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Ligue 1 [Saison 2021/2022]
West'ier a répondu à un(e) sujet de manico dans Football national et international
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RC Lens : l’engagement sans retenue de Yannick Cahuzac Tout en réserve, le capitaine du RC Lens (37 ans), qui arrêtera sa carrière samedi, après le dernier match contre Monaco, ce samedi, est un homme investi pour de multiples causes, en Corse, sa terre natale, pour la nature, les animaux, comme dans la mobilisation de la Ligue contre l’homophobie. On vous rencontre le 5 mai, ce sont les 30 ans de la catastrophe de Furiani. Ne pas jouer ce jour-là, c’est une cause à défendre pour vous qui êtes corse et avez été le capitaine emblématique du SC Bastia ? « Bien sûr, je ne suis pas le principal défenseur mais un collectif s’est créé autour de ce drame, c’est le mieux placé pour savoir ce qu’ils ont envie de faire le 5 mai et à partir du moment où les victimes et leurs proches ne voulaient pas jouer, il fallait les suivre. ça a mis du temps mais c’est inscrit maintenant (une loi du 14 octobre 2021 garantit le gel des matchs professionnels). C’est quand même la plus grande catastrophe du football français, c’était important de le reconnaître et d’écouter les victimes et les proches. Les joueurs insulaires par rapport à l’histoire du club et de ce drame, on était assez impliqués. Chaque année, le Sporting faisait la démarche d’expliquer aux nouveaux joueurs tout ce qu’il s’était passé, les conséquences, le pourquoi du comment. Beaucoup de joueurs n’étaient en effet pas vraiment au courant. À partir du moment où tu leur racontais, ils étaient énormément touchés. C’est ancré en nous, c’est quelque chose qui fait partie de l’histoire de ce club, de la Corse. Pour chaque Corse, c’est une date importante. » Votre engagement hors terrain est-il le pendant de celui que vous mettez sur le terrain, une façon de faire découvrir l’homme derrière l’image du joueur biaisée par des cartons rouges ? « Quand je m’engage dans quelque chose, je ne suis plus trop dans mon image qui est ce qu’elle est. Je le fais parce que ça me parle, ça représente quelque chose pour moi, pas par rapport à mon image. ça fait longtemps que j’ai abandonné là-dessus. Mais l’implication est totale comme sur le terrain. Je ne me sens pas d’un devoir non plus, si c’est quelque chose qui me touche, ça fait partie de moi. C’est soit ça, soit une rencontre qui m’a marqué, et j’essaye d’aider comme je peux, soit financièrement, soit par ma petite notoriété, mes relations. J’essaye d’apporter ma pierre. Ce n’est pas un besoin non plus, il faut que ça me parle. » Vous êtes un discret, devez-vous forcer votre nature pour vous impliquer ? « Je ne me force pas. C’est vrai que ma devise, c’est moins on parle de moi, mieux je me porte, mais pour des causes importantes à mes yeux, ça ne me dérange pas du tout de m’impliquer à fond, de jouer un peu de ma notoriété. Si ça peut amener du bien à certaines personnes ou certaines causes, je le fais volontiers. » Retrouvez-vous le sens du collectif à travers vos engagements ? « Dans ces associations, ces causes, il y a beaucoup de similitudes avec certaines valeurs du sport. On retrouve cet aspect-là du collectif, de l’entraide. » Yannick Cahuzac, capitaine très impliqué, qu’il joue ou pas. Photo Séverine Courbe - La Voix du Nord Quels ont été vos premiers engagements ? « Il y a eu pas mal de causes. La SPA, peut-être, je suis très animaux, ça fait des années que je donne quelque chose pour aider. L’association Tous pour chacun, sur Ajaccio, qui aide des personnes en situation de handicap dans la vie de tous les jours. Une personne m’avait raconté ce qu’elle faisait, j’ai trouvé ça magnifique, j’ai voulu apporter de l’aide à mon échelle. J’ai parrainé l’association pendant un an. Elle change de parrain chaque année en essayant de trouver un peu plus de notoriété pour avancer et ils avancent bien. Après, je me suis engagé pour la prévention des feux de forêt en Corse, parce que je suis très attaché à ma terre. Je suis très nature et très mer. C’est quelque chose qui me parle. L’UNFP a créé un programme Players for society, qui est exceptionnel. C’est un support incroyable. Ils sont là pour nous, les causes qu’on a envie de défendre et mettent tout en œuvre pour en faire de supers événements et surtout que les associations et les causes en sortent grandies. C’est aussi grâce à eux que j’ai pu faire toutes ces actions. Nous, on a plein d’idées mais après se mettre en relation, tout programmer… Ces personnes sont fantastiques, ça facilite énormément. Je tenais vraiment à les remercier. » Racontez-nous comment