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Tennis


Valens
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DJOKOVIC est bien le nouveau roi du tennis mondial !

 

Quel pied de voir Nadal autant dominé dans les grandes largeurs lors des deux premiers sets. Et de voir sa gueule à la fin du match.

 

ça serait le pied absolu si c'était Fed qui avait réussi ça...

 

Fait chier, Djoko n'a aucun complexe contre Nadal. Nadal est battable, la preuve. Et Fed peut battre Djoko mais ne peut plus battre Nadal. Allez comprendre.

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FED' l'a battu sur un match d’anthologie mais ce fut un match où les deux joueurs réussissaient tout. Je pense que DJOKO se serait aussi imposé avec FEDERER en face.

 

Il est simplement au dessus cette année Nole, Roger va peut être vite regretter d'avoir dit que Djoko avait encore beaucoup à accomplir. En attendant, il est quand même à 3 GC et numéro mondial...

 

Quel match et quelle démonstration de force et de tactique (sauf dans le 3ème où il a complètement lâché son empoigne).

 

:banana: :banana:

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Article fort intéressant dans L'Equipe d'aujourd'hui

Djokovic frappe à la tête

 

Depuis le début de l’année, le Serbe a instillé le doute dans l’esprit de Nadal. Il en a profité pour gagner son premier Wimbledon.

 

Novak Djokovic plane aujourd’hui au-dessus de la planète tennis. Il a remporté hier, haut la main, son deuxième titre du Grand Chelem de l’année en infligeant à Rafael Nadal sa cinquième défaite de suite en 2011 (6-4, 6-1, 1-6, 6-3). Il ne pouvait célébrer de plus belle manière son accession, officialisée aujourd’hui, à la première place mondiale.

 

LONDRES –

 

de notre envoyé spécial

 

 

ROGER FEDERER n’a pas remporté un titre du Grand Chelem depuis un an et demi, mais il a réalisé la plus grande performance de ces sept derniers mois. Tout le monde s’en souvient tant elle est, au sens propre, unique : le Suisse a dominé Novak Djokovic en demie de Roland-Garros, le privant ainsi d’une possible victoire en finale contre Rafael Nadal. On rétorquera que c’est aller (rétrospectivement) plutôt vite en besogne. Bien sûr. Mais pas tant que ça si l’on souligne au gros feutre rouge la leçon no 1 de la finale no 125 de Wimbledon : le Serbe ne s’est pas contenté de déloger l’Espagnol de la première place mondiale, il a gagné face à lui le bras de fer psychologique qui fait le sel du sport au plus haut niveau.

 

« Djoko » a successivement porté trois coups de massue au mental présumé le moins friable du tennis masculin. Le premier, en battant Nadal à Indian Wells, puis à Miami – les deux fois, en surmontant la perte du premier set. Le deuxième, en dominant l’ultimate warrior sur ses terres (battues) de Madrid et de Rome – les deux fois, sans céder un set ! Le troisième, hier, en finale de Wimbledon, lui infligeant ainsi sa première défaite à Londres depuis la finale de 2007 contre Roger Federer, après donc une série de vingt victoires...

 

Oui, ce troisième titre du Grand Chelem (après l’Open d’Australie 2008 et 2011) n’est pas né de la dernière pluie. Il a pris sa source dans l’extraordinaire volonté qui anime Djokovic depuis la préparation de la finale de la Coupe Davis, fin novembre 2010. Mois après mois, match après match, elle a instillé le doute dans l’esprit de l’Espagnol.

 

Sans jamais oser se l’avouer (et encore moins en public), Federer a développé, au fil des années, un léger complexe d’infériorité face à Nadal. Il ronge aujourd’hui insidieusement les neurones de l’Espagnol. Hier, le tenant du titre passa à côté de sa finale. On ne retrouva que par bribes la formidable intensité qu’il est capable de générer quand le besoin s’en fait sentir. Baromètre absolu de son jeu sur surface rapide, son revers à plat ne fut que trop rarement frappé à pleine puissance. Quant à son coup droit, il lui valut presque plus de désagréments que de satisfaction. Un comble.

