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Ligue 1 [Saison 2022/2023]
West'ier a répondu à un(e) sujet de manico dans Football national et international
C'est ce que disaient les niçois... -
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Seulement 13 pages sur un topic de match, la victoire étant devenue tellement banale il n'y a plus rien à redire
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Le parcours compliqué de Jonathan Gradit, le défenseur de Lens Formé à Bordeaux, le défenseur central, victime de gros pépins physiques, a construit sa carrière dans le monde amateur. Anonyme à son arrivée à Lens, il est devenu l'un des symboles du club artésien, qui flirte avec les sommets de L1. Joël Domenighetti, à Avion (Pas-de-Calais) mis à jour le 6 avril 2023 à 21h47 Jonathan Gradit débutera ce vendredi soir face à Strasbourg son vingt-neuvième match en qualité de titulaire, toutes compétitions confondues. Sans fracture de la clavicule gauche face à Troyes (1-0, 9 septembre, cinq matches sans jouer), il serait peut-être le seul de l'effectif à avoir commencé tous les matches. C'est dire si le défenseur axial droit est devenu l'un des éléments incontournables du RC Lens. « Jo a connu le monde amateur, les difficultés du monde professionnel, analyse Franck Haise, son entraîneur. Elles l'ont forgé. C'est une vraie et forte personnalité. Il y avait certainement des doutes escortant son parcours. Il avait les qualités. Encore fallait-il qu'il puisse les exprimer à 100 %. C'est arrivé à Lens. Avec la défense à trois à plat, il a pris confiance. Aujourd'hui, c'est un vrai joueur de L1. Reconnu pour ses performances. Tout le monde a besoin de reconnaissance. Quand un joueur me dit : "Je fais mon travail", je n'y crois pas beaucoup. Même les personnes les plus humbles, les plus discrètes en ont besoin. Au fond de lui, il savait ce dont il était capable. Il a pu le montrer à tout le monde. Il n'y a plus la moindre ambiguïté. C'est un joueur fort du club depuis plusieurs saisons. » Pourtant, tout aurait pu s'effondrer pour le natif de Talence, qui a débuté à l'âge de 9 ans à Bordeaux, après détection au club des Pyrénées Aquitaine. Il fera tout son apprentissage aux Girondins jusqu'au moins de 20 ans et l'équipe réserve. Avant une infection à un pied, à 18 ans. « J'avais de grosses ampoules, raconte-t-il. Je n'étais pas assidu aux soins. On débute par un circuit technique. Je n'ai pas pu marcher, ni lever ma jambe. J'avais contracté une infection du sang, une sorte de staphylocoque (germe bactérien). Et je me suis retrouvé à l'hôpital où j'ai perdu dix kilos en une semaine. J'y ai vu mes parents pleurer. J'étais sous oxygène pour mieux respirer. Sept jours d'hospitalisation dans une vie, ça ne paraît pas beaucoup. Mais derrière, il y a une longue réathlétisation. J'avais été traité aux antibiotiques pour épauler mon système immunitaire. Pendant sept mois, j'ai connu des problèmes de hanche, aux ischio-jambiers. J'étais super faible. Pour la première fois déclassé. J'ai pris conscience que je n'allais peut-être jamais retrouver mon niveau d'avant. Je me souviendrai toute ma vie quand le coach de la CFA, Patrick Battiston, est venu me voir. Il était un peu désolé. Il m'a annoncé que Francis Gillot ne me voyait pas d'avenir au club. Tu ressors du bureau anéanti. » Jonathan Gradit quitte alors le cocon girondin, payé, nourri, blanchi. Découvre la vraie vie. La déclaration à Pôle emploi. Le chômage. Les cars couchettes dans le monde amateur, à Bayonne, en CFA (N2). « Au centre de formation, tu es très loin des problèmes, se souvientil. Tes rendez-vous médicaux, tu les obtiens le jour même. Là, j'ai ouvert les yeux. Les joueurs, leur objectif, c'était le plaisir. Jouer puis faire la fête. Pas un travail. J'ai eu mon premier appartement. J'ai fait les courses. Une année transitoire merveilleuse. Mais il fallait que je me sorte de là. » D'une saison très difficile sur le plan collectif. Mais où il émerge individuellement. Au point d'être repéré par Tours. Il se blesse à un ischio-jambier lors d'une journée de détection juste avant son essai. Se contente du minimum défensif en couverture axiale. Mais est quand même convoqué par l'entraîneur de la réserve (CFA 2, N3 actuellement). « On me propose 1 300 euros mensuels brut, confiet-il. J'avais 2 000 avec le chômage. Ils ont fait un dernier effort à 1 800. Ça a été le meilleur choix de ma carrière. » Olivier Pantaloni l'intègre en équipe première (L2) dès octobre. Le titularise en qualité de latéral droit. Gradit ne s'y sent pas à l'aise. S'en ouvre à son entraîneur. Qui ne le convoque plus. Avant la suspension de Fousseni Diawara pour sept matches. Il revient