À l’intérieur, on peut réfléchir à ouvrir un restaurant et investir de manière pérenne sur les choses parce qu’on a des droits réels sur le bien. » Quels caps le club a-t-il franchis avec la Ligue des champions ? « Le nombre de matchs européens joués par le groupe et le staff a été démultiplié, on a acquis de l’expérience. La seule chose qui m’a surpris vraiment, c’est une marée qu’on n’a pas contrôlée : le fait que tant qu’on ne connaissait pas le tirage au sort, on a eu l’impression que le temps s’était arrêté. On n’avait pas l’impression que la saison était commencée. Au club, c’était « on va attendre le tirage au sort ». Même pour les demandes de places, les gens voulaient attendre pour savoir qui on jouerait. C’est pour ça qu’on avait pris la décision de vendre les places au même tarif, quelle que soit l’opposition, sans attendre le tirage parce qu’on en avait marre d’attendre. On s’était dit, bon, il faut avancer. J’espère qu’on grandira par rapport à ça. Avec les supporters, c’est une période où on se sera le moins vus, parce qu’eux, ils ont un tel boulot de logistique, d’organisation, à la limite, ils sont presque plus foudroyés que nous physiquement. Le club dans son ensemble et son écosystème a replongé dans cette expérience. Ça a consommé beaucoup d’énergie. C’est une expérience qui donne envie d’aller le plus loin possible et d’y retourner. »
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Le RC Lens équipe de l’année : « On a grandi », souligne Franck Haise Épatant deuxième de Ligue 1, qualifié pour la Ligue des champions au printemps dernier, le RC Lens reste compétitif cette saison, reversé en Ligue Europa et septième à la trêve malgré l’enchaînement des matchs. Son entraîneur et manager général décrypte une aventure collective. Franck, le RC Lens est notre équipe de l’année pour la deuxième année consécutive, qu’est-ce que cela dit des performances de l’équipe, du club ? « En début de saison dernière, j’avais évoqué en conférence de presse qu’on avait été réguliers sur les deux premières années de Ligue 1, mais que pour passer encore un cap, il fallait être hyper réguliers. On l’a été, même si on a lâché quelques points. Il y a des moments où on est plus flamboyants, sur la première partie de l’année 2023 notamment, et même si le début de cette saison-ci a été difficile, on garde une vraie régularité dans nos résultats. Ça veut dire qu’on a grandi, que de l’expérience s’est ajoutée, qu’il y a des matchs qu’on peut gagner ou qu’on ne perd pas, même si on est en difficulté. On arrive à être assez solides. » 16 victoires, 2 défaites, 4 nuls : le bilan de 2023 à Bollaert, Ligue des champions incluse, est exceptionnel. Que pèse le public dans vos performances ? « Sur la durée, les chiffres ont un sens, Pour les acteurs du terrain, savoir qu’on joue à Bollaert, avec le public qui donne de l’énergie, et encore plus dans les moments difficiles, amène à ce que les joueurs puissent en faire encore un peu plus. » La performance est un travail d’équilibriste, comment faites-vous durer les résultats ? Comment réduisez-vous le risque ? « Le sport de haut niveau est un équilibre instable. Pour l’effectif, il faut qu’il soit dimensionné, qu’on puisse, même dans l’enchaînement des matchs, quand il y a de la fatigue, des suspensions, des blessures, rester avec un groupe toujours assez homogène. Parfois il peut être plus fort, ou avec un banc un peu plus étoffé, mais il ne faut pas qu’il soit surdimensionné non plus, ça ne sert à rien. J’ai déjà des joueurs qui font de bons entraînements et qui ne jouent pas beaucoup… Je ne vais pas pour faire plaisir aux supporters changer et faire jouer ces joueurs s’il y en a d’autres qu’avec mon staff, on estime