 

 

Nadal impuissant

 

 

« J’ai trouvé Rafa bien craintif, souligna Fabrice Santoro après le match. J’ai l’impression que ses quatre échecs de la saison contre Djokovic lui trottaient d’une manière ou d’une autre dans la tête. Il y a un truc qui ne trompe pas : dès qu’on arrive à 4-4 ou à 5-5 dans un set, c’est lui qui lâche prise. Que ce soit à Miami, à Madrid, à Rome ou ici, Djokovic a gagné tous les sets serrés. »

 

Le Français avait vu juste. Faisant une nouvelle fois la preuve de son impayable sincérité, l’Espagnol l’admit sans se faire prier. « J’ai commencé le match sans penser à ces quatre finales perdues, dit-il. Mais c’est vrai, quand on est arrivé à 5-4 (au premier set), elles m’ont probablement un peu affecté. Et c’est pourquoi j’ai été moins bon que lui à ces moments-là. Le côté mental est un peu critique pour moi : quand j’arrive à 5-4, je joue et perds un très mauvais jeu où je mène quand même 30-0. Et quand on arrive à 4-3 au quatrième, je joue un autre très mauvais jeu de service. Or pour gagner un match comme ça, ce sont précisément les points qu’il faut gagner. »

 

Fondamentale, cette supériorité mentale ne suffit pas à résumer l’ascendant pris par Djokovic sur son désormais vassal. Ce serait verser dans la caricature. Physiquement, il est devenu un athlète digne de son rival. Et ses coups neutralisent à la perfection la machine d’en face. Nadal n’aura jamais la fulgurance d’un Federer. Sa force principale tient en sa capacité d’enfoncer, puis de maintenir, la tête de l’autre sous l’eau. Or, contre le Serbe il se sent impuissant à imposer son jeu. Son coup droit tombe trop souvent sur le revers adverse, qui renvoie (plus fort, plus profond) à l’envoyeur. Et son tout premier coup de raquette impose une pression immédiate.

 

Hier, durant les trois sets qu’il remporta, Djoko prit le dessus dès le service ou dès le retour. Même le troisième set, gagné 6-1 par l’Espagnol, ne fait pas réellement exception, tant le nouveau numéro 1 mondial s’y montra en dessous de sa réputation. Fatigué d’avoir imposé un rythme fou, fou, fou, à la deuxième manche, le Serbe baissa simplement en intensité. Nadal en profita pour mettre son premier orteil dans la partie. Mais dès que le Serbe remonta le curseur, Nadal lâcha prise comme un jeune grimpeur qui découvre ses premiers cols du Tour de France. « La vérité, c’est que Novak est le seul joueur contre qui j’ai perdu cette année en étant réellement à cent pour cent », résuma-t-il. Venant de lui, le compliment vaut tous les hommages.

 

Novak Djokovic disputera, cette semaine, la Coupe Davis en Suède. Puis, le circuit américain d’été. Puis l’US Open. Puis... Où s’arrêtera-t-il ? Peut-être un étage au-dessus de John McEnroe, qui avait gagné, en 1984, 82 de ses 85 matches. Avec lui, on ne jurera plus de rien.

 

 

VINCENT COGNET

 

Djokovic est en train de faire à Nadal ce que ce dernier a fait vivre à Federer.

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Entre être favori et mettre une rouste comme celle-là à un monstre comme NADAL, c'est extraordinaire quand même et inattendu ! S'il ne s'était pas relâché mentalement dans le 3ème set, il lui collait un 3 sets secs !

 

Ce qui m'a frappé dans cette finale c'est l'impact physique qu'il a également sur NADAL, ce dernier nous ayant habitué à détruire ses adversaires à petit feu pour les plus forts. Là, il paraissait presque carbonisé à la fin du premier set à s'en demander s'il n'avait pas la diarrhée en voyant ses multiples revers coupés en mode lob amorti ! C'était terrible (dans le bon sens du terme pour moi) à voir comme image !

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C'est bien ce que je dis, la victoire ne m'étonne absolument pas c'était assez attendu, mais la manière, ouais je voyais Nadal plus résistant.

