Le même rapport note qu'il y a eu plus de cas positifs pour le sport amateur que pro (2 infractions présumées, contre 80 chez les amateurs) au 4e semestre Même si sur l'ensemble 2008 la fameuse DHEA était surtt prise en foot et rugby pro puis cyclisme amateur. Alors certes, on peut objecter qu'un pro aura plus de moyens pour se payer des produits masquants ou indétectables auj, mais ces produits sont quand même de plus en plus rares et on est moins dans une culture de dopage de "laboratoire" en France.
C'est inévitablement la concurrence et l'argent qui favorisent toutes ces dérives, mais le sport pro a cet avantage d'avoir plus de moyens pour lutter et des sanctions aux conséquences beaucoup plus destructrices que pour un athlète du dimanche.
Je crois qu'il y a surtout encore beaucoup à faire en terme de prévention chez les jeunes et les amateurs. Le contrôle longitudinal des pros reste une excellente chose et il faut espérer que le débat actuel sera vite réglé au sujet du suivi annuel des athlètes pros en tous lieux.
Et j'en démords pas, pour moi développer toute la composante psychologique et mentale du sport permettrait aussi à beaucoup d'améliorer leurs performances, avoir un rapport plus sain à leur sport, et leur permettre de repousser pas mal de limites sans tomber dans les produits exogènes... même si ça ne ferait pas de miracles et qu'il y aura tjs tentation à se charger. Après il faut de vraies sanctions, et là même si l'ALFD joue son rôle, le Thiriez il craque sacrément....
Un bémol quand même, le directeur du labo de Lausanne estime que les seuils de l'AFLD sont fixés de manière fantaisiste pour la DHEA, et qu'il n'existe encore aucune preuve scientifique de son effet dopant.