arrière droit pour le derby face à Angers et ne sort plus jamais de l'équipe. J'ai retrouvé l'axe avec Marco Simone, détaille-t-il. J'y joue toute la dernière saison avec Fabien Mercadal (2016-2017). Le club descend en National l'année suivante. Fabien signe à Caen (L1) en septembre 2018. Il a besoin d'une doublure de Fred Guilbert. Je ne me suis pas posé la question plus d'une seconde. » Le président de Tours, Jean-Marc Ettori, bloque son départ. Gradit lâche 100 000 € de sa poche pour faciliter le transfert. En Normandie, il s'engage pour deux saisons plus une en option pour 30 000 € mensuels. « La Première Division, c'était la chance d'une vie, avoue-t-il. Un accomplissement. Personne ne me connaissait. Il fallait tout prouver. » Une nouvelle fois, ses performances individuelles le démarquent des difficultés collectives. Caen cherche à le conserver. Mais c'est en Artois, en L2, qu'il va rebondir. « Je voulais repartir sur un nouveau projet qui me correspond, prendre du plaisir, précise Gradit. Ça a été un coup de coeur. Je rêvais d'un club populaire en Première Division. Le président de Caen m'avait prévenu que je ne partirais pas. Cela a pris du temps. J'étais en famille au manège à enfants et je me rappelle très bien de l'appel de mon agent (Stéphane Courbis) : "Tu peux préparer tes valises, tu vas à Lens." » Ce père de trois enfants approche du but : se qualifier pour une Coupe d'Europe. Sinon mieux. Joueur discret, autrefois anonyme, il dit ne pas avoir souffert d'un manque de reconnaissance. Mais s'est nourri de ses échecs pour grimper les échelons et entretenir sa résilience. « Tous ceux qui ont cru en moi ont fait ce que je suis, admet-il. J'ai toujours dû prouver pour exister et durer. Voire accepter de repartir de zéro. Je n'avais pas forcément autant confiance en moi qu'aujourd'hui. Ma force a été de me dire qu'il ne fallait pas se relâcher. Que la lumière était magnifique. Mais qu'elle pouvait aussi s'éteindre rapidement. » https://www.lequipe.fr/Football/Article/Jonathan-gradit-le-resilient-defenseur-de-lens/1390133
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https://www.eurosport.fr/football/ligue-1/2022-2023/angelo-fulgini-se-confie-a-eurosport-cette-proposition-de-lens-a-ete-un-cadeau-tombe-du-ciel_sto9546544/story.shtml
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RC Lens : « Je vis les meilleurs moments de ma carrière », livre Kevin Danso L’international autrichien (24 ans), patron autoritaire de la meilleure défense de Ligue 1, s’est confié, avant la réception de Strasbourg, ce vendredi (21 h), sur la fin de saison du RC Lens, deuxième du championnat, où il s’épanouit. Défense à 3 ou défense à 4 ? « Pour moi, ça ne fait pas de différence, les principes restent les mêmes, ne pas prendre de but. Il y a juste un joueur supplémentaire dans la défense à quatre, mais je me sens bien dans les deux, avec l’Autriche, je joue dans une défense à 4. On est plus habitués ici à jouer à trois mais ce n’est pas difficile de changer, on l’a fait souvent cette saison, quand on commençait à trois et finissait à quatre et à l’inverse contre Angers en cours de match. Tout le monde comprend assez le foot, on se connaît bien, ça vient facilement, toute l’équipe s’adapte. » Avec Facundo Medina et Jonathan Gradit, « un mix presque parfait » « Au début, c’était un peu difficile, on ne se trouvait pas les yeux fermés mais déjà au bout d’une saison complète, on faisait les choses bien. Cette saison, on est dans la continuité, je comprends exactement comment Fac (Medina) aime défendre et je sais quoi faire en fonction de sa position, des situations, pareil pour Jo (Gradit) sur son côté. Comme ils le savent pour moi. On communique beaucoup. Fac est bon aussi avec la balle, je sais exactement dans quelle situation lui donner. C’est beaucoup de travail avec le coach, de la vidéo, à trois, en se parlant beaucoup, à chaque situation à l’entraînement mais c’est devenu naturel, facile pour nous. C’est un mix presque parfait pour une défense à 3. On a des profils différents, Fac est un très bon passeur et un très bon défenseur. Jo aussi. Moi je suis dans l’axe, derrière, je vois tout, je peux compenser. Je me sens très bien là-dedans. » « Avec Salis, on se parle en twi » Kevin Danso entretient une relation privilégiée avec le milieu de terrain Salis Abdul Samed, souvent placé devant lui en sentinelle. « Il est Ghanéen, mes parents aussi, sur le terrain, je lui parle en twi (la langue la plus répandue au Ghana, l’anglais étant la langue officielle), on a une très bonne relation. On se parle beaucoup, on se donne des conseils constructifs et on fait en sorte que chacun joue toujours à un haut niveau C’est aussi une