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Lmarco

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Tout ce qui a été posté par Lmarco

  1. La Bavière semble plutôt satisfaite : "En Allemagne, la Bavière, annonce la réouverture des restaurants et hôtels à la fin du mois de mai, lançant un signal fort en vue d'un retour à la normale dans le pays. "Le moment est venu pour une ouverture prudente. Les succès sont évidents" dans la lutte contre la pandémie du nouveau coronavirus, a déclaré à la presse le chef du gouvernement régional bavarois, Markus Söder."
  2. Au final, peu importe la date on sait très bien que l'Allemagne a beaucoup mieux résisté que d'autres pays et finira par relancer la Bundesliga. Ils ont déjà rouverts les musées, certaines usines, les salons de coiffure, etc., et ils devraient valider la réouverture de 100% des commerces le 11 mai. Quand ce sera fait, il leur sera difficile de ne pas relancer le sport professionnel, ne serait-ce qu'à huis clos. Idem au Portugal qui a verrouillé tout le pays et connu très peu de mortalité. Hier ils ont réouvert tous les petits commerces, les salons de coiffure et les concessionnaires, l'état d'urgence étant levé. L'entraînement reprend individuellement et le championnat est prévu fin mai. En Italie, le gouvernement a validé la reprise de l'entraînement individuel, effective depuis hier, et les entrainements collectifs vont reprendre le 18 mai selon le ministre des sports. Ce dernier semble toujours frileux sur une reprise des compétitions mais c'est du 50/50 pour que la Série A reprenne elle aussi. En Angleterre, c'est dimanche que Boris Johnson annoncera sa feuille de route de déconfinement, les clubs étant encore en cours de négociation sur les conditions de la reprise mais ayant repris l'entraînement indivduel. On peut aussi anticiper une probable reprise en Autriche. Au final, de nombreux championnats sont en train de s'y préparer et l'épidémie ne va pas disparaître de la suface de la terre ni de la France entre mai et juillet.
  3. Ca ne sera pas mieux en juin. Et pas beaucoup mieux en août. Bizarrement, dans le florilège de réactions des acteurs du foot, plus grand monde n'est outré que la saison reprenne en août, sans aucune visibilité sur les conséquences du déconfinement, ni la gestion de la réouverture des transports, et pire encore l'absence de vaccin et d'immunité collective. Le football a des réactions outragées à géométrie variable. Reprendre en août ne changera pas grand chose, si ce n'est que jouer à huis clos serait un moindre mal, mais ça signifie reprendre l'entraînement dans un peu plus d'un mois, deux tout au plus. Certains clubs français envisagent même des vacances dès maintenant pour une préparation estivale plus longue que d'habitude et une reprise anticipée. Ah c'est sûr, ce sera radicalement différent et bien plus sécurisé sur le plan sanitaire (c'est là qu'il faut lancer les rires enregistrés en fond sonore). On a même le président de la FFF qui en toute décontraction déclare vouloir jouer les finales de coupe fin juillet si possible.
  4. Ce n'est que le début côté amateur, où ça laissera beaucoup, beaucoup de traces et de possibles disparitions de clubs :
  5. Edouard Philippe à l'instant : "Nous allons devoir vivre avec le virus. Dès lors qu'aucun vaccin n'est disponible à court terme, qu'aucun traitement n'a à ce jour démontré son efficacité et que nous sommes loin d'avoir atteint la fameuse immunité de groupe. Le virus va continuer à circuler parmi nous, ce n'est pas réjouissant, mais c''est un fait. Voilà la première contrainte. Et voilà le premier axe de notre stratégie."