meilleurs. Un entraîneur ne fait pas des choix pour faire jouer la moins bonne équipe. Qu’il ait raison ou tort, c’est un autre problème mais c’est quand même moi qui fais les choix. Je sais bien, tout le monde veut que le petit jeune du centre joue, que la recrue joue, que lui, il faut l’essayer là, et machin ceci. Les amis, passez vos diplômes et devenez entraîneur ! Sinon continuez à écrire vos trucs. En général, vous avez un noyau de 16-17 dans tous les clubs, même ceux qui font l’Europe. » Quelle a été La meilleure expression de l’équipe en 2023 ? La victoire contre le PSG le 1er janvier (3-1) ? « Non : on fait un super match, mais quand on le revoit un peu à distance, ça peut aussi basculer différemment. Je dirais plus un match comme Monaco (3-0, J32). À ce moment-là, Monaco était encore très bien, et ce match-là leur a fait du mal. On a été solides, efficaces, on ne les a pas laissé respirer. On a largement maîtrisé le sujet. Ce match était un marqueur fort. Il nous a donné beaucoup de confiance sur la fin de saison (11 victoires en 12 matchs). » Comment travaillez-vous la notion de groupe ? Avez-vous le groupe idéal par rapport au contexte du club ? « Le groupe idéal, il n’existe pas de facto, il se crée. Si vous laissez des tensions se créer ou s’accentuer, si en même temps qu’il y a de l’exigence, vous ne protégez pas aussi vos joueurs par moments, le groupe idéal, il peut exploser. C’est un souci du quotidien pour moi, mais aussi pour le staff et pour les joueurs qui ont de la bouteille et qui savent très bien qu’avec les ego, les problèmes de chacun, un effectif peut être fragile et qu’il faut s’en occuper sans cesse. C’est le travail de tout le monde, évidemment le mien dans la façon de manager, de faire des choix, d’être le plus juste possible mais aussi celui de chaque membre du groupe. Chacun sait la fragilité d’un groupe d’une cinquantaine de personnes, il ne faut pas croire que tout est facile. Il y a des moments de doute, de blessure, de fatigue, où les émotions prennent le pas… Il faut être vigilants au quotidien, avec des personnes qui sont un peu plus regardées que d’autres, dont la parole est plus attendue. C’est une grande force depuis plusieurs années. Ce qu’on fait depuis près de quatre ans est aussi lié à cet aspect-là. Sinon ça aurait pu exploser, en début de saison (dernier avec 1 pt après 5 journées). Et même la saison dernière, on a eu un moment de moins bien en janvier. Mais il ne faut pas croire que c’est la partie la plus facile du métier. » Cette équipe qui a su se redresser aussi cette saison qu’est-ce qui l’a portée ? La porte encore ? « Ce qui nous a portés en fin de saison dernière, c’est une force nourrie par la confiance accumulée, une forme de force tranquille, de sérénité même quand il y avait des changements, des suspendus, des blessés. » De l’extérieur, on avait l’impression qu’il ne pouvait rien vous arriver. « Même un peu de l’intérieur, à part de jouer contre un adversaire de gros calibre et prendre un expulsé au bout d’un quart d’heure (à Paris, défaite 3-1, J31) et face à la qualité des joueurs adverses, on en avait pris trois en un quart d’heure, ça avait été trop vite. J’avais fait les changements à a la mi-temps, c’était un peu tard, même si je ne suis pas sûr qu’en les faisant un peu avant, on n’aurait pas perdu non plus. J’avais hésité pourtant, mais j’avais confiance en l’équipe. Les joueurs étaient aussi tellement en confiance qu’ils disaient « non coach, on va le faire comme ça ». On a gagné 11 des douze derniers matchs quand même. Le match à Clermont (0-4, avec un triplé d’Openda) avait fait la bascule et boosté Loïs. Il y avait une force collective et quelques joueurs, notamment Loïs, qui