Djoko lui met un 6-1, mais s'en prend un aussi derrière. Presque dommage, car 6-4 6-1 6-3 je pense que c'était le bonnet d'âne tout nu sous le préau. :lol:

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Arrête de croire que je te contredis à chaque fois :lol:, je n'apportais qu'une nuance dans le fait que (COMME TU LE DIS) beaucoup le voyait gagner mais sans forcément assister à une telle démonstration de pouvoir :)

 

C'est clair qu'en cas de 3 sets, NADAL aurait arrêté à sa carrière ^^, quand tu vois déjà l'expression de soumission qui est ressorti de la poignée de main et de la cérémonie (qui nous rappelle gentiment les Fed-Nadal à RG), c'est un truc de fou :)

 

Au passage, je tiens à le rappeler que FERRERO fait partie du cercle très fermé des 25 numéros 1 mondiaux (il l'est même resté 8 semaines :banana:), et qu'il est de ce côté-là le meilleur espagnol après NADAL, oui oui !

Modifié par Valens
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On peut lire le même genre d'article sur n'importe quel site sportif, c'est génial :lol:

 

C'est clair qu'hier, il s'est passé quelque chose de grand ! Maintenant, voyons comment il va gérer ce nouveau statut et s'il va continuer la moisson de titres du GC :)

Oué, j'espère surtout qu'il va freiner sérieusement Nadal dans sa quête de titres de GC.

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Unique mais pas seul

 

Tout frais n°1 mondial et vainqueur de Wimbledon, Novak Djokovic sait communiquer face à la foule médiatique. Autour de lui, il y a toujours beaucoup de présences, beaucoup d'ébullition...

 

Tout est prêt. Sur la terrasse en gazon de l'enclos réservé aux joueurs durant le tournoi, les caméras ont pris le relais des sacs de raquettes. Une demi-douzaine de mini-plateaux TV sont disséminés aux quatre coins de l'endroit ; deux chaises soigneusement placées face-à-face et une caméra sur pied font l'affaire. Le nouveau héros des lieux n'a plus qu'à paraître. Et le voilà ! L'ATP a préparé un joli gâteau représentant le n°1 mondial de Novak Djokovic... et le drapeau serbe : «Bravo, les gars vous ne vous êtes même pas trompés dans l'ordre des couleurs.»

 

Djoko s'en saisit et le présente aux photographes, qui s'en donnent à coeur joie, ça crépite. Lui-même prend son téléphone, vise et immortalise son «number one» comme un badaud lambda. Et la valse des TV commence. A gauche d'abord, la BBC. Serrage de mains entre l'intervieweur gominé cravaté et le Serbe, genre «eh mec ; j'ai bien aimé ce que tu a fais, mais là c'est moi le boss» et on attaque : «Félicitations Novak, ce matin, quand vous vous êtes réveillé, avez-vous réalisé ce qui vous arrive ?»

Et ainsi de suite. Nicola Arzani, le directeur de la communication Europe de l'ATP a le chrono en main. Cinq minutes pour la BBC, autant pour la RAI. Et on enchaîne. Les Américains qui ont essayé de gratter trente secondes se font remonter les bretelles. Au tour des Espagnols maintenant. Jamais plus de quatre questions, mais Djoko fait le boulot. Il a tout compris et ne livre jamais la même phrase même si l'interlocuteur est à chaque fois différent. Pour l'Anglais, Wimbledon était son «rêve d'enfance» et Andy Murray «est un grand joueur qui a tout pour réussir au plus haut niveau.»

 

«JE CROIS QUE JE VAIS DEVOIR COURIR ENCORE PLUS VITE.»

 

Pour la télé italienne, il avoue «ne pas avoir encore réalisé» et raconte que la veille il a dû assister au repas de Wimbledon. Que c'était «très impressionnant», qu'il s'est couché vers une heure du matin, très fatigué, et que pour la fête, il «attend toujours». Et ainsi de suite, Djokovic mérite incontestablement sa place de n°1.

En fait, selon d'autres sources, Djoko se serait passablement barbé au dîner de Wimbledon (incroyable non ?) et n'attend qu'une chose : boucler ses obligations et prendre la direction de Belgrade. Pour ça, un avion privé l'attend. Lui, et son entourage proche soit... une quarantaine de personnes !