  6. Mais la Ligue 1 va reprendre, que ce soit en juin ou en août, comme les dernières rumeurs l'annoncent désormais. La vraie question de fond, c'est qu'est-ce que ça changera sur le plan sanitaire puisque d'ici août il n'y aura aucun vaccin et aucune immunité collective. Je ne dis pas de reprendre en juin justement, bien au contraire, mais que ces questions il faut se oser se les poser quelle que soit la date de reprise du football un jour, si c'est dans un contexte sanitaire sans vaccin et sans immunité. Août, septembre, octobre... le résultat sera le même. Août c'est seulement dans 3 mois. Que vont dire les joueurs et l'UNFP désormais ? Ils vont refuser de revenir tant qu'il n'y a pas de vaccin ? Malheureusement tout le monde va vivre à risque pour quelques temps et si le gouvernement n'impose pas un confinement indéterminé pour des mois le temps de trouver un vaccin, tous les travailleurs vont devoir reprendre un jour ou l'autre. Les handballeurs et les rugbymen aussi vont finir par reprendre, et à partir de là on fait comment ? Soit on part du principe que cette activité ne peut pas reprendre (alors que le BTP, les écoles ou les transports seraient rouverts), et autant l'acter. Soit l'activité peut reprendre, et comme tous les salariés ce sera avec une part de risque. Mais là, il y a des acteurs qui tiennent des discours focalisés sur juin comme si le risque disparaissait en août avec une nouvelle saison de football ! C'est ça que je trouve ridicule, le risque sera là et s'ils sont inquiets pour juin qu'ils soient cohérents et inquiets pour août, septembre, toute la saison.
  7. Les risques seront néanmoins présents cet été, surtout après le déconfinement et les difficultés de maîtrise de la pandémie que ça entrainera. Le gouvernement a réussi à casser la dynamique de transmission mais si le 11 mai se confirme, le taux de reproduction ne va pas miraculeusement passer à zéro. La vraie blague c'est de penser qu'il suffit de fermer les yeux deux mois et revenir en août comme si de rien n'était. Si le football ne peut pas reprendre en juin, il ne le pourra guère dans des conditions sanitaires optimales en août. Et se pose alors la question de reporter toute compétition dans l'attente d'un vaccin et d'un seuil d'immunité collectif qui ne viendra peut-être jamais. Rien avant 2021 ? Voire même encore plus tard ? Est-ce réellement envisageable sportivement, financièrement, socialement ? Il faudra forcément reprendre un jour comme tous les travailleurs, cela impliquera un seuil de risque qui ne sera jamais de zéro pour le moment. Si au moins ils pouvaient éviter d'en faire un nid à propagation grâce aux huis clos, ce serait déjà une vraie prise de responsabilité sanitaire. Que la reprise en juin avec des matchs tous les 3 jours soit un potentiel danger cardio-ventilatoire, soit. Mais alors les joueurs ne devraient pas être gênés par une reprise différée, de type septembre jusque fin d'année. Le problème derrière, c'est qu'avocats et assureurs brandissent les risques liés aux pertes de licences ou de possibles baisses de revenues si la saison va au bout et que les clubs demandent encore quelques efforts financiers. Il y a un vrai débat encore une fois financier chez la plupart des organisations et représentants de joueurs. Ce qui n'enlève rien à ceux qui individuellement ont un peu de jugeotte ou de craintes fondées. Tout le monde s'égosille sur cette fameuse reprise en juin mais l'UNFP ou les joueurs qui s'expriment, silence radio sur les risques sanitaires d'une reprise en 2020 tout court. Si le fond de l'affaire était réellement médical, ils refuseraient toute reprise du football un jour quelle que soit la date, tant qu'il n'y a pas de vaccin ou d'immunité collective. Peu de voix expriment ce point de vue. Sauf que là, ça la foutrait mal par rapport aux millions de salariés qui s'apprêtent à repartir au boulot et se faire tousser dessus dans les transports ou les bureaux. Il faudra bien qu'un jour un footballeur reprenne le chemin du terrain d'entraînement puis de compétition, comme tout travailleur, ne serait-ce qu'à huis clos pour la compétition et dans des conditions de distanciation poussée pour l'entraînement. S'ils sont vraiment honnêtes et uniquement mus par le désir de protection sanitaire, alors même en août ils feront des droits de retrait. On prend les paris maintenant sur le nombre de retrait qui seront exercés par des footballeurs professionnels en août ?
  8. La LFP a déjà écarté l'option d'une Ligue 1 à 22 clubs, l'hypothèse n'est même pas présente dans les groupes de travail.