avait beaucoup travaillé avec moins de réussite auparavant, qui redémarre (12 de ses 21 buts sur les 12 dernières journées). Et cette saison, on est restés calmes, forts, dans ce qui aurait pu être la tempête : 5e journée, un point, la Ligue des champions qui arrive, si vous prenez deux ou trois doudounes, je pense qu’on n’aurait pas été l’équipe de 2023 et ce n’est pas avec moi que vous seriez en train de discuter. » Vous l’attendiez ce rebond grâce à la Ligue des champions (1-1 à Séville suivi de 11 matchs sans défaite en L1) ? « Ce que j’espérais, c’est qu’on l’attaque vite, pour qu’on se dise maintenant, ça y est, on a les deux compéts. Après, notre début de saison, c’est multifactoriel. D’abord, on ne peut pas occulter que des joueurs, notamment deux (Fofana, Openda), qui avaient été utiles sont partis. Quand ils jouaient, ils étaient bons et Loïs et Seko, vous ne les remplacez pas comme ça. Ceux qui arrivent ont les mêmes attentes, mais ce ne sont pas les mêmes joueurs. Ils arrivent dans un nouveau projet, alors que Seko était dans une forme de plénitude dans son rôle. Loïs était sur un nuage sur les trois derniers mois de la saison. En plus, sur certains postes, on a fait un recrutement tardif, ça nous a forcément handicapés pour mettre tout le monde sur les principes, athlétiques aussi, l’intensité réclamée. Il a fallu un peu de temps. On sortait d’une saison à 84 points et il fallait repartir tout de suite. Mais on n’est pas Paris, qui est toujours attendu là-haut et y est habitué. Nous, il fallait le prendre et l’apprendre. C’était une étape obligatoire. » Le scénario à Brest lors de la 1re journée (défaite 3-2, après avoir mené 0-2), vient là-dessus… « Ce premier match bascule bien, à la mi-temps on était dans nos standards de la saison dernière. Le foot va vite, quelques matchs plus tard, le doute est installé. Quand on joue à Monaco (3-0, J4), la première période, il n’y avait rien. Deux mois avant, vous êtes sûrs de tout et là, vous n’êtes plus sûrs de grand-chose. » Un moment, vous êtes-vous dit que ça allait être compliqué ? « J’espérais quand même qu’il y aurait une bascule. Après Monaco, on a la trêve internationale et un peu de temps pour travailler. Puis on attaque Metz, la Ligue des champions arrive, je me dis ça y est, ça va partir. Metz, on fait 32 tirs à 1 et on perd 1-0, je me dis que ça ne veut pas tourner quand même… Mais heureusement, très vite, il y a ce match à Séville. Il nous permet d’abord de réaliser que si on est au niveau contre une équipe qui vient de gagner la Ligue Europa et l’a gagnée sept fois, en ayant été menés, c’est qu’on a été costauds . On avait dit en présaison que quoi qu’il se passe en championnat, il fallait switcher les compétitions et se dire que la Ligue des champions, on méritait d’y être, qu’on fermait la page du championnat et on y allait à fond. Mais ce résultat nous a fait du bien. Il y a une vraie bascule sur la confiance du groupe en ses moyens. » Vous en sortez comment de cette année folle ? Mesurez-vous le chemin parcouru ? « Un peu fatigué. C’est l’année depuis que j’ai commencé où je le suis vraiment. Heureux à l’intérieur, même si on n’a pas trop le temps de se poser. Je vais le faire huit jours, c’est très bien (interview réalisée avant la trêve). On ne mesure pas, non, il y a toujours un sujet, ça ne s’arrête jamais. J’aimerais bien que le cerveau s’arrête de temps en temps, ça me permettrait de dormir un peu mieux… J’ai vraiment plutôt très bien dormi depuis que je suis coach, là, ça fait un mois, un mois et demi que c’est un peu plus difficile. J’essaye dès que c’est possible, quand on est en mise au vert. C’est le cerveau qui est chargé, il va falloir le vider un peu. » Voix du Nord