vous avez décidé d’aider à la lutte contre les incendies de forêt, l’été dernier… « C’est parti de moi, en relation avec les pompiers. On a eu cette idée de distribuer des cartes postales brûlées pour sensibiliser les gens, et ça a fait son chemin. On doit encore faire une action, mais sur terrain cette fois, j’irai, je pense à la rencontre des pompiers pour échanger avec eux, voir leur quotidien et essayer de faire avancer leur cause. » Ces incendies sont un crève-cœur pour vous ? « Oui c’est une catastrophe. Il y a eu des étés très compliqués et avec le changement climatique, il y en aura de plus en plus. Si par notre petite action, on arrive à enlever 0,5 ou 1 % d’incendies, c’est exceptionnel. J’étais petit lors des incendies de la Gravona, mais je faisais souvent le trajet Ajaccio – Bastia, ce n’est pas sur le moment qu’on se rend compte mais après, quand on voit les ravages. » La mobilisation pour le don de sang avec le RC Lens, ça vous tenait à cœur également ? « Ça vient de Players for society, qui m’a contacté, et du club. Ils ont monté le projet ensemble. Ce sont surtout eux qu’il faut mettre en avant, c’est une magnifique cause, on a besoin du don de sang pour sauver énormément de vies, c’était bien de pouvoir la mettre en lumière. Et ça a été une belle réussite. Il y a eu du monde lors de la collecte à Bollaert, tous les créneaux étaient pleins en deux jours. ça fait plaisir, on se dit qu’on ne le fait pas pour rien. C’est une forme de fierté, on est content surtout quand on sait le nombre de vies que ça peut sauver, C’est valorisant. » Que pensez-vous des actions mises en place par le club ? « Ce qu’il fait est assez exceptionnel mais ça ne m’étonne pas non plus, ça représente vraiment les valeurs du club, son histoire. Il est omniprésent sur les sujets sociétaux. Sans cracher sur mes anciens clubs, où il y avait aussi énormément d’actions, d’événements pour des associations, Lens est très pertinent à ce niveau-là. » Vous avez participé au clip réalisé par la Ligue dans le cadre de la lutte contre l’homophobie et diffusé ce week-end lors de l’avant-dernière journée. C’est un sujet important pour vous ? « C’est le club, Hugo (Georgel, l’attaché de presse), qui m’en a parlé. Pour être honnête, c’est quelque chose qui touche énormément ma femme, qu’elle défend beaucoup, donc je me suis dit que j’allais le faire. Ça me parle mais moins qu’à elle, j’ai voulu le faire pour la cause, qui est importante, et pour elle. Ses arguments m’ont fait énormément évoluer. » Cela reste tabou dans le football et le sport pro en général ? « Je pense que ça reste tabou mais que ça a beaucoup évolué depuis mes débuts. C’est sur le bon chemin, petit à petit. La journée de lutte contre l’homophobie de la Ligue est bien ancrée maintenant. Et c’est bien que ça dure. Pouvoir faire quelque chose, ce genre de clip à cette échelle, au niveau de la Ligue 1, avec des Adil Rami, Bernardoni, Amaury Delerue comme arbitre, Christophe Galtier, des personnes importantes dans notre Ligue 1, c’est bien pour faire avancer la cause. Le tournage était d’ailleurs assez impressionnant dans un vrai studio, avec énormément de personnes, des acteurs aussi – j’ai tourné avec l’un d’eux qui joue souvent le sosie de Mbappé. C’était une vraie production. C’était une belle expérience aussi de ce point de vue. » Envisagez-vous de soutenir d’autres causes ? « Il y en a déjà pas mal mais j’ai trouvé un accompagnement fantastique avec Players for society. On a envie de développer encore plein de choses. On en parle tous les 15 jours, tous les mois, on échange et si un moment une idée nous parle à tous, je m’engagerai. Je suis très nature, animaux. J’aime la mer aussi, je voudrais peut-être m’engager dans quelque chose au niveau de la Méditerranée. » À Lens, le coach, Franck Haise, est moteur également. Vous qui voulez devenir entraîneur, transmettrez-vous vos engagements à vos joueurs ? « Le coach, c’est vrai, est pertinent pour faire prendre conscience aux joueurs de l’histoire du club, de la région, s’imprégner vraiment. Mais soutenir des causes, c’est propre à chacun. C’est mon histoire de vie, mes rencontres qui font que je me suis engagé sur certains sujets et pas d’autres. il ne faut pas obliger quelqu’un à aller dans une voie ou à s’engager dans quelque chose. Pour que ce soit efficace, audible et crédible, il faut que ça vienne de la personne, du cœur. » Yannick Cahuzac a passé trois saisons au RC lens. Photo Séverine Courbe - La Voix du Nord Arrivez-vous néanmoins à fédérer dans le vestiaire ? « Ce n’est pas toujours facile selon le vestiaire. Mais là, ça fait trois années qu’on a un vestiaire assez exceptionnel. On a de très bons joueurs