  9. La Voix du Nord : Maracineau déclare par ailleurs que tous les événements sportifs amenés à reprendre se feront « à huis clos ou en mode dégradé avec des restrictions très strictes au niveau des spectateurs présents ». L’interdiction des rassemblements avec du public, actuellement annoncée jusqu’à mi-juillet, « va durer a minima jusqu’en septembre » voire « jusqu’à nouvel ordre, jusqu’à ce qu’on trouve un vaccin ». Elle émet un doute sur une possible reprise des compétitions à la sortie du confinement mais envisage différents scénarios : « Évidemment une reprise à la mi-juin est le scénario optimum mais il y en a d’autres, a rappelé la ministre. Celui d’une reprise peut-être en septembre des championnats, voire d’une saison blanche cette année pour pouvoir reprendre au mieux la saison prochaine. »
  10. Et Mediapro qui entrouve la brèche pour les droits TV revus en fonction du contenu que permettra la LFP :
  11. La vraie problématique c'est que la situation sera strictement identique lors d'une éventuelle reprise cet été pour la saison 2020-2021. Sur le plan purement sanitaire, un vaccin semble inaccessible avant au mieux 2021 et la fin du déconfinement va de toute façon entraîner un accroissement des risques au quotidien. Quand Edouard Philippe comme bien d'autres et de façon plus mesurée affirme "Notre vie à partir du 11 mai ne sera pas celle d’avant le confinement, pas avant longtemps", est-ce que le monde du football est réellement prêt à l'entendre, financièrement, sportivement, socialement et médiatiquement ? Bien sûr que non, tous veulent les mêmes revenus, les mêmes ventes de joueurs, les mêmes recettes de billetterie et de droits TV, les joueurs les mêmes salaires et primes, etc. Tout ceci est une vaste farce, des joueurs à la Ligue en passant par les dirigeants et agents. Au moins, pourrait-on dire, certains assument leur position purement financière et ne se cachent pas derrière leur petit doigt sanitaire alors qu'ils ne sont pas à risque et que le confinement qui leur est imposé est principalement à titre de solidarité et de frein de la pandémie, ce qu'ils ont bien du mal à cerner. Si l'on ne peut pas finir cette saison, comment peut-on décemment envisager la prochaine ? Ou alors il faut la débuter à huis clos et assumer jusqu'au bout, en étant responsable et solidaire aussi des supporters (donc baisse des abonnements) et en acceptant que les diffuseurs revoient leur copie à la baisse (moins de droits TV) donc négocier avec les joueurs (principal poste de dépenses des clubs) une baisse générale des salaires dans les divisions professionnelles. Allez on parie, rien de tout ça n'arrivera et ça va reprendre tranquillement un jour en 2020.
  12. Nasser déclare aujourd'hui à RMC qu'une L1 à 22 clubs "n’est pas une option voire même un sujet de discussion" dans les négociations actuellement en cours à la Ligue.
  13. A Monaco et à Lyon les dirigeants demandent une baisse non rétroactive, uniquement pendant la crise. C'est ce que demandant la plupart des clubs mais les joueurs de L1 suivent les recommandations de l'UNFP et il n'y a aucun mouvement de fonds solidaire. Le seul accord qu'il y a eu début avril, c'était une baisse provisoire non automatique pour les joueurs, obligeant les clubs à verser le non perçu dès la fin ou l'arrêt de la saison. Pour le moment l'UNFP demande un fractionnement pour avril et un décalage d'une partie des salaires de ce mois mais aucune réduction, sachant que ce doit être validé par les pouvoirs publics. Donc dans l'attente les clubs subissent le contre-coup au niveau de leur trésorerie et la plupart des clubs ont décidé d'aller chercher des prêts garantis par l'état, ce que va faire également Lens grâce à l'opération d'Oughourlian.
  14. Donc ils vont renoncer à leurs salaires, tout du moins accepter les baisses demandées. Ou pas.
  15. L'équipe : Aujourd'hui, il est en tout cas inimaginable que la LFP décide d'elle-même d'arrêter les compétitions. Cela ferait perdre à la Ligue et aux clubs la protection juridique que constitue un cas de force majeure, comme une pandémie, et les diffuseurs télé ne payeraient pas le solde de leur engagement estimé à 283 M€. Des sponsors et des abonnés pourraient également se retourner contre les clubs et, enfin, l'UEFA, comme elle l'a fait avec la Ligue belge, ne manquerait pas de menacer de ne pas inscrire la saison prochaine les clubs français en Coupes d'Europe.