 

Mais c'est maintenant au tour de la presse écrite. Retour dans les entrailles du stade. Novak s'installe devant les micros de la salle d'interviews. Impressionné par le nombre d'enregistreurs placés devant lui, il sort son téléphone et le mêle au paquet. «Moi aussi, moi aussi, j'en ai un.» Et Novak de repartir comme si personne ne lui avait rien demandé depuis la veille. Djokovic répète son «plaisir de se sentir number one», «le long travail qu'il a dû faire pour passer devant Federer et Nadal», puis, son ambition de rester «le plus longtemps possible n°1» et de gagner maintenant «l'US Open, Roland-Garros et les Jeux.»

 

Il avoue qu'il a hâte de se retrouver le soir même à Belgrade où des amis lui on préparé une fête spéciale avec des groupes de rock locaux. Mais Djoko reste toujours en alerte. Une dernière question : «Avant ce Wimbledon, vous étiez dans la position du chasseur par rapport à Nadal. Aujourd'hui, vous êtes n°1, et vous vous retrouvez dans la position du lapin. Comment voyez-vous ça ?» Une seconde de réflexion et fuse : «Je crois que je vais devoir courir encore plus vite.»

 

Quel charisme quand même ! :banana:

Modifié par Valens
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Le fils prodigue

 

En décembre dernier, on avait rencontré Jelena Gencic, la bonne fée et le premier coach de Djokovic, qui regrettait alors le trop grand poids exercé dans le groupe par Sdrjan, le père de Novak. Bien trop présent, bien trop bouillant. Presque castrateur, à l'entendre. Et si l'une des plus grandes victoires de Novak avait justement été de s'affranchir de la tutelle paternelle et du poids de la pression familiale?

Dans une société serbe où cette cellule reste fondamentale, le champion a sûrement longtemps souffert de sa grande sensibilité. N'est-ce pas Sdrjan lui-même qui, un jour, avait raconté combien son fils, qui n'arrêtait pas de cueillir des fleurs à la montagne pour sa maman, s'était montré attentionné avec sa grand-mère. «Elle avait un cancer des os, et je me souviens que Novak lui demandait où était la douleur, et n'arrêtait pas de la masser, des heures et des heures, pour que le mal disparaisse. Je suis sûre qu'elle a pu vivre deux ans de plus grâce à lui...»

 

«NOVAK A MIS CHACUN À SA PLACE»

 

Rampe de lancement du projet familial qui avait détecté en lui un champion potentiel, Novak Djokovic doit aussi assumer d'être celui qui relègue ses frères presque à un rang de faire-valoir, alors que Marko, le second, pioche pour tenter de faire carrière et devrait bientôt bifurquer pour faire des études aux Etats-Unis. Pas facile d'honorer le statut de celui qui a tout eu, et qui, forcément, est dans l'obligation de rendre et d'assumer la dette morale. «Tout l'argent qu'on avait, et celui qu'on a dû emprunter, on l'a mis pour Novak, raconte l'oncle Goran. C'était celui de la famille qui avait tout, des raquettes neuves à la bonne nourriture. Beaucoup de monde se moquait de nous en se demandant pour qui on se prenait.»

 

Et quand maintenant, Goran Djokovic annonce, sans précision, que «Novak a mis chacun à sa place», c'est à coup sûr une manière de dire que son neveu a assumé sa place de moteur familial. Et pris la mesure de l'encombrante personnalité du père, sûrement pas pour rien dans le surnom acide -la famille Nemonjic (dynastie serbe du Moyen-Âge)- donné par certaines mauvaises langues au pays . «C'est quand j'ai vu mon fils à la télé pendant le dernier Open d'Australie que j'ai compris, raconte aujourd'hui Dijana Djokovic, la maman. Une mère ne peut pas se tromper. J'ai vu son visage, et ce n'était plus celui d'un garçon mais celui d'un homme.» Lui enfant, elle l'avait couvé, sûrement plus que les autres. «C'est que Novak a toujours été spécial. C'est peut-être parce que c'était mon premier que je pense ça? Bébé, il était différent. Je ne dirais pas sérieux, mais posé. Il semblait avoir une vision, un but. Quelque chose en plus, quoi.... A l'époque, personne ne voulait jouer au tennis. Et allez savoir pourquoi il a voulu faire ça. Alors OK, on a foncé.»

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