association parfaite. On fait partie de ceux qui concèdent le moins de buts en Ligue 1 (21, meilleure défense) ça marche bien. » « Les meilleurs moments de ma carrière » « Tout est parfait pour moi ici, on est comme une famille, je suis épanoui. Quand tu te sens bien quelque part, que tu sens la confiance de tes partenaires, ça pousse à travailler encore plus pour être sûr d’honorer cette confiance. J’ai envie de prouver chaque jour que je la mérite. Je vis sans aucun doute les meilleurs moments de ma carrière jusqu’à présent, le meilleur football, les meilleures personnes, pas seulement en tant que footballeurs. J’ai appris à parler un peu de la langue de chacun, de l’espagnol pour parler avec Fac, du français. C’est vraiment facile de progresser à Lens. » « Neuf matchs comme les autres, si on les gagne… » « Je vois les neuf derniers matchs comme chacun des autres de la saison. Peut-être que ça changera pour les trois derniers, mais neuf c’est encore beaucoup, trop. Il faut vraiment les prendre comme les précédents, on a bossé très dur pour atteindre cette place, cette deuxième place qu’on a longtemps occupée aussi plus tôt dans la saison. On l’a même été parfois la saison dernière. Maintenant que l’équipe est plus forte encore, plus forte ensemble, habituée à ce genre de choses aussi, on est juste en train de montrer qu’on a grandi, que c’est notre place. On a bossé dur trois longues saisons, les deux où j’étais là et la précédente, pour bien se comprendre, être sûr de corriger chaque chose. Même quand on gagne le match, on le regarde toujours pour voir ce qu’on aurait pu faire mieux. Ça parle de beaucoup de choses autour du club mais, nous, on doit continuer à montrer que c’est une très bonne saison. On est tous conscients, moi le premier, qu’on doit tout faire pour finir le plus haut possible. On a travaillé trop dur pour laisser filer ces neuf derniers matchs. On est déterminés, on essaye de ne pas écouter ce que disent les gens, si tu écoutes trop, tu peux te laisser emporter. On a des joueurs, et le coach toujours, qui nous rappellent de rester concentrés. On a fait les choses bien jusque-là, il ne faudrait pas qu’une pression de l’extérieur nous fasse dévier de notre ligne. Tout ce à quoi je - on - pense, c’est essayer de gagner ces neuf matchs. Si on les gagne, on ne sait pas ce qui arrivera, mais on finira haut ! On verra.. » Son avenir : pas tout de suite Patron de la meilleure défense de Ligue 1, sous contrat jusqu’en 2026, Kevin Danso avait de lui-même fermé la porte à un départ cet hiver. Il suscite évidemment de forts intérêts en Europe pour la saison prochaine. « Pour le moment, le futur pour moi, c’est le prochain match, puis le prochain encore, je ne pense pas plus loin. C’est important de continuer à bien jouer et on verra à la fin. J’aime être ici, si tu regardes les entraînements, je suis toujours heureux, je m’exprime beaucoup, je profite de l’instant présent, de ma forme, de mes partenaires. » https://www.lavoixdunord.fr/1313074/article/2023-04-07/rc-lens-je-vis-les-meilleurs-moments-de-ma-carriere-livre-kevin-danso
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https://www.armenews.com/spip.php?page=article&id_article=102807
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Verdict : Toulouse-Lens certainement reporté au mercredi 3 mai...
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Il y a celle-là aussi, les mecs sont choqués par notre parcage
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Quasiment 2000 supporters de Strasbourg attendus à Bollaert avec un cortège organisé depuis la place du Cantin jusque Bollaert, l'ambiance s'annonce exceptionnelle entre 2 publics qui se respectent et qui n'oublient pas d'où ils viennent. Que la fête soit belle ! Allez Lens !
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Quel bon gars ce Laurent Blanc.
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L'interview d'après-match de Laurent Blanc est lunaire aussi. En gros, si Nantes se qualifie c'est uniquement grâce au bijou de Blas, sans ça Lyon allait aux TAB. Aucun mot sur le reste, sur le jeu (?) déployé par son équipe. Il est bien plus bavard et intéressant quand il faut parler de golf. (le match de Cherki... )
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Un immense blaireau. Kombouaré va partir en fin de saison, c'est écrit.
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Dire qu'il y a quelques années le drapeau azéri flottait sur Bollaert... Mammadov doit se retourner dans sa tombe
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Maintenant tu peux nous partager ton adresse pour fêter l'Europe autour d'une mousse et une frite bien croustillante