  16. La Série A avance de plus en plus vers une reprise :
  17. Lmarco

    National

    Suite à l'arrêt des championnats amateurs, le SC Bastia, Sète, Annecy et Saint-Brieuc promus en National sous réserve de validation de la DNCG. Le championnat National n'a pas été suspendu par la FFF qui espère encore aller au bout, pour le moment ce sont Pau (48 pts), Dunkerque (47) et Boulogne (46) qui constituent le podium sachant que les deux premiers sont automatiquement promus et le 3e barragiste. Derrière, le Red Star, Bourg et Avranches comptent 42 pts. Boulogne qui a l'un des calendriers les plus favorables sur les 4 prochaines journées avec des confrontations face à Quevilly (14e), Béziers (16e), le Red Star (4e) et Toulon (18e et dernier, une seule victoire), pourrait profiter d'un éventuel calendrier raccourci puisqu'ils doivent affronter 4 des 7 premiers lors des quatre dernières journées. Dommage, ça a coupé leur dynamique (9 victoires en 12 journées depuis fin novembre dont 7 victoires lors des 8 derniers matchs). En cas d'arrêt du championnat et de non tenue du barrage, ils regretteront longtemps l'annulation du match du 13 mars à domicile face à Lyon La Duchère (8e) en raison des conditions climatiques, ce qui aurait pu permettre d'être aujourd'hui seul leader.
  18. Les 152M€ du 5 avril concernait le classement à la notoriété (donc surtout les gros clubs le PSG devant recevoir 16M€, l'OM 13M€, l'OL 12M€ et Brest par exemple 1,5M€). Mais il y a le versement du 5 juin également en jeu (140M€). Des clubs ont déjà reçu la majeure partie de l'argent qui leur était dû depuis le 5 février (parce qu'ils avaient peu à toucher en avril) et forcément ils sont moins regardants sur la reprise : Brest a touché 91% des sommes, devant Nîmes et Amiens (90%), Metz (88%), très loin devant le PSG (60%), l'OM (61%) et l'OL (65%). La LFP envisage un rééquilibrage pas encore validé
  19. La Bundesliga continue d'étudier la question du huis clos notamment, c'est loin d'être arrêté. Hier lors de la conférence de presse de Merkel, Markus Söder le ministre-président de Bavière était présent, c'est leur "monsieur sermon" sur cette crise donc pas le 1er à prendre la chose à la légère, il a d'ailleurs déclaré l'état de catastrophe en Bavière dès le 16 mars. Hier il a précisé que qu'il fallait discuter si et sous quelle forme cela allait reprendre mais que d'éventuels matchs à huis clos pour la Bundesliga n'était pas un problème en soi. C'est le 23 avril la prochaine assemblée générale de la Bungesliga et il y a 750M€ en jeu. Il y a également le 4e et dernier versement des droits TV en attente pour le 2 mai (304M€) ce qui menace 13 clubs dont 4 de Bundesliga de faillite et les clubs font pression pour l'obtenir par anticipation avant la fin du mois d'avril. Le président du Fortuna a par ailleurs déclaré : "L'objectif reste de pouvoir recommencer à jouer en mai sans spectateurs. Et la décision actuelle n'exclut heureusement pas que de grands événements puissent se reproduire en septembre - je trouve cela encourageant." Peter Beuth le ministre d'État à l'Intérieur et aux Sports a également déclaré que le huis-clos serait pénalisant financièrement mais un moindre mal par rapport à un arrêt total des compétitions. Bref, le lobbying continue et en plus la situation sanitaire en Allemagne est relativement maîtrisée (3 000 décès mi-avril et 28 000 lits de réanimation avec bientôt 200 000 tests quotidiens vs 14 000 morts et 5 000 lits de réanimation lourde avec 9 000 lits de moindre prise en charge ouverts pendant la crise pour la France), ce qui explique le déconfinement progressif rapide (réouverture des commerces de moins de 800m2 dès le 20 avril par exemple et d'une partie des écoles le 4 mai).
  20. Comme le rappelle Lensois34, la NBA a l'avantage d'être une ligue fermée et complètement indépendante de toute autre institution. L'impact sportif serait plus limité, ça signifierait aucun titre distribué mais pas de conséquences en terme de relégation ou de qualification pour d'autres compétitions. Pour autant il faut se méfier de certaines sources, Adrian Wojnarowski qui est monsieur mercato de la NBA et l'un voire le meilleur insider de ce sport affirmait ce week-end que lors du coup de fil entre Trump et les dirigeants des principales ligues sportives américaines, Silver a fait du lobbying pour une reprise rapide. Il aimerait que les ligues sportives US qui ont été les premiers pans de l'économie en arrêt soient également ceux qui montrent la voie de la reprise, alors pour démêler le vrai du faux là-dedans...
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