et, je le dis souvent, des hommes fantastiques, avec de vraies valeurs donc ce n’est vraiment pas difficile d’entraîner des personnes dans des actions comme ça. Il y a beaucoup de joueurs aussi qui s’impliquent dans d’autres actions. » Est-ce important que les footballeurs, les sportifs s’engagent ? Et jusqu’à quel point ? « Je ne fixe pas de limites mais je trouve que c’est important. On a la chance d’avoir une certaine image, une audience, une certaine notoriété qui peut toucher un certain nombre de personnes. Alors ce n’est pas obligatoire mais je trouve dommage de ne pas s’en servir pour des causes aussi nobles et importantes. C’est un côté amené à se développer, à perdurer. Avec le programme mis en place par l’UNFP avec Players for society, chaque joueur qui a envie de s’impliquer peut être épaulé dans toutes les démarches. » Et la transmission de vos valeurs à vos deux enfants ? « Complètement. On est dans une société difficile, c’est important de transmettre des valeurs qui nous parlent. Le plus dur, c’est leur éducation, on essaie de donner un maximum de billes pour les mettre sur le bon chemin. Après, ce sont eux qui choisiront le leur. » Vous arrivez sur la fin de carrière, vos engagements peuvent-ils être une clé pour la suite, le futur ? « Je ne sais pas encore. Pour l’instant, j’ai encore envie de rester dans le foot, je vais me former pour entraîner. Après, on verra mais peu importe ce que je choisirai, je serai toujours engagé sur des thèmes qui me parlent. » Entretien réalisé le 5 mai avant l’annonce de sa fin de carrière. https://www.lavoixdunord.fr/1182341/article/2022-05-20/rc-lens-l-engagement-sans-retenue-de-yannick-cahuzac
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RC Lens (National 2) : Adrien Louveau, le souffle nouveau Si la réserve du RC Lens est à l’agonie en championnat et pourrait être officiellement relégué en National 3 à l’issue de la rencontre face à Beauvais samedi, quelques lueurs individuelles tentent de briller dans la nuit. C’est le cas du défenseur central Adrien Louveau (22 ans). La semaine dernière, face à Saint-Quentin (1-2), les joueurs du RC Lens ont à nouveau rendu une très pâle copie, sans flamme et finalement conclue par une treizième défaite en 23 journées. Mais si les Lensois ont longtemps résisté défensivement, c’est d’abord parce qu’Adrien Louveau a surnagé dans les duels. Colmatant les approximations de ses équipiers et les espaces laissés très tôt dans la rencontre entre les lignes, le natif de Lille a surtout démontré énormément de solidité dans les airs. Il a contrôlé le trafic aérien, remportant quasiment l’ensemble de ses duels livrés dans le ciel d’Avion et s’est même plusieurs fois montré intéressant sur les coups de pieds arrêtés offensifs. Cela n’a pas suffi pour permettre aux Sang et Or de remporter un succès dont ils auraient bien eu besoin, eux qui n’ont levé les bras que quatre fois cette saison en fin de partie. Adrien Louveau aura certes parfois péché sur quelques excès de gourmandises dans la relance, mais, sans solution véritable dans l’entrejeu, il fut l’un des seuls à tenter de secouer une équipe qui semble avoir accepté son sort : celui qui a de très grandes chances de l’amener en N3 dans quelques mois. Le 18 avril 2021, le jeune joueur avait disputé quelques minutes en L1 lors d’un déplacement du Racing soldé par un bon match nul à Brest (1-1). Trois jours plus tard, il se blessait gravement au genou, stoppant sa progression. Il semble retrouver peu à peu toutes ses sensations. Samedi, pour faire vivre la dernière chance jusqu’au dernier moment, la réserve artésienne aura bien besoin de celui qui est arrivé à la Gaillette à l’âge de 12 ans. - RC LENS 2 (15e, 23 points) – BEAUVAIS OISE (3e, 50 points), samedi 21 mai à 18 heures au stade Blin d’Avion. https://www.lavoixdunord.fr/1180828/article/2022-05-18/rc-lens-national-2-adrien-louveau-le-souffle-nouveau
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Ligue 1 [Saison 2021/2022]
West'ier a répondu à un(e) sujet de manico dans Football national et international
Momo-TER futur proprié-TER ? -
Loco près de la gare ou alors l'Espace Bollaert près du parking du stade 🙂 (pensez à arriver très tôt)
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Gallon et Rami de retour.
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Ligue 1 [Saison 2021/2022]
West'ier a répondu à un(e) sujet de manico dans Football national et international
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Ligue 1 [Saison 2021/2022]
West'ier a répondu à un(e) sujet de manico dans Football national et international
Et là ils enchaînent sur Frappart... ça vole pas très haut chez les sudistes